La vie, si belle en noir et blanc aussi ! (II).docx. Editer l'article Suivre ce blog Administration Connexion + CrĂ©er mon blog. Que j'Ă©veille l'Aurore! Un journal ouvert Ă  tous pour partager la BeautĂ© ! Accueil; Contact; La vie si belle en noir et blanc aussi (II) PubliĂ© le 24 mars 2017 TĂ©lĂ©charger La vie, si belle en noir et blanc aussi ! (II) PubliĂ© dans Artisanat d'Art. Partager Regarde en haut ! Jin-Ho Jung Rue du monde, 2015 Suite Ă  un accident, une petite fille doit rester chez elle en fauteuil roulant. Elle se met alors Ă  regarder le monde de sa fenĂȘtre. De lĂ -haut, elle voit tout sous un angle contraignant que les passants ne soupçonnent pas... Quand ma libraire m'a parlĂ© de ce livre, j'ai tout de suite aimĂ© l'originalitĂ© de l'angle de vue qui Ă©tait utilisĂ©. Sur une double page, la rue prend les trois quarts de l'image tandis que sur l'extrĂ©mitĂ© Ă  droite, on a le bord d'un balcon. C'est de ce balcon que la petite fille regarde la vie qui grouille sous ses pieds. On voit tout du dessus les gens sur les pavĂ©s et l'enfant dont on ne distingue que les cheveux sur sa tĂȘte. Le temps va passer ainsi, jusqu'Ă  ce qu'enfin, quelqu'un lĂšve les yeux vers elle ! C'est un livre vraiment intelligent qui offre un regard nouveau sur le handicap. Le lecteur se met Ă  la place de la petite fille. L'Ă©diteur et l'auteur auraient mĂȘme pu pousser l'idĂ©e en mettant le texte de façon Ă  ce qu'on le lise comme si on Ă©tait aussi sur le balcon. L'album est presque exclusivement en noir et blanc et cela suffit Ă  faire vivre le seul espace de mouvement qu'est cette rue observĂ©e par la petite fille. Si celle-ci ne peut pas prendre part Ă  cette vie, il suffira d'un changement d'angle pour qu'elle trouve sa place parmi les gens. VoilĂ  un livre original qui offre une belle leçon pour que chacun se mettent Ă  la portĂ©e de ceux qui en ont besoin ! Ça pourrait aussi vous plaire Depuisquelques semaines, cette nouvelle mouture a Ă©tĂ© inaugurĂ©e par la sortie conjointe de trois titres-phares : La Jeunesse, Les Celtiques et Les Éthiopiques. Cette nouvelle maquette prĂ©sente une couverture Ă  rabats, avec la tĂȘte du marin en gros plan, une prĂ©sentation sans doute moins ‘vieillotte’ que la prĂ©cĂ©dente. Il fait doux en cette aprĂšs-midi printaniĂšre dans ce petit coin d'Ile-de-France. Tandis que le pays ne va pas tarder Ă  assister au fameux dĂ©bat de l'entre-deux-tours entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, Annie Ernaux, mĂ©lenchoniste convaincue, s'apprĂȘte Ă  s'envoler du cĂŽtĂ© de Madrid pour recevoir un prix littĂ©raire, trop contente d'Ă©chapper Ă  cette rencontre au sommet - elle s'est tout de mĂȘme dĂ©cidĂ©e, "la mort dans l'Ăąme", Ă  donner sa voix Ă  l'actuel prĂ©sident de la RĂ©publique. Mais, pour l'heure, elle est lĂ , souriante et accueillante, sur le pas de la porte de sa dĂ©licieuse maison de Cergy surplombant l'Oise. Au menu du jour, deux livres, fort dissemblables le premier, un volumineux ouvrage publiĂ© par les Ă©ditions de l'Herne, fort d'une quarantaine de contributions, de trois entretiens inĂ©dits et de nombreux extraits jamais dĂ©voilĂ©s du journal d'Annie Ernaux, le tout sous la fĂ©rule de l'universitaire Pierre-Louis Fort ; le second, Ă  peine une novella, une petite quarantaine de pages titrĂ©e Le Jeune Homme et publiĂ©e par Gallimard tous deux en