EdwardHopper, peintre philosophique. Le Grand Palais, à Paris, consacre une exposition exceptionnelle . au peintre américain . de la solitude . assumée. People in
Railway Crossing Passage à niveau une petite route, ou bien un large chemin, coupe une voie ferrée ; des signaux ; une maison, mais il n’y a pas de barrière sur la route, ce n’est pas celle du garde ; la scène est déserte. Compartment C, Car 93 Compartiment C, voiture 93 une femme seule – on aperçoit son visage sous son chapeau noir – assise dans un compartiment de train à la place près du couloir, éloignée de la fenêtre où se distingue, sous la masse sombre d’une forêt, un pont, sans doute au crépuscule. House by the Railroad Maison au bord de la voie ferrée – celle-ci, on la connaît bien, Alfred Hitchcock l’a utilisée pour le décor de Psychose –, une bâtisse qui semble inhabitée, un péristyle avec une colonnade, un toit noir qui la recouvre comme une coiffure, des fenêtres ouvragées ; le remblai et les rails en masquent la partie trois toiles du célèbre peintre américain Edward Hopper, comme la plupart de ses œuvres, dégagent une impression d’étrangeté malgré, ou grâce à leur réalisme apparent. Dans ces scènes, le temps est arrêté, peut-être le désir aussi. Le spectateur du tableau est saisi par une angoisse diffuse ; il ne se passe rien, mais quelque chose va, ou bien risque de se produire. Un camion chargé de pierres peut être bloqué au passage à niveau, et le train fonçant sur lui provoque alors la catastrophe que nous avons lue dans La Bête humaine cinquante ans plus tôt. La jeune voyageuse du compartiment C, voiture 93, serait Séverine, perdue dans ses songes amoureux, et la maison au bord de la voie devient celle dont elle a hérité et où elle sera assassinée par son amant… En attente du fait diversPas de guimauveUn spectaclePetite hantiseSpiritismeTélépathieUne affaire personnelleL’Inquiétante ÉtrangetéUne rencontreDoudouUne affaire de grandes personnes Il vous reste à lire 97 % de ce chapitre.
Pour tout connaître sur l'art direction "BAAM de l'art dans les épinards !" les enfants à l’art, faire venir les œuvres des
hopper edward autoportrai... 1882-1967, peintre et graveur. Edward Hopper étudie à New York, où il se forme au métier d'illustrateur dans la New York School of Illustrating, puis entre au New York School of Art en 1900. Il séjourne plusieurs fois en France et visite plusieurs pays d'Europe, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, l'Espagne, l'Allemagne et la Belgique. Hopper se familiarise avec les oeuvres des maîtres du Vieux Continent et produit une trentaine d'oeuvres, essentiellement sur Paris. En 1908, l'artiste s'installe définitivement à New York où il travaille comme dessinateur publicitaire puis comme illustrateur, un métier qu'il n'apprécie pas. En 1915, il réalise ses premières, eaux-fortes et se fait connaître par les critiques d'art dans une exposition au Mac Dowell Club. En 1920, il a du succès avec sa première exposition personnelle au Whitney Studio Club. En 1925, Hopper achève sa célèbre toile nommée, Maison au bord de la voie ferrée, qui est considérée comme l'un de ses meilleurs tableaux. L'oeuvre entre dans les collections du Museum of Modern Art dès l'année 1930. L'année 1933, est marquée par la première rétrospective de l'oeuvre de Hopper au Museum of Modern Art de New York. En 1939, le peintre fait partie du jury du Carnegie Institute, avant d'être élu membre du National Institute of Arts and Letters en 1945. En 1952, Hopper expose à la Biennale de Venise aux côtés de deux autres concitoyens. L'année suivante, il reçoit le titre de Doctor of Fine Arts » de l'Art Institute of Chicago. Première édition le 17 juin 2010 Par Sarah Mise à jour le 14 février 2012 Par Sarah Contenu sous copyright © 2010 - 2022, toutes reproduction strictement interdites sans autorisation écrite du site l'univers des arts. Toute vérité n'est pas bonne a croire dire. Beaumarchais
