PubliĂ© le 9 oct. 2020 Ă 1741Dans la grande famille Hyperloop, voici le projet de Virgin, qui reprend des couleurs. MomentanĂ©ment ralenti par la pandĂ©mie de coronavirus, Ă l'image du tissu industriel mondial, le projet de Richard Branson a franchi une nouvelle Ă©tape clĂ© aux Etats-Unis, avec l'installation de son centre de certification mondiale en Virginie-Occidentale, dans l'est du pays. Le principe de l'Hyperloop repose sur des capsules en lĂ©vitation, dans un tunnel posĂ© sur pylĂŽnes, propulsĂ©es Ă prĂšs de kilomĂštres/heure. ImaginĂ© par Elon Musk en 2013, puis repris par une myriade d'industriels, ce train du futur n'a pour l'instant jamais Ă©tĂ© testĂ© avec de vĂ©ritables passagers Ă l' investissement colossalLe milliardaire britannique vient d'investir 500 millions de dollars dans la crĂ©ation de ce centre d'expĂ©rimentation, qui sera opĂ©rationnel en 2023 et envisage des premiĂšres certifications dĂšs 2025. Virgin Hyperloop dispose dĂ©jĂ d'un centre d'essai dans le dĂ©sert du Nevada Ă proximitĂ© de Las Vegas, oĂč des tests ont Ă©tĂ© menĂ©s avec quatre prototypes, afin de valider les technologies et le design. Mais pour dĂ©velopper un systĂšme 100 % opĂ©rationnel, Virgin devra encore lever des millions de dollars pour acquĂ©rir suffisamment de terrain pour tester son engin grandeur nature, et certifier que l'Hyperloop puisse rouler de façon sĂ©curisĂ©e. Advancements at the Hyperloop Certification Center will pave the way for commercial hyperloop projects - in places like Ohio, Texas, Missouri, Washington, and North Carolina - to connect the country from coast to coast. Virgin Hyperloop virginhyperloop October 8, 2020Pour l'instant donc, le rĂȘve d'un train supersonique est loin d'ĂȘtre atteint. Le dispositif de tube sous pression dans lequel les rames circulent grĂące Ă un champ magnĂ©tique promettait une vitesse maximum de kilomĂštres/heure. Lors des derniers tests, il n'atteint pour l'instant que» 463 kilomĂštres/heure . Hyperloop se donne donc moins de cinq ans pour certifier un train capable de transporter des passagers et du fret Ă km/h . L'objectif Ă©tant que chaque capsule puisse supporter une vingtaine de passagers et 3 tonnes de millions de dollars dĂ©jĂ investisRichard Branson n'est pas seul Ă ĂȘtre convaincu que ce rĂȘve deviendra rĂ©alitĂ©. L'actionnaire principal de Virgin Hyperloop est DP World, troisiĂšme exploitant portuaire mondial et filiale du fonds Dubai World, avec 59 % du capital. En 2016, la SNCF a aussi rejoint l'entreprise, aux cĂŽtĂ©s d'autres actionnaires publics et privĂ©s. Au total, 400 millions de dollars ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© dĂ©pensĂ©s dans ce dans la technologie Hyperloop, Virgin n'est pas seule en lice. Les deux autres projets sont celui du franco-canadien Transpod , qui devait commencer les premiers travaux dans le Limousin courant 2020, et celui d' Hyperloop Transportation Technologies , sociĂ©tĂ© californienne qui a ouvert son centre de recherche europĂ©en Ă Toulouse. Une Ă©tude de faisabilitĂ© devait ĂȘtre lancĂ©e en Occitanie, concernant une ligne entre Toulouse et Montpellier. Mais avec la situation sanitaire et Ă©conomique actuelle, tout semble Ă l'arrĂȘt.
Lacompagnie française de chemins de fer SNCF a investi dans lâune des startups amĂ©ricaines qui travaillent sur le projet futuriste de train Ă trĂšs grande vitesse "Hyperloop", nĂ© de AnimĂ©e par l'ambition de lancer ce qui pourrait ĂȘtre l'une des formes majeures de transport en commun du vingt et uniĂšme siĂšcle, Virgin Hyperloop a livrĂ© davantage de dĂ©tails sur la technologie. DĂ©tails qui apportent une meilleure crĂ©dibilitĂ© au projet initial. Ă la limite entre le fantasme d'ingĂ©nieurs et la science-fiction, la technologie hyperloop, censĂ©e relier de grandes villes en un rien de temps Ă bord de navettes avançant Ă environ 1 080 km/h dans des tunnels, est peut-ĂȘtre en train