librairie le 4 mai - et, disons-le tout de go, un dĂ©lice, un bonbon, un clin d'oeil Ă  la vie, qui nous rappelle que l'auteure de Passion simple, de Se perdre et de L'Usage de la photo n'a pas son pareil pour conter les histoires de couple et les jeux de l'amour. Un menu consĂ©quent, donc, et prĂšs de deux heures de conversation ponctuĂ©es par le rire plein de jeunesse d'une romanciĂšre qui compte 81 printemps. L'Express Dans l'avant-propos de ce "Cahier", son maĂźtre d'oeuvre, Pierre-Louis Fort, vous prĂ©sente comme une figure majeure de la littĂ©rature Ă©tudiĂ©e sur les cinq continents. Cette consĂ©cration ne vous effraie-t-elle pas ? Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1€ sans engagement Annie Ernaux Non, car cela n'a aucune rĂ©alitĂ©. En fait, je rĂ©ponds Ă  des journalistes corĂ©ens comme je le ferais Ă  un prof de Cergy-Pontoise. Et puis, au fond, la consĂ©cration est tardive. J'ai commencĂ© Ă  publier Ă  33 ans, et ce n'est que dix ans plus tard que j'ai eu du succĂšs, avec La Place. Ce livre a eu une rĂ©percussion Ă©norme, et cela, oui, Ă  l'Ă©poque, m'a accablĂ©e. Je ressentais une sorte d'imposture lorsque, dans les salons du livre, on me disait "vous avez racontĂ© mon histoire". Ce sentiment d'illĂ©gitimitĂ© est-il fĂ©minin ? C'est ma partie aveugle de penser que la gloire est rĂ©servĂ©e aux autres. Je me souviens encore de cette citation de Mme de StaĂ«l lue Ă  16 ans "La gloire est, pour les femmes, le deuil Ă©clatant du bonheur." J'ai toujours une forme de distance par rapport Ă  la consĂ©cration, mais en mĂȘme temps je ne dois pas me mentir comment rĂ©agirais-je si j'Ă©tais une Ă©crivaine qui, comme beaucoup, se dĂ©sole d'avoir peu de lecteurs ? Vous avez Ă©crit que la consĂ©cration Ă©tait en mĂȘme temps "magnifique et mortelle"... J'ai toujours l'impression qu'il y a un malentendu. Non pas dans le fait que j'ai Ă©crit ce que je voulais Ă©crire et que j'ai l'impression d'ĂȘtre allĂ©e au bout de quelque chose, mais parce que c'est terminĂ©, tout ce qui arrive concerne ce qui est dĂ©jĂ  passĂ©. Votre nom a Ă©tĂ© Ă©voquĂ© par les bookmakers pour le prix Nobel de littĂ©rature, finalement attribuĂ© en octobre dernier au romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah. Avez-vous Ă©tĂ© déçue ? J'Ă©tais complĂštement Ă  l'Ă©cart de tout cela. Je disais Ă  tous ceux qui frĂ©missaient autour de moi "C'est une sinistre histoire, c'est une blague." Et c'Ă©tait bien une blague. Je n'ai pas Ă©tĂ© déçue, au contraire, j'Ă©tais trĂšs heureuse de continuer Ă  vivre ma vie ordinaire. J'aurais peur d'ĂȘtre estampillĂ©e Ă  vie "Annie Ernaux Prix Nobel", de mĂȘme que je ne verrais pas une "Annie Ernaux de l'AcadĂ©mie française". A ce propos, j'ai pris les devants, j'ai dit trĂšs tĂŽt aux membres du Quai Conti comme Ă  ceux du jury Goncourt qu'il n'Ă©tait pas question de faire partie de leur compagnie, comme il n'est pas question pour moi de recevoir la LĂ©gion d'honneur. Oublions le Nobel... En revanche vous avez reçu en 2021 le prix Prince-Pierre-de-Monaco... Oui, et je suis allĂ©e le rĂ©ceptionner. C'est incroyable, Monaco, on a l'impression d'ĂȘtre dans une opĂ©rette de bĂ©ton et non dans le monde rĂ©el. Et les gens, dans la rue, c'est le XVIe ou le VIIe arrondissement puissance plus ! Je ne l'ai pas trĂšs bien vĂ©cu, car je sais que le jury ne voulait pas de moi ; il