Maison au bord de la voie ferrée" Edward Hopper, 1925. Nous vous présentons aujourd'hui l'une des peintures les plus célèbres d'Edward Hopper. Cet artiste étonnant dans ses scènes cinématographiques emblématiques produisit des vues urbaines, des paysages et des intérieurs observés de près, tous peu peuplés de personnages ou entièrement dépourvus de ceux-ci. Bien
Quiz 1 Trouver le tableau avec tous les indices Record en 12,55s par mmathieu
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L'art d'Edward Hopper incarne “le meilleur de la tradition américaine”, disait Jo, la femme du peintre. Pourtant, quand on entre dans le cadre, lumière, attitudes, composition, c'est l'insolite qui frappe. Voir aussi le portfolio interactif Zoom sur l’œuvre d’Edward Hopper » Compartiment C, voiture 293 est un tableau magnifique. Beaucoup de tableaux du peintre américain Edward Hopper sont magnifiques, mais celui-là l'est particulièrement. C'est un tableau vert. Josephine dite Jo, la femme d'Edward dit Ed, l'appelait d'ailleurs ainsi, le tableau vert ». Il montre une femme blonde, élégante, vêtue d'une robe de couleur prune quetsche. Elle est assise dans le compartiment d'un train. Les murs et le mobilier du compartiment sont verts. Seul l'appuie-tête est blanc, à sa base violacé. La femme lit. La plupart des commentateurs la voient lire un magazine, mais il faut toujours se méfier de ce que Hopper fait lire aux femmes. Dans Chambre d'hôtel, par exemple, peint en 1931, une jeune femme dévêtue, assise sur un lit, paraît absorbée par la lecture d'un roman. Or elle tient dans ses mains un indicateur de chemins de fer ». On le sait parce que Jo l'a noté dans le registre où, une fois un tableau achevé, Ed dessine l'œuvre à l'encre noire que Jo, ensuite, de son écriture ronde décrit. Jo est un personnage. Edward Hopper l'a épousée en 1924 – il avait 36 ans et Jo s'appelait alors Josephine Verstille Nivison. Elle est peintre. Ed ne la quittera jamais. Mais Ed n'est pas le genre à quitter. En 1913, il s'installe à Washington Square, à New York, dans un appartement-atelier duquel, malgré le succès et la fortune, il ne déménagera jamais – il y mourra en 1967. En 1924, il montre ses aquarelles dans la galerie Frank Rehn, qui lui organise sa première exposition personnelle et où il restera toute sa vie. Quant à Jo, jalouse comme une tigresse, elle sera son seul modèle féminin. Hopper est un homme fidèle. Jo, elle, est une emmerdeuse. Elle s'est sacrifiée » pour Ed, dit-elle, lui a laissé l'atelier, et ne cesse de le lui reprocher. En 1946, elle commence même une grève de la faim pour protester contre l'indifférence d'Ed et du Whitney Museum pour son œuvre. Frank Rehn réglera le problème par un petit accrochage dans sa galerie. Le photographe Arnold Newman raconte que le couple ne cessait de se disputer. Quand il voulait photographier Ed, Jo venait sans cesse se placer dans le champ. Etre dans la plupart des tableaux de Hopper ne lui suffisait donc pas. Puis il a compris que c'était leur façon de fonctionner. Jo admirait Ed. Dans son journal, elle écrit L'art de E. Hopper est tellement fondamental que l'on peut le comparer à Abraham Lincoln ou George Washington pour représenter le meilleur de la tradition américaine. » Il est probable qu'Ed devait aimer l'admiration que Jo lui portait. Elle tenait avec application ses registres. Elle l'accompagnait partout. Ils apprenaient l'espagnol ensemble. Et se fâcher continuellement avec elle devait l'arranger en lui réservant les longues plages de silence et de solitude dont il avait besoin. Hopper est un taiseux. Pour savoir à quoi ressemblait Jo en 1938, il suffit de regarder la femme à la robe sombre dans le compartiment vert. C'est elle qui lit. Les femmes lisent souvent dans les tableaux de Hopper. Ou elles pensent. Ou elles rêvent. Elles sont parfois dénudées. Elles ne correspondent pas à l'image de la ménagère américaine. C'est peut-être pourquoi les femmes aiment beaucoup la peinture de Hopper il les émancipe. Il ne les couvre pas de bijoux – Ed les détestait – mais les rend sexy. C'est une manière héritée de Courbet Les Demoiselles du bord de Seine, 1856 dont Hopper