Lenouvel annuaire économique 2015-2016 de l'agglomération de Vichy Val d'Allier vient de sortir. PrÚs de 1 700 fiches d'entreprises, collectivités et forces vives sont répertoriées, ainsi qu'une synthÚse du territoire et de multiples infos pratiques, permettant à l'ensemble des lecteurs d'avoir un aperçu du tissu économique de notre bassin d'emploi, mais aussi de la future grande
AFTRAL Annecy 340 rue De La Gare De Pringy Pringy 74370 ANNECY Proche des axes routiers et desservi par les transports en commun, AFTRAL Annecy, implantĂ©e dans la zone d?activitĂ© de Pringy, dĂ©veloppe son partenariat avec les entreprises et partenaires de l'emploi annecien. Nous proposons une large offre de... Voir la fiche de AFTRAL Annecy AFTRAL IFA Moulins Parc Logistique Allier RN 7 03400 TOULON SUR ALLIER Fort d'une expĂ©rience de plus de 45 ans dans le domaine de la formation aux mĂ©tiers du transport sanitaire, AFTRAL, RĂ©fĂ©rent de la formation ?professionnelle transport logistique, a dĂ©veloppĂ© son expertise pour former des professionnels de santĂ©,... Voir la fiche de AFTRAL IFA Moulins AFTRAL Vaulx-En-Velin 248 avenue Franklin Roosevelt 69120 VAULX EN VELIN Facile d?accĂšs en transports en commun et proche des commerces, AFTRAL Vaulx en Velin rĂ©cemment rĂ©novĂ© et agrandi dispose des infrastructures pĂ©dagogiques pour vous former du CAP au BAC +2 en apprentissage ou vous perfectionner aux mĂ©tiers du... Voir la fiche de AFTRAL Vaulx-En-Velin AFTRAL Bourg-en-Bresse 17 B avenue D'Arsonval 01000 BOURG EN BRESSE DĂ©veloppant un fort partenariat avec les entreprises et partenaires de l'emploi, AFTRAL BOURG s'est agrandi et propose au sein de son centre de proximitĂ© une offre de formation transport logistique initiale et de perfectionnement en lien avec les... Voir la fiche de AFTRAL Bourg-en-Bresse AFTRAL IFA Vaulx-En-Velin 248 avenue Franklin Roosevelt 69120 VAULX EN VELIN AFTRAL Apprendre et se Former en TrAnsport et Logistique est leader national de la formation initiale et formation continue en transport, logistique et sĂ©curitĂ©. À travers une multitude de formations, AFTRAL accompagne les jeunes, adultes,... Voir la fiche de AFTRAL IFA Vaulx-En-Velin AFTRAL Villefranche-Sur-SaĂŽne 33 impasse Des Arbousiers ZI NORD 69400 ARNAS Au cœur de la Calade et d?un tissu Ă©conomique dynamique, le centre AFTRAL Arnas dĂ©veloppe son offre de formation transport logistique en perfectionnement et en apprentissage du CAP au Bac +2 et s?agrandit en 2022 pour rĂ©pondre aux besoins d?emploi... Voir la fiche de AFTRAL Villefranche-Sur-SaĂŽne AFTRAL CFATL Grenoble 130 allĂ©e De La Volla 38113 VEUREY VOROIZE A l'entrĂ©e ouest de Grenoble, facile d'accĂšs en transport en commun, AFTRAL Veurey Voroize vous accueille dans un cadre unique pour vous former aux mĂ©tiers du Transport, Logistique, BTP sur son chantier Ă©cole du Cheylas. ImplantĂ©e dans une zone Ă ... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Grenoble AFTRAL IFA Cournon-d'Auvergne rue Du Bois Joli 63800 COURNON D AUVERGNE AFTRAL Apprendre et se Former en TrAnsport et Logistique est leader national de la formation initiale et formation continue en transport, logistique et sĂ©curitĂ©. À travers une multitude de formations, AFTRAL accompagne les jeunes, adultes,... Voir la fiche de AFTRAL IFA Cournon-d'Auvergne AFTRAL CFATL Annecy 340 rue De La Gare De Pringy Pringy 74370 ANNECY Proche des axes routiers et desservi par les transports en commun, AFTRAL Annecy, implantĂ©e dans la zone d?activitĂ© de Pringy, dĂ©veloppe son partenariat avec les entreprises et partenaires de l'emploi annecien. Nous proposons une large offre de... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Annecy AFTRAL Saint-Quentin-Fallavier 70 boucle De La RamĂ©e 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER ImplantĂ© au cœur du 1er PĂŽle logistique de France, partenaire de + de 6000 entreprises, notre rĂ©cent centre, sur 2 hectares, vous forme du CAP au BAC +2 en apprentissage ou vous perfectionne en Transport Logistique, BTP, Sanitaire, DĂ©mĂ©nagement. 1... Voir la fiche de AFTRAL Saint-Quentin-Fallavier AFTRAL CFATL Saint-Quentin-Fallavier 70 boucle De La RamĂ©e 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER ImplantĂ© au cœur du 1er PĂŽle logistique de France, partenaire de + de 6000 entreprises, notre rĂ©cent centre dispose sur 2 hectares d'infrastructures pĂ©dagogiques innovantes pour vous former du CAP au BAC +2 en apprentissage aux mĂ©tiers du... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Saint-Quentin-Fallavier AFTRAL Saint-Étienne 52 rue De La TalaudiĂšre 42000 SAINT ETIENNE Proche des axes routiers et desservi par les transports en commun, AFTRAL St Etienne, situĂ© sur la plus grande zone d?activitĂ© de la Loire, dĂ©veloppe son partenariat avec les entreprises et partenaires de l?emploi ligĂ©rien. Nous proposons une offre... Voir la fiche de AFTRAL Saint-Étienne AFTRAL CFATL Toulon-sur-Allier parc Logistique Allier 03400 TOULON SUR ALLIER AFTRAL Toulon sur Allier, au cœur de la ZI et Ă  proximitĂ© de structures d'hĂ©bergement/restauration, dĂ©veloppe son partenariat de proximitĂ© avec les entreprises et partenaires de l'emploi de l?Allier. Nous proposons une offre de formations initiale... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Toulon-sur-Allier AFTRAL Toulon-Sur-Allier Parc Logistique Allier 03400 TOULON SUR ALLIER AFTRAL Toulon sur Allier, au cœur de la ZI et Ă  proximitĂ© de structures d?hĂ©bergement/restauration, dĂ©veloppe son partenariat de proximitĂ© avec les entreprises et partenaires de l?emploi de l?Allier. Nous proposons une offre de formations initiale... Voir la fiche de AFTRAL Toulon-Sur-Allier AFTRAL CFATL Vaulx-en-Velin 248 avenue Franklin Roosevelt 69120 VAULX EN VELIN Facile d?accĂšs en transports en commun et proche des commerces, AFTRAL Vaulx en Velin rĂ©cemment rĂ©novĂ© et agrandi dispose des infrastructures pĂ©dagogiques pour vous former du CAP au BAC +2 en apprentissage ou vous perfectionner aux mĂ©tiers du... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Vaulx-en-Velin AFTRAL IFA Saint-Quentin-Fallavier 70 Boucle De La RamĂ©e 38070 SAINT QUENTIN FALLAVIER Fort d'une expĂ©rience de plus de 45 ans dans le domaine de la formation aux mĂ©tiers du transport sanitaire, AFTRAL, a dĂ©veloppĂ© son expertise pour former des professionnels de santĂ©, spĂ©cialistes en transport sanitaire. ImplantĂ© au cœur du 1er PĂŽle... Voir la fiche de AFTRAL IFA Saint-Quentin-Fallavier AFTRAL CFATL Villefranche-sur-SaĂŽne 33 impasse Des Arbousiers 69400 ARNAS Au cœur de la Calade et d?un tissu Ă©conomique dynamique, le centre AFTRAL Arnas dĂ©veloppe son offre de formation transport logistique en perfectionnement et en apprentissage du CAP au Bac +2 et s?agrandit en 2022 pour rĂ©pondre aux besoins d?emploi... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Villefranche-sur-SaĂŽne AFTRAL Valence Rue Louis Saillant zone industrielle de la Motte 26800 PORTES LES VALENCE Proche des axes autoroutiers, AFTRAL Valence, situĂ© au cœur de la ZI de la Motte, dĂ©veloppe un fort partenariat avec les entreprises et partenaires de l?emploi drĂŽmois et ardĂ©chois. Nous proposons une offre de formations complĂšte initiale et... Voir la fiche de AFTRAL Valence AFTRAL Grenoble 130 allĂ©e De La Volla 38113 VEUREY VOROIZE A l?entrĂ©e ouest de Grenoble, facile d?accĂšs en transport en commun, le centre AFTRAL Veurey Voroize vous accueille dans un cadre unique pour vous former aux mĂ©tiers du Transport de la Logistique mais aussi du BTP sur son chantier Ă©cole du Cheylard... Voir la fiche de AFTRAL Grenoble AFTRAL Jonage 2064 avenue Henri Schneider 69330 JONAGE Ouvert en 2021, Ă  proximitĂ© du tram, de lieux d'hĂ©bergement/restauration, au coeur de la ZI de Meyzieu/Jonage en pleine expansion, ce centre dĂ©veloppe une large offre de formation Transport en partenariat avec les entreprises du secteur. Conduite... Voir la fiche de AFTRAL Jonage AFTRAL CFATL ChambĂ©ry 619 rue Denis Papin 73290 LA MOTTE SERVOLEX AFTRAL CHAMBERY et son CFATL, c'est Une structure Ă  taille humaine, Une Ă©quipe administrative et commerciale performante pour vous accompagner dans la construction, la recherche de financements et le suivi de votre parcours de formation, Un... Voir la fiche de AFTRAL CFATL ChambĂ©ry AFTRAL Le Puy-en-Velay zone artisanale De Nolhac 43350 SAINT PAULIEN AFTRAL Apprendre et se Former en TrAnsport et Logistique est leader national de la formation initiale et formation continue en transport, logistique et sĂ©curitĂ©. À travers une multitude de formations, AFTRAL accompagne les jeunes, adultes,... Voir la fiche de AFTRAL Le Puy-en-Velay AFTRAL CFATL Cournon-d'Auvergne rue Du Bois Joli 63800 COURNON D AUVERGNE A proximitĂ© du ZĂ©nith et facile d'accĂšs en transport en commun, le centre de Cournon d'Auvergne dispose des infrastructures pĂ©dagogiques pour vous former du CAP au BAC +3 en apprentissage ou vous perfectionner aux mĂ©tiers du Transport-Logistique-... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Cournon-d'Auvergne AFTRAL Chambery 619 rue Denis Papin 73290 LA MOTTE SERVOLEX AFTRAL CHAMBERY, c?est Une structure Ă  taille humaine, Une Ă©quipe administrative et commerciale performante pour vous accompagner dans la construction, la recherche de financements et le suivi de votre parcours de formation, Un rĂ©fĂ©rent handicap... Voir la fiche de AFTRAL Chambery AFTRAL CFATL Jonage 2064 avenue Henri Schneider 69330 JONAGE Ouvert en 2021, Ă  proximitĂ© du tram, de lieux d?hĂ©bergement/restauration, au cœur de la ZI de Meyzieu/Jonage en pleine expansion, ce centre dĂ©veloppe une large offre de formation Transport en partenariat avec les entreprises du secteur. Conduite... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Jonage AFTRAL IFA Annecy 340 rue De La Gare De Pringy 74370 ANNECY Fort d'une expĂ©rience de plus de 45 ans dans le domaine de la formation aux mĂ©tiers du transport sanitaire, AFTRAL, rĂ©fĂ©rent de la formation transport logistique a dĂ©veloppĂ© son expertise pour former des professionnels de santĂ©, spĂ©cialistes en... Voir la fiche de AFTRAL IFA Annecy AFTRAL Chasse-sur-RhĂŽne ZAC Des PlatiĂšres 38670 CHASSE SUR RHONE A proximitĂ© de Givors et de Lyon, bĂ©nĂ©ficiant du dynamisme Ă©conomique du Nord IsĂšre, le centre AFTRAL Chasse-sur-RhĂŽne vous accueille pour vous former et vous perfectionner aux mĂ©tiers de la Conduite poids lourd ou car, matiĂšres dangereuses,... Voir la fiche de AFTRAL Chasse-sur-RhĂŽne AFTRAL Cournon-d'Auvergne rue Du Bois Joli 63800 COURNON D AUVERGNE A proximitĂ© du ZĂ©nith et facile d?accĂšs en transport en commun, le centre de Cournon d?Auvergne dispose des infrastructures pĂ©dagogiques pour vous former du CAP au BAC +3 en apprentissage ou vous perfectionner aux mĂ©tiers du Transport-Logistique-... Voir la fiche de AFTRAL Cournon-d'Auvergne AFTRAL IFA Jonage 2064 Avenue Henri Schneider 69330 JONAGE Fort d'une expĂ©rience de plus de 45 ans dans le domaine de la formation aux mĂ©tiers du transport sanitaire, AFTRAL, rĂ©fĂ©rent de la formation professionnelle Transport Logistique, a dĂ©veloppĂ© son expertise pour former des professionnels de santĂ©,... Voir la fiche de AFTRAL IFA Jonage AFTRAL CFATL Saint-Étienne 52 rue De La TalaudiĂšre 42000 SAINT ETIENNE Proche des axes routiers et desservi par les transports en commun, AFTRAL St Etienne, situĂ© sur la plus grande zone d'activitĂ© de la Loire, dĂ©veloppe son partenariat avec les entreprises et partenaires de l'emploi ligĂ©rien. Nous proposons une offre... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Saint-Étienne EPT Lyon 2326 avenue Henri Schneider 69330 JONAGE INTEGREZ L'EPT, ECOLE SPECIALISEE DU TOURISME ET VOYAGES D?AFFAIRES! L'EPT Lyon forme depuis 40 ans les Ă©tudiants et les accompagne vers les emplois du secteur en proposant des formations BAC+2 Tourisme en alternance et temps plein. LES + DE l'EPT... Voir la fiche de EPT Lyon AFTRAL CFATL Valence rue Louis Saillant ZI DE LA MOTTE 26802 PORTES LES VALENCE Proche des axes autoroutiers, AFTRAL Valence, situĂ© au cœur de la ZI de la Motte, dĂ©veloppe un fort partenariat avec les entreprises et partenaires de l?emploi drĂŽmois et ardĂ©chois. Nous proposons une offre de formations complĂšte initiale et... Voir la fiche de AFTRAL CFATL Valence ENSTV Lyon 2064 avenue Henri Schneider 69330 JONAGE AFTRAL Apprendre et se Former en TrAnsport et Logistique est leader national de la formation initiale et formation continue en transport, logistique et sĂ©curitĂ©. À travers une multitude de formations, AFTRAL accompagne les jeunes, adultes,... Voir la fiche de ENSTV Lyon ComitĂ©d'Expansion Economique de l'Allier - ChargĂ© de Communication Web 2013 - maintenant RĂ©alisation d'un benchmarking des stratĂ©gies de webmarketing des agences de dĂ©veloppement Ă©conomique. Etude de la stratĂ©gie webmarketing des agences de dĂ©veloppement Ă©conomique . Community Manager boulogne billancourt 2011 - 2012 RĂ©daction d’articles Mercredi le 25 dĂ©cembre 2019, j’écrivais un article trĂšs consultĂ© et partagĂ©, s’intitulant “L’organisme Deagel prĂ©voit la dĂ©population mondiale massive de 50 Ă  80% d’ici 2025”. Cet article fut publiĂ© exactement un mois avant que l’Organisation mondiale de la santĂ© n’alerte dans un premier temps la RĂ©publique populaire de Chine et ses autres États membres, puis prononce l’état d’urgence de santĂ© publique de portĂ©e internationale, et trois mois avant que l’épidĂ©mie de Covid-19 ne soit dĂ©clarĂ©e pandĂ©mie par l’OMS WikipĂ©dia. Je me dois aujourd’hui de revenir sur ce premier article puisque Deagel a dĂ©cidĂ© de supprimer Ă©trangement ses prĂ©visions 2025 de son site internet, dans le but Ă©vident de camoufler les donnĂ©es dans le cadre de la crise internationale que nous vivons actuellement. Par chance, nous avons toujours accĂšs aux archives grĂące Ă  Wayback Machine, ce qui nous permet de dĂ©montrer que ce qui a Ă©tĂ© publiĂ© il y a prĂšs de deux ans n’était pas de la fausse information. En effet, voici comment on peut voir aujourd’hui la liste des pays sur le site Web de Deagel, et comment on pouvait la voir au moment oĂč j’écrivais mon article le 25 dĂ©cembre 2019. Le 20 avril 2021, l’agence de renseignement militaire Deagel a supprimĂ© sa mystĂ©rieuse feuille de calcul de prĂ©visions 2025 [archive du 17 avril] qui prĂ©disait un effondrement majeur des pays occidentaux. Ces informations existaient auparavant dans la section des prĂ©visions » forecast, mais aujourd’hui cette page redirige simplement vers la page d’accueil du site Web. [Consultez