de redonner espoir Ă ses concepteurs et aux curieux. Virgin Hyperloop, l'une des nombreuses sociĂ©tĂ©s Ă avoir emboitĂ© le pas Ă un Elon Musk qui avait Ă©voquĂ© l'idĂ©e de le construire en 2012 s'inspirant lui-mĂȘme des spĂ©culations de Robert Goddard sur le concept au tout dĂ©but du vingtiĂšme siĂšcle, a publiĂ©, en dĂ©but de semaine, une vidĂ©o dĂ©taillant la technologie et son fonctionnement. Une technologie qui se dĂ©voile peu Ă peu En publiant une vidĂ©o explicative du fonctionnement de son concept, Virgin Hyperloop veut faire plus qu'impressionner. L'entreprise veut convaincre de la faisabilitĂ© de son projet. Ainsi, dans la vidĂ©o, on peut apercevoir les moteurs de lĂ©vitation embarquĂ©s, les moteurs de propulsion et les batteries haute puissance, qui n'avaient jusque-lĂ pas Ă©tĂ© conceptualisĂ©es. Virgin Hyperloop explique que l'architecture de l'appareil permet d'atteindre des vitesses Ă©levĂ©es globalement trois fois supĂ©rieure Ă celle d'un train Ă grande vitesse et d'attester d'une faible consommation d'Ă©nergie, grĂące Ă la quasi-Ă©limination de la traĂźnĂ©e aĂ©rodynamique. Dans le dĂ©tail, la partie moteur de la navette est composĂ©e d'un ensemble modulaire de 4 moteurs de propulsion, ce qui permet Ă cette derniĂšre d'atteindre les 1 000 km/h en moins de 5 minutes. Le vĂ©hicule, lui, lĂ©vite par le haut grĂące Ă une force Ă©lectromagnĂ©tique attractive, alimentĂ©e par les batteries embarquĂ©es. Virgin Hyperloop affirme que ce systĂšme de lĂ©vitation est plus de 8 fois plus efficace que le train Ă sustentation magnĂ©tique Maglev le plus rapide du monde, la Chine ayant dĂ©voilĂ© le mois dernier un modĂšle capable d'atteindre les 600 km/h, du moins sur le papier. Les moteurs de lĂ©vitation embarquent des Ă©lectroaimants permettant de soulever le vĂ©hicule, qui avance dans un tube dont l'environnement est proche du vide, grĂące Ă une trĂšs basse pression. Une circulation de passagers avant la fin de la dĂ©cennie ? Virgin Hyperloop a surtout fait des annonces sur la partie commerciale du train supersonique. Et la premiĂšre concerne directement le design mĂȘme du vĂ©hicule. La lĂ©vitation, la puissance et la propulsion ont Ă©tĂ© dĂ©placĂ©es sur la nacelle. L'hyperloop est capable d'assurer un service Ă la demande et de rĂ©pondre Ă un dĂ©bit Ă©levĂ©, en faisant voyager ses vĂ©hicules en convois. Sauf qu'Ă la diffĂ©rence des wagons de train, les pods ne sont pas directement connectĂ©s entre eux. Ils ne sont pas physiquement attachĂ©s les uns aux autres, ce qui permet Ă chacun des vĂ©hicules de prendre une direction adaptĂ©e Ă sa destination finale, tout comme une voiture prend une bretelle de sortie », note l'entreprise. DĂ©sormais, Josh Giegel, le de Virgin Hyperloop, viserait une commercialisation entre 2027 et 2029 pour le transport de passagers, contre 2030 initialement. Les marchandises, elles, pourraient circuler encore plus tĂŽt.Letrain du futur Le projet de train Hyperloop permettrait aux passagers, installĂ©s dans des capsules circulant sur coussins d'air, de voyager Ă 1 200 km/h. a. Quelle distance pourrait parcourir ce train en 1 s ? b. Combien de temps mettrait l'Hyperloop pour rĂ©aliser le trajet Paris-Marseille (700 km) ? Exprime ce rĂ©sultat en heure et minute.Comment nous dĂ©placerons nous dans le futur ? A quoi ressembleront les transports de demain ? Depuis toujours, lâĂȘtre en humain se dĂ©place et cherche toujours Ă aller de plus en plus vite. A la fin du 19e siĂšcle et jusquâau milieu du 20e, les auteurs se plaisaient Ă imaginer que nous nous dĂ©placerions trĂšs vite en voiture volante. Ce nâest pas encore le cas. Les trains sont aussi au cĆur de ces interrogations. Depuis la conquĂȘte du Far West jusquâĂ lâHyperloop dâElon Musk en passant par lâAĂ©rotrain et les Maglev, la technologie est en perpĂ©tuelle Ă©volution. Imaginer Ă quoi ressemblera le train du futur dans 100 ans relĂšve de la