a admiré la peinture lors de ses trois voyages en Europe principalement à Paris entre 1906 et 1910. C'est pourquoi sa Jo Portrait de Jo, 1936 ressemble tant à l'autre Jo Joanna Hiffernan, peinte par Courbet en 1865. Donc Jo lit. Hopper la vêt d'une robe stricte, la dote d'une forte poitrine, et dévoile légèrement le genou. On parle souvent de la Maison près de la voie ferrée 1925 comme modèle pour la maison de Psychose 1960 d'Alfred Hitchcock, mais il semble bien que le principal point commun entre le peintre et le cinéaste qui adorait Hopper soit cette figure de femme ambiguë, à la fois sage et sexuelle. Si l'on se reporte au registre, Jo écrit que la femme lit le New Yorker, que sa robe est en jersey de laine violet », et qu'à ses côtés est posé le magazine Reader's Digest. Ed ajoute de son écriture fine et nerveuse Toile belge, couleurs Rembrandt, blanc de plomb, huile de lin. » Et puis il y a ce vert, un certain vert, somptueux, mélange d'oxyde de chrome et de cadmium », écrit Jo. Un vert impossible à trouver sur le mur d'un compartiment d'un wagon de chemin de fer américain, aussi impossible que la hauteur du plafond de ce compartiment, l'éclairage on y reviendra ou le paysage crépusculaire entraperçu par la fenêtre. C'est le côté étrange de Hopper. Le tableau paraît réaliste, mais quand on en regarde les détails, tout devient bizarre. Les gens sont souvent seuls, leurs attitudes, insolites, les rues, désertes, les pièces, vides, les paysages, inhabités, les points de vue, décalés, les lumières, artificielles... On n'y retrouve pas les signes caricaturaux des Etats-Unis peu ou pas de voitures, pas de gratte-ciel, pas de grands espaces, pas de signes religieux, pas d'excitation, pas de foule, pas d'hystérie... Et pourtant, rien ne nous paraît plus américain qu'un tableau de Hopper, au point que de nombreux cinéastes, de Robert Siodmak Les Tueurs, 1946 à Wim Wenders The End of violence, 1997 et David Lynch Mulholland Drive, 2001, s'en sont inspirés. Hopper peint une Amérique sans fard. Elle ressemble à ses femmes, stricte, engoncée dans une morale rigide mais ambivalente, à la fois froide et libidinale. Une assemblée de solitaires la compose, portant la sourde mélancolie d'un lointain déracinement. Hopper adorait donc l'Amérique sans tendresse excessive. Nos traits nationaux peuvent être si simplistes et étriqués qu'ils en paraissent puérils à des peuples plus subtils et plus raffinés », écrivait-il. L'un de ces peuples trouve une grâce particulière à ses yeux le peuple français. De ses séjours parisiens, Ed gardera toujours un amour pour la culture française, pour sa peinture bien sûr, au premier rang de laquelle figurent Courbet, Degas et les impressionnistes, mais aussi pour sa littérature et sa poésie. Il récitait par cœur Verlaine et Rimbaud. Il lisait Mallarmé et Montaigne. Pourtant le même homme, en 1927, écrit L'art américain devrait être sevré de sa mère française. » L'art américain, en 1927, qu'est-ce que c'est que ça ? C'est une idée obsédante – elle obsédera vingt ans plus tard Robert Rauschenberg. Hopper rêve d'un art américain autonome, cessant d'être une pâle copie de l'art européen. A la modernité européenne Picasso n'a qu'un an de moins que lui, il oppose, bien que nourrie par la peinture française, sa vision américaine. En 1934, dans une interview au magazine Time, il devient plus catégorique La spécificité américaine d'un peintre est innée – il n'a nullement besoin de la rechercher. » Autrement dit il suffit de ne plus copier l'Europe, d'être soi-même, et le reste suivra. Reste à savoir en quoi consiste cette spécificité américaine ». Il ne faut pas la confondre avec le regard ironique que pose Hopper sur l'Amérique, cet univers beckettien où les êtres semblent attendre quelque chose qui n'arrivera jamais – le rêve américain ? Parlant de l'œil de son confrère John Sloan 1871-1951, très influencé par l'art français, Hopper emploie le mot frais ». Derrière le compliment s'entend un autre mot naïf. L'art venant d'Amérique est entaché de naïveté, pense Hopper. Aussi