l’archive] La feuille de calcul prĂ©voyait une baisse importante de la population amĂ©ricaine de 327 millions en 2017 Ă  seulement 100 millions en 2025 -70%. Vous pouvez voir l’archive sur Wayback Machine en cliquant sur ce lien. Deagel est l’agence de renseignement la plus secrĂšte d’AmĂ©rique – si secrĂšte que peu de gens connaissent son existence et d’autres prĂ©tendent que l’organisation n’existe pas du tout lĂ©gitimement. MalgrĂ© la suppression Ă©crasante de son importance, Deagel est rĂ©guliĂšrement utilisĂ© par la CIA et d’autres services de sĂ©curitĂ©. Des documents de WikiLeaks ont rĂ©vĂ©lĂ© que Deagel Ă©tait lĂ©gitimement utilisĂ© comme document de rĂ©fĂ©rence dans un rapport Stratfor sur les capacitĂ©s technologiques de la RĂ©publique populaire de CorĂ©e du Nord. Stratfor est connu dans la communautĂ© du renseignement sous le nom de Consultant CIA ou Shadow CIA. Selon leur propre site internet, Deagel fournit des informations et des renseignements sur l’aviation militaire internationale et les technologies de pointe. Le site Web contient des articles remontant Ă  2002, mais on sait peu de choses sur les vrais propriĂ©taires. Les rapports de Deagel, en particulier les recherches susmentionnĂ©es sur la CorĂ©e du Nord, ont Ă©galement Ă©tĂ© fournis au prĂ©sident lors des briefings prĂ©sidentiels de Dialy. Deagel fournit ainsi des informations qui sont ensuite utilisĂ©es par les communautĂ©s mondiales du renseignement et les gouvernements. Et avant d’écarter les chiffres de Deagel, il est trĂšs important de savoir que leurs sources SONT l’État profond ». La CIA, le dĂ©partement amĂ©ricain de la DĂ©fense, le dĂ©partement d’État amĂ©ricain et la Banque mondiale fournissant des donnĂ©es pour leurs prĂ©dictions. Leurs sources indiquent clairement que quoi que sache Deagel, l’État profond le sait aussi ! Voici une liste partielle des partenaires et clients connus de Deagel, selon leur propre site Web Agence de SĂ©curitĂ© Nationale, Organisation du TraitĂ© de l’Atlantique Nord OTAN – OTAN, Organisation de coopĂ©ration et de dĂ©veloppement Ă©conomiques OCDE, ECOS, Agence russe d’approvisionnement en matiĂšre de dĂ©fense, Stratfor, la Banque mondiale, les Nations Unies ONU. À propos de Deagel Deagel, une vĂ©ritable organisation de renseignement pour le gouvernement amĂ©ricain, prĂ©voit une dĂ©population mondiale massive de 50 Ă  80% d’ici 2025. L’intĂ©rĂȘt de ces prĂ©visions, c’est que le site de Deagel n’a pas de conflit d’intĂ©rĂȘts dans ces prĂ©visions. Ce sont littĂ©ralement des mercenaires. Le site analyse quels budgets seront allouĂ©s Ă  quels marchĂ©s pour acheter des avions militaires. C’est tout ce qui leur importe vraiment. Ces prĂ©visions s’appuient sur le rapprochement de diffĂ©rents rapports, accessibles au public, d’institutions telles que la CIA, le FMI et l’ONU. Ils comprennent Ă©galement une petite quantitĂ© de donnĂ©es provenant d’une variĂ©tĂ© de sources de l’ombre » comme les gurus du net. Mais toutes ces sources sont sur internet. La liste est en constante Ă©volution. Les prĂ©visions de croissance ou de dĂ©clin de la population, les dĂ©penses militaires et la paritĂ© de pouvoir d’achat dans tous les pays du monde ont quelque peu fluctuĂ©, mais, depuis 2015, une prĂ©diction n’a pas changĂ© la Chine sera la plus importante Ă©conomie de la planĂšte en 2025. Cette organisation de renseignement hautement considĂ©rĂ©e a de sombres perspectives pour les États-Unis, notamment une diminution de 81% de sa population, passant de 327 millions d’habitants en 2017 Ă  100 millions en 2025 [archive]. En fait, elle prĂ©dit un sort cataclysmique similaire pour le Royaume-Uni, l’Australie, l’Allemagne, le Japon, le Danemark et d’autres pays alliĂ©s des États-Unis. Par exemple, selon Deagel, la population de la France passera de 67 millions d’habitants en 2017 Ă  39 millions en 2025 [archive], celle du Royaume-Uni passera de 66 millions Ă  15 millions [archive], celle de l’Australie de 23 millions Ă  15 millions [archive], celle de l’Allemagne de 81 millions Ă  28 millions [archive], tandis que la population du Canada passera de 36 millions d’habitants en 2017 Ă  26 millions en 2025 [archive]. Pour rendre les choses encore plus Ă©tranges, une dĂ©claration sur la page de prĂ©visions de Deagel prĂ©tendait Ă  l’époque que les mouvements de population sont dus au suicide et nous assure que l’organisation n’est pas un marchand de mort ou de culte satanique » Historiquement, un changement dans le paradigme Ă©conomique a entraĂźnĂ© un nombre de morts qui est rarement soulignĂ© par les historiens traditionnels. Lorsque la transition des zones rurales vers les grandes villes s’est produite en Europe, de nombreuses personnes incapables d’accepter le nouveau paradigme se sont suicidĂ©es. Ils se sont suicidĂ©s par un facteur psychologique. Ce n’est pas courant mais c’est vrai. Une nouvelle crise associe d’anciens modĂšles bien connus Ă  de nouveaux. Nous ne sommes pas un marchand de mort ou de culte satanique ou d’armes car certaines rumeurs flottent sur Internet Ă  ce sujet. » Tenez compte du fait que la prĂ©vision n’est rien d’autre qu’un modĂšle, qu’il soit erronĂ© ou correct. Ce n’est pas la parole de Dieu ou un appareil magique qui permet de prĂ©voir l’avenir. » — La dĂ©population mondiale massive de 50 Ă  80% selon Deagel. Cliquez sur les images pour les agrandir. Deagel explique comment elle Ă©tablit ses prĂ©visions Source — La majoritĂ© des donnĂ©es Ă©conomiques et dĂ©mographiques utilisĂ©es pour Ă©tablir les prĂ©visions sont largement disponibles auprĂšs d’institutions telles que la CIA, le FMI, l’ONU, le gouvernement amĂ©ricain, etc. Il existe une infime partie des donnĂ©es provenant d’une variĂ©tĂ© de sources fantĂŽmes telles que les gourous d’Internet, les rapports non signĂ©s et autres. Mais toutes ces sources proviennent d’Internet et sont du domaine public pour au moins une minoritĂ©. Par exemple, il y a plusieurs annĂ©es, Dagong, l’agence de notation chinoise, a publiĂ© un rapport analysant l’économie physique des États en la comparant Ă  celle de la Chine, de l’Allemagne et du Japon. La conclusion Ă©tait que le PIB amĂ©ricain se situait entre 5 000 et 10 000 milliards de dollars au lieu de 15 000 milliards de dollars, comme l’a dĂ©clarĂ© officiellement l’USG. Nous supposons que les donnĂ©es officielles, notamment Ă©conomiques, publiĂ©es par les gouvernements sont fausses ou dĂ©formĂ© dans une certaine mesure. Historiquement, il est bien connu que l’ancienne Union soviĂ©tique Ă©tablissait de fausses statistiques des annĂ©es avant son effondrement. L’Occident ainsi que d’autres pays inventent aujourd’hui leur nombre pour cacher leur vĂ©ritable situation. Nous sommes sĂ»rs que de nombreuses personnes peuvent trouver des statistiques gouvernementales dans leur propre pays qui, par leur propre expĂ©rience personnelle, sont difficiles Ă  croire ou sont si optimistes qu’elles peuvent appartenir Ă  un autre pays. MalgrĂ© la quantitĂ© » de donnĂ©es numĂ©riques, il existe un modĂšle de qualitĂ© » qui n’a pas de traduction directe en donnĂ©es numĂ©riques. La souche d’Ebola de 2014 a un taux de mortalitĂ© de 50 Ă  60%, mais essayez d’imaginer ce qui se passerait s’il y avait une pandĂ©mie d’Ebola avec des centaines de milliers ou des millions de personnes infectĂ©es par le virus. Jusqu’à prĂ©sent, les quelques cas de personnes infectĂ©es par le virus Ebola ont “bĂ©nĂ©ficiĂ©â€ de soins de santĂ© intensifs avec assistance antivirale et respiratoire, mais surtout avec un soutien humain abondant de mĂ©decins et d’infirmiĂšres. Dans un scĂ©nario de pandĂ©mie, ce type de soins de santĂ© ne sera pas disponible pour le nombre Ă©crasant d’infectĂ©s, ce qui entraĂźnera une augmentation spectaculaire du taux de mortalitĂ© en raison du manque de soins de santĂ© appropriĂ©s. Le facteur qualitĂ© » est que le taux de mortalitĂ© pourrait augmenter de 80 Ă  90% dans un scĂ©nario de pandĂ©mie par rapport au taux dĂ©clarĂ© de 50 Ă  60%. Le chiffre lui-mĂȘme n’a pas d’importance ce qui est pertinent est le fait que le scĂ©nario peut Ă©voluer au-delĂ  des conditions initiales d’un bilan de 50% Ă  plus de 90%. Soit dit en passant, aucune pandĂ©mie ou guerre nuclĂ©aire n’est incluse dans les prĂ©visions. L’élĂ©ment clĂ© pour comprendre le processus dans lequel les États-Unis entreront dans la prochaine dĂ©cennie est la migration. Dans le passĂ©, en particulier au 20e siĂšcle, le facteur clĂ© qui a permis aux États-Unis d’atteindre leur statut de colosse Ă©tait l’immigration avec les avantages d’une expansion dĂ©mographique favorisant l’expansion du crĂ©dit et la fuite des cerveaux du reste du monde au profit des États. L’effondrement du systĂšme financier occidental anĂ©antira le niveau de vie de sa population tout en mettant fin aux rĂ©gimes de ponzi tels que la bourse et les fonds de pension. La population sera si durement touchĂ©e par un Ă©ventail complet de bulles et de plans de ponzi que le moteur de migration commencera Ă  fonctionner en accĂ©lĂ©ration inverse en raison d’effets d’entraĂźnement, conduisant ainsi Ă  la disparition des États. Cette situation invisible pour les États se dĂ©veloppera en cascade avec des effets sans prĂ©cĂ©dent et dĂ©vastateurs pour l’économie. La dĂ©localisation des emplois se terminera sĂ»rement avec de nombreuses sociĂ©tĂ©s amĂ©ricaines se dĂ©localisant Ă  l’étranger devenant ainsi des sociĂ©tĂ©s Ă©trangĂšres !!!! Nous voyons une partie importante de la population amĂ©ricaine migrer vers l’AmĂ©rique latine et l’Asie tandis que la migration vers l’Europe — souffrant d’une maladie similaire — ne sera pas pertinente. NĂ©anmoins, le nombre de morts sera horrible. Tenez compte du fait que la population de l’Union soviĂ©tique Ă©tait plus pauvre que les AmĂ©ricains de nos jours ou mĂȘme alors. Les ex-SoviĂ©tiques ont souffert au cours de la lutte suivante dans les annĂ©es 1990 avec un nombre important de morts et une perte de fiertĂ© nationale. Pourrait-on dire deux fois la fiertĂ©, le double de la chute » ? Nan. Le niveau de vie amĂ©ricain est l’un des plus Ă©levĂ©s, bien plus du double des SoviĂ©tiques tout en ayant ajoutĂ© une Ă©conomie de services qui accompagnera le systĂšme financier. Lorsque les retraitĂ©s voient leur retraite disparaĂźtre sous leurs yeux et qu’il n’y a pas d’emplois de service, vous pouvez imaginer ce qui va se passer ensuite. Au moins, les jeunes peuvent migrer. Jamais dans l’histoire humaine il n’y a eu autant d’anciens dans la population. Au cours des siĂšcles passĂ©s, les gens ont eu la chance d’atteindre la trentaine ou la quarantaine. La chute amĂ©ricaine devrait ĂȘtre bien pire que celle de l’Union soviĂ©tique. Une confluence de crise avec un rĂ©sultat dĂ©vastateur. La crise dĂ©mographique dans les anciens pays de l’Union soviĂ©tique s’est Ă©tendue pendant plus de deux dĂ©cennies, si l’on admet qu’elle s’est terminĂ©e au dĂ©but de cette dĂ©cennie annĂ©es 2010. La crise dĂ©mographique frappera le monde dans un avenir proche et devrait durer entre trois et huit dĂ©cennies plus ou moins en fonction des avancĂ©es technologiques et des problĂšmes environnementaux. La consĂ©quence est plus probablement une image figĂ©e avec le nombre de population restant le mĂȘme pendant une trĂšs, trĂšs longue pĂ©riode de temps. Les pays prĂ©voient que les chiffres de population reflĂštent les naissances / dĂ©cĂšs mais aussi les mouvements migratoires. De nombreux pays vont augmenter leur population brute en raison de l’immigration tandis que leur population indigĂšne pourrait diminuer. Au cours des deux mille derniĂšres annĂ©es, nous avons vu la civilisation occidentale construite autour de la mer MĂ©diterranĂ©e se dĂ©placer vers l’Europe du Nord, puis au milieu du XXe siĂšcle, se dĂ©placer vers un axe atlantique pour finalement se concentrer sur les États-Unis au cours des 30 derniĂšres annĂ©es. La prochaine Ă©tape verra la civilisation centrĂ©e sur l’Asie avec la Russie et la Chine au sommet. Historiquement, un changement dans le paradigme Ă©conomique a entraĂźnĂ© un nombre de morts qui est rarement soulignĂ© par les historiens traditionnels. Lorsque la transition des zones rurales vers les grandes villes s’est produite en Europe, de nombreuses personnes incapables d’accepter le nouveau paradigme se sont suicidĂ©es. Elles se sont suicidĂ©es par un facteur psychologique. Ce n’est pas courant mais c’est vrai. Une nouvelle crise associe d’anciens modĂšles bien connus Ă  de nouveaux. DĂ©solĂ© de dĂ©cevoir beaucoup d’entre vous avec nos prĂ©visions. Elles s’aggravent de plus en plus chaque annĂ©e depuis le dĂ©but de la prĂ©-crise en 2007. Il est dĂ©jĂ  dit que ce site est Ă  but non lucratif, construit sur le temps libre et nous fournissons nos informations et services TELS QUELS sans autres explications et / ou garanties. Nous ne sommes liĂ©s Ă  aucun gouvernement, de quelque maniĂšre que ce soit. Nous ne sommes pas un marchand de mort ou de culte satanique ou d’armes car certaines rumeurs flottent sur Internet Ă  ce sujet. Tenez compte du fait que la prĂ©vision n’est rien d’autre qu’un modĂšle, qu’il soit erronĂ© ou correct. Ce n’est pas la parole de Dieu ou un appareil magique qui permet de prĂ©voir l’avenir. Historiquement, un changement dans le paradigme Ă©conomique a entraĂźnĂ© un nombre de morts qui est rarement soulignĂ© par les historiens traditionnels. »— RÉFÉRENCES Admin just removed 2025 forecast predicting a 70% drop in the US population to 99 million ». See More Rocks, April 24, COVID19 / Intelligence & Espionage America’s Most Secret Intelligence Agency Deagel Forecasts Depopulation Of The World From COVID-19 Crisis & Great Reset ». GreatGameIndia Journal of Geopolitics and International Relations, April 9, Collapse Doug Casey on the Shocking 2025 Deagel Forecast
 War, Population Reduction and the Collapse of the West ». Doug Casey’s International Pluym Connaissez-vous ? ». CommonSenseTV, 22 juillet 2021. FĂ©licitation pour votre implication dans ce chaos. » 👏👏 ― JosĂ©e Dumais Merci pour votre excellent travail, pour faire respecter nos droits et libertĂ©s. » ― Guy Paradis Un gros merci pour tout ton travail acharnĂ©, c’est vraiment intĂ©ressant!!! » ― Daniel Julien LecomitĂ© pour l’économie verte rĂ©unit les autoritĂ©s et parties prenantes concernĂ©es par les enjeux de la fiscalitĂ© de l’énergie, de l’économie circulaire, de l’eau et de la biodiversitĂ©, ainsi que de l’ensemble des outils Ă©conomiques permettant, en complĂ©ment des leviers budgĂ©taires et rĂ©glementaires traditionnels, de favoriser la transition Ă©nergĂ©tique.
