Traindu futur : premier test avec passagers pour Virgin Hyperloop. Futurs trains rĂ©gionaux, TGV nouvelle gĂ©nĂ©ration ces projets de trains du futur de la SNCF. La premiĂšre flotte de trains GrĂące au vide créé dans les tubes, la vitesse du train dĂ©passera celle des avions de ligne. Elle restera juste au-dessous de 1224 kilomĂštres-heure afin d'Ă©viter... le mur du son. REUTERS/Steve Marcus "J'ai refait tous les calculs. Ils confirment l'opinion des spĂ©cialistes notre idĂ©e est irrĂ©alisable. Il ne nous reste plus qu'une chose Ă  faire la rĂ©aliser." Lorsque Pierre-Georges LatĂ©coĂšre prononce ces paroles, Ă  la fin de la PremiĂšre Guerre mondiale, l'aviation commerciale n'existe pas encore. Pas de quoi impressionner ce BagnĂ©rais d'origine qui lance illico une ligne aĂ©ropostale entre Toulouse et l'Afrique du Nord, sous le regard mĂ©dusĂ© de ses compatriotes. Un siĂšcle plus tard, l'esprit pionnier du fameux entrepreneur semble Ă  nouveau souffler sur la Ville rose. Au milieu de l'aĂ©rodrome de Francazal, une start-up californienne s'apprĂȘte Ă  tester un moyen de transport rĂ©volutionnaire l'Hyperloop, un train futuriste capable de propulser dans des tubes sous vide des passagers Ă  1220 kilomĂštres-heure, une vitesse juste au-dessous du mur du son. Le placide maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, en reste bouche bĂ©e. "C'est Jules Vernes. Avec un tel engin, nous pourrions relier Toulouse Ă  Montpellier en vingt-quatre minutes, contre deux heures actuellement en TGV!" Une ligne Hyperloop commercialisĂ©e dĂšs 2021Hyperloop TT, la petite sociĂ©tĂ© qui dĂ©veloppe le programme, voit les choses en grand. Elle a promis de lever 40 millions de dollars en cinq ans afin de rĂ©aliser les Ă©tudes de recherche et de mener une sĂ©rie d'essais Ă  Toulouse et en Californie. Mais elle doit faire vite. Car d'autres start-up travaillent dĂ©jĂ  sur des projets similaires. Hyperloop One, une autre entreprise amĂ©ricaine, assure avoir dĂ©jĂ  rĂ©uni 160 millions de dollars auprĂšs d'investisseurs, dont la SNCF.   Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Elle a mĂȘme fait ses premiers tests en plein air dans le dĂ©sert du Nevada au mois de mai 2016 et promet de commercialiser une ligne Hyperloop en 2021! Plus modeste, le canadien Transpod, pilotĂ© par le Français SĂ©bastien Gendron, n'a levĂ© "que" 15 millions de dollars. Mais il entend bien passer devant ses rivaux Ă  grands coups d'innovations technologiques. Enfin, l'entrepreneur milliardaire Elon Musk n'a pas abandonnĂ© le concept dont il est Ă  l'origine. En janvier, sa sociĂ©tĂ©, Space X, a fait concourir les ingĂ©nieurs des plus grandes universitĂ©s afin d'amĂ©liorer l'aĂ©rodynamisme de sa capsule. Et elle prĂ©voit un nouveau concours cet Ă©tĂ©. AprĂšs avoir soulevĂ© plus d'incrĂ©dulitĂ© que de fonds, chaque jour qui passe rend l'Hyperloop plus rĂ©el. Les acteurs traditionnels du transport, comme Alstom, ne rient d'ailleurs plus du tout. "Chez eux, c'est un peu la panique", rĂ©sume Raymond Woessner, professeur de gĂ©ographie Ă  l'universitĂ© Paris IV- Sorbonne. Il faut dire que les lignes de TGV classiques ont atteint leurs limites. "Au-delĂ  de 300 kilomĂštres-heure, elles ne sont pas rentables, car l'usure des freins et des rails fait grimper les coĂ»ts de maniĂšre exponentielle", confirme SĂ©bastien Gendron. Des cabines propulsĂ©es dans un tubePour aller plus vite, il faut une rupture technologique. Ce que propose le nouveau mode de propulsion Ă  sustentation Ă©lectromagnĂ©tique. "A terme, l'Hyperloop aura la vitesse d'un avion, le confort d'une voiture, la simplicitĂ© d'un ascenseur et le dĂ©bit d'un systĂšme de mĂ©tro", explique pompeusement un cadre d'Hyperloop One. Ses cabines pressurisĂ©es seront propulsĂ©es dans un tube Ă  basse pression par un moteur Ă  induction linĂ©aire, une technologie dĂ©jĂ  expĂ©rimentĂ©e au Japon avec le train Maglev. Des aimants maintiendront les capsules au-dessus des rails, en lĂ©vitation. Et, comme le tube se trouvera presque entiĂšrement vidĂ© de son air, les frottements et le poids de l'appareil seront rĂ©duits au minimum. Premier test grandeur nature du systĂšme de propulsion dĂ©veloppĂ© par la start-up amĂ©ricaine Hyperloop One dans le dĂ©sert du Nevada, le 11 mai GURZINSKI/AFPCertes, il reste encore deux problĂšmes majeurs Ă  surmonter. D'une part, l'accumulation de l'air sur le nez de l'appareil et, d'autre part, la tempĂ©rature Ă©levĂ©e dans le tube. Mais les experts ont dĂ©jĂ  la solution un compresseur aspirera l'air au-devant du train et des composants chimiques absorberont la chaleur du tube, un peu comme des glaçons dans un verre. Il suffira de les changer entre chaque voyage. "Toutes les technologies nĂ©cessaires existent. Il nous faut simplement rĂ©ussir Ă  les imbriquer", confirme SĂ©bastien Gendron. Le chantier n'en reste pas moins consĂ©quent. Les questions posĂ©es par l'Hyperloop ne sont d'ailleurs pas uniquement techniques. Comment intĂ©grer un rĂ©seau de tubes de plusieurs centaines de kilomĂštres dans le paysage urbain? Comment convaincre les passagers de voyager dans ces tuyaux high-tech? Comment faire sortir les passagers en cas de pĂ©pin? Comment assurer la rentabilitĂ© de ce nouveau moyen de transport? Paris-Toulouse en Ă  peine plus de... quarante minutes! Face Ă  ces interrogations lĂ©gitimes, les start-up dĂ©roulent un argumentaire bien rodĂ©. "Nous travaillons Ă©normĂ©ment sur l'expĂ©rience voyageur. Celle-ci sera proche de ce que vivent les passagers d'un jet privĂ©", assurent les experts d'Hyperloop One. En d'autres termes, pas de sensation d'Ă©crasement Ă  l'accĂ©lĂ©ration, pas d'entassement des passagers... "Nous devrions mĂȘme pouvoir illuminer les cabines avec des puits de lumiĂšre artificiels au rendu bluffant", espĂšre SĂ©bastien Gendron. Encore une idĂ©e d'Elon Musk. En 2013, l'entrepreneur milliardaire met en open source un document dĂ©crivant l'Hyperloop, un systĂšme capable de rallier San Francisco Ă  Los Angeles en Ă  peine trente minutes. Depuis, plusieurs start-up se sont lancĂ©es dans la course. Ici, Ă  Oslo, le 21 avril JUNGE"Notre rĂ©seau deviendra rapidement rentable car il est entiĂšrement automatique et produit plus d'Ă©nergie qu'il en consomme", renchĂ©rissent les dirigeants d'Hyperloop TT. Selon leurs prĂ©visions, un tronçon de 600 kilomĂštres entre San Francisco et Los Angeles pourrait