gageure. Mais les projets actuels permettent dâavoir une petite idĂ©e de ce qui nous attend demain. LâAĂ©rotrain, le prĂ©curseur du train du futurDes Maglevs Ă lâHyperloopUn train du futur qui doit rĂ©pondre Ă des besoins LâAĂ©rotrain, le prĂ©curseur du train du futur Câest en France, dans les annĂ©es 60-70, que pour la premiĂšre fois un projet de train du futur qui paraissait viable est apparu. LâAĂ©rotrain, un concept nĂ© de lâimagination de lâingĂ©nieur Jean Bertin voit le jour. A Limours tout dâabord, en rĂ©gion parisienne, puis prĂšs dâOrlĂ©ans oĂč un rail de 20 kilomĂštres est construit pour faire des essais. Le prototype circule sur coussin dâair et bat des records de vitesse, laissant loin derriĂšre les modĂšles de lâĂ©poque de la SNCF. Mais, le projet disparaĂźt finalement suite Ă des choix politiques. Câest toutefois sur son inspiration quâapparaĂźtront des modĂšles similaires en Allemagne, au BrĂ©sil puis plus tard les Maglev », les trains basĂ©s sur la lĂ©vitation magnĂ©tique, que lâon trouve particuliĂšrement en Asie. Des Maglevs Ă lâHyperloop 603 km/h. Câest le record Ă©tabli en 2015 par un train Ă lĂ©vitation magnĂ©tique. Alors que des projets sont dĂ©veloppĂ©s depuis plus de 30 ans, seulement quatre sont actifs aujourdâhui, tous en Asie. Un en Chine, un au Japon et deux en CorĂ©e du Sud. Dâautres projets sont actuellement en rĂ©flexion notamment pour le territoire amĂ©ricain. En effet, alors que la conquĂȘte de lâOuest sâest principalement faite grĂące au train, il nây a paradoxalement aujourdâhui plus beaucoup de grandes lignes en service aux USA. Mais le coĂ»t du dĂ©veloppement des infrastructures dâun train Ă lĂ©vitation magnĂ©tique pourrait ĂȘtre un frein de taille. Le prix dâun kilomĂštre de voie de Maglev est ainsi le triple du prix pour un TGV. Câest sans doute la raison pour laquelle, la France continue de se concentrer sur les trains classiques. Ainsi, La SNCF a lancĂ© avec Alstom un projet train du futur » dont les premiĂšres rames seront lancĂ©es en 2021. Les innovations technologiques restent toutefois mesurĂ©es. PrĂ©vu comme Ă©tant intĂ©gralement connectĂ© en 4G et Wifi, ses principales caractĂ©ristiques seront au final des couloirs plus larges, dotĂ©s dâaccĂšs et dâespaces adaptĂ©s aux personnes Ă mobilitĂ© rĂ©duite, un wagon-bar remplacĂ© par un chariot, et surtout plus de places. Mais lâinnovation rĂ©elle semble prendre du temps Ă se dessiner en France. Alstom avance aussi en Allemagne avec un train Ă hydrogĂšne destinĂ© Ă remplacer les modĂšles rĂ©gionaux fonctionnant au diesel. Le principal avantage de cette technologie est de limiter lâĂ©mission des gaz Ă effets de serre, lâhydrogĂšne nâĂ©mettant que de la vapeur dâeau. Un Ă©lĂ©ment important puisque en Allemagne, kilomĂštres de voies ferrĂ©es ne sont pas Ă©lectriques. Câest de lâautre cĂŽtĂ© de lâAtlantique, que se dĂ©veloppe le projet qui excite le plus les passions. Il sâagit bien sĂ»r de lâHyperloop, imaginĂ© par Elon Musk, le fondateur de Tesla et de Space X. Câest le train du futur qui fait rĂȘver par son design mĂȘme qui semble tout droit sorti dâun film de science-fiction. MĂȘme si pour Elon Musk, il nâest pas destinĂ© Ă remplacer le train, la rapiditĂ© de transport quâil permettrait rĂ©volutionnerait la façon dont nous envisageons les dĂ©placements. Jules Verne, parlait dĂšs 1889 de tubes pneumatiques jetĂ©s Ă travers les ocĂ©ans » Ă la vitesse de 1 500 km/h. Le projet dâElon Musk nâen est pas trĂšs loin mĂȘme sâil lâenvisage surtout sur la terre ferme. Le concept de lâHyperloop repose sur des capsules projetĂ©es Ă trĂšs haute vitesse dans un rĂ©seau de tubes. On parle tout de mĂȘme de 1200 km/ h. De quoi faire Paris-Marseille en 40 minutes ! Plusieurs entreprises travaillent actuellement sur ce train du futur mais il faudra encore de nombreuses annĂ©es avant quâil ne soit prĂȘt Ă fonctionner. Et si le train du futur reposait avant