Vous ĂȘtes ici Accueil Histoire Base de do... Pierre, Guy Coulon Informations gĂ©nĂ©rales NĂ© le 28 juin 1913 Ă  Paris Seine - France DĂ©cĂ©dĂ© le 6 aoĂ»t 1967 Ă  Le pouliguen Loire-Atlantique - France Mandats Ă  l'AssemblĂ©e nationale ou Ă  la Chambre des dĂ©putĂ©s RĂ©gime politique QuatriĂšme RĂ©publique - AssemblĂ©e nationale LĂ©gislature IIe lĂ©gislature Mandat Du 17 juin 1951 au 1er dĂ©cembre 1955 DĂ©partement Allier Groupe Rassemblement du peuple français - ARS RĂ©gime politique QuatriĂšme RĂ©publique - AssemblĂ©e nationale LĂ©gislature IIIe lĂ©gislature Mandat Du 2 janvier 1956 au 8 dĂ©cembre 1958 DĂ©partement Allier Groupe IndĂ©pendants et paysans d'action sociale RĂ©gime politique CinquiĂšme RĂ©publique - AssemblĂ©e nationale LĂ©gislature Ire lĂ©gislature Mandat Du 30 novembre 1958 au 9 octobre 1962 DĂ©partement Allier Groupe IndĂ©pendants et paysans d'action sociale Biographies Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1940 Ă  1958 La documentation française Biographie de la Ve RĂ©publique NĂ© le 28 juin 1913 Ă  Paris 17e DĂ©cĂ©dĂ© le 6 aoĂ»t 1967 au Pouliguen Loire-Atlantique DĂ©putĂ© de l'Allier de 1951 Ă  1958 AĂźnĂ© d'une famille de six enfants, Pierre Coulon, aprĂšs ses Ă©tudes Ă  Paris, s'installe dans l'Allier, en 1934. MobilisĂ© en 1939, il est dĂ©corĂ© de la Croix de guerre pour son action durant les combats. A la fin des hostilitĂ©s, Pierre Coulon retrouve ses activitĂ©s Ă  la tĂȘte de la SociĂ©tĂ© bourbonnaise des applications du fil mĂ©tallique, Ă  Casset, qu'il dirige depuis 1936. L'estime dans laquelle le tiennent ses collĂšgues chefs d'entreprise le porte Ă  la prĂ©sidence du Syndicat patronal de la mĂ©tallurgie de l'arrondissement de Vichy dĂšs 1943. IntĂ©ressĂ© par les questions sociales, il crĂ©e, en juin 1944, un service mĂ©dico - social interprofessionnel qui fonctionne dans toutes les branches d'activitĂ© de l'arrondissement de Vichy. Dans ce mĂȘme esprit, il institue pour son personnel en 1942, la participation aux rĂ©sultats d'exploitation de l'entreprise. NommĂ© Conseiller de l'enseignement technique en 1947, Pierre Coulon est Ă©lu, la mĂȘme annĂ©e, Conseiller municipal de Vichy dont il devient maire en aoĂ»t 1950. TĂȘte de liste du Rassemblement du peuple français aux Ă©lections lĂ©gislatives du 17 juin 1951, il est Ă©lu dĂ©putĂ© de l'Allier par 28 981 voix sur 180 003 suffrages exprimĂ©s, les quatres autres siĂšges Ă  pourvoir Ă©tant enlevĂ©s par le Parti communiste pour deux d'entre eux, la et les radicaux. Membre du groupe parlementaire au dĂ©but de la lĂ©gislature, il le quitte le 11 juillet 1952 avec vingt-cinq de ses collĂšgues. Quelques jours plus tard, les dissidents constituent le groupe d'action rĂ©publicaine et sociale. Pierre Coulon fait partie de la Commission des moyens de communication et du tourisme, dont il est nommĂ© secrĂ©taire en 1953, de la Commission de la production industrielle, de la Commission du travail et de la SĂ©curitĂ© sociale et de la Commission de l'intĂ©rieur. Le 3 fĂ©vrier 1953, il est dĂ©signĂ© par l'AssemblĂ©e pour la reprĂ©senter au sein du Conseil supĂ©rieur de la SĂ©curitĂ© sociale. En 1955, il dĂ©pose deux propositions de loi, l'une relative au contrat de travail des reprĂ©sentants de commerce, l'autre au code des pensions militaires d'invaliditĂ© et des victimes de guerre. Il vote pour les lois Marie et BarangĂ© favorables Ă  l'enseignement privĂ© 21 septembre 1951, contre la ratification du traitĂ© instituant la CommunautĂ© charbon-acier 13 dĂ©cembre. Favorable Ă  l'investiture d'Antoine Pinay 6 mars 1952 puis Ă  celle de Joseph Laniel 26 juin 1953, il se prononce pour le cessez-le-feu en Indochine 9 mars 1954 et soutient le gouvernement jusqu'Ă  sa chute 12 juin. Pierre Coulon vote l'investiture de Pierre MendĂšs-France 17 juin et approuve les accords de GenĂšve qui mettent fm aux hostilitĂ©s en Indochine 23 juillet. Il s'oppose au projet de CommunautĂ© europĂ©enne de dĂ©fense en votant la question prĂ©alable qui Ă©quivaut Ă  son rejet 30 aoĂ»t. Il vote pour la ratification des accords de Londres sur la fin de l'occupation de l'Allemagne 12 octobre, mais s'abstient volontairement lors du vote sur les accords de Paris qui autorisent l'entrĂ©e de l'Allemagne dans l' 29 dĂ©cembre. AprĂšs avoir refusĂ© la confiance Ă  Pierre MendĂšs-France sur l'AlgĂ©rie 4 fĂ©vrier 1955, chute du cabinet, il soutient Edgar Faure jusqu'Ă  sa chute sur le mode de scrutin et la date des Ă©lections 29 novembre. Aux Ă©lections anticipĂ©es du 2 janvier 1956, Pierre Coulon conduit la liste de coalition rĂ©publicaine, prĂ©sentĂ©e par le Centre national des IndĂ©pendants et paysans et par le qui avait conclu un apparentement avec la liste radicale. Il est réélu avec 33 481 voix sur 191 803 suffrages exprimĂ©s. Sa liste obtenant 16,4 % des suffrages, les quatre autres siĂšges reviennent aux communistes qui conservent leurs deux siĂšges, Ă  la et aux poujadistes. Dans la nouvelle AssemblĂ©e, Pierre Coulon s'inscrit au groupe des IndĂ©pendants et paysans d'action sociale. Il est reconduit dans la Commission des moyens de communication, dont il est Ă©lu secrĂ©taire en 1957, et fait Ă©galement partie de la Commission de la presse et de la Commission de comptabilitĂ©, dont il est vice-prĂ©sident en 1956 et 1957. Il est Ă©lu reprĂ©sentant de la France Ă  l'AssemblĂ©e commune de la CommunautĂ© europĂ©enne du charbon et de l'acier 23 fĂ©vrier et 26 juin 1956, 3 juillet 1957, puis Ă  l'AssemblĂ©e unique des CommunautĂ©s europĂ©ennes 13 mars 1958. Au cours de la derniĂšre lĂ©gislature de la IVe RĂ©publique, Pierre Coulon s'abstient lors de l'investiture de Guy Mollet 31 janvier 1956, vote contre les pouvoirs spĂ©ciaux en AlgĂ©rie 12 mars, pour la confiance au moment de l'affaire de Suez 25 octobre. Il se prononce en faveur de la ratification des traitĂ©s instituant la CommunautĂ© Ă©conomique europĂ©enne et l'Euratom 9 juillet 1957 et s'oppose Ă  tous les projets relatifs aux institutions de l'AlgĂ©rie prĂ©sentĂ©s par les gouvernements BourgĂšs-Maunoury ou FĂ©lix Gaillard septembre 1957-janvier 1958. Pierre Coulon refuse sa confiance Ă  Pierre Pflimlin 13 mai 1958, vote contre la dĂ©claration de l'Ă©tat d'urgence 16 mai, pour la confiance au gĂ©nĂ©ral de Gaulle, les pleins pouvoirs et la rĂ©vision constitutionnelle 1er et 2 juin. COULON Pierre, Guy NĂ© le 28 juin 1913 Ă  Paris DĂ©cĂ©dĂ© le 6 aoĂ»t 1967 au Pouliguen Loire-Atlantique DĂ©putĂ© de l’Allier de 1951 Ă  1962 Lors de la crise finale de la IVe RĂ©publique, il suit de bout en bout la ligne politique choisie par Roger Duchet et Antoine Pinay au sein du CNIP renversement du gouvernement de FĂ©lix Gaillard le 15 avril, refus de soutenir celui de Pierre Pflimlin dĂšs le 13 mai, et votes en faveur de Charles de Gaulle les 1er, 2 et 3 juin. Investi par le CNIP dans la 4Ăšme circonscription de l’Allier, composĂ©e des cantons de Vichy, Cusset, Escurolles, Lapalisse, Le Mayet-de-Montagne et Varennes-sur-Allier, Pierre Coulon affronte cinq candidats le 23 novembre 1958 Jacques Guillaumin PCF, 10 279 voix, Henry Castaing SFIO, 4 459, Gabriel PĂ©ronnet radical, 11 052, Robert Tardif UNR, 3 509 et le gĂ©nĂ©ral Pierre Faure divers droite – dĂ©mocrate indĂ©pendant », 3 047. Dans le cadre des six cantons formant la circonscription, le dĂ©putĂ©-maire de Vichy amĂ©liore assez sensiblement son score par rapport Ă  janvier 1956 15 688 voix au lieu de 12 021. Mais le candidat radical, vĂ©tĂ©rinaire et conseiller gĂ©nĂ©ral de Cusset trĂšs bien implantĂ©, progresse bien plus nettement encore, incarnant localement le renouveau de la gauche non communiste et rĂ©cupĂ©rant plusieurs milliers d’anciens suffrages socialistes. Le second tour est Ăąprement disputĂ© Pierre Coulon – Édouard Porte, vĂ©tĂ©rinaire, est son supplĂ©ant – l’emporte cependant grĂące au soutien massif du canton de Vichy, le plus peuplĂ© de la circonscription. Avec 18 993 suffrages, il devance Gabriel PĂ©ronnet de prĂšs de 2 000 voix 17 121 tandis que les candidats communiste 10 231 et gaulliste 3 173, qui se sont maintenus, voient leurs scores lĂ©gĂšrement diminuer, malgrĂ© une augmentation de la participation. RĂ©inscrit au groupe IndĂ©pendant et paysan d’action sociale IPAS, Pierre Coulon est Ă©lu membre de la Commission des lois constitutionnelles, de la lĂ©gislation et de l’administration gĂ©nĂ©rale de la RĂ©publique le 27 janvier 1959. Il y siĂšge jusqu’à la fin de la lĂ©gislature, sauf pendant une brĂšve pĂ©riode entre mai et octobre 1960. Il est aussi membre de la commission spĂ©ciale chargĂ©e de vĂ©rifier et d’apurer les comptes Ă©lu le 8 octobre 1959, réélu les 6 octobre 1960, 5 octobre 1961 et 4 octobre 1962, et reprĂ©sentant de la France Ă  l’AssemblĂ©e parlementaire europĂ©enne Ă©lu le 16 dĂ©cembre 1959 et réélu le 14 dĂ©cembre 1961. Peu actif au Palais-Bourbon comme pendant les prĂ©cĂ©dentes lĂ©gislatures, il n’intervient jamais Ă  la tribune et ne dĂ©pose que deux propositions de lois l’une tendant Ă  prohiber l’usage de la clause de non-concurrence postĂ©rieure au contrat de travail des reprĂ©sentants de commerce n° 95, 26 mai 1959, finalement retirĂ©e le 29 juin suivant ; l’autre visant Ă  exclure les fonctionnaires dĂ©portĂ©s ou internĂ©s de la RĂ©sistance ou rĂ©voquĂ©s pour attitude patriotique, les grands mutilĂ©s de guerre et les veuves de guerre ayant encore charge d’enfants, des mesures de mise Ă  la retraite par anticipation ou d’office ou par dĂ©gagement des cadres n° 513, 20 dĂ©cembre 1959. Parlementaire fidĂšle Ă  la direction de son parti depuis 1954, il suit Ă  nouveau son secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Roger Duchet, Ă  la fin de l’automne 1959, lorsque celui-ci lance le CNIP, rassemblĂ© derriĂšre son porte-drapeau Antoine Pinay, ministre des Finances jusqu’en janvier 1960, dans une offensive contre le chef de l’État et son gouvernement sur le thĂšme de l’étatisme. Pierre Coulon, Ă  l’image de la grande majoritĂ© du groupe IPAS, rejette ainsi, le 17 dĂ©cembre 1959, le projet de budget de 1960. Mais au cours des mois qui suivent, hostile Ă  la stratĂ©gie des ultras » depuis la Semaine des barricades », sa position sur la question algĂ©rienne commence Ă  Ă©voluer. À l’occasion du IVĂšme congrĂšs du CNIP, rĂ©uni Ă  Paris du 30 novembre au 2 dĂ©cembre 1960, il se dĂ©tache du secrĂ©tariat gĂ©nĂ©ral, suivant Raymond Mondon et AimĂ© Paquet qui, avec Paul Reynaud, souhaitent soutenir le prĂ©sident de la RĂ©publique dans sa politique d’autodĂ©termination. Fin dĂ©cembre 1960, comme 44 autres dĂ©putĂ©s, il signe une lettre collective appelant les parlementaires IPAS Ă  prendre publiquement parti en faveur du oui » lors du rĂ©fĂ©rendum du 8 janvier 1961. Son opposition au gaullisme n’en demeure pas moins forte. Lors du vote sur la dĂ©claration de politique gĂ©nĂ©rale du nouveau premier ministre Georges Pompidou, le 27 avril 1962, il dĂ©lĂšgue son vote Ă  Michel Jacquet qui s’abstient. Et le 4 octobre 1962, il vote la motion de censure condamnant le gouvernement et s’opposant au projet d’élection du prĂ©sident de la RĂ©publique au suffrage universel, ce qui entraĂźne la dissolution de l’AssemblĂ©e. Le 18 novembre 1962, Pierre Coulon, Ă  nouveau investi par le CNIP dans la 4Ăšme circonscription de l’Allier, affronte quatre autres candidats ThĂ©odore Mallet PCF, 6 802 voix, Antonin Besson membre de l’Union socialiste rĂ©publicaine, investi par la SFIO, 4 243, Serge Lefort UNR, 5 975 et le radical Gabriel PĂ©ronnet. Celui-ci accroĂźt encore son score par rapport Ă  1958 et, avec 13 452 suffrages, dĂ©passe mĂȘme Pierre Coulon qui en recueille seulement 12 653, malgrĂ© le soutien actif de son supplĂ©ant, Lucien Colon, conseiller gĂ©nĂ©ral et maire de Lapalisse. Comme dans le reste du pays, une fraction de l’électorat modĂ©rĂ© de l’arrondissement de Vichy n’a pas suivi son dĂ©putĂ© dans son opposition au principe de l’élection du chef de l’État au suffrage universel. Au second tour, malgrĂ© une augmentation de plus de 3 500 suffrages exprimĂ©s, Gabriel