Parmiles 17 Objectifs de dĂ©veloppement durable des Nations Unies, lâODD n°11, intitulĂ© « Villes et communautĂ©s durables », vise Ă dĂ©velopper des villes inclusives, sĂ»res et rĂ©silientes avec zĂ©ro Ă©mission nette. Cela est devenu essentiel, Ă©tant donnĂ© que 55% de la population mondiale vit aujourd'hui dans les zones urbaines et
RetirĂ©e dans sa rĂ©sidence secondaire sarthoise pour les fĂȘtes de fin d'annĂ©e, Anne Lauvergeon a reçu, le jour de NoĂ«l, un invitĂ© surprise. Dans l'aprĂšs-midi du 25 dĂ©cembre, la sonnerie de son portable a retenti, l'obligeant Ă lĂącher la lecture du roman de TolstoĂŻ Ă laquelle elle s'Ă©tait abandonnĂ©e. En ligne Claude GuĂ©ant, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ElysĂ©e. "Abou Dhabi, c'est fini", lui annonce-t-il, en substance, d'une voix blanche. Le bras droit de Nicolas Sarkozy n'a pas mĂ©nagĂ© sa peine, ces derniĂšres semaines, pour faire remonter les chances du consortium français, candidat Ă la construction de quatre centrales nuclĂ©aires. Mais le camp tricolore n'a pas sĂ©duit l'Ă©mirat, qui lui a prĂ©fĂ©rĂ© l'offre des Sud-CorĂ©ens, moins haut de gamme et moins chĂšre. Adieu le contrat du siĂšcle - 20 milliards d'euros - sur lequel les Français planchaient depuis deux ans ! 2009, annus horribilis... 2010, encore pire?En fĂ©vrier 2009, Siemens annonce son intention de quitter le capital d'Areva. Prix Ă payer 2 milliards d'euros. AprĂšs un audit, le nouveau patron du conseil de surveillance, Jean-Cyril Spinetta, redĂ©finit le pĂ©rimĂštre du est obligĂ© de cĂ©der sa trĂšs profitable filiale T & D au tandem Alstom-Schneider. Henri Proglio, nouveau patron d'EDF, Ă©voque un dĂ©mantĂšlement d' ne vendra pas son EPR Ă Abou Dhabi. François Roussely, chargĂ© d'une mission sur l'avenir de la filiĂšre nuclĂ©aire, doit rendre son rapport en avril. Provisions accrues et nouveaux retards pourraient encore ĂȘtre le lot du chantier finlandais. Jamais la dame de fer du nuclĂ©aire ne laissera paraĂźtre, cependant, le moindre signe de dĂ©ception. Question de tempĂ©rament et... d'habitude. Depuis dix ans, sans ciller, elle laboure, façon panzer, le champ du nuclĂ©aire, pour faire de ce "vilain petit canard" un "champion de la troisiĂšme rĂ©volution Ă©nergĂ©tique", credo qu'elle a explicitĂ© dans un livre, en 2008. GalvanisĂ©e par les problĂšmes climatiques, la renaissance de l'Ă©nergie atomique doit profiter Ă son groupe, Areva, bien placĂ©, estime-t-elle, pour ramasser Ă terme un tiers du marchĂ© des nouvelles centrales, grĂące, notamment, Ă l'EPR, son rĂ©acteur high-tech et sophistiquĂ©, prĂ©sentĂ© comme le nec plus ultra de la sĂ©curitĂ©. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement DĂšs lors, le fiasco d'Abou Dhabi n'est pas un simple Ă©chec commercial. Il jette un doute sur la stratĂ©gie d'Anne Lauvergeon, consistant Ă se positionner sur le haut de gamme. Ainsi, l'EPR pourrait avoir moins d'attraits qu'elle ne le pense pour les pays en dĂ©veloppement qui souhaitent accĂ©der Ă l'Ă©nergie nuclĂ©aire comme pour les pays riches, tel Abou Dhabi. "Cet Ă©chec est une pierre supplĂ©mentaire dans le jardin d'Anne Lauvergeon, estime un expert qui ne fait pas partie, pourtant, de ses nombreux ennemis. Il s'ajoute au dĂ©sastre du chantier finlandais, Ă travers le quel on mesure l'arrogance d'Areva et ses limites." Ce revers accroĂźt, de fait, la fragilitĂ© de la patronne du gĂ©ant de l'Ă©nergie, Ă l'heure oĂč l'ElysĂ©e reprend la main sur le dossier. La mission sur l'avenir du nuclĂ©aire confiĂ©e rĂ©cemment Ă François Roussely, ex-prĂ©sident d'EDF et proche de Claude GuĂ©ant, pourrait ainsi dĂ©boucher, Ă la fin d'avril, sur la remise au pas de celle qui s'est arrogĂ© le rĂŽle de VRP de l'atome français, et donner Ă EDF et Ă son nouveau patron, Henri Proglio, le rĂŽle de chef de file de la filiĂšre nuclĂ©aire française. D'aucuns espĂšrent mĂȘme que le compte Ă rebours est enclenchĂ© pour Anne Lauvergeon, tant elle a collectionnĂ© de problĂšmes cette annĂ©e. L'allemand Siemens a prĂ©fĂ©rĂ© s'allier avec le russe RosatomLes ennuis ont commencĂ© dĂšs fĂ©vrier 2009 avec le divorce avec Siemens, l'un de ses actionnaires. Déçu de ne pas pouvoir monter au capital, l'allemand tourne alors les talons pour s'allier avec le russe Rosatom et contraint Areva Ă trouver 2 milliards d'euros de cash pour racheter sa participation. Puis c'est TVO, son client finlandais, commanditaire de l'EPR, qui lui rĂ©clame 2,4 milliards d'euros de pĂ©nalitĂ©s de retard. Au printemps, l'Etat, dĂ©sireux d'y voir plus clair dans les affaires du groupe, nomme l'ex-patron d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, Ă la tĂȘte du conseil de surveillance. VoilĂ la dirigeante, jugĂ©e rĂ©tive Ă l'autoritĂ©, placĂ©e sous tutelle. Deux mois plus tard, celui-ci lui imposera la vente de sa filiale T & D. EPR le bourbier finlandaisOlkiluoto 3, le rĂ©acteur EPR commandĂ© par l'Ă©lectricien finlandais TVO, aurait dĂ» ĂȘtre la vitrine technologique d'Areva dans le monde. Mais, depuis le dĂ©marrage du chantier, les problĂšmes s'accumulent au point que le leader nuclĂ©aire et son client ont dĂ©cidĂ© de rĂ©gler leur diffĂ©rend devant un tribunal arbitral. Enjeu un surcoĂ»t de 2,3 milliards d'euros pour les trois ans de retard cumulĂ©s. "La capacitĂ© d'Ă©coute d'Anne Lauvergeon n'est pas aussi bonne que sa capacitĂ© Ă parler", lĂąchait le vice-prĂ©sident de TVO en septembre dernier. "Les Finlandais mettent des mois pour valider nos documents", rĂ©torque la patronne. Les experts pointent le pĂ©chĂ© d'orgueil d'Areva, qui a souhaitĂ©, pour la premiĂšre fois, ĂȘtre maĂźtre d'ouvrage sur un chantier "Un mĂ©tier qui n'est pas le sien." "Ils vont me tuer Areva", confie alors Lauvergeon Ă des proches. Mais elle devra se rĂ©signer Ă lĂącher cette vache Ă lait - 48 % des bĂ©nĂ©fices - afin de rĂ©cupĂ©rer une bouffĂ©e d'oxygĂšne financiĂšre. Quelques mois plus tard, la mise en garde concomitante des trois autoritĂ©s de sĂ»retĂ© europĂ©ennes française, finlandaise et britannique concernant le systĂšme de contrĂŽle-commande des EPR ajoute un nuage noir supplĂ©mentaire au ciel plombĂ© de la firme. L'annĂ©e 2009 a aussi permis Ă certains de ses ennemis historiques de reprendre du poil de la bĂȘte. Patrick Kron, aprĂšs avoir longtemps caressĂ© le rĂȘve de fusionner son groupe, Alstom, avec Areva, et de piloter l'ensemble, a remportĂ©, avec Schneider Electric, le processus d'enchĂšres pour T & D. Cela malgrĂ© l'intense bataille de lobbying menĂ©e par Lauvergeon pour l'Ă©liminer de la compĂ©tition, en soutenant discrĂštement, notamment, l'offre concurrente de General Electric. La prĂ©sidente, qui avait promis aux salariĂ©s que T & D ne serait en aucun cas vendu Ă la dĂ©coupe, a dĂ» assister au triomphe du patron d'Alstom, non sans se vanter, tout de mĂȘme, de lui avoir fait cracher bien plus d'argent qu'il n'en avait l'intention. Et puis Ă la fin d'octobre, il y eut l'apparition dans le paysage d'un nouvel adversaire. Henri