tout sur des dĂ©tails ? Le moment de monter et de descendre dâun train sont des moments cruciaux oĂč les vĂ©hicules perdent beaucoup de temps puisquâils doivent sâarrĂȘter puis se relancer ? Câest pour pallier Ă ce dĂ©faut » que des ingĂ©nieurs anglais ont conçu un modĂšle nâayant pas besoin de stopper pour que les passagers puissent descendre grĂące Ă un systĂšme de navettes. Un train du futur qui doit rĂ©pondre Ă des besoins Selon lâĂ©tude Futur of Rail 2050 , les enjeux qui existent pour un train du futur sont multiples et ne se limitent pas Ă la vĂ©locitĂ©. Dans un monde oĂč 75% de la population mondiale devrait vivre en ville, lâaugmentation de la demande pour se dĂ©placer en ville mais aussi dâune ville Ă lâautre seront trĂšs importants. La disparition de lâattente, des billetteries intelligentes, un train intelligent, pouvoir organiser son voyage facilement, avoir des magasins ou des activitĂ©s disponibles dans toutes les gares sont autant dâĂ©lĂ©ments qui apparaissent comme indispensables dans la conception du train du futur. On peut en avoir un aperçu avec le Passenger Experience » proposĂ© par Alstom il y a quelques mois. Le train du futur comme le conçoit Alstom serait alors interactif, ludique et presque entiĂšrement personnalisable. Alstom souhaite ainsi proposer un service basĂ© sur plusieurs critĂšres un haut niveau de confort grĂące Ă un espace qui sera personnalisable, la fluiditĂ© du voyage avec un nouveau systĂšme dâembarquement plus souple et plus rapide et bien sĂ»r une connectivitĂ© trĂšs importante qui permettra de rester en permanence sur internet. Lâentreprise Cisco imaginait aussi rĂ©cemment un train capable de guider les passagers de maniĂšre intuitive vers leur place, des tablettes digitales ou encore une connectivitĂ© boostĂ©e. Reste Ă savoir quelle place aura lâĂȘtre humain dans ce monde. Selon les auteurs de lâĂ©tude, câest lâemploi qui devrait en pĂątir, notamment au niveau du personnel du rail. Difficile dâimaginer avoir encore besoin de conducteurs dans les trains du futur alors quâils ont dĂ©jĂ commencĂ© Ă disparaĂźtre sur certains trains magnĂ©tiques en Asie ou dans plusieurs lignes de mĂ©tro Ă travers le monde. Le mĂȘme raisonnement peut sâappliquer aux contrĂŽleurs qui deviendraient superflus dans un train intelligent. Une perspective qui ouvre sans aucun doute la porte Ă la crĂ©ation de nouveaux types dâemploi, de fonction. Les rĂ©volutions technologiques quâapporteront les trains du futur apporteront aussi des changements au niveau humain.
Cenouveau train supersonique, qui roulera Ă plus de 1220 kilomĂštres/heure, devrait ĂȘtre mis en circulation dĂšs 2018, au Moyen Orient et en Asie, puis en Europe et aux Etats-Unis oĂč la rĂ©glementation est plus sĂ©vĂšre. Train, mĂ©tro, il pourra prendre des formes diffĂ©rentes selon les villes et les besoins de leurs habitants.
Hyperloop, câest le projet extraordinaire dâElon Musk fondateur de Tesla. Toujours en phase dâessai, on se retrouve dĂ©jĂ Ă rĂȘver dâun monde nouveau si le fameux train venait connecter les pays et les continents entrent eux. Reliant ainsi le monde entier comme un mĂ©tro peut relier chaque extrĂ©mitĂ© dâune ville. Voici Ă quoi pourrait ressembler le plus grand mĂ©tro du monde, si lâHyperloop devenait le transport de demain. Hyperloop un transport Ă trĂšs grande vitesse Ce projet futuriste imagine un train qui fonctionnerait par magnĂ©tisme et permettrait de relier deux points distants Ă une vitesse de 1000 km/h. Ă cette vitesse nâimporte quel trajet sera rĂ©duit de plus de la moitiĂ©, au vu des temps de trajets que nous offrent nos transports Ă lâheure actuelle. Un Paris-Marseille en 45 minutes, ça pourrait bien ĂȘtre possible un jour ! Et Ă moindre coup parait-il, puisque lâune des promesses de Tesla câest de rendre ce transport abordable et cela malgrĂ© la technologie et lâefficacitĂ© de celui-ci. Des essais ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© effectuĂ©s face Ă un public Ă 640 km/h et ainsi quâĂ vitesse rĂ©elle dans un tube adaptĂ©, mais cette fois-ci, sans public. On est encore loin du rĂ©sultat imaginĂ©, mais cela rend le projet toujours un peu plus rĂ©el. Reste encore quelques petits dĂ©tails Ă rĂ©gler pour le constructeur, puisquâon imagine quâĂ cette vitesse les passagers risquent dâĂȘtre pris de vertiges. Ă lire Hyperloop un train supersonique pour voyager Ă 1220 km/h Relier le monde par lâhyperloop MalgrĂ© cela, on a envie dây croire nous Ă ce beau projet ! On sâimagine alors forcĂ©ment, quel impact pourrait avoir une telle invention sur notre monde actuel. DâoĂč cette carte. Sur laquelle imagine-t-on un monde oĂč il sera possible dâatteindre le continent amĂ©ricain ou ocĂ©anien en un rien de temps ? Cette carte, ressemblant fortement Ă celle dâun mĂ©tro, elle a pourtant Ă©tĂ© créée en 2003, date Ă laquelle le projet dâElon Musk nâexistait pas, du moins, pas publiquement. Câest en fait lâĆuvre dâun journaliste britannique nommĂ© Mark Ovenden. Cette carte reste purement hypothĂ©tique, voir idyllique pour les fĂ©rus de voyages. Mais si le projet dâHyperloop voit le jour, on peut trĂšs vite sâen rapprocher. Relier Las Vegas Ă Los Angeles en moins dâune demi-heure, et Paris Marseille en moins dâune heure, câest la promesse de Tesla dâici de 2021. Vous imaginez prendre le train pour partir au Japon ou en Australie ? Pari surrĂ©aliste ? Câest le pari que se sont fixĂ© Elon Musk et son Ă©quipe ! Affaire Ă suivre⊠à lire Spotmini le chien robot de Boston Dynamics ouvre des portes HyperloopTransportation Technologies fait partie des projets de train du futur inspirĂ© par Elon Musk. Elle monte une Ă©quipe de recherche Ă Toulouse. Hyperloop, le projet de transport rĂ©volutionnaire du patron de Tesla Motors, Elon Musk est en passe de devenir rĂ©alitĂ©. Des tests vont ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en Californie. TrĂšs rapide, Ă©cologique, sans bruit, voilĂ un mode de transport idĂ©al qui pourrait bien devenir rĂ©alitĂ© dâici quelques annĂ©es. VoilĂ 2 ans quâElon Musk avait dĂ©voilĂ© le projet Hyperloop, un train super rapide, capable de voyager Ă des vitesses atteignant 1300 km/h. En Californie, des tests pourraient ĂȘtre lancĂ©s bientĂŽt. Hyperloop le projet fou dâElon Musk En 2013, Elon Musk, le PDG de Tesla Motors, fondateur de SpaceX et crĂ©ateur de PayPal prĂ©sentait son projet de train supersonique capable dâatteindre 1300 km/h. Ce projet un peu fou permettrait thĂ©oriquement de relier Los Angeles Ă San Francisco en une trentaine de minutes ou encore Paris Ă Marseille en 40 minutes. Ce systĂšme permettrait des voyages de jour comme de nuit et indĂ©pendamment des conditions mĂ©tĂ©orologiques. En outre, un tel transport ne nĂ©cessiterait que peu dâĂ©nergie qui serait produite grĂące Ă des panneaux solaires et des Ă©oliennes. Le principe de lâHyperloop rĂ©side dans la possibilitĂ© de faire voyager des capsules Ă lâintĂ©rieur de tubes soutenus par des pylĂŽnes en rĂ©duisant au minimum la pression de lâair dans ces tubes. Chaque capsule pourrait accueillir jusquâĂ 30 passagers. Elon Musk dĂ©crit son concept dans un document de 57 pages et aujourdâhui une compagnie amĂ©ricaine a Ă©tĂ© créée pour concrĂ©tiser ce projet Les premiers tests en 2016 ? Lâentrepreneur Dirk Ahlborn, trĂšs intĂ©ressĂ© par le projet du milliardaire Musk, a créé une entreprise nommĂ©e Hyperloop Transportation Technology HTT afin de rĂ©unir du personnel qui souhaite travailler Ă sa concrĂ©tisation. Aujourdâhui lâentreprise compte des collaborateurs dans plusieurs coins du globe. InvitĂ© au World Forum for Responsible Economy de Lille, Dirk Ahlborn annonçait que des premiers tests allaient ĂȘtre effectuĂ©s sous peu âNous allons commencer en 2016 la construction dâun premier tronçon test Ă Quay Valley Californie, sur 8 kilomĂštres. Nous