PĂ©ronnet, fort du soutien de la SFIO et du PCF, l’emporte trĂšs largement 27 900 voix contre 18 853 sur le dĂ©putĂ© sortant qui ne fait pas le plein des voix gaullistes du premier tour. La carriĂšre parlementaire de Pierre Coulon s’arrĂȘte donc le 25 novembre 1962, mais sa carriĂšre d’élu local se poursuit jusqu’à sa mort. Maire de Vichy depuis 1950, il est réélu rĂ©guliĂšrement et aisĂ©ment Ă  ce poste en avril 1953, en mars 1959 et en mars 1965. En juin 1961, il renforce son implantation locale en devenant aussi conseiller gĂ©nĂ©ral du canton de Vichy. Depuis 1950, son activitĂ© est considĂ©rable. On peut dire sans exagĂ©rer que les dix-sept annĂ©es de sa prĂ©sence Ă  la mairie modifient profondĂ©ment le visage de Vichy, faisant entrer cette grande station thermale du XIXe siĂšcle de plain pied dans le XXe siĂšcle. Pierre Coulon poursuit et amplifie considĂ©rablement les efforts d’amĂ©nagement entrepris sous les mandats de Pierre-Victor LĂ©ger amĂ©nagement du rĂ©seau de distribution d’eau et du rĂ©seau d’égouts ; construction d’écoles, du Centre culturel ValĂ©ry Larbaud, de l’aĂ©rodrome Vichy-Charmeil, pour faciliter la venue de la riche clientĂšle d’Afrique du Nord ; construction aussi de logements sociaux dans les quartiers des Ailes et des GĂąrets, d’une crĂšche, d’une maison de retraite, d’un restaurant municipal ; crĂ©ation d’un abattoir semi-industriel, de plusieurs zones industrielles, dont celle de Vichy-Rhue, d’un centre audio-visuel de langues. Pierre Coulon consacre toujours beaucoup de temps Ă  la promotion du thermalisme. Membre du ComitĂ© d’expansion Ă©conomique Allier-Auvergne, prĂ©sident du Syndicat intercommunal Vichy-Cusset-Bellerive, prĂ©sident de la section nationale des maires de stations classĂ©es, il est aussi membre du Conseil supĂ©rieur du tourisme et du thermalisme. Il voyage en Europe, au Liban et en Chine pour promouvoir la ville et ses activitĂ©s. Le plus important Ă  long terme a probablement Ă©tĂ© sa capacitĂ© Ă  comprendre la dĂ©mocratisation en cours de la pratique des loisirs. Il fait amĂ©nager un vaste plan d’eau sur l’Allier grĂące Ă  la construction d’un pont-barrage, dans le but d’attirer les jeunes vers les sports nautiques. Et sur la rive gauche de l’Allier, au sud du Pont de l’Europe, dĂ©marre au milieu des annĂ©es soixante la construction d’un vaste ensemble d’installations sportives, le Parc omnisports, inaugurĂ© l’annĂ©e mĂȘme du dĂ©cĂšs de Pierre Coulon le Parc porte aujourd’hui son nom, comportant dix terrains de jeux football et rugby, un stade d’athlĂ©tisme, un parcours de canoĂ«-kayak, une salle d’escrime, vingt courts de tennis, une salle de judo, mais aussi des salles de rĂ©union et un théùtre de 400 places. Dans le mois prĂ©cĂ©dant les Ă©lections cantonales, il dĂ©cĂšde brutalement, le 6 aoĂ»t 1967, d’une crise cardiaque alors qu’il est en vacances au Pouliguen. Ses funĂ©railles, le 10 aoĂ»t, rassemblent une foule impressionnante de Vichyssois et la mĂ©moire du maire bĂątisseur » plus de la moitiĂ© du bĂąti actuel de la commune daterait des mandats de Pierre Coulon, en comptant les installations sportives, comme aime Ă  l’appeler l’un de ses successeurs, Claude Malhuret, reste trĂšs prĂ©sente aujourd’hui. Pierre Coulon a reçu la croix de guerre 1939-1945. Il Ă©tait chevalier du mĂ©rite touristique, chevalier du mĂ©rite agricole, officier des Palmes acadĂ©miques, commandeur du mĂ©rite sportif, et titulaire de la mĂ©daille d’or de l’éducation physique. Il avait aussi reçu plusieurs dĂ©corations Ă©trangĂšres chevalier de l’ordre de LĂ©opold et de l’ordre marocain Ouissam Alaouite, commandeur de l’ordre du CĂšdre.
Parmiles 17 Objectifs de dĂ©veloppement durable des Nations Unies, l’ODD n°11, intitulĂ© « Villes et communautĂ©s durables », vise Ă  dĂ©velopper des villes inclusives, sĂ»res et rĂ©silientes avec zĂ©ro Ă©mission nette. Cela est devenu essentiel, Ă©tant donnĂ© que 55% de la population mondiale vit aujourd'hui dans les zones urbaines et
RetirĂ©e dans sa rĂ©sidence secondaire sarthoise pour les fĂȘtes de fin d'annĂ©e, Anne Lauvergeon a reçu, le jour de NoĂ«l, un invitĂ© surprise. Dans l'aprĂšs-midi du 25 dĂ©cembre, la sonnerie de son portable a retenti, l'obligeant Ă  lĂącher la lecture du roman de TolstoĂŻ Ă  laquelle elle s'Ă©tait abandonnĂ©e. En ligne Claude GuĂ©ant, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'ElysĂ©e. "Abou Dhabi, c'est fini", lui annonce-t-il, en substance, d'une voix blanche. Le bras droit de Nicolas Sarkozy n'a pas mĂ©nagĂ© sa peine, ces derniĂšres semaines, pour faire remonter les chances du consortium français, candidat Ă  la construction de quatre centrales nuclĂ©aires. Mais le camp tricolore n'a pas sĂ©duit l'Ă©mirat, qui lui a prĂ©fĂ©rĂ© l'offre des Sud-CorĂ©ens, moins haut de gamme et moins chĂšre. Adieu le contrat du siĂšcle - 20 milliards d'euros - sur lequel les Français planchaient depuis deux ans ! 2009, annus horribilis... 2010, encore pire?En fĂ©vrier 2009, Siemens annonce son intention de quitter le capital d'Areva. Prix Ă  payer 2 milliards d'euros. AprĂšs un audit, le nouveau patron du conseil de surveillance, Jean-Cyril Spinetta, redĂ©finit le pĂ©rimĂštre du est obligĂ© de cĂ©der sa trĂšs profitable filiale T & D au tandem Alstom-Schneider. Henri Proglio, nouveau patron d'EDF, Ă©voque un dĂ©mantĂšlement d' ne vendra pas son EPR Ă  Abou Dhabi. François Roussely, chargĂ© d'une mission sur l'avenir de la filiĂšre nuclĂ©aire, doit rendre son rapport en avril. Provisions accrues et nouveaux retards pourraient encore ĂȘtre le lot du chantier finlandais. Jamais la dame de fer du nuclĂ©aire ne laissera paraĂźtre, cependant, le moindre signe de dĂ©ception. Question de tempĂ©rament et... d'habitude. Depuis dix ans, sans ciller, elle laboure, façon panzer, le champ du nuclĂ©aire, pour faire de ce "vilain petit canard" un "champion de la troisiĂšme rĂ©volution Ă©nergĂ©tique", credo qu'elle a explicitĂ© dans un livre, en 2008. GalvanisĂ©e par les problĂšmes climatiques, la renaissance de l'Ă©nergie atomique doit profiter Ă  son groupe, Areva, bien placĂ©, estime-t-elle, pour ramasser Ă  terme un tiers du marchĂ© des nouvelles centrales, grĂące, notamment, Ă  l'EPR, son rĂ©acteur high-tech et sophistiquĂ©, prĂ©sentĂ© comme le nec plus ultra de la sĂ©curitĂ©. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement DĂšs lors, le fiasco d'Abou Dhabi n'est pas un simple Ă©chec commercial. Il jette un doute sur la stratĂ©gie d'Anne Lauvergeon, consistant Ă  se positionner sur le haut de gamme. Ainsi, l'EPR pourrait avoir moins d'attraits qu'elle ne le pense pour les pays en dĂ©veloppement qui souhaitent accĂ©der Ă  l'Ă©nergie nuclĂ©aire comme pour les pays riches, tel Abou Dhabi. "Cet Ă©chec est une pierre supplĂ©mentaire dans le jardin d'Anne Lauvergeon, estime un expert qui ne fait pas partie, pourtant, de ses nombreux ennemis. Il s'ajoute au dĂ©sastre du chantier finlandais, Ă  travers le quel on mesure l'arrogance d'Areva et ses limites." Ce revers accroĂźt, de fait, la fragilitĂ© de la patronne du gĂ©ant de l'Ă©nergie, Ă  l'heure oĂč l'ElysĂ©e reprend la main sur le dossier. La mission sur l'avenir du nuclĂ©aire confiĂ©e rĂ©cemment Ă  François Roussely, ex-prĂ©sident d'EDF et proche de Claude GuĂ©ant, pourrait ainsi dĂ©boucher, Ă  la fin d'avril, sur la remise au pas de celle qui s'est arrogĂ© le rĂŽle de VRP de l'atome français, et donner Ă  EDF et Ă  son nouveau patron, Henri Proglio, le rĂŽle de chef de file de la filiĂšre nuclĂ©aire française. D'aucuns espĂšrent mĂȘme que le compte Ă  rebours est enclenchĂ© pour Anne Lauvergeon, tant elle a collectionnĂ© de problĂšmes cette annĂ©e. L'allemand Siemens a prĂ©fĂ©rĂ© s'allier avec le russe RosatomLes ennuis ont commencĂ© dĂšs fĂ©vrier 2009 avec le divorce avec Siemens, l'un de ses actionnaires. Déçu de ne pas pouvoir monter au capital, l'allemand tourne alors les talons pour s'allier avec le russe Rosatom et contraint Areva Ă  trouver 2 milliards d'euros de cash pour racheter sa participation. Puis c'est TVO, son client finlandais, commanditaire de l'EPR, qui lui rĂ©clame 2,4 milliards d'euros de pĂ©nalitĂ©s de retard. Au printemps, l'Etat, dĂ©sireux d'y voir plus clair dans les affaires du groupe, nomme l'ex-patron d'Air France-KLM, Jean-Cyril Spinetta, Ă  la tĂȘte du conseil de surveillance. VoilĂ  la dirigeante, jugĂ©e rĂ©tive Ă  l'autoritĂ©, placĂ©e sous tutelle. Deux mois plus tard, celui-ci lui imposera la vente de sa filiale T & D. EPR le bourbier finlandaisOlkiluoto 3, le rĂ©acteur EPR commandĂ© par l'Ă©lectricien finlandais TVO, aurait dĂ» ĂȘtre la vitrine technologique d'Areva dans le monde. Mais, depuis le dĂ©marrage du chantier, les problĂšmes s'accumulent au point que le leader nuclĂ©aire et son client ont dĂ©cidĂ© de rĂ©gler leur diffĂ©rend devant un tribunal arbitral. Enjeu un surcoĂ»t de 2,3 milliards d'euros pour les trois ans de retard cumulĂ©s. "La capacitĂ© d'Ă©coute d'Anne Lauvergeon n'est pas aussi bonne que sa capacitĂ© Ă  parler", lĂąchait le vice-prĂ©sident de TVO en septembre dernier. "Les Finlandais mettent des mois pour valider nos documents", rĂ©torque la patronne. Les experts pointent le pĂ©chĂ© d'orgueil d'Areva, qui a souhaitĂ©, pour la premiĂšre fois, ĂȘtre maĂźtre d'ouvrage sur un chantier "Un mĂ©tier qui n'est pas le sien." "Ils vont me tuer Areva", confie alors Lauvergeon Ă  des proches. Mais elle devra se rĂ©signer Ă  lĂącher cette vache Ă  lait - 48 % des bĂ©nĂ©fices - afin de rĂ©cupĂ©rer une bouffĂ©e d'oxygĂšne financiĂšre. Quelques mois plus tard, la mise en garde concomitante des trois autoritĂ©s de sĂ»retĂ© europĂ©ennes française, finlandaise et britannique concernant le systĂšme de contrĂŽle-commande des EPR ajoute un nuage noir supplĂ©mentaire au ciel plombĂ© de la firme. L'annĂ©e 2009 a aussi permis Ă  certains de ses ennemis historiques de reprendre du poil de la bĂȘte. Patrick Kron, aprĂšs avoir longtemps caressĂ© le rĂȘve de fusionner son groupe, Alstom, avec Areva, et de piloter l'ensemble, a remportĂ©, avec Schneider Electric, le processus d'enchĂšres pour T & D. Cela malgrĂ© l'intense bataille de lobbying menĂ©e par Lauvergeon pour l'Ă©liminer de la compĂ©tition, en soutenant discrĂštement, notamment, l'offre concurrente de General Electric. La prĂ©sidente, qui avait promis aux salariĂ©s que T & D ne serait en aucun cas vendu Ă  la dĂ©coupe, a dĂ» assister au triomphe du patron d'Alstom, non sans se vanter, tout de mĂȘme, de lui avoir fait cracher bien plus d'argent qu'il n'en avait l'intention. Et puis Ă  la fin d'octobre, il y eut l'apparition dans le paysage d'un nouvel adversaire. Henri Proglio, le tout frais PDG d'EDF, gonflĂ© Ă  bloc par sa nomination, l'a provoquĂ©e en duel dans les mĂ©dias en Ă©voquant, avant mĂȘme sa prise de fonctions officielle, l'hypothĂšse d'un dĂ©mantĂšlement d'Areva. Ce coup-lĂ  a peut-ĂȘtre Ă©tĂ© le plus rude. D'autant que la dame sait combien ce nouveau rival a l'oreille du pouvoir en place. Comme bon nombre d'observateurs, Anne Lauvergeon, qui avait petit-dĂ©jeunĂ© quelques jours auparavant avec l'intĂ©ressĂ©, a Ă©tĂ© proprement estomaquĂ©e par ses propos. Info ou intox ? AprĂšs s'ĂȘtre longuement interrogĂ©e sur les intentions d'Henri Proglio, elle s'est finalement accrochĂ©e, comme un naufragĂ© Ă  sa bouĂ©e, au recadrage quasi immĂ©diat du PDG formulĂ© par François Fillon et Christine Lagarde, dont l'interview sur RTL a aussitĂŽt Ă©tĂ© mise en ligne sur l'intranet d'Areva. Toutefois, les dĂ©clarations belliqueuses de Proglio ont valeur d'avertissement. Anne Lauvergeon le sait, qui a fait le siĂšge, depuis, du nouvel arbitre, François Roussely, pour faire valoir les atouts de son modĂšle Ă©conomique - la fameuse "stratĂ©gie Nespresso". Celle qui lui permet de vendre Ă  ses clients non seulement les rĂ©acteurs la cafetiĂšre, mais aussi le combustible les capsules. Car cette Walkyrie de l'atome n'est pas du genre Ă  lĂącher le morceau. "Anne n'est jamais aussi brillante et efficace que lorsqu'elle est dans