Proglio, le tout frais PDG d'EDF, gonflĂ© Ă bloc par sa nomination, l'a provoquĂ©e en duel dans les mĂ©dias en Ă©voquant, avant mĂȘme sa prise de fonctions officielle, l'hypothĂšse d'un dĂ©mantĂšlement d'Areva. Ce coup-lĂ a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© le plus rude. D'autant que la dame sait combien ce nouveau rival a l'oreille du pouvoir en place. Comme bon nombre d'observateurs, Anne Lauvergeon, qui avait petit-dĂ©jeunĂ© quelques jours auparavant avec l'intĂ©ressĂ©, a Ă©tĂ© proprement estomaquĂ©e par ses propos. Info ou intox ? AprĂšs s'ĂȘtre longuement interrogĂ©e sur les intentions d'Henri Proglio, elle s'est finalement accrochĂ©e, comme un naufragĂ© Ă sa bouĂ©e, au recadrage quasi immĂ©diat du PDG formulĂ© par François Fillon et Christine Lagarde, dont l'interview sur RTL a aussitĂŽt Ă©tĂ© mise en ligne sur l'intranet d'Areva. Toutefois, les dĂ©clarations belliqueuses de Proglio ont valeur d'avertissement. Anne Lauvergeon le sait, qui a fait le siĂšge, depuis, du nouvel arbitre, François Roussely, pour faire valoir les atouts de son modĂšle Ă©conomique - la fameuse "stratĂ©gie Nespresso". Celle qui lui permet de vendre Ă ses clients non seulement les rĂ©acteurs la cafetiĂšre, mais aussi le combustible les capsules. Car cette Walkyrie de l'atome n'est pas du genre Ă lĂącher le morceau. "Anne n'est jamais aussi brillante et efficace que lorsqu'elle est dans l'adversitĂ©", relĂšve Robert Pistre, mentor de l'Ecole des mines et membre Ă©minent de son fan-club. Au fil des ans, cette bretteuse a su montrer une dextĂ©ritĂ© indĂ©niable dans l'art de la guerre. Avoir vĂ©cu Ă l'ElysĂ©e, Ă l'Ă©poque de la cohabitation, a certainement permis Ă cette ancienne sherpa de François Mitterrand de mĂ©diter sur l'exercice de la navigation en milieu hostile. C'est aprĂšs un passage ratĂ© Ă la banque Lazard, lorsque Dominique Strauss-Kahn lui offre, en 1999, la prĂ©sidence de la Cogema, spĂ©cialiste français de l'uranium, qu'elle va faire la dĂ©monstration de ses talents. L'arrivĂ©e de cette femme, normalienne et diplĂŽmĂ©e de l'Ecole de mines, dans le milieu poussiĂ©reux de l'atome ne passe pas inaperçue. Surtout lorsqu'elle dĂ©cide, pour rehausser l'image dĂ©plorable du nuclĂ©aire auprĂšs de l'opinion, de placer des webcams au coeur de l'usine de La Hague. Mais son vĂ©ritable fait d'armes, Ă l'Ă©poque, est d'une tout autre envergure. Deux ans Ă peine aprĂšs sa nomination, ce poids plume Ă la taille d'allumette parvient Ă faire accepter aux pouvoirs publics un scĂ©nario de refonte complĂšte du nuclĂ©aire français, qui la place Ă la tĂȘte de l'ensemble de la filiĂšre Cogema, Framatome et CEA Industrie, regroupĂ©e sous l'Ă©tendard d'Areva, du nom d'une abbaye cistercienne visitĂ©e avec ses parents au cours de son enfance. Bien jouĂ© mais surtout bien bataillĂ©. "Je me souviens de l'avoir vue courir aprĂšs un syndicaliste dans un couloir pour le convaincre de voter ce projet en comitĂ© d'entreprise", raconte aujourd'hui Bruno Blanchon, reprĂ©sentant CGT. Parmi les opposants Ă cette fusion, le patron d'EDF de l'Ă©poque, un certain François Roussely, qui voit d'un mauvais oeil la transformation de son fournisseur en un puissant gĂ©ant du nuclĂ©aire. L'acharnement naturel de la patronne, au sourire parfois carnassier, combinĂ© Ă un Ă©pais carnet d'adresses hĂ©ritĂ© de sa pĂ©riode Ă©lysĂ©enne, lui permettra de gagner la partie. Mais, au cours de la dĂ©cennie suivante, critiques et ennemis ont prolifĂ©rĂ© avec une intensitĂ© au moins Ă©gale Ă la soif d'expansion d'Areva. Au point de laisser planer sans cesse au-dessus d'Anne Lauvergeon la menace d'un limogeage imminent. AnnĂ©es difficiles ? "Je n'aime pas les pĂ©riodes oĂč il ne se passe rien", botte en touche la patronne, sans renier, toutefois, un certain goĂ»t pour le combat. En agace-t-elle plus d'un ? "C'est parce que je dis les choses sans les entortiller", analyse celle qui a dĂ©jĂ usĂ© trois prĂ©sidents de conseil de surveillance et affirme avoir fini par s'habituer aux "attaques ad mulierem" dont elle fait rĂ©guliĂšrement l'objet. Elle reste l'une des femmes les plus puissantes d u mondeDeux Ă©lĂ©ments au moins permettent de comprendre cette Ă©tonnante rĂ©sistance. D'abord, sa notoriĂ©tĂ© mondiale et sa casquette de VRP du nuclĂ©aire français - ses proches ne manquent jamais de rappeler qu'elle est classĂ©e parmi les femmes les plus puissantes du monde par le magazine Forbes. Ensuite, une sacrĂ©e dose de mauvaise foi qui lui permet de rĂ©crire l'histoire et de ne pas sentir les pointes des poignards qui la menacent. L'Ă©chec d'Abou Dhabi ? "Si on l'avait voulu, on l'aurait obtenu. Mais on aurait tous perdu beaucoup d'argent", se dĂ©fend-elle. Le dĂ©part de Siemens ? "Il a permis d'accĂ©lĂ©rer le processus d'augmentation de capital que nous rĂ©clamions", rĂ©torque-t-elle, omettant au passage de signaler que l'entrĂ©e des futurs investisseurs est, pour l'heure, suspendue Ă la reconfiguration de la filiĂšre. Pourtant, dans les couloirs de la rue La Fayette, au siĂšge parisien du groupe, les murmures d'inquiĂ©tude bruissent Ă nouveau. "On se prĂ©pare Ă une annĂ©e 2010 un peu tendue", reconnaĂźt un cadre dirigeant. Car, par-dessus le marchĂ©, Areva doit faire face une situation financiĂšre dĂ©licate. Sur les 12 milliards d'euros de besoins de financement identifiĂ©s l'Ă©tĂ© dernier, seuls les 4 milliards tirĂ©s de la vente de T & D sont en voie de rentrer dans les caisses. Les cessions des participations dans Eramet et Microelectronics, "plus compliquĂ©es que prĂ©vu", sont au point mort. DĂ©jĂ , selon nos informations, un plan d'Ă©conomies de 500 millions a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© pour cette annĂ©e. LovĂ©e sur la banquette arriĂšre de sa CitroĂ«n C 5, oĂč elle s'adonne rĂ©guliĂšrement aux jeux vidĂ©o sur sa console Nintendo, cette quinqua, mĂšre de deux jeunes enfants, refuse de se dĂ©partir de son inoxydable optimisme. "En 2010, nous allons poursuivre notre croissance, et je vais encore beaucoup voyager aux quatre coins du monde", lĂąche-t-elle, tout sourire, plus que jamais rĂ©solue Ă prouver Ă ses dĂ©tracteurs qu'elle a raison d'y croire, comme il y a dix ans, lorsque des proches lui avaient dĂ©conseillĂ© d'accepter la prĂ©sidence de la Cogema "Une folie, me disait-on, dont je ne me relĂšverais pas." Un roc, Lauvergeon ? PoussĂ©e dans ses retranchements, elle finit par avouer "Si je devais partir, ce serait trĂšs Ă©mouvant. J'ai une relation trĂšs forte Ă Areva." Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tique
ComitĂ©d'expansion Ă©conomique de l'Allier (CEEA) Aide et accompagnement, Implantation. CoordonnĂ©es | Google Map HĂŽtel de Rochefort, 12 cours Anatole-France - BP 6 Moulins TĂ©l. : 04 70 46 84 10 Fax : 04 70 46 11 44 + dâinfos. RĂSEAU Union des Couveuses. Couveuse Coagir La couveuse est un dispositif d'accompagnement individuel et collectif,