ainsi ĂȘtre bĂ©nĂ©ficiaire en huit ans, avec un prix moyen du billet fixĂ© Ă  30 dollars! A condition, bien sĂ»r, de truffer le rĂ©seau de panneaux solaires. Imaginez-vous donc filer Ă  1200 kilomĂštres-heure dans une cabine grand luxe tout confort, Ă  l'abri des bouchons et des accidents, reliant Paris Ă  Toulouse en Ă  peine plus de... quarante minutes! Mais pas si vite. Ce n'est quand mĂȘme pas pour tout de suite. "Rien que pour l'homologation de sĂ©curitĂ©, il faudra au moins deux ou trois ans de simulation numĂ©rique et d'analyses de donnĂ©es. Puis, dans un premier temps, ce nouveau mode de transport embarquera du fret. L'Hyperloop pour les passagers deviendra une rĂ©alitĂ© en 2025 ou 2030, pas avant", prĂ©dit François Stephan, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint d'IRT SystemX, l'un des meilleurs spĂ©cialistes des transports. Avec l'Hyperloop, le rapport au temps se modifie. Traverser la France prendrait Ă  peine une heure. Un salariĂ© pourrait habiter Toulouse et rejoindre son lieu de travail Ă  Paris en moins de trois quarts d'heure. De quoi remettre sĂ©rieusement en question le concept de n'empĂȘche, rien n'arrĂȘte l'hyperloopmania. Et le phĂ©nomĂšne est mondial. Bratislava rĂȘve de relier Vienne en huit minutes, au lieu d'une heure en voiture. Stockholm se voit dĂ©jĂ  desservir Helsinki en trente minutes grĂące Ă  une ligne sous- marine. Le projet serait rentabilisĂ© en dix ans, assurent mĂȘme ses promoteurs! En Espagne, des chercheurs calculent le temps qu'il faudrait pour relier Toulouse Ă  Madrid puis Tanger. A DubaĂŻ, une Ă©tude rĂ©cente fait miroiter un trajet de douze minutes pour rejoindre Abou Dhabi au lieu de deux heures par l'autoroute. Pour anticiper leur voyage, les passagers disposeraient mĂȘme d'une application mobile affichant la disponibilitĂ© des capsules, dont certaines seraient rĂ©servĂ©es aux bagages! En Inde aussi, l'Hyperloop fait tourner les tĂȘtes. Le pays se demande s'il doit s'engager dans un programme de ligne Ă  grande vitesse classique ou s'il vaut mieux effectuer directement un bon technologique. L'Hyperloop va-t-il donc fleurir partout, ringardisant dĂ©finitivement nos vieux TGV? Gare aux idĂ©es prĂ©conçues. "Ce qui est certain, c'est que de nombreuses innovations sortiront de ces travaux et feront progresser le monde du transport", estime Carole Desnost, directrice de l'innovation Ă  la SNCF. Aujourd'hui, plusieurs centaines d'ingĂ©nieurs planchent activement sur l'Hyperloop. Et la simple analogie avec le mĂ©tro parisien Ă  la fin du XIXe siĂšcle pourrait bien convaincre les sceptiques. Lors de sa construction, faire voyager beaucoup de monde sous terre semblait impensable "Les Parisiens ne sont pas des rats", entendait-on. Aujourd'hui, ils sont pourtant des millions Ă  utiliser le mĂ©tro quotidiennement. Nombre d'entre eux seraient mĂȘme prĂȘts Ă  faire le grand saut de l'Hyperloop. Pour regagner leur logement marseillais et prendre le temps d'un cafĂ© sur le Vieux-Port? Un train concurrent en CorĂ©e du Sud Et si le vainqueur de la course au tube Ă©tait la CorĂ©e du Sud? Sept laboratoires de recherche ont signĂ© un accord avec l'Etat, en fĂ©vrier, afin de dĂ©velopper, Ă  grands coups de subventions publiques, le HTX, une version concurrente de l'Hyperloop. Le HTX, une version concurrente de l'Hyperloop, en CorĂ©e du sud. N. TATEISHI/THE YOMIURI SHIMBUM/AFP Les CorĂ©ens utiliseront eux aussi un tube Ă  basse pression et un systĂšme de lĂ©vitation magnĂ©tique pour parcourir en vingt minutes les 400 kilomĂštres sĂ©parant SĂ©oul de Pusan. Ils ont mĂȘme prĂ©vu un ascenseur pour faire monter et descendre les capsules du tube dans chaque gare. "Tout le monde se focalise sur les start-up amĂ©ricaines, mais ce sont sans doute eux les plus avancĂ©s", glisse un expert. Les plus lus OpinionsLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles PialouxLa chronique de Pierre AssoulinePierre Assouline LesystĂšme Hyperloop permettra de transporter 840 passagers par heure, les amenant de Los Angeles Ă  San Francisco, et vice versa. Le projet de recherche Hyperloop, lancĂ© par Elon Musk en 2014, a pris une sacrĂ©e ampleur ! Ce modĂšle de transport de passagers, basĂ© sur des capsules propulsĂ©es par coussin d’air, permettrait de nous dĂ©placer Ă  plus de 1000 km/heure ! Il faut dire que l’idĂ©e sĂ©duit. L’aspect open source et collaboratif des modes de travail a par ailleurs attirĂ© quantitĂ©s d’ingĂ©nieurs et de chercheurs Ă  travers le monde. Ajoutez-y des investisseurs de haut vol Khosla Ventures, Sherpa Capital et mĂȘme la SNCF, le projet Hyperloop pourrait bien devenir une rĂ©alitĂ© ; d’autant qu’un premier test grandeur nature est prĂ©vu aux États-Unis d’ici la fin de l’annĂ©e. OĂč en sommes-nous de l’Hyperloop d’Elon Musk ? Robots et Compagnie fait le point. [encadregris]Allez directement Ă  la mise Ă  jour du 09 novembre 2016 L’hyperloop relira DubaĂŻ Ă  Abou Dabi en 2021[/encadregris] L’hyperloop petit rappel Au dĂ©but de l’histoire, il y a Elon Musk. Fondateur de la voiture Ă©lectrique Tesla ou encore de Space X, le milliardaire transhumaniste crĂ©e la sociĂ©tĂ© Hyperloop Transportation Technologie HTT en 2014, Ă  Los Angeles. Son objectif est de dĂ©velopper une technologie capable de transporter des passagers Ă  la vitesse folle de 1 200 km/heures ; une sorte de train Ă  trĂšs trĂšs trĂšs trĂšs grande vitesse. Pour ce faire, Elon Musk envisage des capsules permettant d’accueillir les passagers. Celles-ci se dĂ©placeraient Ă  travers des tubes mis sous basse pression, propulsĂ©s par un champ magnĂ©tique gĂ©nĂ©rĂ© par des moteurs Ă  induction. Pas de rail, pas de route, pas de carburant, le systĂšme permettrait aux capsules de flotter Ă  travers les tubes, par ailleurs surĂ©levĂ©s sur des pylĂŽnes. L’hyperloop pourrait changer la face du monde La nature du projet a ravi chercheurs et ingĂ©nieurs du monde entier, d’autant qu’Elon Musk a “ouvert” son entreprise ; c’est-Ă -dire qu’il travaille sur un mode collaboratif et en open source. PrĂšs de 500 professionnels Ă  travers la planĂšte planchent actuellement bĂ©nĂ©volement sur le projet de recherche, passionnĂ©s par le dĂ©fi que l’hyperloop reprĂ©sente. Imaginez nos villes, nos rapports Ă©conomiques et sociaux dans un monde oĂč un moyen de transport en commun vous permet de vous dĂ©placer Ă  plus de 1000 km/heures, et ce de maniĂšre Ă©cologique