l'adversitĂ©", relĂšve Robert Pistre, mentor de l'Ecole des mines et membre Ă©minent de son fan-club. Au fil des ans, cette bretteuse a su montrer une dextĂ©ritĂ© indĂ©niable dans l'art de la guerre. Avoir vĂ©cu Ă  l'ElysĂ©e, Ă  l'Ă©poque de la cohabitation, a certainement permis Ă  cette ancienne sherpa de François Mitterrand de mĂ©diter sur l'exercice de la navigation en milieu hostile. C'est aprĂšs un passage ratĂ© Ă  la banque Lazard, lorsque Dominique Strauss-Kahn lui offre, en 1999, la prĂ©sidence de la Cogema, spĂ©cialiste français de l'uranium, qu'elle va faire la dĂ©monstration de ses talents. L'arrivĂ©e de cette femme, normalienne et diplĂŽmĂ©e de l'Ecole de mines, dans le milieu poussiĂ©reux de l'atome ne passe pas inaperçue. Surtout lorsqu'elle dĂ©cide, pour rehausser l'image dĂ©plorable du nuclĂ©aire auprĂšs de l'opinion, de placer des webcams au coeur de l'usine de La Hague. Mais son vĂ©ritable fait d'armes, Ă  l'Ă©poque, est d'une tout autre envergure. Deux ans Ă  peine aprĂšs sa nomination, ce poids plume Ă  la taille d'allumette parvient Ă  faire accepter aux pouvoirs publics un scĂ©nario de refonte complĂšte du nuclĂ©aire français, qui la place Ă  la tĂȘte de l'ensemble de la filiĂšre Cogema, Framatome et CEA Industrie, regroupĂ©e sous l'Ă©tendard d'Areva, du nom d'une abbaye cistercienne visitĂ©e avec ses parents au cours de son enfance. Bien jouĂ© mais surtout bien bataillĂ©. "Je me souviens de l'avoir vue courir aprĂšs un syndicaliste dans un couloir pour le convaincre de voter ce projet en comitĂ© d'entreprise", raconte aujourd'hui Bruno Blanchon, reprĂ©sentant CGT. Parmi les opposants Ă  cette fusion, le patron d'EDF de l'Ă©poque, un certain François Roussely, qui voit d'un mauvais oeil la transformation de son fournisseur en un puissant gĂ©ant du nuclĂ©aire. L'acharnement naturel de la patronne, au sourire parfois carnassier, combinĂ© Ă  un Ă©pais carnet d'adresses hĂ©ritĂ© de sa pĂ©riode Ă©lysĂ©enne, lui permettra de gagner la partie. Mais, au cours de la dĂ©cennie suivante, critiques et ennemis ont prolifĂ©rĂ© avec une intensitĂ© au moins Ă©gale Ă  la soif d'expansion d'Areva. Au point de laisser planer sans cesse au-dessus d'Anne Lauvergeon la menace d'un limogeage imminent. AnnĂ©es difficiles ? "Je n'aime pas les pĂ©riodes oĂč il ne se passe rien", botte en touche la patronne, sans renier, toutefois, un certain goĂ»t pour le combat. En agace-t-elle plus d'un ? "C'est parce que je dis les choses sans les entortiller", analyse celle qui a dĂ©jĂ  usĂ© trois prĂ©sidents de conseil de surveillance et affirme avoir fini par s'habituer aux "attaques ad mulierem" dont elle fait rĂ©guliĂšrement l'objet. Elle reste l'une des femmes les plus puissantes d u mondeDeux Ă©lĂ©ments au moins permettent de comprendre cette Ă©tonnante rĂ©sistance. D'abord, sa notoriĂ©tĂ© mondiale et sa casquette de VRP du nuclĂ©aire français - ses proches ne manquent jamais de rappeler qu'elle est classĂ©e parmi les femmes les plus puissantes du monde par le magazine Forbes. Ensuite, une sacrĂ©e dose de mauvaise foi qui lui permet de rĂ©crire l'histoire et de ne pas sentir les pointes des poignards qui la menacent. L'Ă©chec d'Abou Dhabi ? "Si on l'avait voulu, on l'aurait obtenu. Mais on aurait tous perdu beaucoup d'argent", se dĂ©fend-elle. Le dĂ©part de Siemens ? "Il a permis d'accĂ©lĂ©rer le processus d'augmentation de capital que nous rĂ©clamions", rĂ©torque-t-elle, omettant au passage de signaler que l'entrĂ©e des futurs investisseurs est, pour l'heure, suspendue Ă  la reconfiguration de la filiĂšre. Pourtant, dans les couloirs de la rue La Fayette, au siĂšge parisien du groupe, les murmures d'inquiĂ©tude bruissent Ă  nouveau. "On se prĂ©pare Ă  une annĂ©e 2010 un peu tendue", reconnaĂźt un cadre dirigeant. Car, par-dessus le marchĂ©, Areva doit faire face une situation financiĂšre dĂ©licate. Sur les 12 milliards d'euros de besoins de financement identifiĂ©s l'Ă©tĂ© dernier, seuls les 4 milliards tirĂ©s de la vente de T & D sont en voie de rentrer dans les caisses. Les cessions des participations dans Eramet et Microelectronics, "plus compliquĂ©es que prĂ©vu", sont au point mort. DĂ©jĂ , selon nos informations, un plan d'Ă©conomies de 500 millions a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© pour cette annĂ©e. LovĂ©e sur la banquette arriĂšre de sa CitroĂ«n C 5, oĂč elle s'adonne rĂ©guliĂšrement aux jeux vidĂ©o sur sa console Nintendo, cette quinqua, mĂšre de deux jeunes enfants, refuse de se dĂ©partir de son inoxydable optimisme. "En 2010, nous allons poursuivre notre croissance, et je vais encore beaucoup voyager aux quatre coins du monde", lĂąche-t-elle, tout sourire, plus que jamais rĂ©solue Ă  prouver Ă  ses dĂ©tracteurs qu'elle a raison d'y croire, comme il y a dix ans, lorsque des proches lui avaient dĂ©conseillĂ© d'accepter la prĂ©sidence de la Cogema "Une folie, me disait-on, dont je ne me relĂšverais pas." Un roc, Lauvergeon ? PoussĂ©e dans ses retranchements, elle finit par avouer "Si je devais partir, ce serait trĂšs Ă©mouvant. J'ai une relation trĂšs forte Ă  Areva." Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă  la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tique

ComitĂ©d'expansion Ă©conomique de l'Allier (CEEA) Aide et accompagnement, Implantation. CoordonnĂ©es | Google Map HĂŽtel de Rochefort, 12 cours Anatole-France - BP 6 Moulins TĂ©l. : 04 70 46 84 10 Fax : 04 70 46 11 44 + d’infos. RÉSEAU Union des Couveuses. Couveuse Coagir La couveuse est un dispositif d'accompagnement individuel et collectif,

Quelques questions Ă  Valentine LABORIE, Chef de Mission Promotion et Communication, ComitĂ© d’Expansion Economique de l’Allier. Pourquoi participez-vous Ă  PROVEMPLOI cette annĂ©e? Chaque annĂ©e, plus de 200 000 habitants de la rĂ©gion parisienne dĂ©cident de s’installer en Province et cette tendance devrait augmenter au cours des prochaines annĂ©es. Tous ne font pas le choix d’une grande mĂ©tropole rĂ©gionale et nombreux sont ceux qui souhaitent rĂ©aliser leurs projets dans les territoires ruraux les plus dynamiques. Pour promouvoir les atouts de l’Allier, les entreprises qui recrutent, la qualitĂ© de vie offerte par notre dĂ©partement et valoriser, auprĂšs des visiteurs, les opportunitĂ©s de crĂ©ations et reprises d’activitĂ©s. » Quels sont vos objectifs sur le Salon? Notre objectif commun est de mettre en avant des dispositifs innovants destinĂ©s Ă  favoriser l’accueil de salariĂ©s sur notre territoire, Ă  soutenir l’installation de professionnels de santĂ© ou Ă  accompagner la reprise ou la transmission d’activitĂ©s. » Qui sera prĂ©sent avec vous sur le Salon? Dans le cadre de la politique volontariste d’attractivitĂ© menĂ©e par le Conseil gĂ©nĂ©ral de l’Allier avec le concept des nouvelles ruralitĂ©s », seront prĂ©sents sur le stand le ComitĂ© d’Expansion Economique de l’Allier, la Mission Accueil du Conseil gĂ©nĂ©ral et Vichy Val d’Allier, avec son agence de dĂ©veloppement Ă©conomique. » Quelles sont les opportunitĂ©s pour les visiteurs de PROVEMPLOI ? Les visiteurs auront la possibilitĂ© de dĂ©couvrir des offres d’emplois qualifiĂ©es, ainsi que des opportunitĂ©s concrĂštes d’installation, tout en bĂ©nĂ©ficiant de nos conseils et notre accompagnement. Nous profiteront Ă©galement de cette belle occasion de mettre en avant les nouveaux dispositifs proposĂ©s dans l’Allier pour favoriser l’accueil de salariĂ©s dans le dĂ©partement. » OĂč peut-on trouver de l’information avant le Salon? Sur nos diffĂ©rents sites web Pour rencontrer les acteurs de l’Allier sur PROVEMPLOI 2013, inscrivez vous gratuitement et obtenez votre badge d’accĂšs au Salon. Notreclient est un acteur industriel majeur dans le bassin Ă©conomique de la (H/F) 1 800 € intĂ©ressement et de participation, prime vacances etc. * Une mutuelle d'entreprise familiale et de nombreux avantages du ComitĂ© Social et Economique. Contrat. GROUPE BIGARD. Villefranche-d'Allier, Allier. il y a 17 jours. Responsable BE Charpente MĂ©tallique H/F. 35k € a 50k €/an Bulletin municipal Varennes-sur-Allier 2013Published on Feb 17, 2014No descriptionscopart Latelier de propose un espace expĂ©rimental, pour dĂ©couvrir ses donnĂ©es. Frises chronologiques, cartes, galeries d'images vous conduisent vers les ressources de la BnF. Les donnĂ©es de data.bnf.fr sont disponibles et rĂ©utilisables librement (licence ouverte) en format RDF et JSON. RĂ©utilisez-les ! 22 novembre entreprises qui ont Ă©tĂ© créées en 2016 dans l’Allier selon des chiffres du ComitĂ© d’expansion Ă©conomique Des crĂ©ations d’entreprises qui devraient ĂȘtre plus nombreuses en 2017, selon les premiĂšres tendances Et justement, pour les porteurs de projet de crĂ©ations ou de reprises, un forum est organisĂ© demain aprĂšs-midi dans les locaux de l’IFAG Quai Louis-Blanc 14-19 heures CCI, Chambre des mĂ©tiers et de l’artisanat, Chambre d’agriculture, avocats, notaires, banques, plateforme de financement
 au total prĂšs d’une quarantaine de partenaires proposeront ateliers, stands, crash-test pour une crĂ©ation pĂ©renne Car le plus dur n’est pas toujours de crĂ©er, mais de durer Bruno Bellosta est SecrĂ©taire adjoint Ă  la Chambre des mĂ©tiers de l’Allier Evaluationsof Comite D Expansion Economique De L Allier: Pour Ă©valuer cette sociĂ©tĂ© s’il vous plaĂźt Login ou Inscription . Statistiques: 3: visites: 0: fois indiquĂ© : Comite D Expansion
Au Canada, l’agriculture a Ă©voluĂ© de façon nettement diffĂ©rente dans chaque rĂ©gion du pays. Ceci s’explique d’abord par les diffĂ©rences de climats et de gĂ©ographie, mais aussi par le fait que chaque rĂ©gion a Ă©tĂ© colonisĂ©e Ă  un moment diffĂ©rent du dĂ©veloppement Ă©conomique et politique du pays. Au Canada, l’agriculture a Ă©voluĂ© de façon nettement diffĂ©rente dans chaque rĂ©gion du pays. Ceci s’explique d’abord par les diffĂ©rences de climats et de gĂ©ographie, mais aussi par le fait que chaque rĂ©gion a Ă©tĂ© colonisĂ©e Ă  un moment diffĂ©rent du dĂ©veloppement Ă©conomique et politique du pays. Camrose, en Alberta, en 1900 avec la permission des Provincial Archives of Alberta. Au Canada, l’agriculture a Ă©voluĂ© de façon nettement diffĂ©rente dans chaque rĂ©gion du pays. Ceci s’explique d’abord par les diffĂ©rences de climats et de gĂ©ographie, mais aussi par le fait que chaque rĂ©gion a Ă©tĂ© colonisĂ©e Ă  un moment diffĂ©rent du dĂ©veloppement Ă©conomique et politique du pays. Le gouvernement a toujours constituĂ© le principal facteur d’unification depuis l’époque coloniale. En effet, l’agriculture a Ă©tĂ© essentiellement dirigĂ©e par l’État et subordonnĂ©e Ă  d’autres intĂ©rĂȘts. Pratiques autochtones Avant l’arrivĂ©e des EuropĂ©ens, les Autochtones des Grands Lacs infĂ©rieurs et du Saint-Laurent cultivaient deux types de maĂŻs, des courges et des haricots et ils pratiquaient par ailleurs la sĂ©lection des semences. Bien avant l’arrivĂ©e des marchands français, les PremiĂšres nations troquent leur maĂŻs contre les peaux et la viande que leur procurent les groupes chasseurs des rĂ©gions boisĂ©es. AprĂšs l’avĂšnement de la traite des fourrures, des intermĂ©diaires algonquiens fournissent les Français en pelleteries de choix qu’ils troquent contre leur maĂŻs avec des bandes vivant plus au nord. L’apport de l’agriculture des PremiĂšres nations dans l’approvisionnement du commerce des fourrures demeure important jusqu’à la fin du XVIIIe siĂšcle. Maritimes [H2] Du XVIIIe siĂšcle au milieu du XIXe siĂšcle [H3] Dans les Maritimes, l’agriculture remonte Ă  la fondation de Port-Royal par les Français en 1605. Les colons acadiens voir Acadie construisent alors des digues dans les marĂ©cages d’eau salĂ©e du bassin d’Annapolis qu’ils utilisent comme pĂąturages et pour cultiver du blĂ©, du lin et des lĂ©gumes. AprĂšs la signature du TraitĂ© d’Utrecht 1713, les Français se retirent Ă  Plaisance Terre-Neuve, Ă  l’üle Royale Ăźle du Cap-Breton et Ă  l’üle Saint-Jean Île-du-Prince-Édouard. Ils entendent se servir de l’üle Saint-Jean comme source de cĂ©rĂ©ales et de