Quelques questions Ă Valentine LABORIE, Chef de Mission Promotion et Communication, ComitĂ© dâExpansion Economique de lâAllier. Pourquoi participez-vous Ă PROVEMPLOI cette annĂ©e? Chaque annĂ©e, plus de 200 000 habitants de la rĂ©gion parisienne dĂ©cident de sâinstaller en Province et cette tendance devrait augmenter au cours des prochaines annĂ©es. Tous ne font pas le choix dâune grande mĂ©tropole rĂ©gionale et nombreux sont ceux qui souhaitent rĂ©aliser leurs projets dans les territoires ruraux les plus dynamiques. Pour promouvoir les atouts de lâAllier, les entreprises qui recrutent, la qualitĂ© de vie offerte par notre dĂ©partement et valoriser, auprĂšs des visiteurs, les opportunitĂ©s de crĂ©ations et reprises dâactivitĂ©s. » Quels sont vos objectifs sur le Salon? Notre objectif commun est de mettre en avant des dispositifs innovants destinĂ©s Ă favoriser lâaccueil de salariĂ©s sur notre territoire, Ă soutenir lâinstallation de professionnels de santĂ© ou Ă accompagner la reprise ou la transmission dâactivitĂ©s. » Qui sera prĂ©sent avec vous sur le Salon? Dans le cadre de la politique volontariste dâattractivitĂ© menĂ©e par le Conseil gĂ©nĂ©ral de lâAllier avec le concept des nouvelles ruralitĂ©s », seront prĂ©sents sur le stand le ComitĂ© dâExpansion Economique de lâAllier, la Mission Accueil du Conseil gĂ©nĂ©ral et Vichy Val dâAllier, avec son agence de dĂ©veloppement Ă©conomique. » Quelles sont les opportunitĂ©s pour les visiteurs de PROVEMPLOI ? Les visiteurs auront la possibilitĂ© de dĂ©couvrir des offres dâemplois qualifiĂ©es, ainsi que des opportunitĂ©s concrĂštes dâinstallation, tout en bĂ©nĂ©ficiant de nos conseils et notre accompagnement. Nous profiteront Ă©galement de cette belle occasion de mettre en avant les nouveaux dispositifs proposĂ©s dans lâAllier pour favoriser lâaccueil de salariĂ©s dans le dĂ©partement. » OĂč peut-on trouver de lâinformation avant le Salon? Sur nos diffĂ©rents sites web Pour rencontrer les acteurs de lâAllier sur PROVEMPLOI 2013, inscrivez vous gratuitement et obtenez votre badge dâaccĂšs au Salon.
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Bulletin municipal Varennes-sur-Allier 2013Published on Feb 17, 2014No descriptionscopart
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22 novembre entreprises qui ont Ă©tĂ© créées en 2016 dans lâAllier selon des chiffres du ComitĂ© dâexpansion Ă©conomique Des crĂ©ations dâentreprises qui devraient ĂȘtre plus nombreuses en 2017, selon les premiĂšres tendances Et justement, pour les porteurs de projet de crĂ©ations ou de reprises, un forum est organisĂ© demain aprĂšs-midi dans les locaux de lâIFAG Quai Louis-Blanc 14-19 heures CCI, Chambre des mĂ©tiers et de lâartisanat, Chambre dâagriculture, avocats, notaires, banques, plateforme de financement⊠au total prĂšs dâune quarantaine de partenaires proposeront ateliers, stands, crash-test pour une crĂ©ation pĂ©renne Car le plus dur nâest pas toujours de crĂ©er, mais de durer Bruno Bellosta est SecrĂ©taire adjoint Ă la Chambre des mĂ©tiers de lâAllier
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Au Canada, lâagriculture a Ă©voluĂ© de façon nettement diffĂ©rente dans chaque rĂ©gion du pays. Ceci sâexplique dâabord par les diffĂ©rences de climats et de gĂ©ographie, mais aussi par le fait que chaque rĂ©gion a Ă©tĂ© colonisĂ©e Ă un moment diffĂ©rent du dĂ©veloppement Ă©conomique et politique du pays. Au Canada, lâagriculture a Ă©voluĂ© de façon nettement diffĂ©rente dans chaque rĂ©gion du pays. Ceci sâexplique dâabord par les diffĂ©rences de climats et de gĂ©ographie, mais aussi par le fait que chaque rĂ©gion a Ă©tĂ© colonisĂ©e Ă un moment diffĂ©rent du dĂ©veloppement Ă©conomique et politique du pays. Camrose, en Alberta, en 1900 avec la permission des Provincial Archives of Alberta. Au Canada, lâagriculture a Ă©voluĂ© de façon nettement diffĂ©rente dans chaque rĂ©gion du pays. Ceci sâexplique dâabord par les diffĂ©rences de climats et de gĂ©ographie, mais aussi par le fait que chaque rĂ©gion a Ă©tĂ© colonisĂ©e Ă un moment diffĂ©rent du dĂ©veloppement Ă©conomique et politique du pays. Le gouvernement a toujours constituĂ© le principal facteur dâunification depuis lâĂ©poque coloniale. En effet, lâagriculture a Ă©tĂ© essentiellement dirigĂ©e par lâĂtat et subordonnĂ©e Ă dâautres intĂ©rĂȘts. Pratiques autochtones Avant lâarrivĂ©e des EuropĂ©ens, les Autochtones des Grands Lacs infĂ©rieurs et du Saint-Laurent cultivaient deux types de maĂŻs, des courges et des haricots et ils pratiquaient par ailleurs la sĂ©lection des semences. Bien avant lâarrivĂ©e des marchands français, les PremiĂšres nations troquent leur maĂŻs contre les peaux et la viande que leur procurent les groupes chasseurs des rĂ©gions boisĂ©es. AprĂšs lâavĂšnement de la traite des fourrures, des intermĂ©diaires algonquiens fournissent les Français en pelleteries de choix quâils troquent contre leur maĂŻs avec des bandes vivant plus au nord. Lâapport de lâagriculture des PremiĂšres nations dans lâapprovisionnement du commerce des fourrures demeure important jusquâĂ la fin du XVIIIe siĂšcle. Maritimes [H2] Du XVIIIe siĂšcle au milieu du XIXe siĂšcle [H3] Dans les Maritimes, lâagriculture remonte Ă la fondation de Port-Royal par les Français en 1605. Les colons acadiens voir Acadie construisent alors des digues dans les marĂ©cages dâeau salĂ©e du bassin dâAnnapolis quâils utilisent comme pĂąturages et pour cultiver du blĂ©, du lin et des lĂ©gumes. AprĂšs la signature du TraitĂ© dâUtrecht 1713, les Français se retirent Ă Plaisance Terre-Neuve, Ă lâĂźle Royale Ăźle du Cap-Breton et Ă lâĂźle Saint-Jean Ăle-du-Prince-Ădouard. Ils entendent se servir de lâĂźle Saint-Jean comme source de cĂ©rĂ©ales et de bĂ©tail pour nourrir les marins et les pĂȘcheurs installĂ©s au Cap-Breton. Peu dâAcadiens quittent leur pays natal pour sâinstaller dans lâĂźle Saint-Jean avant les annĂ©es 1750. Ă cette Ă©poque, les habitants de lâĂźle Royale, pĂȘcheurs pour la plupart, cultivent dĂ©jĂ du blĂ© et des lĂ©gumes dans de petites clairiĂšres et sâadonnent Ă lâĂ©levage. AprĂšs avoir acquis lâAcadie en 1713, lâAngleterre encourage lâagriculture dans les Maritimes Ă des fins de dĂ©fense et de mercantilisme. Elle doit approvisionner la Nouvelle-Ăcosse, son rempart stratĂ©gique contre les Français. La Grande-Bretagne encourage aussi lâagriculture afin de fournir des vivres Ă ses commerçants qui traitent avec les Antilles et du chanvre pour sa marine et les navires marchands le chanvre Ă©tait utilisĂ© pour confectionner la corderie des voiles. Elle offre des avantages financiers aux colons dâHalifax qui dĂ©frichent et qui clĂŽturent leurs terres mais, faute de marchĂ©s importants, la rĂ©gion ne dĂ©passe pas le stade de lâautosuffisance. Les Acadiens continuent Ă approvisionner les Français retirĂ©s dans lâĂźle Royale, ce qui contribue Ă leur expulsion par les Anglais en 1755. Ces derniers, toutefois, demanderont plus tard Ă des Acadiens de leur enseigner la culture en rĂ©gions marĂ©cageuses, car