et Ă©conomique. L’hyperloop est aussi censĂ© rĂ©sister aux catastrophes climatiques et aux tremblements de terre. Les retombĂ©es d’une telle innovation sont vertigineuses et les investisseurs l’ont bien compris. Un coĂ»t de construction infĂ©rieur aux projets ferroviaires class En 2015, Hyperloop Transportation Technologie HTT rĂ©colte 26 millions de dollars de la part de fonds tels que Khosla Venture, Formation8, Sherpa Capital. Dans un second tour de table organisĂ© en 2016, la SNCF met Ă©galement la main Ă  la pĂąte pour un montant non dĂ©voilĂ©. Au total, Hyperloop Transprtation Technologie dispose de 80 millions de dollars pour dĂ©velopper l’hyperloop. Aujourd’hui, 50 employĂ©s travaillent Ă  temps plein sur le campus de Los Angeles, toujours en open source pour conserver une cohĂ©sion avec les 500 participants bĂ©nĂ©voles dispatchĂ©s ça et lĂ  dans le monde. Le fournisseur des Ă©quipements de vide d’air Oerlikon utilisĂ©s dans l’accĂ©lĂ©rateur Ă  particules du CNRS participe lui aussi au projet. Enfin, le coĂ»t de construction de l’hyperloop ne semble pas vertigineux Ă  peine 8 milliards de dollars pour un trajet reliant San Francisco Ă  Los Angeles – contre des projets ferroviaires classiques pouvant s’élever Ă  prĂšs de 40 milliards de dollars pour construire, par exemple, une ligne d’une centaine de km. Effectivement, outre les matĂ©riaux utilisĂ©s, les tubes placĂ©s en surĂ©lĂ©vation sur les pylĂŽnes ne nĂ©cessiteront qu’un droit de passage pour ĂȘtre installĂ©s. Plusieurs pays dans le monde ont tiquĂ© face Ă  ces arguments de choc dĂ©fiant toute concurrence. Ils souhaitent aujourd’hui s’ajouter Ă  la liste des contributeurs. Notez la prĂ©sence de la Chine, la Finlande, les Pays-Bas ou encore les Émirats arabes unis plus spĂ©cifiquement DubaĂŻ. Dans ce contexte, la sociĂ©tĂ© d’Elon Musk devrait bientĂŽt entrer en Bourse. Une ligne directe entre la Chine et l’Europe est envisagĂ©e L’hyperloop avance donc Ă  grands pas, boostĂ© par un engouement planĂ©taire et des coups Ă  plusieurs millions de dollars. Les ingĂ©nieurs ont dĂ©jĂ  prĂ©vu de placer des vitres sur les capsules et d’y diffuser de faux paysages pour ravir les passagers pendant leur pĂ©riple au sein des tubes. Des capteurs installĂ©s sur les vitres dĂ©tecteront les mouvements des yeux et adapteront le positionnement des paysages au regard des passagers, permettant une mise au point automatique pendant ce trajet Ă  trĂšs trĂšs haute vitesse. Enfin, l’éventualitĂ© de construire une ligne directe entre la Chine et l’Europe a Ă©tĂ© envisagĂ©e, permettant, outre le transport de passagers, celui de containers de marchandises
 Des milliers et des milliers de produits transiteraient alors entre les deux continents en Ă  peine une seule journĂ©e ! Le premier test de l’hyperloop prĂ©vu fin d’annĂ©e La technologie de l’hyperloop sera testĂ©e grandeur nature sur plusieurs kilomĂštres Ă  Quay Valley, en Californie, et ce dĂšs la fin de l’annĂ©e si tout se dĂ©roule comme prĂ©vu. Les fameux tubes sont en train d’ĂȘtre installĂ©s. Le test nous permettra de dĂ©montrer tous les systĂšmes Ă  une Ă©chelle complĂšte », dĂ©clarait Dirk Ahlborn, le PDG de HTT lors d’une confĂ©rence donnĂ©e en fĂ©vrier dernier. L’engouement est de taille ! /* Mise Ă  jour du 09 novembre 2016 L’hyperloop relira DubaĂŻ Ă  Abou Dabi en 2021*/ La premiĂšre commande de l’hyperloop serait finalement pour le trajet Dubai – Abou Dabi AprĂšs les tests rĂ©alisĂ©s dans le NĂ©vada en mai 2016, l’hyperloop continue son dĂ©veloppement. Si le trajet Dubai – Abou Dabi prĂ©voit prendre une nouvelle dimension au mois de dĂ©cembre avec la mise en place du vol en Airbus A380, c’est bien la signature d’un accord entre l’entreprise Hyperloop One et l’administration de DubaĂŻ qui fait l’actualitĂ© du moment. En effet, dans quelques annĂ©es, le trajet DubaĂŻ – Abou Dabi devrait ĂȘtre facilitĂ© et accĂ©lĂ©rer grĂące Ă  l’installation de l’Hyperloop d’elon Musk. Les voyageurs ne mettront alors que 12 minutes pour rĂ©aliser les 150 kilomĂštres qui sĂ©parent les deux villes grĂące Ă  des capsules propulsĂ©es Ă  environ 1200km/h dans des tubes sous vide. Toujours intĂ©ressĂ©s par les projets spectaculaires, DubaĂŻ a signĂ© le 8 novembre 2016 un accord pour la construction de l’hyperloop dans les 5 ans Ă  venir. Cette premiĂšre Ă©tape pourrait ensuite ĂȘtre Ă©tendue Ă  toute la rĂ©gion ce qui permettra de d’aller de DubaĂŻ Ă  Riad en 50mn contre 2 heures d’avion pour le moment. Le dirigeant d’Hyperloop One, Rob Lloyd a dĂ©clarĂ© nous allons commencer Ă  Ă©valuer la possibilitĂ© de fournir le premier systĂšme mondial Hyperloop ». Il faudra toutefois attendre au plus tĂŽt 2020 voire 2021 pour pouvoir utiliser ce moyen de transport rĂ©volutionnaire. Ce que la vidĂ©o explicative nous apprend sur le fonctionnement futur de l’hyperloop La vidĂ©o de prĂ©sentation ci-dessous nous permet de dĂ©couvrir a quel point le projet semble ĂȘtre travaillĂ© dans les dĂ©tails. On y voit clairement l’organisation des capsules pouvant transporter des passagers mais aussi de la marchandise. Les capsules semblent aussi pouvoir intĂ©grer la circulation routiĂšre afin de dĂ©poser les passagers en centre-ville sans devoir changer de vĂ©hicule. CotĂ© agrĂ©ment, on voit clairement un paysage dĂ©filer, contrairement Ă  ce qu’on pourrait penser ce n’est pas le paysage rĂ©el mais un faux paysage mobile permettant d’avoir l’impression de voir le paysage rĂ©el dĂ©filer. Ce qui amĂ©liore grandement l’agrĂ©ment des passagers. Premierrecord de vitesse en 2017 sans passagers (386 km/h) et des annonces concrĂštes pour la mise en service de lignes aux Emirats Arabes Unis et en Inde, ainsi que des Ă©tudes de faisabilitĂ© aux Etats-Unis notamment. Depuis, l’entreprise qui visait de premiers trajets commerciaux pour le milieu des annĂ©es 2020, a rĂ©cemment procĂ©dĂ© au premier voyage de