le faisons aux Etats-Unis car nous avons accĂšs au terrain. Mais, Ă terme, la premiĂšre ligne Hyperloop pourrait naĂźtre partout dans le monde. Nos marchĂ©s cibles sont la Chine, lâInde, lâIndonĂ©sie, Singapour, le Moyen-Orient et lâAfriqueâ, dĂ©clarait-il.LâHyperloop câest le train du futur imaginĂ© par Elon Musk il y a quelques annĂ©es, portĂ© de maniĂšre concrĂšte par de multiples projets Ă©tudiants et surtout 3 start-up majeures Hyperloop One, Transpod et Hyperloop TT qui sont dâailleurs presque toutes implantĂ©es en France. Ce train du futur pensĂ© pour atteindre une vitesse supersonique est actuellement Ă lâessai et ses constructeurs tablent sur des dĂ©bouchĂ©s commerciaux dâici 2020. Câest Ă dire quâau delĂ de la vitesse, le projet est sĂ©duisant. 70% de la consommation dâĂ©nergie dâun train Ă grande vitesse sont dus aux frictions de lâair et des roues » rappelle, dans un rapport de lâOffice dâĂ©valuation des choix scientifiques et technologiques OPECST, le dĂ©putĂ© et mathĂ©maticien CĂ©dric Villani. Or, lâHyperloop se libĂšre de ces contraintes Ă©nergĂ©tiques car il se dĂ©place sous vide. Sâil est alimentĂ© en Ă©nergies renouvelables, lâHyperloop serait donc un transport zĂ©ro carbone, avec une pollution sonore imperceptible. Ce serait donc un transport agile, Ă©cologique et ultra-rapide. Une belle promesse qui fait rĂȘver la planĂšte, Ă lâinstar de Guillaume PĂ©py, PDG de la SNCF et actionnaire du projet Hyperloop One qui dĂ©clarait en 2015 Hyperloop est un projet Ă la fois allumĂ© et visionnaire, nous le suivons de prĂšs . Cependant, faut-il vĂ©ritablement croire en ce nouveau moyen de transport au vu des contraintes techniques du projet et au regard des prĂ©cĂ©dents Ă©checs de transports similaires ? LâAĂ©rotrain est un vĂ©hicule se dĂ©plaçant sur un coussin dâair dĂ©veloppĂ© puis abandonnĂ© dans les annĂ©es 1970 Que retenir des prĂ©cĂ©dents Ă©checs des transports futuristes ? MĂȘme sâil est vu comme un mode de transport rĂ©volutionnaire, lâHyperloop emprunte cependant des codes dĂ©jĂ Ă©moussĂ©s depuis longue date. Le mĂ©canisme de propulsion sous vide Ă©tait par exemple utilisĂ© pour les tubes pneumatiques dĂšs le 19Ăš siĂšcle. Ainsi, dâautres prototypes de trains futuristes ont Ă©galement explorĂ© ces pistes au siĂšcles dernier⊠sans succĂšs ! Le mĂ©tro Suisse dans les annĂ©es 1990 En janvier 1992, la sociĂ©tĂ© Swissmetro a Ă©tĂ© créée afin de dĂ©velopper un projet de train Ă sustentation magnĂ©tique circulant Ă trĂšs grande vitesse 500 km/h dans un tunnel Ă pression dâair trĂšs rĂ©duite 1/10 de la pression atmosphĂ©rique. Un systĂšme qui rappelle Ă©trangement lâHyperloop. Ce projet qui a fait lâobjet dâĂ©tudes approfondies fut abandonnĂ© il y a environ dix ans. Les Ă©tudes rĂ©alisĂ©es notamment par lâĂ©cole polytechnique de Lausanne stipulaient que la rĂ©alisation de ce projet nâĂ©tait pas envisageable dâun point de vue technique. Et comme pour lâHyperloop, deux sujets viennent contrecarrer ce projet le gain de temps rĂ©el versus le coĂ»t des infrastructures et de la mise en place dâun nouveau systĂšme. LâAĂ©rotrain de Jean Bertin Des annĂ©es plus tĂŽt, en France, lâingĂ©nieur Jean Bertin inventait lâAĂ©rotrain. On Ă©tait alors dans les annĂ©es 1960 et 1970. Il sâagissait dâun vĂ©hicule Ă sustentation et guidage par coussins dâair. Le mode de propulsion de lâaĂ©rotrain Ă©tait basĂ© sur une hĂ©lice et/ou des moteurs dâavions. Il se dĂ©plaçait â comme lâhyperloop â sur une piste dĂ©diĂ©e dont un prototype existe encore aujourdâhui dans la Beauce. Le 22 janvier 1969, lâaĂ©rotrain atteint la vitesse de 422 km/h sur une piste dâessai. Il atteindra 430,2 km/h en 1974. Des records que le TGV mettra presque 30 ans Ă battre. Cependant, lâaĂ©rotrain nĂ©cessitait de devoir construire un rĂ©seau Ă part entiĂšre alors que le TGV pouvait de son cĂŽtĂ© utiliser le rĂ©seau ferrĂ© classique. Par ailleurs, le mode de