lâafflux de colons loyalistes dans les annĂ©es 1780 augmente la demande de produits maraĂźchers. Ă cause de la forte concurrence des AmĂ©ricains dans le domaine de la farine et des cĂ©rĂ©ales, on convertit une grande partie des marais de la baie de Fundy en prairies propices Ă lâĂ©levage du bĂ©tail. Le gouvernement anglais tente aussi dâencourager les agriculteurs Ă sâĂ©tablir dans lâĂle-du-Prince-Ădouard en cĂ©dant 66 parcelles de 8,094 ha Ă des particuliers. De 1783 Ă 1850, lâagriculture occupe une place prĂ©dominante dans lâĂle-du-Prince-Ădouard, tandis quâen Nouvelle-Ăcosse elle est moins importante que la pĂȘche de la morue et le commerce avec les Antilles et que le commerce du bois et la construction navale au Nouveau-Brunswick. Avec lâimmigration de Britanniques et de loyalistes, la zone agricole dans les Maritimes dĂ©passe les terres marĂ©cageuses et sâĂ©tend sur les rives des cours dâeau, le long du fleuve Saint-Jean en particulier. Les nouvelles terres se prĂȘtent bien Ă la culture cĂ©rĂ©aliĂšre mais, pour des raisons dâordre culturel, agricole et commercial, les colons sâadonnent en gĂ©nĂ©ral Ă lâagriculture mixte. La plupart des agriculteurs Ă temps plein se consacrent avant tout Ă lâĂ©levage du bĂ©tail, qui demande moins de main-dâĆuvre que la culture des cĂ©rĂ©ales. Avant 1850, la Nouvelle-Ăcosse et le Nouveau-Brunswick demeurent des importateurs nets de denrĂ©es alimentaires des Ătats-Unis. Seule lâĂle-du-Prince-Ădouard dispose dâun excĂ©dent agricole et, dĂšs 1831, exporte du blĂ© en Angleterre. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, la mise en valeur agricole se heurte au manque de compĂ©tence des immigrants qui succĂšdent aux loyalistes. La plupart de ces colons sont des Ăcossais des Highlands qui sont peu prĂ©parĂ©s Ă dĂ©fricher la forĂȘt vierge et Ă pratiquer lâagriculture. En 1818, un marchand de Halifax, John Young, commence sous le surnom dâ Agricola » Ă militer pour lâamĂ©lioration des mĂ©thodes agricoles. Des sociĂ©tĂ©s agricoles se forment alors autour dâun organisme central parrainĂ© par le gouvernement et installĂ© Ă Halifax. Cependant, les efforts de Young sont pratiquement vains, car, les marchands ne sâintĂ©ressant pas Ă lâagriculture locale, les agriculteurs sont peu motivĂ©s Ă augmenter leur production pour la vente. NĂ©anmoins, les terres et la production agricoles augmentent progressivement et, vers le milieu du siĂšcle, les agriculteurs constituent une force politique et exigent lâamĂ©lioration des moyens de transport et une meilleure protection de lâagriculture. Du milieu du XIXe siĂšcle au dĂ©but du XXe siĂšcle [H3] AprĂšs 1850, deux importants facteurs touchent lâagriculture des Maritimes la spĂ©cialisation de la production agricole dans tout le monde capitaliste et, aprĂšs 1896 surtout, lâintĂ©gration de lâĂ©conomie des Maritimes Ă lâĂ©conomie canadienne. Entre 1880 et 1900, la production de fromage et de beurre de fabrique augmente et lâexportation de pommes, vers lâAngleterre en particulier, progresse rapidement voir Industrie des fruits et lĂ©gumes. AprĂšs 1896, la prospĂ©ritĂ© liĂ©e Ă la colonisation des Prairies ouvre le marchĂ© canadien aux fruits pommes surtout et aux pommes de terre. DĂšs les annĂ©es 1920, la concurrence des Ătats-Unis, de lâAustralie et de la Colombie-Britannique menace le marchĂ© dâexportation des pommes de la Nouvelle-Ăcosse en Angleterre, malgrĂ© les amĂ©liorations que les pomiculteurs nĂ©o-Ă©cossais apportent Ă leurs mĂ©thodes de production. Le marchĂ© de la pomme de terre acquiert de nouveaux dĂ©bouchĂ©s Ă Cuba et aux Ătats-Unis et bien que, Ă partir de 1928, Cuba atteigne lâautosuffisance en matiĂšre de pommes de terre, lâĂle-du-Prince-Ădouard y conserve une part du marchĂ© en lui fournissant des semences. Vers 1920, les secteurs agricoles des Maritimes qui sont tributaires des marchĂ©s locaux commencent Ă souffrir. Les difficultĂ©s que connaĂźt lâindustrie forestiĂšre contribuent Ă la disparition des marchĂ©s et lâavĂšnement du moteur Ă combustion interne diminue la demande de chevaux et de foin. La viande provenant dâautres rĂ©gions du Canada supplante la production locale. De plus, dans les annĂ©es 30, il devient plus difficile dâexporter des pommes de terre vers les marchĂ©s cubain et amĂ©ricain. Tous ces facteurs, qui sâajoutent aux problĂšmes qui sĂ©vissent dans lâindustrie des fourrures de renard argentĂ© voir Ălevage dâanimaux Ă fourrure sont catastrophiques pour lâĂle-du-Prince-Ădouard, dont le revenu agricole passe de 9,8 millions de dollars en 1927 Ă 2,3 millions de dollars en 1932. Seul, le marchĂ© des pommes reste stable grĂące au tarif prĂ©fĂ©rentiel que lâAngleterre accorde aux pomiculteurs de lâEmpire. Face aux nombreuses difficultĂ©s des annĂ©es 30, de nombreux agriculteurs se tournent vers une agriculture plus diversifiĂ©e et autarcique, changement qui a pour consĂ©quence lâaugmentation des produits laitiers, de volaille et dâĆufs. Terre-Neuve [H2] Ă Terre-Neuve, lâagriculture a toujours Ă©tĂ© marginale. Les pĂȘcheurs pratiquent nĂ©anmoins une agriculture de subsistance le long des criques et des ports de la cĂŽte orientale et lâagriculture commerciale se dĂ©veloppe dans la pĂ©ninsule dâAvalon et dans certaines parties des baies de Bonavista, de Notre-Dame et de la TrinitĂ©. Lâagriculture terre-neuvienne connaĂźt ses vĂ©ritables dĂ©buts au moment des pĂ©nuries de vivres liĂ©es Ă la guerre de lâIndĂ©pendance amĂ©ricaine 3100 ha sont alors mis en culture dans les rĂ©gions de St. Johnâs, de Harbour Grace et de Carbonear. Puis, au dĂ©but du XIXe siĂšcle, plusieurs facteurs viennent stimuler lâagriculture lâarrivĂ©e dâimmigrants irlandais compĂ©tents dans ce domaine, lâessor de St. Johnâs en tant que marchĂ© de lĂ©gumes, lâinstauration dâun programme de construction de routes et, en 1813, lâautorisation permettant au gouverneur dâaccorder des titres de propriĂ©tĂ© Ă des fins commerciales. Ă la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle, le gouvernement redouble dâefforts pour intĂ©resser la population Ă lâagriculture. DĂšs 1900, la colonie compte 298 km2 de terres en culture et quelque 120 000 chevaux, bovins et moutons. Par lâintermĂ©diaire du Newfoundland Agricultural Board Commission agricole de Terre-Neuve formĂ© en 1907, le gouvernement crĂ©e des sociĂ©tĂ©s agricoles 91 en 1913 qui fournissent une aide dans des domaines tels que le dĂ©frichage de terres ou lâachat de semences et dâoutillage agricole. Dans les annĂ©es 20, le gouvernement importe des animaux de race pour amĂ©liorer le cheptel local et, dans les annĂ©es 30, afin dâallĂ©ger les Ă©preuves dues Ă la Crise, il cĂšde aux instances dâun groupe privĂ©, la Land Development Association Association pour la mise en valeur des terres, et fournit gratuitement des semences de pommes de terre dans le but dâencourager la culture potagĂšre. AprĂšs son entrĂ©e dans la ConfĂ©dĂ©ration en 1949, Terre-Neuve profite des subventions fĂ©dĂ©rales