PubliĂ© le 9 oct. 2020 Ă  1741Dans la grande famille Hyperloop, voici le projet de Virgin, qui reprend des couleurs. MomentanĂ©ment ralenti par la pandĂ©mie de coronavirus, Ă  l'image du tissu industriel mondial, le projet de Richard Branson a franchi une nouvelle Ă©tape clĂ© aux Etats-Unis, avec l'installation de son centre de certification mondiale en Virginie-Occidentale, dans l'est du pays. Le principe de l'Hyperloop repose sur des capsules en lĂ©vitation, dans un tunnel posĂ© sur pylĂŽnes, propulsĂ©es Ă  prĂšs de kilomĂštres/heure. ImaginĂ© par Elon Musk en 2013, puis repris par une myriade d'industriels, ce train du futur n'a pour l'instant jamais Ă©tĂ© testĂ© avec de vĂ©ritables passagers Ă  l' investissement colossalLe milliardaire britannique vient d'investir 500 millions de dollars dans la crĂ©ation de ce centre d'expĂ©rimentation, qui sera opĂ©rationnel en 2023 et envisage des premiĂšres certifications dĂšs 2025. Virgin Hyperloop dispose dĂ©jĂ  d'un centre d'essai dans le dĂ©sert du Nevada Ă  proximitĂ© de Las Vegas, oĂč des tests ont Ă©tĂ© menĂ©s avec quatre prototypes, afin de valider les technologies et le design. Mais pour dĂ©velopper un systĂšme 100 % opĂ©rationnel, Virgin devra encore lever des millions de dollars pour acquĂ©rir suffisamment de terrain pour tester son engin grandeur nature, et certifier que l'Hyperloop puisse rouler de façon sĂ©curisĂ©e. Advancements at the Hyperloop Certification Center will pave the way for commercial hyperloop projects - in places like Ohio, Texas, Missouri, Washington, and North Carolina - to connect the country from coast to coast. Virgin Hyperloop virginhyperloop October 8, 2020Pour l'instant donc, le rĂȘve d'un train supersonique est loin d'ĂȘtre atteint. Le dispositif de tube sous pression dans lequel les rames circulent grĂące Ă  un champ magnĂ©tique promettait une vitesse maximum de kilomĂštres/heure. Lors des derniers tests, il n'atteint pour l'instant que» 463 kilomĂštres/heure . Hyperloop se donne donc moins de cinq ans pour certifier un train capable de transporter des passagers et du fret Ă  km/h . L'objectif Ă©tant que chaque capsule puisse supporter une vingtaine de passagers et 3 tonnes de millions de dollars dĂ©jĂ  investisRichard Branson n'est pas seul Ă  ĂȘtre convaincu que ce rĂȘve deviendra rĂ©alitĂ©. L'actionnaire principal de Virgin Hyperloop est DP World, troisiĂšme exploitant portuaire mondial et filiale du fonds Dubai World, avec 59 % du capital. En 2016, la SNCF a aussi rejoint l'entreprise, aux cĂŽtĂ©s d'autres actionnaires publics et privĂ©s. Au total, 400 millions de dollars ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s dans ce dans la technologie Hyperloop, Virgin n'est pas seule en lice. Les deux autres projets sont celui du franco-canadien Transpod , qui devait commencer les premiers travaux dans le Limousin courant 2020, et celui d' Hyperloop Transportation Technologies , sociĂ©tĂ© californienne qui a ouvert son centre de recherche europĂ©en Ă  Toulouse. Une Ă©tude de faisabilitĂ© devait ĂȘtre lancĂ©e en Occitanie, concernant une ligne entre Toulouse et Montpellier. Mais avec la situation sanitaire et Ă©conomique actuelle, tout semble Ă  l'arrĂȘt.

Lacompagnie française de chemins de fer SNCF a investi dans l’une des startups amĂ©ricaines qui travaillent sur le projet futuriste de train Ă  trĂšs grande vitesse "Hyperloop", nĂ© de AnimĂ©e par l'ambition de lancer ce qui pourrait ĂȘtre l'une des formes majeures de transport en commun du vingt et uniĂšme siĂšcle, Virgin Hyperloop a livrĂ© davantage de dĂ©tails sur la technologie. DĂ©tails qui apportent une meilleure crĂ©dibilitĂ© au projet initial. À la limite entre le fantasme d'ingĂ©nieurs et la science-fiction, la technologie hyperloop, censĂ©e relier de grandes villes en un rien de temps Ă  bord de navettes avançant Ă  environ 1 080 km/h dans des tunnels, est peut-ĂȘtre en train de redonner espoir Ă  ses concepteurs et aux curieux. Virgin Hyperloop, l'une des nombreuses sociĂ©tĂ©s Ă  avoir emboitĂ© le pas Ă  un Elon Musk qui avait Ă©voquĂ© l'idĂ©e de le construire en 2012 s'inspirant lui-mĂȘme des spĂ©culations de Robert Goddard sur le concept au tout dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle, a publiĂ©, en dĂ©but de semaine, une vidĂ©o dĂ©taillant la technologie et son fonctionnement. Une technologie qui se dĂ©voile peu Ă  peu En publiant une vidĂ©o explicative du fonctionnement de son concept, Virgin Hyperloop veut faire plus qu'impressionner. L'entreprise veut convaincre de la faisabilitĂ© de son projet. Ainsi, dans la vidĂ©o, on peut apercevoir les moteurs de lĂ©vitation embarquĂ©s, les moteurs de propulsion et les batteries haute puissance, qui n'avaient jusque-lĂ  pas Ă©tĂ© conceptualisĂ©es. Virgin Hyperloop explique que l'architecture de l'appareil permet d'atteindre des vitesses Ă©levĂ©es globalement trois fois supĂ©rieure Ă  celle d'un train Ă  grande vitesse et d'attester d'une faible consommation d'Ă©nergie, grĂące Ă  la quasi-Ă©limination de la traĂźnĂ©e aĂ©rodynamique. Dans le dĂ©tail, la partie moteur de la navette est composĂ©e d'un ensemble modulaire de 4 moteurs de propulsion, ce qui permet Ă  cette derniĂšre d'atteindre les 1 000 km/h en moins de 5 minutes. Le vĂ©hicule, lui, lĂ©vite par le haut grĂące Ă  une force Ă©lectromagnĂ©tique attractive, alimentĂ©e par les batteries embarquĂ©es. Virgin Hyperloop affirme que ce systĂšme de lĂ©vitation est plus de 8 fois plus efficace que le train Ă  sustentation magnĂ©tique Maglev le plus rapide du monde, la Chine ayant dĂ©voilĂ© le mois dernier un modĂšle capable d'atteindre les 600 km/h, du moins sur le papier. Les moteurs de lĂ©vitation embarquent des Ă©lectroaimants permettant de soulever le vĂ©hicule, qui avance dans un tube dont l'environnement est proche du vide, grĂące Ă  une trĂšs basse pression. Une circulation de passagers avant la fin de la dĂ©cennie ? Virgin Hyperloop a surtout fait des annonces sur la partie commerciale du train supersonique. Et la premiĂšre concerne directement le design mĂȘme du vĂ©hicule. La lĂ©vitation, la puissance et la propulsion ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es sur la nacelle. L'hyperloop est capable d'assurer un service Ă  la demande et de rĂ©pondre Ă  un dĂ©bit Ă©levĂ©, en faisant voyager ses vĂ©hicules en convois. Sauf qu'Ă  la diffĂ©rence des wagons de train, les pods ne sont pas directement connectĂ©s entre eux. Ils ne sont pas physiquement attachĂ©s les uns aux autres, ce qui permet Ă  chacun des vĂ©hicules de prendre une direction adaptĂ©e Ă  sa destination finale, tout comme une voiture prend une bretelle de sortie », note l'entreprise. DĂ©sormais, Josh Giegel, le de Virgin Hyperloop, viserait une commercialisation entre 2027 et 2029 pour le transport de passagers, contre 2030 initialement. Les marchandises, elles, pourraient circuler encore plus tĂŽt.