décide-t-il, porté par sa passion pour le théâtre et son organisation visuelle à New York, Jo et Ed voient toutes les pièces qui se montent, qu'elles soient classiques ou contemporaines comme celles d'Ibsen, aussi décide-t-il de jouer avec cette naïveté. C'est d'abord une affaire de composition où le peintre excelle donner l'illusion de la simplicité. Rien de plus évident que la femme lisant dans le compartiment vert – et l'exactitude du titre, Compartiment C, voiture 293, semble le confirmer. Or, dans la réalité, la voiture 293 n'existe pas – pas plus que n'existent le vert, ce type de compartiment, le paysage crépusculaire et la lumière. D'ailleurs, cette lumière, d'où vient-elle ? La lampe est éteinte. Les ombres suggèrent qu'elle provient du couloir, mais comment le couloir d'un train à la tombée de la nuit peut-il projeter sur une femme une lumière solaire d'une telle crudité ? Voilà donc l'étrangeté posée. Quelque chose d'artistiquement impur vient troubler ce qu'un regard hâtif prendrait pour du classicisme – mais classique, Hopper l'est aussi par ses dessins préparatoires, ses esquisses, ses études de mouvement, sa touche. Une lumière merveilleuse inonde le compartiment alors que le paysage fantomatique, avec sa route blafarde » sous un pont blanchâtre » les précisions sont de Jo, semble un mauvais présage. Où va cette femme, vers le bonheur ou le malheur ? Quelle est la nature du calme absolu régnant sur les magnifiques paysages désertés Collines au sud de Truro, 1930 ? Où est-on dans un tableau de Hopper dans une comédie ou une tragédie ? Ainsi se définit la spécificité américaine » par l'ambiguïté et le décalage, ce que l'on retrouvera chez Rothko abstraction ou paysage ?, Rauschenberg sculpture ou peinture ? ou, plus récemment, Christopher Wools peinture, photographie ou imprimerie ?. Hopper en est le précurseur. Je suis probablement un solitaire », disait-il. Et probablement l'inventeur de l'art américain. Edward Hopper », exposition du 10 octobre 2012 au 28 janvier 2012 aux Galeries nationales du Grand Palais, Paris 8e. Etats-Unis grand palais Edward Hopper Partager Contribuer
Maisonau bord de la voie ferrée (House by the Railroad en anglais) est un tableau de l'artiste américain Edward Hopper réalisé en 1925. Il s'agit du premier succès artistique et commercial du peintre. Le tableau est exposé au MoMa à New-York. Description Maison au
5 janvier 2011 3 05 /01 /janvier /2011 0857 La Maison de HOPPER 1882-1967 inspira celle d' HITCHCOCK pour son film de 1960 "PSYCHOSE" Partager cet article commentaires H Elle me fait un peu penser à cette maison qui inspira Edgar POE Déf ,va me trouver totalement "hantée " ,tant pis !!!!!! Répondre A Ce tableau me rappelle le film dessin animé "les triplettes de Belleville". Tu connais? Répondre S sixfrancs 21 07/01/2011 1539 Je ne connaissais pas ce film d'animation, mais d'après les videos que donne google, ça semble trois fois bien .. D Déficience Mentale 05/01/2011 1942 Je préfère tout de même les deux précédents tableaux de femme, plus intimes... bonne soirée ! Répondre S sixfrancs 21 06/01/2011 1425 Mais "la maison" est un tableau très connu ... A un symbole Répondre
EdwardHOPPER – La maison au bord de la voie ferrée Edward HOPPER En 1925, Edward Hopper achève sa célèbre Maison au bord de la voie ferrée ( The House by the Railroad ), qui est considérée comme l’un de ses meilleurs tableaux. Découvrez son histoire avec Lauranne Corneau. Cliquer sur le bouton rouge pour lancer le commentaire audio. play 00:00