bĂ©tail pour nourrir les marins et les pĂȘcheurs installĂ©s au Cap-Breton. Peu d’Acadiens quittent leur pays natal pour s’installer dans l’üle Saint-Jean avant les annĂ©es 1750. À cette Ă©poque, les habitants de l’üle Royale, pĂȘcheurs pour la plupart, cultivent dĂ©jĂ  du blĂ© et des lĂ©gumes dans de petites clairiĂšres et s’adonnent Ă  l’élevage. AprĂšs avoir acquis l’Acadie en 1713, l’Angleterre encourage l’agriculture dans les Maritimes Ă  des fins de dĂ©fense et de mercantilisme. Elle doit approvisionner la Nouvelle-Écosse, son rempart stratĂ©gique contre les Français. La Grande-Bretagne encourage aussi l’agriculture afin de fournir des vivres Ă  ses commerçants qui traitent avec les Antilles et du chanvre pour sa marine et les navires marchands le chanvre Ă©tait utilisĂ© pour confectionner la corderie des voiles. Elle offre des avantages financiers aux colons d’Halifax qui dĂ©frichent et qui clĂŽturent leurs terres mais, faute de marchĂ©s importants, la rĂ©gion ne dĂ©passe pas le stade de l’autosuffisance. Les Acadiens continuent Ă  approvisionner les Français retirĂ©s dans l’üle Royale, ce qui contribue Ă  leur expulsion par les Anglais en 1755. Ces derniers, toutefois, demanderont plus tard Ă  des Acadiens de leur enseigner la culture en rĂ©gions marĂ©cageuses, car l’afflux de colons loyalistes dans les annĂ©es 1780 augmente la demande de produits maraĂźchers. À cause de la forte concurrence des AmĂ©ricains dans le domaine de la farine et des cĂ©rĂ©ales, on convertit une grande partie des marais de la baie de Fundy en prairies propices Ă  l’élevage du bĂ©tail. Le gouvernement anglais tente aussi d’encourager les agriculteurs Ă  s’établir dans l’Île-du-Prince-Édouard en cĂ©dant 66 parcelles de 8,094 ha Ă  des particuliers. De 1783 Ă  1850, l’agriculture occupe une place prĂ©dominante dans l’Île-du-Prince-Édouard, tandis qu’en Nouvelle-Écosse elle est moins importante que la pĂȘche de la morue et le commerce avec les Antilles et que le commerce du bois et la construction navale au Nouveau-Brunswick. Avec l’immigration de Britanniques et de loyalistes, la zone agricole dans les Maritimes dĂ©passe les terres marĂ©cageuses et s’étend sur les rives des cours d’eau, le long du fleuve Saint-Jean en particulier. Les nouvelles terres se prĂȘtent bien Ă  la culture cĂ©rĂ©aliĂšre mais, pour des raisons d’ordre culturel, agricole et commercial, les colons s’adonnent en gĂ©nĂ©ral Ă  l’agriculture mixte. La plupart des agriculteurs Ă  temps plein se consacrent avant tout Ă  l’élevage du bĂ©tail, qui demande moins de main-d’Ɠuvre que la culture des cĂ©rĂ©ales. Avant 1850, la Nouvelle-Écosse et le Nouveau-Brunswick demeurent des importateurs nets de denrĂ©es alimentaires des États-Unis. Seule l’Île-du-Prince-Édouard dispose d’un excĂ©dent agricole et, dĂšs 1831, exporte du blĂ© en Angleterre. Au dĂ©but du XIXe siĂšcle, la mise en valeur agricole se heurte au manque de compĂ©tence des immigrants qui succĂšdent aux loyalistes. La plupart de ces colons sont des Écossais des Highlands qui sont peu prĂ©parĂ©s Ă  dĂ©fricher la forĂȘt vierge et Ă  pratiquer l’agriculture. En 1818, un marchand de Halifax, John Young, commence sous le surnom d’ Agricola » Ă  militer pour l’amĂ©lioration des mĂ©thodes agricoles. Des sociĂ©tĂ©s agricoles se forment alors autour d’un organisme central parrainĂ© par le gouvernement et installĂ© Ă  Halifax. Cependant, les efforts de Young sont pratiquement vains, car, les marchands ne s’intĂ©ressant pas Ă  l’agriculture locale, les agriculteurs sont peu motivĂ©s Ă  augmenter leur production pour la vente. NĂ©anmoins, les terres et la production agricoles augmentent progressivement et, vers le milieu du siĂšcle, les agriculteurs constituent une force politique et exigent l’amĂ©lioration des moyens de transport et une meilleure protection de l’agriculture. Du milieu du XIXe siĂšcle au dĂ©but du XXe siĂšcle [H3] AprĂšs 1850, deux importants facteurs touchent l’agriculture des Maritimes la spĂ©cialisation de la production agricole dans tout le monde capitaliste et, aprĂšs 1896 surtout, l’intĂ©gration de l’économie des Maritimes Ă  l’économie canadienne. Entre 1880 et 1900, la production de fromage et de beurre de fabrique augmente et l’exportation de pommes, vers l’Angleterre en particulier, progresse rapidement voir Industrie des fruits et lĂ©gumes. AprĂšs 1896, la prospĂ©ritĂ© liĂ©e Ă  la colonisation des Prairies ouvre le marchĂ© canadien aux fruits pommes surtout et aux pommes de terre. DĂšs les annĂ©es 1920, la concurrence des États-Unis, de l’Australie et de la Colombie-Britannique menace le marchĂ© d’exportation des pommes de la Nouvelle-Écosse en Angleterre, malgrĂ© les amĂ©liorations que les pomiculteurs nĂ©o-Ă©cossais apportent Ă  leurs mĂ©thodes de production. Le marchĂ© de la pomme de terre acquiert de nouveaux dĂ©bouchĂ©s Ă  Cuba et aux États-Unis et bien que, Ă  partir de 1928, Cuba atteigne l’autosuffisance en matiĂšre de pommes de terre, l’Île-du-Prince-Édouard y conserve une part du marchĂ© en lui fournissant des semences. Vers 1920, les secteurs agricoles des Maritimes qui sont tributaires des marchĂ©s locaux commencent Ă  souffrir. Les difficultĂ©s que connaĂźt l’industrie forestiĂšre contribuent Ă  la disparition des marchĂ©s et l’avĂšnement du moteur Ă  combustion interne diminue la demande de chevaux et de foin. La viande provenant d’autres rĂ©gions du Canada supplante la production locale. De plus, dans les annĂ©es 30, il devient plus difficile d’exporter des pommes de terre vers les marchĂ©s cubain et amĂ©ricain. Tous ces facteurs, qui s’ajoutent aux problĂšmes qui sĂ©vissent dans l’industrie des fourrures de renard argentĂ© voir Élevage d’animaux Ă  fourrure sont catastrophiques pour l’Île-du-Prince-Édouard, dont le revenu agricole passe de 9,8 millions de dollars en 1927 Ă  2,3 millions de dollars en 1932. Seul, le marchĂ© des pommes reste stable grĂące au tarif prĂ©fĂ©rentiel que l’Angleterre accorde aux pomiculteurs de l’Empire. Face aux nombreuses difficultĂ©s des annĂ©es 30, de nombreux agriculteurs se tournent vers une agriculture plus diversifiĂ©e et autarcique, changement qui a pour consĂ©quence l’augmentation des produits laitiers, de volaille et d’Ɠufs. Terre-Neuve [H2] À Terre-Neuve, l’agriculture a toujours Ă©tĂ© marginale. Les pĂȘcheurs pratiquent nĂ©anmoins une agriculture de subsistance le long des criques et des ports de la cĂŽte orientale et l’agriculture commerciale se dĂ©veloppe dans la pĂ©ninsule d’Avalon et dans certaines parties des baies de Bonavista, de Notre-Dame et de la TrinitĂ©. L’agriculture terre-neuvienne connaĂźt ses vĂ©ritables dĂ©buts au moment des pĂ©nuries de vivres liĂ©es Ă  la guerre de l’IndĂ©pendance amĂ©ricaine 3100 ha sont alors mis en culture dans les rĂ©gions de St. John’s, de Harbour Grace et de Carbonear. Puis, au dĂ©but du XIXe siĂšcle, plusieurs facteurs viennent stimuler l’agriculture l’arrivĂ©e d’immigrants irlandais compĂ©tents dans ce domaine, l’essor de St. John’s en tant que marchĂ© de lĂ©gumes, l’instauration d’un programme de construction de routes et, en 1813, l’autorisation permettant au gouverneur d’accorder des titres de propriĂ©tĂ© Ă  des fins commerciales. À la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle, le gouvernement redouble d’efforts pour intĂ©resser la population Ă  l’agriculture. DĂšs 1900, la colonie compte 298 km2 de terres en culture et quelque 120 000 chevaux, bovins et moutons. Par l’intermĂ©diaire du Newfoundland Agricultural Board Commission agricole de Terre-Neuve formĂ© en 1907, le gouvernement crĂ©e des sociĂ©tĂ©s agricoles 91 en 1913 qui fournissent une aide dans des domaines tels que le dĂ©frichage de terres ou l’achat de semences et d’outillage agricole. Dans les annĂ©es 20, le gouvernement importe des animaux de race pour amĂ©liorer le cheptel local et, dans les annĂ©es 30, afin d’allĂ©ger les Ă©preuves dues Ă  la Crise, il cĂšde aux instances d’un groupe privĂ©, la Land Development Association Association pour la mise en valeur des terres, et fournit gratuitement des semences de pommes de terre dans le but d’encourager la culture potagĂšre. AprĂšs son entrĂ©e dans la ConfĂ©dĂ©ration en 1949, Terre-Neuve profite des subventions fĂ©dĂ©rales pour Ă©laborer des programmes de prĂȘts aux agriculteurs, de dĂ©frichage de terres ainsi que pour stimuler la production d’Ɠufs et de porcs. QuĂ©bec [H2] XVIIe et XVIIIe siĂšcles [H3] En 1617, Louis HĂ©bert commence Ă  Ă©lever du bĂ©tail et Ă  dĂ©fricher un lopin pour la culture. Par la suite, d’autres colons suivent son exemple, cultivent cĂ©rĂ©ales, pois et maĂŻs. Cependant, en 1625, on ne compte encore que six hectares de terres en culture. À partir de 1612, le roi de France accorde des monopoles de traite des fourrures Ă  une sĂ©rie de compagnies qui, en Ă©change, s’engagent Ă  installer des colons. Ces compagnies Ă  charte font venir des colons qui dĂ©frichent des terres Ă  l’aide de bƓufs, d’ñnes et, plus tard, de chevaux, mais l’agriculture ne rĂ©pond aux besoins locaux que vers 1640 et la commercialisation des produits agricoles demeure difficile durant tout le rĂ©gime français. En 1663, Louis XIV rĂ©affirme la domination royale et encourage la colonisation par des familles. L’intendant Jean Talon rĂ©serve des parcelles pour des expĂ©riences et des dĂ©monstrations agricoles, introduit la culture du chanvre et du houblon notamment, Ă©lĂšve diverses espĂšces de bĂ©tail et conseille les colons en matiĂšre de mĂ©thodes agricoles. DĂšs 1721, les agriculteurs de la Nouvelle-France rĂ©coltent chaque annĂ©e 99 600 hectolitres hl de blĂ© et des quantitĂ©s moindres d’autres denrĂ©es. Ils possĂšdent en outre quelque 30 000 bĂȘtes bovins, porcs, moutons et chevaux voir RĂ©gime seigneurial. AprĂšs 1763, Ă  la suite de l’arrivĂ©e de marchands anglais, les produits agricoles canadiens trouvent de nouveaux dĂ©bouchĂ©s au sein du systĂšme mercantile britannique. La culture est surtout l’affaire des habitants francophones, mais des colons anglophones viennent les rejoindre. Des sujets anglais achĂštent des seigneuries qu’ils peuplent d’immigrants Ă©cossais, irlandais et amĂ©ricains. Des colons de la Nouvelle-Angleterre viennent aussi s’installer dans les Cantons de l’Est et dans d’autres rĂ©gions. Dans les journaux, les Anglo-Canadiens font valoir de nouvelles techniques de culture du blĂ© et de la pomme de terre et, en 1792, crĂ©ent une sociĂ©tĂ© d’agriculture Ă  QuĂ©bec. Comme le gouvernement encourage surtout le Haut-Canada l’Ontario et les Maritimes, la croissance des exportations de blĂ© du Bas-Canada le QuĂ©bec, avant 1800, demeure modeste. Pendant la premiĂšre moitiĂ© du XIXe siĂšcle, toutefois, la production de blĂ© du Bas-Canada reste loin derriĂšre celle du Haut-Canada. Certains attribuent cet Ă©chec aux sols et au climat de la rĂ©gion qui conviennent assez mal Ă  la culture du blĂ©, seule denrĂ©e offrant des possibilitĂ©s importantes d’exportation, Ă  l’épuisement du sol et au fait que, pendant cette pĂ©riode, la population de la province croĂźt plus rapidement que sa production agricole. Disposant de peu d’excĂ©dents Ă  rĂ©investir en valeurs, le Bas-Canada tarde Ă  dĂ©velopper un rĂ©seau routier et les frais de transport y demeurent Ă©levĂ©s. Du dĂ©but du XIXe siĂšcle au milieu du XXe siĂšcle [H3] Dans les annĂ©es 1830, le Bas-Canada ne peut dĂ©jĂ  plus subvenir Ă  ses propres besoins en blĂ© et en farine et commence Ă  importer de plus en plus du Haut-Canada. Au milieu du siĂšcle, la production agricole brute du Canada-Est le QuĂ©bec s’élĂšve Ă  21 millions de dollars, soit seulement 60 % environ de la production du Canada-Ouest l’Ontario. Les fermes en voie de modernisation, tout comme les fermes traditionnelles, ont la charge de plus d’enfants qu’elles ne peuvent en nourrir et la pauvretĂ© gĂ©nĂ©rale incite des milliers d’habitants Ă  s’installer dans les villes du QuĂ©bec ou Ă  Ă©migrer en Nouvelle-Angleterre voir Franco-AmĂ©ricains. AiguillonnĂ©e par des colonisateurs