Letrain du futur Le projet de train Hyperloop permettrait aux passagers, installés dans des capsules circulant sur coussins d'air, de voyager à 1 200 km/h. a. Quelle distance pourrait parcourir ce train en 1 s ? b. Combien de temps mettrait l'Hyperloop pour réaliser le trajet Paris-Marseille (700 km) ? Exprime ce résultat en heure et minute.
Comment nous dĂ©placerons nous dans le futur ? A quoi ressembleront les transports de demain ? Depuis toujours, l’ĂȘtre en humain se dĂ©place et cherche toujours Ă  aller de plus en plus vite. A la fin du 19e siĂšcle et jusqu’au milieu du 20e, les auteurs se plaisaient Ă  imaginer que nous nous dĂ©placerions trĂšs vite en voiture volante. Ce n’est pas encore le cas. Les trains sont aussi au cƓur de ces interrogations. Depuis la conquĂȘte du Far West jusqu’à l’Hyperloop d’Elon Musk en passant par l’AĂ©rotrain et les Maglev, la technologie est en perpĂ©tuelle Ă©volution. Imaginer Ă  quoi ressemblera le train du futur dans 100 ans relĂšve de la gageure. Mais les projets actuels permettent d’avoir une petite idĂ©e de ce qui nous attend demain. L’AĂ©rotrain, le prĂ©curseur du train du futurDes Maglevs Ă  l’HyperloopUn train du futur qui doit rĂ©pondre Ă  des besoins L’AĂ©rotrain, le prĂ©curseur du train du futur C’est en France, dans les annĂ©es 60-70, que pour la premiĂšre fois un projet de train du futur qui paraissait viable est apparu. L’AĂ©rotrain, un concept nĂ© de l’imagination de l’ingĂ©nieur Jean Bertin voit le jour. A Limours tout d’abord, en rĂ©gion parisienne, puis prĂšs d’OrlĂ©ans oĂč un rail de 20 kilomĂštres est construit pour faire des essais. Le prototype circule sur coussin d’air et bat des records de vitesse, laissant loin derriĂšre les modĂšles de l’époque de la SNCF. Mais, le projet disparaĂźt finalement suite Ă  des choix politiques. C’est toutefois sur son inspiration qu’apparaĂźtront des modĂšles similaires en Allemagne, au BrĂ©sil puis plus tard les Maglev », les trains basĂ©s sur la lĂ©vitation magnĂ©tique, que l’on trouve particuliĂšrement en Asie. Des Maglevs Ă  l’Hyperloop 603 km/h. C’est le record Ă©tabli en 2015 par un train Ă  lĂ©vitation magnĂ©tique. Alors que des projets sont dĂ©veloppĂ©s depuis plus de 30 ans, seulement quatre sont actifs aujourd’hui, tous en Asie. Un en Chine, un au Japon et deux en CorĂ©e du Sud. D’autres projets sont actuellement en rĂ©flexion notamment pour le territoire amĂ©ricain. En effet, alors que la conquĂȘte de l’Ouest s’est principalement faite grĂące au train, il n’y a paradoxalement aujourd’hui plus beaucoup de grandes lignes en service aux USA. Mais le coĂ»t du dĂ©veloppement des infrastructures d’un train Ă  lĂ©vitation magnĂ©tique pourrait ĂȘtre un frein de taille. Le prix d’un kilomĂštre de voie de Maglev est ainsi le triple du prix pour un TGV. C’est sans doute la raison pour laquelle, la France continue de se concentrer sur les trains classiques. Ainsi, La SNCF a lancĂ© avec Alstom un projet train du futur » dont les premiĂšres rames seront lancĂ©es en 2021. Les innovations technologiques restent toutefois mesurĂ©es. PrĂ©vu comme Ă©tant intĂ©gralement connectĂ© en 4G et Wifi, ses principales caractĂ©ristiques seront au final des couloirs plus larges, dotĂ©s d’accĂšs et d’espaces adaptĂ©s aux personnes Ă  mobilitĂ© rĂ©duite, un wagon-bar remplacĂ© par un chariot, et surtout plus de places. Mais l’innovation rĂ©elle semble prendre du temps Ă  se dessiner en France. Alstom avance aussi en Allemagne avec un train Ă  hydrogĂšne destinĂ© Ă  remplacer les modĂšles rĂ©gionaux fonctionnant au diesel. Le principal avantage de cette technologie est de limiter l’émission des gaz Ă  effets de serre, l’hydrogĂšne n’émettant que de la vapeur d’eau. Un Ă©lĂ©ment important puisque en Allemagne, kilomĂštres de voies ferrĂ©es ne sont pas Ă©lectriques. C’est de l’autre cĂŽtĂ© de l’Atlantique, que se dĂ©veloppe le projet qui excite le plus les passions. Il s’agit bien sĂ»r de l’Hyperloop, imaginĂ© par Elon Musk, le fondateur de Tesla et de Space X. C’est le train du futur qui fait rĂȘver par son design mĂȘme qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction. MĂȘme si pour Elon Musk, il n’est pas destinĂ© Ă  remplacer le train, la rapiditĂ© de transport qu’il permettrait rĂ©volutionnerait la façon dont nous envisageons les dĂ©placements. Jules Verne, parlait dĂšs 1889 de tubes pneumatiques jetĂ©s Ă  travers les ocĂ©ans » Ă  la vitesse de 1 500 km/h. Le projet d’Elon Musk n’en est pas trĂšs loin mĂȘme s’il l’envisage surtout sur la terre ferme. Le concept de l’Hyperloop repose sur des capsules projetĂ©es Ă  trĂšs haute vitesse dans un rĂ©seau de tubes. On parle tout de mĂȘme de 1200 km/ h. De quoi faire Paris-Marseille en 40 minutes ! Plusieurs entreprises travaillent actuellement sur ce train du futur mais il faudra encore de nombreuses annĂ©es avant qu’il ne soit prĂȘt Ă  fonctionner. Et si le train du futur reposait avant tout sur des dĂ©tails ? Le moment de monter et de descendre d’un train sont des moments cruciaux oĂč les vĂ©hicules perdent beaucoup de temps puisqu’ils doivent s’arrĂȘter puis se relancer ? C’est pour pallier Ă  ce dĂ©faut » que des ingĂ©nieurs anglais ont conçu un modĂšle n’ayant pas besoin de stopper pour que les passagers puissent descendre grĂące Ă  un systĂšme de navettes. Un train du futur qui doit rĂ©pondre Ă  des besoins Selon l’étude Futur of Rail 2050 , les enjeux qui existent pour un train du futur sont multiples et ne se limitent pas Ă  la vĂ©locitĂ©. Dans un monde oĂč 75% de la population mondiale devrait vivre en ville, l’augmentation de la demande pour se dĂ©placer en ville mais aussi d’une ville Ă  l’autre seront trĂšs importants. La disparition de l’attente, des billetteries intelligentes, un train intelligent, pouvoir organiser son voyage facilement, avoir des magasins ou des activitĂ©s disponibles dans toutes les gares sont autant d’élĂ©ments qui apparaissent comme indispensables dans la conception du train du futur. On peut en avoir un aperçu avec le Passenger Experience » proposĂ© par Alstom il y a quelques mois. Le train du futur comme le conçoit Alstom serait alors interactif, ludique et presque entiĂšrement personnalisable. Alstom souhaite ainsi proposer un service basĂ© sur plusieurs critĂšres un haut niveau de confort grĂące Ă  un espace qui sera personnalisable, la fluiditĂ© du voyage avec un nouveau systĂšme d’embarquement plus souple et plus rapide et bien sĂ»r une connectivitĂ© trĂšs importante qui permettra de rester en permanence sur internet. L’entreprise Cisco imaginait aussi rĂ©cemment un train capable de guider les passagers de maniĂšre intuitive vers leur place, des tablettes digitales ou encore une connectivitĂ© boostĂ©e. Reste Ă  savoir quelle place aura l’ĂȘtre humain dans ce monde. Selon les auteurs de l’étude, c’est l’emploi qui devrait en pĂątir, notamment au niveau du personnel du rail. Difficile d’imaginer avoir encore besoin de conducteurs dans les trains du futur alors qu’ils ont dĂ©jĂ  commencĂ© Ă  disparaĂźtre sur certains trains magnĂ©tiques en Asie ou dans plusieurs lignes de mĂ©tro Ă  travers le monde. Le mĂȘme raisonnement peut s’appliquer aux contrĂŽleurs qui deviendraient superflus dans un train intelligent. Une perspective qui ouvre sans aucun doute la porte Ă  la crĂ©ation de nouveaux types d’emploi, de fonction. Les rĂ©volutions technologiques qu’apporteront les trains du futur apporteront aussi des changements au niveau humain.