propulsion de lâaĂ©rotrain Ă©tait intimement liĂ© au pĂ©trole et lors du choc de 1974, cela a freinĂ© les ambitions de lâEtat. LĂ Ă©galement, le TGV proposait une propulsion Ă lâĂ©lectricitĂ©. Finalement, le projet est abandonnĂ© dĂ©finitivement en 1977 au profit du TGV. Le Transrapid Allemand, le Maglev Japonais Le maglev japonais et le transrapid allemand sont Ă©galement des tentatives de train Ă sustentation magnĂ©tique. Les Allemands se sont lancĂ©s dans la construction du Transrapid Ă partir de 1969. Une piste dâessai de 40 km est installĂ©e en 1984. Mais, Ă lâinstar de lâaĂ©rotrain, les coĂ»ts prohibitifs de construction des infrastrucutres freinent les projets commerciaux du Transrapid. Tous les projets qui devaient voir le jour en Allemagne ont Ă©tĂ© annulĂ©s. Idem pour le Maglev japonais, malgrĂ© une piste dâessai de 35 kilomĂštres constuite dans les annĂ©es 1990. Une seule rĂ©alisation est en service commercial, la ligne de Transrapid reliant lâaĂ©roport Pudong Ă ShangaĂŻ 35 km. Ainsi, bien que techniquement, des trains ultra-rapides ont dĂ©jĂ Ă©tĂ© crĂ©es, ils ont tous Ă©tĂ© abandonnĂ©s aussi secs en raison du coĂ»t prohibitif des infrastructures. Un point peut-ĂȘtre nĂ©gligĂ© lorsquâon parle de lâHyperloop alors quâil faudra pourtant lui construire des pistes dĂ©diĂ©es pour que cela fonctionne ? Le projet de Transrapid Allemand nâa jamais eu de dĂ©bouchĂ© commercial en raison du coĂ»t de construction des infrastructures Est-ce raisonnable de croire Ă la vitesse promise de 1 200 km/h ? Le principal argument qui porte en faveur de lâHyperloop, câest la vitesse supersonique annoncĂ©e au dĂ©part par Elon Musk atteindre 1 200 km/h. Mais est-ce raisonnable de croire en la possibilitĂ© de franchir le mur du son dans une capsule lancĂ©e au coeur dâun tube sous vide ? Dâun point de vue technique, les principales entreprises qui se sont lancĂ©es dans des projets dâHyperloop prĂ©fĂšrent aujourdâhui revoir lĂ©gĂšrement Ă la baisse cette vitesse envisagĂ©e. Il y aurait donc de grandes chances que lâHyperloop ne circule quâĂ 900 km/h, soit une vitesse subsonique et non supersonique. Câest Ă dire la vitesse de croisiĂšre dâun avion de ligne. Et quand on a dit ça, il y a une part de fantasme qui sâĂ©vapore. Par ailleurs, pour maintenir cette vitesse de 900 km/h, lâHyperloop ne peut pas prendre le temps de sâarrĂȘter dans des gares intermĂ©diaires. Trop dâarrĂȘts rĂ©duirait Ă zĂ©ro lâavantage numĂ©ro 1 de ce transport qui consiste Ă aller trĂšs vite entre deux grandes distances. Les lignes envisagĂ©es, ce sont Paris-Marseille, Los Angeles-San Francisco ou encore Toronto-Montreal. On prendrait donc le risque dâaboutir Ă quelques grandes villes toujours plus saturĂ©es, et au milieu, des dĂ©serts ruraux vides oĂč les trains ne sâarrĂȘtent plus. Une vision du futur qui est discutable. La vitesse supersonique de lâHyperloop annoncĂ©e au dĂ©but par Elon Musk atteindre les 1 200 km/h. Dâautres limites techniques pas encore levĂ©es Quand on parle de lâHyperloop, les beaux rĂȘves de transports futuristes prennent le pas sur les esprits chagrins qui prĂŽnent le pragmatisme et la sĂ©curitĂ©. Cependant, certaines limites techniques ne sont pas encore levĂ©es clairement par les constructeurs dâHyperloop. Des contraintes de sĂ©curitĂ© Dâabord, la sĂ©curitĂ©. Par exemple, comment procĂ©der Ă lâĂ©vacuation des passagers en cas dâaccidents ? Pour cela, les acteurs de lâHyperloop doivent sâinspirer de lâexemple aĂ©ronautique. Il leur faut envisager des dispositifs de sĂ©curitĂ© hĂ©ritĂ©s de lâaviation avec des scĂ©narios dâurgence en cas de repressurisation rapide du tube sas, Ă©vacuation des passagers », Ă©crit par exemple CĂ©dric Villani dans le rapport de lâOPECST sur lâHyperloop. Transpod prĂ©voit notamment dâinstaller 4 sorties de secours munies de rampes dâĂ©vacuation tous les 1,2 km. Ce qui est bien. AprĂšs, que penser dâun accident Ă 