pour Ă©laborer des programmes de prĂȘts aux agriculteurs, de dĂ©frichage de terres ainsi que pour stimuler la production dâĆufs et de porcs. QuĂ©bec [H2] XVIIe et XVIIIe siĂšcles [H3] En 1617, Louis HĂ©bert commence Ă Ă©lever du bĂ©tail et Ă dĂ©fricher un lopin pour la culture. Par la suite, dâautres colons suivent son exemple, cultivent cĂ©rĂ©ales, pois et maĂŻs. Cependant, en 1625, on ne compte encore que six hectares de terres en culture. Ă partir de 1612, le roi de France accorde des monopoles de traite des fourrures Ă une sĂ©rie de compagnies qui, en Ă©change, sâengagent Ă installer des colons. Ces compagnies Ă charte font venir des colons qui dĂ©frichent des terres Ă lâaide de bĆufs, dâĂąnes et, plus tard, de chevaux, mais lâagriculture ne rĂ©pond aux besoins locaux que vers 1640 et la commercialisation des produits agricoles demeure difficile durant tout le rĂ©gime français. En 1663, Louis XIV rĂ©affirme la domination royale et encourage la colonisation par des familles. Lâintendant Jean Talon rĂ©serve des parcelles pour des expĂ©riences et des dĂ©monstrations agricoles, introduit la culture du chanvre et du houblon notamment, Ă©lĂšve diverses espĂšces de bĂ©tail et conseille les colons en matiĂšre de mĂ©thodes agricoles. DĂšs 1721, les agriculteurs de la Nouvelle-France rĂ©coltent chaque annĂ©e 99 600 hectolitres hl de blĂ© et des quantitĂ©s moindres dâautres denrĂ©es. Ils possĂšdent en outre quelque 30 000 bĂȘtes bovins, porcs, moutons et chevaux voir RĂ©gime seigneurial. AprĂšs 1763, Ă la suite de lâarrivĂ©e de marchands anglais, les produits agricoles canadiens trouvent de nouveaux dĂ©bouchĂ©s au sein du systĂšme mercantile britannique. La culture est surtout lâaffaire des habitants francophones, mais des colons anglophones viennent les rejoindre. Des sujets anglais achĂštent des seigneuries quâils peuplent dâimmigrants Ă©cossais, irlandais et amĂ©ricains. Des colons de la Nouvelle-Angleterre viennent aussi sâinstaller dans les Cantons de lâEst et dans dâautres rĂ©gions. Dans les journaux, les Anglo-Canadiens font valoir de nouvelles techniques de culture du blĂ© et de la pomme de terre et, en 1792, crĂ©ent une sociĂ©tĂ© dâagriculture Ă QuĂ©bec. Comme le gouvernement encourage surtout le Haut-Canada lâOntario et les Maritimes, la croissance des exportations de blĂ© du Bas-Canada le QuĂ©bec, avant 1800, demeure modeste. Pendant la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle, toutefois, la production de blĂ© du Bas-Canada reste loin derriĂšre celle du Haut-Canada. Certains attribuent cet Ă©chec aux sols et au climat de la rĂ©gion qui conviennent assez mal Ă la culture du blĂ©, seule denrĂ©e offrant des possibilitĂ©s importantes dâexportation, Ă lâĂ©puisement du sol et au fait que, pendant cette pĂ©riode, la population de la province croĂźt plus rapidement que sa production agricole. Disposant de peu dâexcĂ©dents Ă rĂ©investir en valeurs, le Bas-Canada tarde Ă dĂ©velopper un rĂ©seau routier et les frais de transport y demeurent Ă©levĂ©s. Du dĂ©but du XIXe siĂšcle au milieu du XXe siĂšcle [H3] Dans les annĂ©es 1830, le Bas-Canada ne peut dĂ©jĂ plus subvenir Ă ses propres besoins en blĂ© et en farine et commence Ă importer de plus en plus du Haut-Canada. Au milieu du siĂšcle, la production agricole brute du Canada-Est le QuĂ©bec sâĂ©lĂšve Ă 21 millions de dollars, soit seulement 60 % environ de la production du Canada-Ouest lâOntario. Les fermes en voie de modernisation, tout comme les fermes traditionnelles, ont la charge de plus dâenfants quâelles ne peuvent en nourrir et la pauvretĂ© gĂ©nĂ©rale incite des milliers dâhabitants Ă sâinstaller dans les villes du QuĂ©bec ou Ă Ă©migrer en Nouvelle-Angleterre voir Franco-AmĂ©ricains. AiguillonnĂ©e par des colonisateurs religieux, la colonisation sâĂ©tend aussi au nord de Trois-RiviĂšres, au sud du lac Saint-Jean et sur la rive sud de la riviĂšre ChaudiĂšre, mais on y pratique peu lâagriculture commerciale. Vers la fin du XIXe siĂšcle, lâagriculture du QuĂ©bec connaĂźt une augmentation de la superficie cultivĂ©e et de la productivitĂ© et on dĂ©laisse la culture du blĂ© pour se tourner vers lâindustrie laitiĂšre et lâĂ©levage. Ă partir des annĂ©es 1860, des agents du gouvernement sâemploient Ă faire valoir, auprĂšs des agriculteurs, les possibilitĂ©s commerciales de lâindustrie laitiĂšre et des agronomes comme Ădouard Barnard mettent sur pied une presse agricole et instituent lâinspection gouvernementale des produits laitiers. Des laiteries, des fromageries et des beurreries sâouvrent prĂšs des villes et des voies ferrĂ©es, notamment dans la plaine montrĂ©alaise et dans les Cantons de lâEst. Au QuĂ©bec, vers 1900, lâindustrie laitiĂšre constitue le principal secteur agricole. Elle se mĂ©canise, aux champs comme Ă lâusine, et lâindustrie comprend de plus en plus dâhommes Ă mesure que les produits de la ferme se transforment en usine. Ă la fin du siĂšcle, le QuĂ©bec produit 3,6 millions de kilogrammes de fromage, soit 8 fois plus quâen 1851. Vers 1920, toutefois, lâagriculture ne reprĂ©sente dĂ©jĂ plus que le tiers de lâĂ©conomie quĂ©bĂ©coise. La PremiĂšre Guerre mondiale ayant provoquĂ© une stimulation artificielle de la production, les secteurs minier, forestier et hydroĂ©lectrique attirent des entreprises qui ouvrent de nouveaux marchĂ©s et contribuent Ă transformer lâĂ©conomie quĂ©bĂ©coise, jusquâici agricole, en une Ă©conomie industrielle. Dans les annĂ©es 20, les terres du QuĂ©bec sâĂ©puisent de nouveau par manque de fertilisants dĂ» Ă lâabsence de crĂ©dits. Câest Ă ce problĂšme, ainsi quâĂ dâautres, que sâattaquent les organisations politiques dâagriculteurs, comme lâUnion catholique des cultivateurs, fondĂ©e en 1924. Comme tous les agriculteurs canadiens, les cultivateurs quĂ©bĂ©cois souffrent pendant les annĂ©es 30. Dans les rĂ©gions Ă©loignĂ©es des marchĂ©s urbains, on assiste Ă la reprise de lâagriculture non commerciale et Ă la multiplication des fermes. Pendant cette dĂ©cennie, le revenu des fermiers diminue beaucoup plus que celui des citadins. La DeuxiĂšme Guerre mondiale marque le retour en force de lâagriculture commerciale. Ensuite, lâaprĂšs-guerre se caractĂ©rise par la diminution du nombre de fermes et de la population rurale ainsi que par lâaugmentation de la taille moyenne des propriĂ©tĂ©s agricoles. Ontario [H2] De la fin du XVIIIe siĂšcle au milieu du XIXe siĂšcle [H3] LâavĂšnement de lâindĂ©pendance amĂ©ricaine en 1783 a deux consĂ©quences. Elle reprĂ©sente une menace Ă la sĂ©curitĂ© de la frontiĂšre mĂ©ridionale de lâAmĂ©rique du Nord britannique et elle prive lâAngleterre de sa principale source de produits agricoles en AmĂ©rique du Nord. Les Anglais dirigent les loyalistes dans la rĂ©gion infĂ©rieure des Grands Lacs, le long desquels le gouverneur Simcoe suggĂšre dâinstaller des soldats Ă des fins de dĂ©fense, tandis que dâautres colons sâinstalleront sur les terres Ă lâarriĂšre. Les autoritĂ©s encouragent dâabord la