religieux, la colonisation s’étend aussi au nord de Trois-RiviĂšres, au sud du lac Saint-Jean et sur la rive sud de la riviĂšre ChaudiĂšre, mais on y pratique peu l’agriculture commerciale. Vers la fin du XIXe siĂšcle, l’agriculture du QuĂ©bec connaĂźt une augmentation de la superficie cultivĂ©e et de la productivitĂ© et on dĂ©laisse la culture du blĂ© pour se tourner vers l’industrie laitiĂšre et l’élevage. À partir des annĂ©es 1860, des agents du gouvernement s’emploient Ă  faire valoir, auprĂšs des agriculteurs, les possibilitĂ©s commerciales de l’industrie laitiĂšre et des agronomes comme Édouard Barnard mettent sur pied une presse agricole et instituent l’inspection gouvernementale des produits laitiers. Des laiteries, des fromageries et des beurreries s’ouvrent prĂšs des villes et des voies ferrĂ©es, notamment dans la plaine montrĂ©alaise et dans les Cantons de l’Est. Au QuĂ©bec, vers 1900, l’industrie laitiĂšre constitue le principal secteur agricole. Elle se mĂ©canise, aux champs comme Ă  l’usine, et l’industrie comprend de plus en plus d’hommes Ă  mesure que les produits de la ferme se transforment en usine. À la fin du siĂšcle, le QuĂ©bec produit 3,6 millions de kilogrammes de fromage, soit 8 fois plus qu’en 1851. Vers 1920, toutefois, l’agriculture ne reprĂ©sente dĂ©jĂ  plus que le tiers de l’économie quĂ©bĂ©coise. La PremiĂšre Guerre mondiale ayant provoquĂ© une stimulation artificielle de la production, les secteurs minier, forestier et hydroĂ©lectrique attirent des entreprises qui ouvrent de nouveaux marchĂ©s et contribuent Ă  transformer l’économie quĂ©bĂ©coise, jusqu’ici agricole, en une Ă©conomie industrielle. Dans les annĂ©es 20, les terres du QuĂ©bec s’épuisent de nouveau par manque de fertilisants dĂ» Ă  l’absence de crĂ©dits. C’est Ă  ce problĂšme, ainsi qu’à d’autres, que s’attaquent les organisations politiques d’agriculteurs, comme l’Union catholique des cultivateurs, fondĂ©e en 1924. Comme tous les agriculteurs canadiens, les cultivateurs quĂ©bĂ©cois souffrent pendant les annĂ©es 30. Dans les rĂ©gions Ă©loignĂ©es des marchĂ©s urbains, on assiste Ă  la reprise de l’agriculture non commerciale et Ă  la multiplication des fermes. Pendant cette dĂ©cennie, le revenu des fermiers diminue beaucoup plus que celui des citadins. La DeuxiĂšme Guerre mondiale marque le retour en force de l’agriculture commerciale. Ensuite, l’aprĂšs-guerre se caractĂ©rise par la diminution du nombre de fermes et de la population rurale ainsi que par l’augmentation de la taille moyenne des propriĂ©tĂ©s agricoles. Ontario [H2] De la fin du XVIIIe siĂšcle au milieu du XIXe siĂšcle [H3] L’avĂšnement de l’indĂ©pendance amĂ©ricaine en 1783 a deux consĂ©quences. Elle reprĂ©sente une menace Ă  la sĂ©curitĂ© de la frontiĂšre mĂ©ridionale de l’AmĂ©rique du Nord britannique et elle prive l’Angleterre de sa principale source de produits agricoles en AmĂ©rique du Nord. Les Anglais dirigent les loyalistes dans la rĂ©gion infĂ©rieure des Grands Lacs, le long desquels le gouverneur Simcoe suggĂšre d’installer des soldats Ă  des fins de dĂ©fense, tandis que d’autres colons s’installeront sur les terres Ă  l’arriĂšre. Les autoritĂ©s encouragent d’abord la culture du chanvre comme produit d’exportation propre Ă  stimuler l’industrie anglaise et Ă  contribuer Ă  la dĂ©fense. Mais le projet Ă©choue Ă  cause de la main-d’Ɠuvre insuffisante par rapport Ă  l’envergure de la rĂ©gion Ă  cultiver. Entre 1783 et 1815, le peuplement progresse sur les rives des Grands Lacs et du Saint-Laurent, oĂč l’on cultive des cĂ©rĂ©ales et des lĂ©gumes, en gĂ©nĂ©ral pour subvenir Ă  ses besoins. De 1800 Ă  1860, la culture du blĂ© domine dans la rĂ©gion qui constitue actuellement l’Ontario. Le blĂ©, la denrĂ©e la plus facile Ă  cultiver et Ă  Ă©couler est une source importante de revenus pour les colons. Outre la demande intĂ©rieure des garnisons anglaises, des Ă©quipes des chantiers de construction et des camps de bĂ»cherons, les marchĂ©s principaux sont l’Angleterre et le Bas-Canada. De 1817 Ă  1825, les agriculteurs du Haut-Canada expĂ©dient une moyenne de 57 800 hl hectolitres de blĂ© Ă  MontrĂ©al. Cette dĂ©pendance Ă  la culture du blĂ© se traduit par une Ă©conomie en dents de scie. En 1820, l’application des restrictions prĂ©vues dans la loi sur les cĂ©rĂ©ales ferme les marchĂ©s britanniques au blĂ© de l’AmĂ©rique du Nord britannique et provoque une baisse dĂ©sastreuse des prix du blĂ© et de la valeur des terres. GrĂące Ă  l’établissement, en 1825, de droits prĂ©fĂ©rentiels pour le blĂ© de l’AmĂ©rique du Nord britannique, les prix et les exportations reprennent, mais le marchĂ© s’effondre en 1834-1835. À la fin des annĂ©es 1830, les mauvaises rĂ©coltes rĂ©duisent presque Ă  la famine de nombreuses rĂ©gions rĂ©cemment colonisĂ©es. Du milieu du XIXe siĂšcle au dĂ©but du XXe siĂšcle [H3] Les États-Unis connaissent des revers analogues, ce qui permet temporairement au Haut-Canada d’y exporter ses surplus de blĂ© en dĂ©pit des tarifs douaniers. Entre-temps, l’amĂ©lioration des moyens de transport facilite l’expĂ©dition de denrĂ©es vers d’autres rĂ©gions. GrĂące Ă  ces progrĂšs, Ă  des conditions climatiques favorables et Ă  la croissance des marchĂ©s, les exportations de blĂ© passent de 1 million d’hectolitres en 1840 Ă  2,25 millions d’hectolitres en 1850. AprĂšs 1850, l’agriculture en Ontario se diversifie de plus en plus. L’abrogation des lois sur les cĂ©rĂ©ales en 1846 abolit le statut prĂ©fĂ©rentiel du blĂ© de l’AmĂ©rique du Nord britannique et favorise ainsi la dĂ©stabilisation des prix, mais la hausse des prix amĂ©ricains aprĂšs la dĂ©couverte d’or en Californie aide les producteurs Ă  surmonter les obstacles au commerce du bĂ©tail, de la laine, du beurre et des cĂ©rĂ©ales secondaires. De 1854 Ă  1866, le TraitĂ© de rĂ©ciprocitĂ© prolonge la situation favorable aux Ă©changes commerciaux. Par ailleurs, la baisse des prix en 1857 et la destruction des rĂ©coltes par les moucherons en 1858 hĂątent le passage Ă  l’élevage du bĂ©tail. En 1864, commence la fabrication industrielle du fromage et, vers 1900, le cheddar canadien, fabriquĂ© principalement en Ontario, a dĂ©jĂ  conquis 60 % du marchĂ© anglais. Deux organisations d’agriculteurs – la Grange aprĂšs 1872 et les Patrons of Industry aprĂšs 1889 montrent que les agriculteurs ontariens prennent de plus en plus conscience de leurs capacitĂ©s de production. Au XIXe siĂšcle, les progrĂšs techniques facilitent Ă  la fois la culture des cĂ©rĂ©ales et l’élevage du bĂ©tail. AprĂšs 1815, l’introduction de charrues en fonte, copies des modĂšles amĂ©ricains, amĂ©liore le labourage. De 1830 Ă  1850 environ, la rotation des cultures se rĂ©pand tous les deux ans, on pratique gĂ©nĂ©ralement la mise en jachĂšre des terres pendant l’étĂ© terre non ensemencĂ©e pour lutter contre les mauvaises herbes. Les autoritĂ©s gouvernementales recommandent aussi la technique anglaise des drains couverts pour assĂ©cher de vastes Ă©tendues de terrains bas ou marĂ©cageux. Cette technique permet d’éviter les fossĂ©s et les rigoles de drainage qui gĂȘnent la mĂ©canisation. L’usage de la moissonneuse, qui se rĂ©pand rapidement vers 1860, permet d’augmenter la production de grains. L’utilisation courante de l’écrĂ©meuse, dĂšs 1900, stimule la production du beurre, tandis que la rĂ©frigĂ©ration lance l’industrie du bƓuf et du porc. Du dĂ©but au milieu du XXe siĂšcle [H3] À la fin du XIXe et au dĂ©but du XXe siĂšcle, l’urbanisation augmente le besoin de culture maraĂźchĂšre prĂšs des villes et de cultures plus spĂ©cialisĂ©es dans diffĂ©rentes rĂ©gions vergers dans la pĂ©ninsule du Niagara et dans les comtĂ©s de Prince-Édouard et d’Elgin, tabac dans les comtĂ©s d’Essex et de Kent. L’industrie laitiĂšre se dĂ©veloppe Ă  la lisiĂšre des villes; les cultures marchandes diminuent au profit des grains de provende et du fourrage. De leur cĂŽtĂ©, les producteurs de bƓuf ne peuvent plus rĂ©pondre Ă  la demande intĂ©rieure. On trouve dans tout l’Ontario rural, des associations d’éleveurs, de producteurs laitiers, de producteurs de cĂ©rĂ©ales, de fruits, etc. fondĂ©es par les cultivateurs ainsi que les Farmers’ Institutes et les Women’s Institutes lancĂ©s par le gouvernement. Ces associations tĂ©moignent de la foi en la vie campagnarde, face Ă  l’exode rural et Ă  une sociĂ©tĂ© en voie d’industrialisation. Divers groupes organisĂ©s par des agriculteurs participent au mouvement des Fermiers unis de l’Ontario qui constitue le gouvernement provincial en 1919, sous la direction de E. C. Drury. Pendant les annĂ©es 20, la hausse du prix de certaines denrĂ©es agricoles permet aux agriculteurs ontariens de goĂ»ter Ă  la prospĂ©ritĂ©, dont l’un des effets est de ralentir l’exode vers les villes. En 1931, cependant, les revenus agricoles ont dĂ©jĂ  diminuĂ© de 50 % par rapport Ă  1926. L’Ontario Ă©chappe Ă  la sĂ©cheresse qui sĂ©vit dans les Prairies, mais les fermiers n’arrivent pas Ă  vendre le plus gros de leur production les surplus de viande, de fromage, de lĂ©gumes et de pommes sont envoyĂ©s dans l’Ouest. Le gouvernement fait face Ă  la crise en recourant Ă  la rĂ©glementation, pour l’industrie laitiĂšre principalement. En 1931, il crĂ©e la RĂ©gie des marchĂ©s de l’Ontario, dotĂ©e d’un plan quinquennal en 1932. GrĂące aux prĂȘts gouvernementaux, les producteurs amĂ©liorent leurs troupeaux et modernisent leurs exploitations. DĂšs la DeuxiĂšme Guerre mondiale, l’agriculture ontarienne se diversifie en fonction d’un marchĂ© urbain, et les rĂ©gies des marchĂ©s agricoles de mĂȘme que les coopĂ©ratives d’agriculteurs jouent des rĂŽles de premier plan. Prairies [H2] Du dĂ©but du XIXe siĂšcle au dĂ©but du XXe siĂšcle [H3] AmĂ©rique du Nord britannique, les colons Ă©cossais, aprĂšs leur arrivĂ©e en 1812, pratiquent l’agriculture sur des terres riveraines dans la colonie de la riviĂšre Rouge. Le systĂšme d’arpentage est canadien-français, mais les coutumes agricoles s’inspirent du modĂšle Ă©cossais. On cultive en bandes les terres adjacentes Ă  la riviĂšre infield, tandis que les terres situĂ©es Ă  l’arriĂšre outfield sont rĂ©servĂ©es aux pĂąturages. Les MĂ©tis font alterner l’agriculture et les activitĂ©s saisonniĂšres comme la chasse au bison. La colonie de la riviĂšre Rouge en vient Ă  jouer un rĂŽle dans l’approvisionnement du commerce des fourrures, en s’ajoutant Ă  l’agriculture pratiquĂ©e par les Autochtones et sous l’autoritĂ© des compagnies. La ConfĂ©dĂ©ration stimule le dĂ©veloppement de l’agriculture des Prairies occidentales. Au milieu du XIXe siĂšcle, des hommes d’affaires du centre du Canada cherchent des possibilitĂ©s d’investissement susceptibles de parfaire le dĂ©veloppement industriel du centre du pays. La perspective d’étendre l’agriculture Ă  l’intĂ©rieur des terres de l’Ouest leur semble bien attirante. Le Canada achĂšte la Terre de Rupert Ă  la Compagnie de la Baie d’Hudson 1870, rĂ©prime la rĂ©sistance des MĂ©tis 1869-1970 et 1885, dĂ©place la population autochtone et procĂšde Ă  l’arpentage des terres qu’il entend cĂ©der aux colons voir Politique sur les terres fĂ©dĂ©rales. Le blĂ© prend rapidement une place importante dans l’économie. Cependant, la stagnation prolongĂ©e des prix mondiaux qui aboutit Ă  une crise mondiale au dĂ©but des annĂ©es 1890 interrompt le dĂ©veloppement jusqu’à 1900. L’Ouest canadien se heurte Ă  deux obstacles majeurs la sĂ©cheresse du climat et la briĂšvetĂ© de la saison de culture. NĂ©anmoins, des expĂ©riences gĂ©nĂ©tiques amĂšnent la mise au point du blĂ© Marquis en 1907 et le gouvernement du Dominion encourage la mise en jachĂšre pendant l’étĂ© pour conserver l’humiditĂ© du sol et lutter contre les mauvaises herbes. Ces mesures aident Ă  supprimer les obstacles techniques Ă  l’expansion continue de l’agriculture. Dans les annĂ©es 1870 et 1880, commence l’amĂ©nagement de vastes ranchs sur les terres louĂ©es Ă  bail dans le Sud de la Saskatchewan et de l’Alberta actuelles. L’irrigation Ă  petite Ă©chelle Ă  partir de 1870 et l’instauration d’une