900km/h dans un tube sous vide ? Chacun se fera sa propre idĂ©e. Câest lĂ aussi que ce mode de transport fait dĂ©bat. Dâinfimes irrĂ©gularitĂ©s sur la surface du rail, de lâordre du centiĂšme de millimĂštre, suffisent Ă dĂ©stabiliser la capsule, ce qui pose le risque dâun accident », Ă©crivait en 2017 Ryan Janzen, directeur technique de Transpod, au sujet de la sustentation. Câest pour ces raisons que la plupart des sociĂ©tĂ©s ont choisi la lĂ©vitation magnĂ©tique, jugĂ©e plus stable. NĂ©anmoins, le risque est rĂ©el pourrait sâavĂ©rer problĂ©matique. La pĂ©rennitĂ© des infrastructures en question Mais lĂ encore, une question se pose quid de la qualitĂ© des infrastructures ? La capsule doit circuler dans un tube oĂč rĂšgne une pression de quelques millibars alors que la pression normale sur terre est dâenviron 1 bar. Ceci afin de sâaffranchir des frottements de lâair. Mais il faut que ce tube soit parfaitement Ă©tanche ! Ce qui impose des normes de qualitĂ© draconiennes pour la construction, pour des raisons de rĂ©sistance des matĂ©riaux et surtout des joints de dilatation qui relieront deux tronçons de tube face Ă lâusure, aux tassements de terrain, voire au risque sismique. Des coĂ»ts dâinfrastructures qui ne sont donc pas loin de reprĂ©senter celles des lignes de train Ă grande vitesse environ 20MâŹ/km en France. Et dont lâusure pourrait prĂ©senter des risques Ă©normes aux passagers. De quoi refroidir les investisseurs comme ce fut le cas pour lâAĂ©rotrain et le Transrapid ? LâhypothĂšse dâune rĂ©ussite de cette technologie ne peut pas ĂȘtre exclue Ă cette date, mĂȘme sâil serait prudent dâattendre le bilan des premiĂšres rĂ©alisations, annoncĂ©es au dĂ©but des annĂ©es 2020. Ă ce stade, cette technologie prometteuse doit encore faire ses preuves » rappelle le rapport de lâOPECST. Il faudra donc attendre encore un peu avant de se faire une idĂ©e prĂ©cise du potentiel de lâHyperloop. Mais peut ĂȘtre que ce transport rĂ©volutionnaire » suivra la mĂȘme funeste trajectoire que les dĂ©funts AĂ©rotrain et Transrapid. Un premier test avec passager en 2020 En fin dâannĂ©e 2020, la sociĂ©tĂ© Virgin Hyperloop a fait un lĂ©ger bond en avant dans la mise en oeuvre de ce mode de transport en Ă©tant la premiĂšre Ă rĂ©aliser un test de capsule avec des passagers Ă lâintĂ©rieur. La capsule, nommĂ©e Pegasus, a voyagĂ© dans dans le tube expĂ©rimental DevLoop Ă une vitesse de 172,8 km/h sur une distance de 500 mĂštres, soit un voyage de 15 secondes. Une vitesse Ă©videmment trĂšs infĂ©rieure Ă celle du TGV et sur une toute petite distance. Pas de quoi sauter au plafond, donc, mĂȘme si cela dĂ©montre que les entreprises engagĂ©es dans ce projet continuent dây croire.
Les Ă©tudiants et chercheurs de lâĂcole des mines, Ă Saint-Ătienne, ont calculĂ© que le train actuellement testĂ© aux Ătats-Unis permettrait de relier Lyon Ă Saint-Ătienne en seulement huit minutes. Le train du futur devrait pouvoir parcourir les 700 km qui sĂ©parent Los Angeles et San Francisco en Ă peine 30 minutes. S'il Ă©tait installĂ© en France, 10 000 passagers quotidiens pourraient faire le trajet Lyon/Saint-Etienne en Ă peine 8 minutes, tout en rĂ©duisant sensiblement l'impact Ă©cologique, puisque l'Hyperloop fonctionne principalement grĂące Ă l'Ă©nergie Ă©lectrique captĂ©e par des panneaux solaires. De quoi ringardiser le projet d'autoroute A45 du prĂ©sident du conseil rĂ©gional, Laurent Wauquiez. Les Ă©tudiants de l'Ăcole des mines sont allĂ©s jusqu'Ă calculer le prix d'une telle installation sans l'aide des collectivitĂ©s locales 700 millions d'euros. La SNCF ou l'entreprise qui serait Ă la tĂȘte de la ligne devrait donc fixer un prix autour de 15 euros par trajet. Pour le moment, un tel projet n'est pas encore au programme, mĂȘme si la SNCF s'est rapidement positionnĂ©e en investissant dans la start-up californienne Hyperloop One, du milliardaire Elon Musk.dpMEXc8.