culture du chanvre comme produit dâexportation propre Ă stimuler lâindustrie anglaise et Ă contribuer Ă la dĂ©fense. Mais le projet Ă©choue Ă cause de la main-dâĆuvre insuffisante par rapport Ă lâenvergure de la rĂ©gion Ă cultiver. Entre 1783 et 1815, le peuplement progresse sur les rives des Grands Lacs et du Saint-Laurent, oĂč lâon cultive des cĂ©rĂ©ales et des lĂ©gumes, en gĂ©nĂ©ral pour subvenir Ă ses besoins. De 1800 Ă 1860, la culture du blĂ© domine dans la rĂ©gion qui constitue actuellement lâOntario. Le blĂ©, la denrĂ©e la plus facile Ă cultiver et Ă Ă©couler est une source importante de revenus pour les colons. Outre la demande intĂ©rieure des garnisons anglaises, des Ă©quipes des chantiers de construction et des camps de bĂ»cherons, les marchĂ©s principaux sont lâAngleterre et le Bas-Canada. De 1817 Ă 1825, les agriculteurs du Haut-Canada expĂ©dient une moyenne de 57 800 hl hectolitres de blĂ© Ă MontrĂ©al. Cette dĂ©pendance Ă la culture du blĂ© se traduit par une Ă©conomie en dents de scie. En 1820, lâapplication des restrictions prĂ©vues dans la loi sur les cĂ©rĂ©ales ferme les marchĂ©s britanniques au blĂ© de lâAmĂ©rique du Nord britannique et provoque une baisse dĂ©sastreuse des prix du blĂ© et de la valeur des terres. GrĂące Ă lâĂ©tablissement, en 1825, de droits prĂ©fĂ©rentiels pour le blĂ© de lâAmĂ©rique du Nord britannique, les prix et les exportations reprennent, mais le marchĂ© sâeffondre en 1834-1835. Ă la fin des annĂ©es 1830, les mauvaises rĂ©coltes rĂ©duisent presque Ă la famine de nombreuses rĂ©gions rĂ©cemment colonisĂ©es. Du milieu du XIXe siĂšcle au dĂ©but du XXe siĂšcle [H3] Les Ătats-Unis connaissent des revers analogues, ce qui permet temporairement au Haut-Canada dây exporter ses surplus de blĂ© en dĂ©pit des tarifs douaniers. Entre-temps, lâamĂ©lioration des moyens de transport facilite lâexpĂ©dition de denrĂ©es vers dâautres rĂ©gions. GrĂące Ă ces progrĂšs, Ă des conditions climatiques favorables et Ă la croissance des marchĂ©s, les exportations de blĂ© passent de 1 million dâhectolitres en 1840 Ă 2,25 millions dâhectolitres en 1850. AprĂšs 1850, lâagriculture en Ontario se diversifie de plus en plus. Lâabrogation des lois sur les cĂ©rĂ©ales en 1846 abolit le statut prĂ©fĂ©rentiel du blĂ© de lâAmĂ©rique du Nord britannique et favorise ainsi la dĂ©stabilisation des prix, mais la hausse des prix amĂ©ricains aprĂšs la dĂ©couverte dâor en Californie aide les producteurs Ă surmonter les obstacles au commerce du bĂ©tail, de la laine, du beurre et des cĂ©rĂ©ales secondaires. De 1854 Ă 1866, le TraitĂ© de rĂ©ciprocitĂ© prolonge la situation favorable aux Ă©changes commerciaux. Par ailleurs, la baisse des prix en 1857 et la destruction des rĂ©coltes par les moucherons en 1858 hĂątent le passage Ă lâĂ©levage du bĂ©tail. En 1864, commence la fabrication industrielle du fromage et, vers 1900, le cheddar canadien, fabriquĂ© principalement en Ontario, a dĂ©jĂ conquis 60 % du marchĂ© anglais. Deux organisations dâagriculteurs â la Grange aprĂšs 1872 et les Patrons of Industry aprĂšs 1889 montrent que les agriculteurs ontariens prennent de plus en plus conscience de leurs capacitĂ©s de production. Au XIXe siĂšcle, les progrĂšs techniques facilitent Ă la fois la culture des cĂ©rĂ©ales et lâĂ©levage du bĂ©tail. AprĂšs 1815, lâintroduction de charrues en fonte, copies des modĂšles amĂ©ricains, amĂ©liore le labourage. De 1830 Ă 1850 environ, la rotation des cultures se rĂ©pand tous les deux ans, on pratique gĂ©nĂ©ralement la mise en jachĂšre des terres pendant lâĂ©tĂ© terre non ensemencĂ©e pour lutter contre les mauvaises herbes. Les autoritĂ©s gouvernementales recommandent aussi la technique anglaise des drains couverts pour assĂ©cher de vastes Ă©tendues de terrains bas ou marĂ©cageux. Cette technique permet dâĂ©viter les fossĂ©s et les rigoles de drainage qui gĂȘnent la mĂ©canisation. Lâusage de la moissonneuse, qui se rĂ©pand rapidement vers 1860, permet dâaugmenter la production de grains. Lâutilisation courante de lâĂ©crĂ©meuse, dĂšs 1900, stimule la production du beurre, tandis que la rĂ©frigĂ©ration lance lâindustrie du bĆuf et du porc. Du dĂ©but au milieu du XXe siĂšcle [H3] Ă la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle, lâurbanisation augmente le besoin de culture maraĂźchĂšre prĂšs des villes et de cultures plus spĂ©cialisĂ©es dans diffĂ©rentes rĂ©gions vergers dans la pĂ©ninsule du Niagara et dans les comtĂ©s de Prince-Ădouard et dâElgin, tabac dans les comtĂ©s dâEssex et de Kent. Lâindustrie laitiĂšre se dĂ©veloppe Ă la lisiĂšre des villes; les cultures marchandes diminuent au profit des grains de provende et du fourrage. De leur cĂŽtĂ©, les producteurs de bĆuf ne peuvent plus rĂ©pondre Ă la demande intĂ©rieure. On trouve dans tout lâOntario rural, des associations dâĂ©leveurs, de producteurs laitiers, de producteurs de cĂ©rĂ©ales, de fruits, etc. fondĂ©es par les cultivateurs ainsi que les Farmersâ Institutes et les Womenâs Institutes lancĂ©s par le gouvernement. Ces associations tĂ©moignent de la foi en la vie campagnarde, face Ă lâexode rural et Ă une sociĂ©tĂ© en voie dâindustrialisation. Divers groupes organisĂ©s par des agriculteurs participent au mouvement des Fermiers unis de lâOntario qui constitue le gouvernement provincial en 1919, sous la direction de E. C. Drury. Pendant les annĂ©es 20, la hausse du prix de certaines denrĂ©es agricoles permet aux agriculteurs ontariens de goĂ»ter Ă la prospĂ©ritĂ©, dont lâun des effets est de ralentir lâexode vers les villes. En 1931, cependant, les revenus agricoles ont dĂ©jĂ diminuĂ© de 50 % par rapport Ă 1926. LâOntario Ă©chappe Ă la sĂ©cheresse qui sĂ©vit dans les Prairies, mais les fermiers nâarrivent pas Ă vendre le plus gros de leur production les surplus de viande, de fromage, de lĂ©gumes et de pommes sont envoyĂ©s dans lâOuest. Le gouvernement fait face Ă la crise en recourant Ă la rĂ©glementation, pour lâindustrie laitiĂšre principalement. En 1931, il crĂ©e la RĂ©gie des marchĂ©s de lâOntario, dotĂ©e dâun plan quinquennal en 1932. GrĂące aux prĂȘts gouvernementaux, les producteurs amĂ©liorent leurs troupeaux et modernisent leurs exploitations. DĂšs la DeuxiĂšme Guerre mondiale, lâagriculture ontarienne se diversifie en fonction dâun marchĂ© urbain, et les rĂ©gies des marchĂ©s agricoles de mĂȘme que les coopĂ©ratives dâagriculteurs jouent des rĂŽles de premier plan. Prairies [H2] Du dĂ©but du XIXe siĂšcle au dĂ©but du XXe siĂšcle [H3] AmĂ©rique du Nord britannique, les colons Ă©cossais, aprĂšs leur arrivĂ©e en 1812, pratiquent lâagriculture sur des terres riveraines dans la colonie de la riviĂšre Rouge. Le systĂšme dâarpentage est canadien-français, mais les coutumes agricoles sâinspirent du modĂšle Ă©cossais. On cultive en bandes les terres adjacentes Ă la riviĂšre infield, tandis que les terres situĂ©es Ă lâarriĂšre outfield sont rĂ©servĂ©es aux pĂąturages. Les MĂ©tis font alterner lâagriculture et les activitĂ©s