politique d’irrigation en 1894 permettent pratiquement de surmonter le problĂšme de la sĂ©cheresse. De plus, la baisse gĂ©nĂ©rale des frais de transport voir Convention du Nid-de-Corbeau et la hausse relative du prix du blĂ© Ă  la fin des annĂ©es 1890 donnent Ă  l’agriculture de l’Ouest le stimulant Ă©conomique dont elle a besoin. Le gouvernement canadien achĂšve la colonisation agricole des Prairies dans le cadre des projets d’immigration de Clifford Sifton. Fruits de la mĂ©canisation de l’économie du blĂ©, les tracteurs Ă  vapeur et Ă  essence, les charrues polysocs et les batteuses permettent d’amasser d’énormes surplus. La hausse sans prĂ©cĂ©dent du prix du blĂ© pendant la PremiĂšre Guerre mondiale encourage la culture de nouvelles terres, mais la baisse des prix, en 1913, et aprĂšs la guerre prĂ©cipite la faillite de nombreux agriculteurs surcapitalisĂ©s. NĂ©anmoins, de 1901 Ă  1931, la superficie des terres ensemencĂ©es dans les Prairies passe de 1,5 Ă  16,4 millions d’hectares. Du dĂ©but au milieu du XXe siĂšcle [H3] Les agriculteurs des Prairies ressentent durement l’effondrement des prix du blĂ© aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale. Nombre d’entre eux, incapables de payer l’outillage et les terres achetĂ©s Ă  prix Ă©levĂ© pendant la guerre, perdent leurs fermes. De 1920 Ă  1940, les exploitants de terres au sol plus pauvre, tout comme les agriculteurs installĂ©s dans la zone de sĂ©cheresse du Sud-Ouest de la Saskatchewan et du Sud-Est de l’Alberta, ne cessent de perdre de l’argent. Dans les annĂ©es 30, sĂ©cheresse, sauterelles et maladies des rĂ©coltes aggravent davantage la situation des agriculteurs et le gouvernement rĂ©agit en instaurant une Administration du rĂ©tablissement agricole des Prairies. Les progrĂšs technologiques, comme la mise au point de la moissonneuse-batteuse, augmentent l’efficacitĂ© de l’agriculture et Ă©liminent en mĂȘme temps les agriculteurs qui ne possĂšdent pas le capital nĂ©cessaire Ă  l’achat des nouvelles machines. Interrompue pendant les annĂ©es 30, la mĂ©canisation de l’agriculture dans les Prairies reprend de plus belle aprĂšs la DeuxiĂšme Guerre mondiale. Depuis le dĂ©but de la colonisation, les agriculteurs de l’Ouest dĂ©pendent des hommes d’affaires du centre du Canada pour les intrants de leur production et pour financer, acheter et transporter leur grain. Afin de maĂźtriser quelque peu les forces Ă©conomiques qui les dominent, ils se regroupent en organisations pour dĂ©fendre leurs intĂ©rĂȘts. Au Manitoba et dans les Territoires du Nord-Ouest, les premiers mouvements agraires vantent les vertus de la coopĂ©ration, critiquent la politique tarifaire du gouvernement canadien, le prix du transport des marchandises et le refus du gouvernement fĂ©dĂ©ral d’accorder une charte aux sociĂ©tĂ©s de chemin de fer rivales du Canadien Pacifique. En 1899, aprĂšs avoir forcĂ© le gouvernement Ă  assurer que les sociĂ©tĂ©s ferroviaires offriraient de meilleurs services, les agriculteurs forment des associations de producteurs de grain dans les Territoires du Nord-Ouest en 1901-1902 et au Manitoba en 1903. Ces organisations informent les agriculteurs, recommandent que le gouvernement provincial Ă©tatise les silos Ă  grains de l’intĂ©rieur et militent pour la commercialisation coopĂ©rative des grains. Les agriculteurs rĂ©alisent ce dernier objectif en 1906 en formant la Grain Growers’ Grain Co. Cette compagnie est reprĂ©sentative de la premiĂšre phase de la commercialisation coopĂ©rative des cĂ©rĂ©ales dans les Prairies. À la lumiĂšre de la grande prise de conscience des agriculteurs et des travailleurs aprĂšs la PremiĂšre Guerre mondiale, on lui reproche d’ĂȘtre trop axĂ©e sur les affaires. On voit naĂźtre une aile radicale, dirigĂ©e par Wood, des Fermiers unis de l’Alberta. Entre 1923 et 1924, les agriculteurs organisent des syndicats obligatoires, en fait, une nouvelle forme de commercialisation coopĂ©rative, dans les trois provinces des Prairies voir, par exemple, Saskatchewan Wheat Pool. Les syndicats ont du succĂšs tout au long des annĂ©es 20, mais s’effondrent sous le choc de la Crise des annĂ©es 1930. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral intervient pour sauver les syndicats et stabiliser le marchĂ© du blĂ©, mais on accorde la direction de cette opĂ©ration Ă  une personne issue du commerce privĂ© des grains, ce qui sape la nature coopĂ©rative originale des syndicats. Dans le cadre d’une deuxiĂšme tentative visant Ă  stabiliser le marchĂ©, le gouvernement instaure, en 1935, la Commission canadienne du blĂ© que les agriculteurs rĂ©clament depuis leur expĂ©rience d’une commission de blĂ© en 1919-1920. Cependant, cette Commission, Ă  nouveau dominĂ©e par le commerce privĂ© des grains, dĂ©fend ses intĂ©rĂȘts autant que ceux des agriculteurs. En 1943, il devient obligatoire de passer par la Commission du blĂ© pour commercialiser le blĂ© de l’Ouest, puis, en 1949, l’orge et l’avoine. Le gouvernement fĂ©dĂ©ral met fin au monopole de la Commission canadienne du blĂ© en 2012 et permet ainsi aux agriculteurs de vendre leurs cĂ©rĂ©ales Ă  la compagnie de leur choix. Le mouvement agraire de l’Ouest canadien reprĂ©sente plus qu’un phĂ©nomĂšne Ă©conomique. Les membres des syndicats, les associations de producteurs de grains et les partis politiques rĂ©unissant les agriculteurs jouent un rĂŽle important dans les questions de culture, de sociĂ©tĂ© et de politique des Prairies, autant que dans leur Ă©conomie. Par exemple, les femmes qui participent au mouvement agraire sont actives dans la croisade en faveur de la tempĂ©rance, luttent pour la reconnaissance du droit de vote de la femme, pour le bien-ĂȘtre des enfants et pour l’instruction de la population rurale, autant que pour les causes Ă©conomiques et politiques qu’elles dĂ©fendent avec les hommes. Les mouvements politiques de contestation, comme l’Union des agriculteurs du Canada, qui mĂšnent la lutte pour les syndicats dans les annĂ©es 20, se joignent par la suite Ă  la Co-operative Commonwealth Federation oĂč ils constituent un Ă©lĂ©ment important de la tradition socialiste canadienne. Colombie-Britannique [H2] XIXe siĂšcle [H3] En Colombie-Britannique, l’agriculture se dĂ©veloppe d’abord pour alimenter le commerce des fourrures. En 1811, Daniel Harmon, de la Compagnie du Nord-Ouest, entreprend un potager prĂšs du lac Stuart et, plus tard, des agents de la Compagnie de la Baie d’Hudson CBH plantent de petits jardins dans l’üle de Vancouver, Ă  Fort St. James, Fort Fraser et Fort George. La CBH collabore aussi Ă  l’établissement de la Puget’s Sound Agricultural Co. AprĂšs 1858, les ruĂ©es vers l’or stimulent la demande commerciale de produits agricoles. Des entreprises d’élevage et quelques colons agriculteurs s’établissent dans les vallĂ©es des riviĂšres Thompson et Nicola, mais la production demeure bien infĂ©rieure Ă  la demande, car l’or attire davantage les nouveaux venus que les dĂ©bouchĂ©s agricoles. Au dĂ©but des annĂ©es 1880, les camps de construction du chemin de fer fournissent un marchĂ© local pour les produits agricoles, mais la mise en place des raccordements du rail canadien dĂ©truit la jeune industrie du blĂ©, incapable de concurrencer le blĂ© des Prairies, au niveau de la qualitĂ© et du prix. Dans les annĂ©es 1890, l’ouverture des mines Boundary et Kootenay crĂ©e de nouveaux marchĂ©s. Les sociĂ©tĂ©s d’exploitation forestiĂšre et les usines d’emballage du poisson stimulent aussi l’agriculture, mais les producteurs qui dĂ©pendent de l’industrie locale souffrent du dĂ©placement des camps de bĂ»cherons ou de la fermeture des mines et des conserveries. On continue de pratiquer l’agriculture Ă  grande Ă©chelle dans des districts comme ceux de Cariboo et de Similkameen, tandis que des exploitations spĂ©cialisĂ©es plus petites se dĂ©veloppent dans les vallĂ©es de l’Okanagan et du Fraser. DĂšs les annĂ©es 1880, la culture des arbres fruitiers apparaĂźt dans la vallĂ©e de l’Okanagan, tandis que des industries maraĂźchĂšre et laitiĂšre s’épanouissent dans la vallĂ©e infĂ©rieure du Fraser, grĂące Ă  la croissance de marchĂ©s urbains. DĂ©but du XXe siĂšcle [H3] La British Columbia Fruit-Growers’ Association, fondĂ©e en 1889, constitue le premier regroupement officiel de producteurs de la province. L’organisme entend Ă©tudier les possibilitĂ©s de marchĂ© dans les Prairies et les mĂ©thodes de rĂ©gulation de la commercialisation des fruits. En 1913, les difficultĂ©s Ă©conomiques contraignent les producteurs de fruits de l’Okanagan Ă  mettre sur pied une coopĂ©rative de commercialisation et de distribution, amplement financĂ©e par le gouvernement provincial. La coopĂ©rative aide Ă  Ă©liminer la concurrence de l’Est et des États-Unis dans les Prairies. La crise de 1921-1922, toutefois, marque le dĂ©but d’une quĂȘte de stabilitĂ© plus permanente qui durera 18 ans. Le plan de 1923 demande aux producteurs de fruits d’accepter pendant cinq ans de vendre leur rĂ©colte par l’intermĂ©diaire d’une agence centrale. Seulement 80 % des producteurs soutiennent ce plan et la concurrence entre expĂ©diteurs empĂȘche les prix de monter. De 1927 Ă  1937, on met Ă  l’essai divers projets gouvernementaux et privĂ©s, mais sans succĂšs. En 1938, le gouvernement provincial crĂ©e le Tree Fruit Board en tant que seul organisme de commercialisation des pommes. L’annĂ©e suivante, des producteurs crĂ©ent Tree Fruits Ltd., organisme central de vente appartenant aux producteurs. En 1939-1940, le chiffre d’affaires des coopĂ©ratives d’agriculteurs de la Colombie-Britannique - dont Tree Fruits Ltd. est la plus importante - s’élĂšve Ă  prĂšs de 11 millions de dollars. La DeuxiĂšme Guerre mondiale entraĂźne des difficultĂ©s pour l’agriculture de cette province, car elle en paralyse les exportations mais, dĂšs 1944, l’aide gouvernementale et l’amĂ©lioration du pouvoir d’achat des Prairies contribuent Ă  la crĂ©ation d’un marchĂ© favorable aux vendeurs. Le Nord [H2] Au nord des 60 degrĂ©s de latitude nord, l’agriculture commence Ă  l’arrivĂ©e des EuropĂ©ens, car les Autochtones ne possĂšdent pas de techniques de culture adaptĂ©es Ă  cette rĂ©gion. AprĂšs l’expĂ©rience de jardinage tentĂ©e par Peter Pond prĂšs du lac Athabaska en 1778, la Compagnie de la Baie d’Hudson installe des cultures et du bĂ©tail Ă  Fort Simpson, Ă  Fort Norman maintenant Tulita et Ă  Fort Good Hope le long du fleuve Mackenzie, ainsi qu’à Fort Selkirk, au confluent de la riviĂšre Pelly et du fleuve Yukon. À la fin du XIXe siĂšcle et au dĂ©but du XXe siĂšcle, des missionnaires pratiquent l’élevage, le jardinage et la culture dans plusieurs missions. Pendant la ruĂ©e vers l’or du Klondike, des mineurs cultivent leurs propres lĂ©gumes dans le sol assez fertile de Dawson, mais on importe la plus grande partie des denrĂ©es alimentaires. C’est durant la pĂ©riode de la ruĂ©e vers l’or que se dĂ©veloppent les petits jardins maraĂźchers et l’agriculture Ă  temps partiel, subordonnĂ©e Ă  l’exploitation miniĂšre, qui caractĂ©risent l’agriculture dans le Nord au XXe siĂšcle. Au Yukon, des entreprises d’élevage s’établissent le long de la riviĂšre Pelly et de la piste Whitehorse-Dawson. La rĂ©gion miniĂšre de Mayo crĂ©e une demande de produits maraĂźchers. Dans le district Mackenzie, les missionnaires oblats entreprennent d’importantes activitĂ©s agricoles Ă  Fort Smith, Ă  Fort Resolution et Ă  Fort Providence. Au cours du XXe siĂšcle, le gouvernement fĂ©dĂ©ral Ă©tudie les possibilitĂ©s agricoles du Nord dans le cadre d’expĂ©riences menĂ©es en collaboration avec des agriculteurs qu’il choisit les missionnaires oblats, par exemple et, aprĂšs la DeuxiĂšme Guerre mondiale, dans ses propres sous-stations. Le consensus est que l’agriculture commerciale n’est pas viable dans cette rĂ©gion, d’autant plus que l’amĂ©lioration des transports permet aux produits du sud de supplanter toute production dans le Nord et que le climat y est un obstacle permanent.
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