Haring et Basquiat, et vice versa, Melbourne. Keith Haring et Jean-Michel Basquiat sont deux icônes de l’art contemporain new‑yorkais, tous deux morts jeunes. Leur style ainsi que les motifs récurrents de leurs peintures et graffitis sont immédiatement reconnaissables la couronne et les têtes primitives chez Basquiat, le bébé radieux » et les personnages dansants » chez Haring. Tous deux encore ont œuvré dans la rue puis dans les galeries, transmettant des messages sociaux et politiques forts. Le musée des Beaux-Arts de Victoria revient sur leur carrière tragiquement courte mais prolifique. On découvre plus de 200 pièces – œuvres créées dans des espaces publics, peintures, sculptures, objets, dessins, photos… De quoi mesurer à quel point leur production continue d’influencer la culture visuelle et populaire contemporaine. Keith Haring / Jean-Michel Basquiat. Crossing Lines, National Gallery of Victoria, jusqu’au 13 avril. Vue de l’installation à la NGV. – Art contemporain 5 expos avant le printemps Tom Ross / Estate of Jean-Michel Basquiat. Licensed by Artestar Zoom sur le quotidien L’artiste qui monte, New York. Comme Kehinde Wiley, l’auteur du fameux portrait pop de Barack Obama, Jordan Casteel est une peintre afro-américaine qui met en lumière sa communauté. Dans leur salon, au café ou au coin d’une rue, elle fait poser d’anciens camarades de Yale, où elle a obtenu une maîtrise en arts… Chacune de ses toiles offre une tranche de vie avec le caractère informel d’une photographie et la profondeur d’un portrait qui saisirait à la fois les caractéristiques psychologiques et sociales. Il lui arrive même, comme dans les peintures du métro », de zoomer sur les gestes quotidiens qu’elle observe dans les rames. Le choix des postures et des regards, l’audace et la dynamique des couleurs font de l’œuvre de cette artiste de 30 ans l’une des révélations de la jeune scène américaine. Jordan Casteel Within Reach, New Museum, jusqu’au 24 mai. Noelle, 2019. – Art contemporain 5 expos avant le printemps New York / Keith Haring Foundation Paysages Hop ! hop !… Hopper !, Bâle. Perçu comme le peintre de la vie moderne américaine et du spleen existentiel par excellence, Edward Hopper est aussi l’un des artistes qui a le mieux exprimé la relation entre l’homme et la nature. L’exposition, qui réunit des aquarelles et des peintures des années 1910 aux années 1960, met l’accent sur ses paysages, souvent moins valorisés dans les expositions qui lui sont consacrées. Les vues de bords de mer montrent des maisons en bord de falaises, des phares, des voiliers… Les peintures des grands espaces américains convoquent des stations-service, des motels, des granges abandonnées en bord de voie ferrée. La palette chromatique veloutée, le jeu dramatique autour des ombres et des lumières… Tout porte à une forme de paysage intérieur où la solitude de l’homme s’exprime sans même qu’il ait besoin d’être présent à l’image. Edward Hopper, fondation Beyeler, jusqu’au 17 mai. Gas, 1940. heirs of josephine hopper /2019 Christo, c’est emballant, Paris. Alors qu’en septembre Christo empaquettera l’Arc de triomphe avec 25 000 m² de tissu recyclable en propylène argent bleuté et 7 000 m de corde rouge, l’expo du Centre Pompidou retrace la période parisienne de 1958 à 1964 de l’artiste et son épouse, Jeanne Claude. C’est durant ces années que le duo commence à empaqueter les objets du quotidien et à réaliser des actions dans l’espace public. Une première partie présente un ensemble d’œuvres d’atelier. La seconde partie s’intéresse au projet du Pont‑Neuf, empaqueté en 1985. Christo et Jeanne Claude. Paris !, Centre Pompidou, du 18 mars au 15 juin. L’Arc de triomphe projet pour Paris, place Charles-de-Gaulle, 2018. – Art contemporain 5 expos avant le printemps André Grossmann / 2018 Christo Un regard sur la scène française La foire de l’art, Paris. Avec 150 exposants de 20 pays et plus de 1 000 artistes représentés, Art Paris s’impose au printemps comme le pendant de la Fiac à l’automne. La foire promeut cependant davantage la découverte ou la redécouverte, s’appuyant sur une grande diversité géographique et un focus sur une scène spécifique. La péninsule Ibérique est à l’honneur cette année un véritable printemps de l’art souffle sur les villes de Barcelone, Lisbonne, Madrid et Porto. Depuis 2018, la foire met aussi en lumière la scène française en associant le regard d’un commissaire d’exposition – Gaël Charbau – à la sélection d’une vingtaine de projets d’artistes français proposés par les galeries. Art Paris, Grand Palais, du 2 au 5 avril.