saisonniĂšres comme la chasse au bison. La colonie de la riviĂšre Rouge en vient Ă jouer un rĂŽle dans lâapprovisionnement du commerce des fourrures, en sâajoutant Ă lâagriculture pratiquĂ©e par les Autochtones et sous lâautoritĂ© des compagnies. La ConfĂ©dĂ©ration stimule le dĂ©veloppement de lâagriculture des Prairies occidentales. Au milieu du XIXe siĂšcle, des hommes dâaffaires du centre du Canada cherchent des possibilitĂ©s dâinvestissement susceptibles de parfaire le dĂ©veloppement industriel du centre du pays. La perspective dâĂ©tendre lâagriculture Ă lâintĂ©rieur des terres de lâOuest leur semble bien attirante. Le Canada achĂšte la Terre de Rupert Ă la Compagnie de la Baie dâHudson 1870, rĂ©prime la rĂ©sistance des MĂ©tis 1869-1970 et 1885, dĂ©place la population autochtone et procĂšde Ă lâarpentage des terres quâil entend cĂ©der aux colons voir Politique sur les terres fĂ©dĂ©rales. Le blĂ© prend rapidement une place importante dans lâĂ©conomie. Cependant, la stagnation prolongĂ©e des prix mondiaux qui aboutit Ă une crise mondiale au dĂ©but des annĂ©es 1890 interrompt le dĂ©veloppement jusquâĂ 1900. LâOuest canadien se heurte Ă deux obstacles majeurs la sĂ©cheresse du climat et la briĂšvetĂ© de la saison de culture. NĂ©anmoins, des expĂ©riences gĂ©nĂ©tiques amĂšnent la mise au point du blĂ© Marquis en 1907 et le gouvernement du Dominion encourage la mise en jachĂšre pendant lâĂ©tĂ© pour conserver lâhumiditĂ© du sol et lutter contre les mauvaises herbes. Ces mesures aident Ă supprimer les obstacles techniques Ă lâexpansion continue de lâagriculture. Dans les annĂ©es 1870 et 1880, commence lâamĂ©nagement de vastes ranchs sur les terres louĂ©es Ă bail dans le Sud de la Saskatchewan et de lâAlberta actuelles. Lâirrigation Ă petite Ă©chelle Ă partir de 1870 et lâinstauration dâune politique dâirrigation en 1894 permettent pratiquement de surmonter le problĂšme de la sĂ©cheresse. De plus, la baisse gĂ©nĂ©rale des frais de transport voir Convention du Nid-de-Corbeau et la hausse relative du prix du blĂ© Ă la fin des annĂ©es 1890 donnent Ă lâagriculture de lâOuest le stimulant Ă©conomique dont elle a besoin. Le gouvernement canadien achĂšve la colonisation agricole des Prairies dans le cadre des projets dâimmigration de Clifford Sifton. Fruits de la mĂ©canisation de lâĂ©conomie du blĂ©, les tracteurs Ă vapeur et Ă essence, les charrues polysocs et les batteuses permettent dâamasser dâĂ©normes surplus. La hausse sans prĂ©cĂ©dent du prix du blĂ© pendant la PremiĂšre Guerre mondiale encourage la culture de nouvelles terres, mais la baisse des prix, en 1913, et aprĂšs la guerre prĂ©cipite la faillite de nombreux agriculteurs surcapitalisĂ©s. NĂ©anmoins, de 1901 Ă 1931, la superficie des terres ensemencĂ©es dans les Prairies passe de 1,5 Ă 16,4 millions dâhectares. Du dĂ©but au milieu du XXe siĂšcle [H3] Les agriculteurs des Prairies ressentent durement lâeffondrement des prix du blĂ© aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale. Nombre dâentre eux, incapables de payer lâoutillage et les terres achetĂ©s Ă prix Ă©levĂ© pendant la guerre, perdent leurs fermes. De 1920 Ă 1940, les exploitants de terres au sol plus pauvre, tout comme les agriculteurs installĂ©s dans la zone de sĂ©cheresse du Sud-Ouest de la Saskatchewan et du Sud-Est de lâAlberta, ne cessent de perdre de lâargent. Dans les annĂ©es 30, sĂ©cheresse, sauterelles et maladies des rĂ©coltes aggravent davantage la situation des agriculteurs et le gouvernement rĂ©agit en instaurant une Administration du rĂ©tablissement agricole des Prairies. Les progrĂšs technologiques, comme la mise au point de la moissonneuse-batteuse, augmentent lâefficacitĂ© de lâagriculture et Ă©liminent en mĂȘme temps les agriculteurs qui ne possĂšdent pas le capital nĂ©cessaire Ă lâachat des nouvelles machines. Interrompue pendant les annĂ©es 30, la mĂ©canisation de lâagriculture dans les Prairies reprend de plus belle aprĂšs la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Depuis le dĂ©but de la colonisation, les agriculteurs de lâOuest dĂ©pendent des hommes dâaffaires du centre du Canada pour les intrants de leur production et pour financer, acheter et transporter leur grain. Afin de maĂźtriser quelque peu les forces Ă©conomiques qui les dominent, ils se regroupent en organisations pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts. Au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest, les premiers mouvements agraires vantent les vertus de la coopĂ©ration, critiquent la politique tarifaire du gouvernement canadien, le prix du transport des marchandises et le refus du gouvernement fĂ©dĂ©ral dâaccorder une charte aux sociĂ©tĂ©s de chemin de fer rivales du Canadien Pacifique. En 1899, aprĂšs avoir forcĂ© le gouvernement Ă assurer que les sociĂ©tĂ©s ferroviaires offriraient de meilleurs services, les agriculteurs forment des associations de producteurs de grain dans les Territoires du Nord-Ouest en 1901-1902 et au Manitoba en 1903. Ces organisations informent les agriculteurs, recommandent que le gouvernement provincial Ă©tatise les silos Ă grains de lâintĂ©rieur et militent pour la commercialisation coopĂ©rative des grains. Les agriculteurs rĂ©alisent ce dernier objectif en 1906 en formant la Grain Growersâ Grain Co. Cette compagnie est reprĂ©sentative de la premiĂšre phase de la commercialisation coopĂ©rative des cĂ©rĂ©ales dans les Prairies. Ă la lumiĂšre de la grande prise de conscience des agriculteurs et des travailleurs aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, on lui reproche dâĂȘtre trop axĂ©e sur les affaires. On voit naĂźtre une aile radicale, dirigĂ©e par Wood, des Fermiers unis de lâAlberta. Entre 1923 et 1924, les agriculteurs organisent des syndicats obligatoires, en fait, une nouvelle forme de commercialisation coopĂ©rative, dans les trois provinces des Prairies voir, par exemple, Saskatchewan Wheat Pool. Les syndicats ont du succĂšs tout au long des annĂ©es 20, mais sâeffondrent sous le choc de la Crise des annĂ©es 1930. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral intervient pour sauver les syndicats et stabiliser le marchĂ© du blĂ©, mais on accorde la direction de cette opĂ©ration Ă une personne issue du commerce privĂ© des grains, ce qui sape la nature coopĂ©rative originale des syndicats. Dans le cadre dâune deuxiĂšme tentative visant Ă stabiliser le marchĂ©, le gouvernement instaure, en 1935, la Commission canadienne du blĂ© que les agriculteurs rĂ©clament depuis leur expĂ©rience dâune commission de blĂ© en 1919-1920. Cependant, cette Commission, Ă nouveau dominĂ©e par le commerce privĂ© des grains, dĂ©fend ses intĂ©rĂȘts autant que ceux des agriculteurs. En 1943, il devient obligatoire de passer par la Commission du blĂ© pour commercialiser le blĂ© de lâOuest, puis, en 1949, lâorge et lâavoine. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral met fin au monopole de la Commission canadienne du blĂ© en 2012 et permet ainsi aux agriculteurs de vendre leurs cĂ©rĂ©ales Ă la compagnie de leur choix. Le mouvement agraire de lâOuest canadien reprĂ©sente plus quâun phĂ©nomĂšne Ă©conomique. Les membres des syndicats, les associations de producteurs de grains et les partis politiques rĂ©unissant les agriculteurs jouent un rĂŽle important dans les questions de culture, de sociĂ©tĂ© et de politique des Prairies, autant que dans leur Ă©conomie. Par exemple, les femmes qui participent au mouvement agraire sont actives dans la croisade en faveur de la tempĂ©rance, luttent pour la reconnaissance du droit de vote de la femme, pour le bien-ĂȘtre des enfants et pour lâinstruction de la population rurale, autant que pour les causes Ă©conomiques et politiques quâelles dĂ©fendent avec les hommes. Les mouvements politiques de contestation, comme lâUnion des agriculteurs du Canada, qui mĂšnent la lutte pour les syndicats dans les annĂ©es 20, se joignent par la suite Ă la Co-operative Commonwealth Federation oĂč ils constituent un Ă©lĂ©ment important de la tradition socialiste canadienne. Colombie-Britannique [H2] XIXe siĂšcle [H3] En Colombie-Britannique, lâagriculture se dĂ©veloppe dâabord pour alimenter le commerce des fourrures. En 1811, Daniel Harmon, de la Compagnie du Nord-Ouest, entreprend un potager prĂšs du lac Stuart et, plus tard, des agents de la Compagnie de la Baie dâHudson CBH plantent de petits jardins dans lâĂźle de Vancouver, Ă Fort St. James, Fort Fraser et Fort George. La CBH collabore aussi Ă lâĂ©tablissement de la Pugetâs Sound Agricultural Co. AprĂšs 1858, les ruĂ©es vers lâor stimulent la demande commerciale de produits agricoles. Des entreprises dâĂ©levage et quelques colons agriculteurs sâĂ©tablissent dans les vallĂ©es des riviĂšres Thompson et Nicola, mais la production demeure bien infĂ©rieure Ă la demande, car lâor attire davantage les nouveaux venus que les dĂ©bouchĂ©s agricoles. Au dĂ©but des annĂ©es 1880, les camps de construction du chemin de fer fournissent un marchĂ© local pour les produits agricoles, mais la mise en place des raccordements du rail canadien dĂ©truit la jeune industrie du blĂ©, incapable de concurrencer le blĂ© des Prairies, au niveau de la qualitĂ© et du prix. Dans les annĂ©es 1890, lâouverture des mines Boundary et Kootenay crĂ©e de nouveaux marchĂ©s. Les sociĂ©tĂ©s dâexploitation forestiĂšre et les usines dâemballage du poisson stimulent aussi lâagriculture, mais les producteurs qui dĂ©pendent de lâindustrie locale souffrent du dĂ©placement des camps de bĂ»cherons ou de la fermeture des mines et des conserveries. On continue de pratiquer lâagriculture Ă grande Ă©chelle dans des districts comme ceux de Cariboo et de Similkameen, tandis que des exploitations spĂ©cialisĂ©es plus petites se dĂ©veloppent dans les vallĂ©es de lâOkanagan et du Fraser. DĂšs les annĂ©es 1880, la culture des arbres fruitiers apparaĂźt dans la vallĂ©e de lâOkanagan, tandis que des industries maraĂźchĂšre et laitiĂšre sâĂ©panouissent dans la vallĂ©e infĂ©rieure du Fraser, grĂące Ă la croissance de marchĂ©s urbains. DĂ©but du XXe siĂšcle [H3] La British Columbia Fruit-Growersâ Association, fondĂ©e en 1889, constitue le premier regroupement officiel de producteurs de la province. Lâorganisme entend Ă©tudier les possibilitĂ©s de marchĂ© dans les Prairies et les mĂ©thodes de rĂ©gulation de la commercialisation des fruits. En 1913, les difficultĂ©s Ă©conomiques contraignent les producteurs de fruits de lâOkanagan Ă mettre sur pied une coopĂ©rative de commercialisation et de distribution, amplement financĂ©e par le gouvernement provincial. La coopĂ©rative aide Ă Ă©liminer la concurrence de lâEst et des Ătats-Unis dans les Prairies. La crise de 1921-1922, toutefois, marque le dĂ©but dâune quĂȘte de stabilitĂ© plus permanente qui durera 18 ans. Le plan de 1923 demande aux producteurs de fruits dâaccepter pendant cinq ans de vendre leur rĂ©colte par lâintermĂ©diaire dâune agence centrale. Seulement 80 % des producteurs soutiennent ce plan et la concurrence entre expĂ©diteurs empĂȘche les prix de monter. De 1927 Ă 1937, on met Ă lâessai divers projets gouvernementaux et privĂ©s, mais sans succĂšs. En 1938, le gouvernement provincial crĂ©e le Tree Fruit Board en tant que seul organisme de commercialisation des pommes. LâannĂ©e suivante, des producteurs crĂ©ent Tree Fruits Ltd., organisme central de vente appartenant aux producteurs. En 1939-1940, le chiffre dâaffaires des coopĂ©ratives dâagriculteurs de la Colombie-Britannique - dont Tree Fruits Ltd. est la plus importante - sâĂ©lĂšve Ă prĂšs de 11 millions de dollars. La DeuxiĂšme Guerre mondiale entraĂźne des difficultĂ©s pour lâagriculture de cette province, car elle en paralyse les exportations mais, dĂšs 1944, lâaide gouvernementale et lâamĂ©lioration du pouvoir dâachat des Prairies contribuent Ă la crĂ©ation dâun marchĂ© favorable aux vendeurs. Le Nord [H2] Au nord des 60 degrĂ©s de latitude nord, lâagriculture commence Ă lâarrivĂ©e des EuropĂ©ens, car les Autochtones ne possĂšdent pas de techniques de culture adaptĂ©es Ă cette rĂ©gion. AprĂšs lâexpĂ©rience de jardinage tentĂ©e par Peter Pond prĂšs du lac Athabaska en 1778, la Compagnie de la Baie dâHudson installe des cultures et du bĂ©tail Ă Fort Simpson, Ă Fort Norman maintenant Tulita et Ă Fort Good Hope le long du fleuve Mackenzie, ainsi quâĂ Fort Selkirk, au confluent de la riviĂšre Pelly et du fleuve Yukon. Ă la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, des missionnaires pratiquent lâĂ©levage, le jardinage et la culture dans plusieurs missions. Pendant la ruĂ©e vers lâor du Klondike, des mineurs cultivent leurs propres lĂ©gumes dans le sol assez fertile de Dawson, mais on importe la plus grande partie des denrĂ©es alimentaires. Câest durant la pĂ©riode de la ruĂ©e vers lâor que se dĂ©veloppent les petits jardins maraĂźchers et lâagriculture Ă temps partiel, subordonnĂ©e Ă lâexploitation miniĂšre, qui caractĂ©risent lâagriculture dans le Nord au XXe siĂšcle. Au Yukon, des entreprises dâĂ©levage sâĂ©tablissent le long de la riviĂšre Pelly et de la piste Whitehorse-Dawson. La rĂ©gion miniĂšre de Mayo crĂ©e une demande de produits maraĂźchers. Dans le district Mackenzie, les missionnaires oblats entreprennent dâimportantes activitĂ©s agricoles Ă Fort Smith, Ă Fort Resolution et Ă Fort Providence. Au cours du XXe siĂšcle, le gouvernement fĂ©dĂ©ral Ă©tudie les possibilitĂ©s agricoles du Nord dans le cadre dâexpĂ©riences menĂ©es en collaboration avec des agriculteurs quâil choisit les missionnaires oblats, par exemple et, aprĂšs la DeuxiĂšme Guerre mondiale, dans ses propres sous-stations. Le consensus est que lâagriculture commerciale nâest pas viable dans cette rĂ©gion, dâautant plus que lâamĂ©lioration des transports permet aux produits du sud de supplanter toute production dans le Nord et que le climat y est un obstacle permanent.
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