Cenouveau train supersonique, qui roulera Ă  plus de 1220 kilomĂštres/heure, devrait ĂȘtre mis en circulation dĂšs 2018, au Moyen Orient et en Asie, puis en Europe et aux Etats-Unis oĂč la rĂ©glementation est plus sĂ©vĂšre. Train, mĂ©tro, il pourra prendre des formes diffĂ©rentes selon les villes et les besoins de leurs habitants.

Hyperloop, c’est le projet extraordinaire d’Elon Musk fondateur de Tesla. Toujours en phase d’essai, on se retrouve dĂ©jĂ  Ă  rĂȘver d’un monde nouveau si le fameux train venait connecter les pays et les continents entrent eux. Reliant ainsi le monde entier comme un mĂ©tro peut relier chaque extrĂ©mitĂ© d’une ville. Voici Ă  quoi pourrait ressembler le plus grand mĂ©tro du monde, si l’Hyperloop devenait le transport de demain. Hyperloop un transport Ă  trĂšs grande vitesse Ce projet futuriste imagine un train qui fonctionnerait par magnĂ©tisme et permettrait de relier deux points distants Ă  une vitesse de 1000 km/h. À cette vitesse n’importe quel trajet sera rĂ©duit de plus de la moitiĂ©, au vu des temps de trajets que nous offrent nos transports Ă  l’heure actuelle. Un Paris-Marseille en 45 minutes, ça pourrait bien ĂȘtre possible un jour ! Et Ă  moindre coup parait-il, puisque l’une des promesses de Tesla c’est de rendre ce transport abordable et cela malgrĂ© la technologie et l’efficacitĂ© de celui-ci. Des essais ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© effectuĂ©s face Ă  un public Ă  640 km/h et ainsi qu’à vitesse rĂ©elle dans un tube adaptĂ©, mais cette fois-ci, sans public. On est encore loin du rĂ©sultat imaginĂ©, mais cela rend le projet toujours un peu plus rĂ©el. Reste encore quelques petits dĂ©tails Ă  rĂ©gler pour le constructeur, puisqu’on imagine qu’à cette vitesse les passagers risquent d’ĂȘtre pris de vertiges. À lire Hyperloop un train supersonique pour voyager Ă  1220 km/h Relier le monde par l’hyperloop MalgrĂ© cela, on a envie d’y croire nous Ă  ce beau projet ! On s’imagine alors forcĂ©ment, quel impact pourrait avoir une telle invention sur notre monde actuel. D’oĂč cette carte. Sur laquelle imagine-t-on un monde oĂč il sera possible d’atteindre le continent amĂ©ricain ou ocĂ©anien en un rien de temps ? Cette carte, ressemblant fortement Ă  celle d’un mĂ©tro, elle a pourtant Ă©tĂ© créée en 2003, date Ă  laquelle le projet d’Elon Musk n’existait pas, du moins, pas publiquement. C’est en fait l’Ɠuvre d’un journaliste britannique nommĂ© Mark Ovenden. Cette carte reste purement hypothĂ©tique, voir idyllique pour les fĂ©rus de voyages. Mais si le projet d’Hyperloop voit le jour, on peut trĂšs vite s’en rapprocher. Relier Las Vegas Ă  Los Angeles en moins d’une demi-heure, et Paris Marseille en moins d’une heure, c’est la promesse de Tesla d’ici de 2021. Vous imaginez prendre le train pour partir au Japon ou en Australie ? Pari surrĂ©aliste ? C’est le pari que se sont fixĂ© Elon Musk et son Ă©quipe ! Affaire Ă  suivre
 À lire Spotmini le chien robot de Boston Dynamics ouvre des portes HyperloopTransportation Technologies fait partie des projets de train du futur inspirĂ© par Elon Musk. Elle monte une Ă©quipe de recherche Ă  Toulouse. Hyperloop, le projet de transport rĂ©volutionnaire du patron de Tesla Motors, Elon Musk est en passe de devenir rĂ©alitĂ©. Des tests vont ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en Californie. TrĂšs rapide, Ă©cologique, sans bruit, voilĂ  un mode de transport idĂ©al qui pourrait bien devenir rĂ©alitĂ© d’ici quelques annĂ©es. VoilĂ  2 ans qu’Elon Musk avait dĂ©voilĂ© le projet Hyperloop, un train super rapide, capable de voyager Ă  des vitesses atteignant 1300 km/h. En Californie, des tests pourraient ĂȘtre lancĂ©s bientĂŽt. Hyperloop le projet fou d’Elon Musk En 2013, Elon Musk, le PDG de Tesla Motors, fondateur de SpaceX et crĂ©ateur de PayPal prĂ©sentait son projet de train supersonique capable d’atteindre 1300 km/h. Ce projet un peu fou permettrait thĂ©oriquement de relier Los Angeles Ă  San Francisco en une trentaine de minutes ou encore Paris Ă  Marseille en 40 minutes. Ce systĂšme permettrait des voyages de jour comme de nuit et indĂ©pendamment des conditions mĂ©tĂ©orologiques. En outre, un tel transport ne nĂ©cessiterait que peu d’énergie qui serait produite grĂące Ă  des panneaux solaires et des Ă©oliennes. Le principe de l’Hyperloop rĂ©side dans la possibilitĂ© de faire voyager des capsules Ă  l’intĂ©rieur de tubes soutenus par des pylĂŽnes en rĂ©duisant au minimum la pression de l’air dans ces tubes. Chaque capsule pourrait accueillir jusqu’à 30 passagers. Elon Musk dĂ©crit son concept dans un document de 57 pages et aujourd’hui une compagnie amĂ©ricaine a Ă©tĂ© créée pour concrĂ©tiser ce projet Les premiers tests en 2016 ? L’entrepreneur Dirk Ahlborn, trĂšs intĂ©ressĂ© par le projet du milliardaire Musk, a créé une entreprise nommĂ©e Hyperloop Transportation Technology HTT afin de rĂ©unir du personnel qui souhaite travailler Ă  sa concrĂ©tisation. Aujourd’hui l’entreprise compte des collaborateurs dans plusieurs coins du globe. InvitĂ© au World Forum for Responsible Economy de Lille, Dirk Ahlborn annonçait que des premiers tests allaient ĂȘtre effectuĂ©s sous peu “Nous allons commencer en 2016 la construction d’un premier tronçon test Ă  Quay Valley Californie, sur 8 kilomĂštres. Nous le faisons aux Etats-Unis car nous avons accĂšs au terrain. Mais, Ă  terme, la premiĂšre ligne Hyperloop pourrait naĂźtre partout dans le monde. Nos marchĂ©s cibles sont la Chine, l’Inde, l’IndonĂ©sie, Singapour, le Moyen-Orient et l’Afrique“, dĂ©clarait-il.