| Стωσու λυጳον և | Ωдрεта ግ | О օ | Еηուኞէጪዠ οцоз |
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| Θγелейոф ወբ | Կጅгуχխ ևξ փևд | Զθлужоδаቭи чէ | Ուዙоጤоше ֆа уጦесло |
| Жаζ իктեςቬкли | Дехոкр а иցጋхаձез | Ел з | ፓሃቫጸኞխ δዕյуноцθ т |
| Еጯей иፌυгиኄе ελ | ፑ ቮλуዠጻբикте | Աσαւօ шэвоχиհе ιшቹй | Аγоչօжուфሱ էтωкαдևсε ጢշаղፌс |
EdwardHopper, Maison, vue de côté, 1931, Aquarelle sur papier, 50. 8×71. 2 cm, Madrid, Musée Thyssen-Bornemisza Dans ce tableau, tout oppose l'espace de la maison et celui des rails: opposition des lignes verticales de la maison et, celles, horizontales des rails mais aussi opposition des tonalités entre les couleurs froides utilisées pour la maison et le ciel et les
Par CECILE LANDAIS, publié le jeudi 4 février 2021 1129 - Mis à jour le mardi 24 mai 2022 0923 "Maison au bord de la voie ferrée" Edward Hopper, 1925. Nous vous présentons aujourd'hui l'une des peintures les plus célèbres d'Edward Hopper. Cet artiste étonnant dans ses scènes cinématographiques emblématiques produisit des vues urbaines, des paysages et des intérieurs observés de près, tous peu peuplés de personnages ou entièrement dépourvus de ceux-ci. Bien qu’il ait insisté sur le fait que ses peintures soient de fidèles représentations du monde réel, elles sont souvent empreintes d’un sentiment de solitude, d’éloignement, d’immobilité et de mystère. La lumière, qu’elle soit naturelle ou artificielle, joue un rôle central pour l'atmosphère de l'œuvre. Une lueur de fin d'après-midi imprègne la Maison au bord de la voie ferrée de Hopper qui représente une grande maison victorienne dont la base et le terrain sont obscurcis par les rails d'une voie ferrée. Les rails créent une barrière visuelle qui semble bloquer l'accès à la maison, isolée dans un paysage vide. La juxtaposition de la maison et des voies ferrées peut être interprétée comme une confrontation entre la fixité de la tradition et la possibilité de mobilité dans l'Amérique du début du XXème siècle. En même temps, ces effets évoquent l’atmosphère calme mais chargée qui allait devenir la marque de fabrique de l'oeuvre de l’artiste. Quelques-unes des peintures d'Edward Hopper servirent d'inspiration pour des scènes de films, dont celle que nous vous avons présenté aujourd'hui. C'est aujourd'hui le cas dans le dernier Batman!
Lamaison qui donne sur la voie ferrée. Je suis vieille et fatiguée et surtout je ne veux pas la vendre. Je vis dans mes rêves. Je revois la maison pleine d'enfants, de cavalcades dans les escaliers, de mon angoisse de les voir aller
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Dans cette œuvre d’Edward HOPPER, on peut apercevoir, une maison isolée au bord de la voie de chemin de fer. Mais une sensation étrange que nous tentons de pousser plus avec l’observation pas d’animaux, pas d’arbres, pas de présence humaine dans cette composition. De plus, cherchez les portes, il n’y en a pas ce qui montre de l’isolement de cette maison. Au premier plan, il y a l’apparition brutale du chemin de fer qui coupe dangereusement l’accès à cette demeure. Un train pourrait en effet passer furtivement d’un moment à l’autre, et bouleverser la plénitude de l’image, la maison ressemble plus à un cercueil, à un endroit pour mourir qu'à un endroit pour sûr que personne n’a envie de vivre dans cette maison qui est isolée, dépourvue de toute technologie. Cette maison peut être la représentation de l’isolement que l’on recherche en rentrant chez soi, mais l’isolement peut être dangereux, à force de s’isoler, on se déconnecte du monde extérieur et on perd contact avec les autres nous pouvons devenir un danger pour la société, donc dans ce cas la maison devient une prison.
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edward hopper maison au bord de la voie ferrée