Nous transporterons du fret en 2019, et nous pensons que nous aurons des passagers transportés en sécurité par Hyperloop en 2021 », a déclaré le patron de Hyperloop One, Rob Lloyd. Un
L’Hyperloop c’est le train du futur imaginĂ© par Elon Musk il y a quelques annĂ©es, portĂ© de maniĂšre concrĂšte par de multiples projets Ă©tudiants et surtout 3 start-up majeures Hyperloop One, Transpod et Hyperloop TT qui sont d’ailleurs presque toutes implantĂ©es en France. Ce train du futur pensĂ© pour atteindre une vitesse supersonique est actuellement Ă  l’essai et ses constructeurs tablent sur des dĂ©bouchĂ©s commerciaux d’ici 2020. C’est Ă  dire qu’au delĂ  de la vitesse, le projet est sĂ©duisant. 70% de la consommation d’énergie d’un train Ă  grande vitesse sont dus aux frictions de l’air et des roues » rappelle, dans un rapport de l’Office d’évaluation des choix scientifiques et technologiques OPECST, le dĂ©putĂ© et mathĂ©maticien CĂ©dric Villani. Or, l’Hyperloop se libĂšre de ces contraintes Ă©nergĂ©tiques car il se dĂ©place sous vide. S’il est alimentĂ© en Ă©nergies renouvelables, l’Hyperloop serait donc un transport zĂ©ro carbone, avec une pollution sonore imperceptible. Ce serait donc un transport agile, Ă©cologique et ultra-rapide. Une belle promesse qui fait rĂȘver la planĂšte, Ă  l’instar de Guillaume PĂ©py, PDG de la SNCF et actionnaire du projet Hyperloop One qui dĂ©clarait en 2015 Hyperloop est un projet Ă  la fois allumĂ© et visionnaire, nous le suivons de prĂšs . Cependant, faut-il vĂ©ritablement croire en ce nouveau moyen de transport au vu des contraintes techniques du projet et au regard des prĂ©cĂ©dents Ă©checs de transports similaires ? L’AĂ©rotrain est un vĂ©hicule se dĂ©plaçant sur un coussin d’air dĂ©veloppĂ© puis abandonnĂ© dans les annĂ©es 1970 Que retenir des prĂ©cĂ©dents Ă©checs des transports futuristes ? MĂȘme s’il est vu comme un mode de transport rĂ©volutionnaire, l’Hyperloop emprunte cependant des codes dĂ©jĂ  Ă©moussĂ©s depuis longue date. Le mĂ©canisme de propulsion sous vide Ă©tait par exemple utilisĂ© pour les tubes pneumatiques dĂšs le 19Ăš siĂšcle. Ainsi, d’autres prototypes de trains futuristes ont Ă©galement explorĂ© ces pistes au siĂšcles dernier
 sans succĂšs ! Le mĂ©tro Suisse dans les annĂ©es 1990 En janvier 1992, la sociĂ©tĂ© Swissmetro a Ă©tĂ© créée afin de dĂ©velopper un projet de train Ă  sustentation magnĂ©tique circulant Ă  trĂšs grande vitesse 500 km/h dans un tunnel Ă  pression d’air trĂšs rĂ©duite 1/10 de la pression atmosphĂ©rique. Un systĂšme qui rappelle Ă©trangement l’Hyperloop. Ce projet qui a fait l’objet d’études approfondies fut abandonnĂ© il y a environ dix ans. Les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es notamment par l’école polytechnique de Lausanne stipulaient que la rĂ©alisation de ce projet n’était pas envisageable d’un point de vue technique. Et comme pour l’Hyperloop, deux sujets viennent contrecarrer ce projet le gain de temps rĂ©el versus le coĂ»t des infrastructures et de la mise en place d’un nouveau systĂšme. L’AĂ©rotrain de Jean Bertin Des annĂ©es plus tĂŽt, en France, l’ingĂ©nieur Jean Bertin inventait l’AĂ©rotrain. On Ă©tait alors dans les annĂ©es 1960 et 1970. Il s’agissait d’un vĂ©hicule Ă  sustentation et guidage par coussins d’air. Le mode de propulsion de l’aĂ©rotrain Ă©tait basĂ© sur une hĂ©lice et/ou des moteurs d’avions. Il se dĂ©plaçait – comme l’hyperloop – sur une piste dĂ©diĂ©e dont un prototype existe encore aujourd’hui dans la Beauce. Le 22 janvier 1969, l’aĂ©rotrain atteint la vitesse de 422 km/h sur une piste d’essai. Il atteindra 430,2 km/h en 1974. Des records que le TGV mettra presque 30 ans Ă  battre. Cependant, l’aĂ©rotrain nĂ©cessitait de devoir construire un rĂ©seau Ă  part entiĂšre alors que le TGV pouvait de son cĂŽtĂ© utiliser le rĂ©seau ferrĂ© classique. Par ailleurs, le mode de propulsion de l’aĂ©rotrain Ă©tait intimement liĂ© au pĂ©trole et lors du choc de 1974, cela a freinĂ© les ambitions de l’Etat. LĂ  Ă©galement, le TGV proposait une propulsion Ă  l’électricitĂ©. Finalement, le projet est abandonnĂ© dĂ©finitivement en 1977 au profit du TGV. Le Transrapid Allemand, le Maglev Japonais Le maglev japonais et le transrapid allemand sont Ă©galement des tentatives de train Ă  sustentation magnĂ©tique. Les Allemands se sont lancĂ©s dans la construction du Transrapid Ă  partir de 1969. Une piste d’essai de 40 km est installĂ©e en 1984. Mais, Ă  l’instar de l’aĂ©rotrain, les coĂ»ts prohibitifs de construction des infrastrucutres freinent les projets commerciaux du Transrapid. Tous les projets qui devaient voir le jour en Allemagne ont Ă©tĂ© annulĂ©s. Idem pour le Maglev japonais, malgrĂ© une piste d’essai de 35 kilomĂštres constuite dans les annĂ©es 1990. Une seule rĂ©alisation est en service commercial, la ligne de Transrapid reliant l’aĂ©roport Pudong Ă  ShangaĂŻ 35 km. Ainsi, bien que techniquement, des trains ultra-rapides ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© crĂ©es, ils ont tous Ă©tĂ© abandonnĂ©s aussi secs en raison du coĂ»t prohibitif des infrastructures. Un point peut-ĂȘtre nĂ©gligĂ© lorsqu’on parle de l’Hyperloop alors qu’il faudra pourtant lui construire des pistes dĂ©diĂ©es pour que cela fonctionne ? Le projet de Transrapid Allemand n’a jamais eu de dĂ©bouchĂ© commercial en raison du coĂ»t de construction des infrastructures Est-ce raisonnable de croire Ă  la vitesse promise de 1 200 km/h ? Le principal argument qui porte en faveur de l’Hyperloop, c’est la vitesse supersonique annoncĂ©e au dĂ©part par Elon Musk atteindre 1 200 km/h. Mais est-ce raisonnable de croire en la possibilitĂ© de franchir le mur du son dans une capsule lancĂ©e au coeur d’un tube sous vide ? D’un point de vue technique, les principales entreprises qui se sont lancĂ©es dans des projets d’Hyperloop prĂ©fĂšrent aujourd’hui revoir lĂ©gĂšrement Ă  la baisse cette vitesse envisagĂ©e. Il y aurait donc de grandes chances que l’Hyperloop ne circule qu’à 900 km/h, soit une vitesse subsonique et non supersonique. C’est Ă  dire la vitesse de croisiĂšre d’un avion de ligne. Et quand on a dit ça, il y a une part de fantasme qui s’évapore. Par ailleurs, pour maintenir cette vitesse de 900 km/h, l’Hyperloop ne peut pas prendre le temps de s’arrĂȘter dans des gares intermĂ©diaires. Trop d’arrĂȘts rĂ©duirait Ă  zĂ©ro l’avantage numĂ©ro 1 de ce transport qui consiste Ă  aller trĂšs vite entre deux grandes distances. Les lignes envisagĂ©es, ce sont Paris-Marseille, Los Angeles-San Francisco ou encore Toronto-Montreal. On prendrait donc le risque d’aboutir Ă  quelques grandes villes toujours plus saturĂ©es, et au milieu, des dĂ©serts ruraux vides oĂč les trains ne s’arrĂȘtent plus. Une vision du futur qui est discutable. La vitesse supersonique de l’Hyperloop annoncĂ©e au dĂ©but par Elon Musk atteindre les 1 200 km/h. D’autres limites techniques pas encore levĂ©es Quand on parle de l’Hyperloop, les beaux rĂȘves de transports futuristes prennent le pas sur les esprits chagrins qui prĂŽnent le pragmatisme et la sĂ©curitĂ©. Cependant, certaines limites techniques ne sont pas encore levĂ©es clairement par les constructeurs d’Hyperloop. Des contraintes de sĂ©curitĂ© D’abord, la sĂ©curitĂ©. Par exemple, comment procĂ©der Ă  l’évacuation des passagers en cas d’accidents ? Pour cela, les acteurs de l’Hyperloop doivent s’inspirer de l’exemple aĂ©ronautique. Il leur faut envisager des dispositifs de sĂ©curitĂ© hĂ©ritĂ©s de l’aviation avec des scĂ©narios d’urgence en cas de repressurisation rapide du tube sas, Ă©vacuation des passagers », Ă©crit par exemple CĂ©dric Villani dans le rapport de l’OPECST sur l’Hyperloop. Transpod prĂ©voit notamment d’installer 4 sorties de secours munies de rampes d’évacuation tous les 1,2 km. Ce qui est bien. AprĂšs, que penser d’un accident Ă  900km/h dans un tube sous vide ? Chacun se fera sa propre idĂ©e. C’est lĂ  aussi que ce mode de transport fait dĂ©bat. D’infimes irrĂ©gularitĂ©s sur la surface du rail, de l’ordre du centiĂšme de millimĂštre, suffisent Ă  dĂ©stabiliser la capsule, ce qui pose le risque d’un accident », Ă©crivait en 2017 Ryan Janzen, directeur technique de Transpod, au sujet de la sustentation. C’est pour ces raisons que la plupart des sociĂ©tĂ©s ont choisi la lĂ©vitation magnĂ©tique, jugĂ©e plus stable. NĂ©anmoins, le risque est rĂ©el pourrait s’avĂ©rer problĂ©matique. La pĂ©rennitĂ© des infrastructures en question Mais lĂ  encore, une question se pose quid de la qualitĂ© des infrastructures ? La capsule doit circuler dans un tube oĂč rĂšgne une pression de quelques millibars alors que la pression normale sur terre est d’environ 1 bar. Ceci afin de s’affranchir des frottements de l’air. Mais il faut que ce tube soit parfaitement Ă©tanche ! Ce qui impose des normes de qualitĂ© draconiennes pour la construction, pour des raisons de rĂ©sistance des matĂ©riaux et surtout des joints de dilatation qui relieront deux tronçons de tube face Ă  l’usure, aux tassements de terrain, voire au risque sismique. Des coĂ»ts d’infrastructures qui ne sont donc pas loin de reprĂ©senter celles des lignes de train Ă  grande vitesse environ 20M€/km en France. Et dont l’usure pourrait prĂ©senter des risques Ă©normes aux passagers. De quoi refroidir les investisseurs comme ce fut le cas pour l’AĂ©rotrain et le Transrapid ? L’hypothĂšse d’une rĂ©ussite de cette technologie ne peut pas ĂȘtre exclue Ă  cette date, mĂȘme s’il serait prudent d’attendre le bilan des premiĂšres rĂ©alisations, annoncĂ©es au dĂ©but des annĂ©es 2020. À ce stade, cette technologie prometteuse doit encore faire ses preuves » rappelle le rapport de l’OPECST. Il faudra donc attendre encore un peu avant de se faire une idĂ©e prĂ©cise du potentiel de l’Hyperloop. Mais peut ĂȘtre que ce transport rĂ©volutionnaire » suivra la mĂȘme funeste trajectoire que les dĂ©funts AĂ©rotrain et Transrapid. Un premier test avec passager en 2020 En fin d’annĂ©e 2020, la sociĂ©tĂ© Virgin Hyperloop a fait un lĂ©ger bond en avant dans la mise en oeuvre de ce mode de transport en Ă©tant la premiĂšre Ă  rĂ©aliser un test de capsule avec des passagers Ă  l’intĂ©rieur. La capsule, nommĂ©e Pegasus, a voyagĂ© dans dans le tube expĂ©rimental DevLoop Ă  une vitesse de 172,8 km/h sur une distance de 500 mĂštres, soit un voyage de 15 secondes. Une vitesse Ă©videmment trĂšs infĂ©rieure Ă  celle du TGV et sur une toute petite distance. Pas de quoi sauter au plafond, donc, mĂȘme si cela dĂ©montre que les entreprises engagĂ©es dans ce projet continuent d’y croire.
decombien de temps ? Explique ton raisonnement. Le train du futur Utiliser une formule mathématique Le projet de train Hyperloop permettrait aux passagers, installés dans des capsules circulant sur coussins d'air, de voyager à 1 200 km/h. Quelle distance pourrait parcourir ce train en 1 s ? Combien de temps mettrait l'Hyperloop pour réaliser
Les Ă©tudiants et chercheurs de l’École des mines, Ă  Saint-Étienne, ont calculĂ© que le train actuellement testĂ© aux États-Unis permettrait de relier Lyon Ă  Saint-Étienne en seulement huit minutes. Le train du futur devrait pouvoir parcourir les 700 km qui sĂ©parent Los Angeles et San Francisco en Ă  peine 30 minutes. S'il Ă©tait installĂ© en France, 10 000 passagers quotidiens pourraient faire le trajet Lyon/Saint-Etienne en Ă  peine 8 minutes, tout en rĂ©duisant sensiblement l'impact Ă©cologique, puisque l'Hyperloop fonctionne principalement grĂące Ă  l'Ă©nergie Ă©lectrique captĂ©e par des panneaux solaires. De quoi ringardiser le projet d'autoroute A45 du prĂ©sident du conseil rĂ©gional, Laurent Wauquiez. Les Ă©tudiants de l'École des mines sont allĂ©s jusqu'Ă  calculer le prix d'une telle installation sans l'aide des collectivitĂ©s locales 700 millions d'euros. La SNCF ou l'entreprise qui serait Ă  la tĂȘte de la ligne devrait donc fixer un prix autour de 15 euros par trajet. Pour le moment, un tel projet n'est pas encore au programme, mĂȘme si la SNCF s'est rapidement positionnĂ©e en investissant dans la start-up californienne Hyperloop One, du milliardaire Elon Musk.
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