paraĂźt que c'est Caroline de Monaco - une femme trĂšs intĂ©ressante, d'ailleurs - qui a insistĂ©. Reste qu'il y a des prix, Ă  connotation europĂ©enne, dont je suis ravie, comme le prix WĂŒrth, que je vais recevoir en mai dans le Bade-Wurtemberg, le prix Strega europĂ©en ou encore le prix espagnol Formentor. Vous avez Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©e pour le Goncourt dĂšs votre premier roman, Les Armoires vides, en 1974, un souvenir finalement cuisant, puisque vous Ă©crivez Ă  l'Ă©poque dans votre journal qu'ĂȘtre sur une liste est une "entreprise sadique". Oui, c'est un sale moment dans la vie, sauf si on a le prix ! [Rires.] Personne ne veut revivre cela. Et cela peut mĂȘme vous tĂ©taniser. Je pense Ă  Catherine GuĂ©rard, l'auteure de Renata n'importe quoi, qui a failli avoir le Goncourt en 1967 - c'est AndrĂ© Pieyre de Mandiargues qui l'a obtenu pour La Marge. Elle n'a plus rien Ă©crit aprĂšs, on a perdu sa trace. Lorsque vous recevez le Renaudot en 1984 pour La Place, vous dites ĂȘtre sans Ă©motion... En fait, le livre, sorti en janvier, avait dĂ©jĂ  eu beaucoup de retentissement, notamment grĂące Ă  un Apostrophes de dĂ©but avril. Du coup, le Renaudot est venu couronner un succĂšs. Ce qui est incroyable et gĂ©nial, c'est que La Place vit toujours, notamment parce qu'il est prescrit Ă  l'Ă©cole. De mĂȘme est-il formidable qu'un livre comme L'EvĂ©nement, publiĂ© en 2000, connaisse une seconde vie grĂące Ă  son adaptation au cinĂ©ma par Audrey Diwan. Lors de la sortie du "Quarto" Ecrire la vie, en 2011, rĂ©unissant 12 de vos Ă©crits, vous aviez fait mention de votre rĂ©ticence pour ce recueil que vous qualifiez de "mausolĂ©e". N'avez-vous pas eu cette mĂȘme apprĂ©hension avec ce "Cahier" qui vous est consacrĂ© ? Si si, j'ai rĂ©sistĂ© beaucoup, depuis 2013. Et puis, Pierre-Louis Fort, que je connais bien depuis vingt ans et en qui j'ai entiĂšre confiance, avait envie de faire un travail sur mon oeuvre, alors je l'ai dirigĂ© vers les Ă©ditions de l'Herne. Cela s'est trĂšs bien passĂ©. Pierre-Louis m'a demandĂ© mon avis pour les contributeurs - le grand mĂ©rite de ce "Cahier" rĂ©side d'ailleurs dans la diversitĂ© de ses signataires, une bĂ©dĂ©iste AurĂ©lia Aurita, une compositrice et pianiste Jeanne Cherhal, des romanciers Nicolas Mathieu, Delphine de Vigan, Nathalie Kuperman, GeneviĂšve Brisac..., des cinĂ©astes Audrey Diwan, Danielle Arbid des universitaires... Cette richesse le rend accessible Ă  tous, du grand public aux Ă©tudiants en lettres. Etes-vous d'accord avec Pierre-Louis Fort, qui a choisi trois oeuvres, L'EvĂ©nement, Les AnnĂ©eset MĂ©moire de fille, pour illustrer votre projet "auto-socio-biographique" ? On ne pouvait pas donner la mĂȘme importance Ă  tous les livres, mais tous appartiennent Ă  ce projet - pour ma part, je prĂ©fĂšre parler de "quelque chose entre la littĂ©rature, la sociologie et l'histoire". Et puis les contributeurs avaient carte blanche, ce sont eux qui ont choisi d'Ă©crire sur tel ou tel texte, et beaucoup ont optĂ© pour La Place. C'est avec La Place, "le livre de la dĂ©chirure sociale", que vous avez eu, dites-vous, la conscience accrue du rĂŽle politiquement fort de l'Ă©criture et de l'importance de la recherche formelle... C'est un livre politique, en effet, la violence de certaines critiques me l'a bien montrĂ©. Il ne faut pas oublier Le Nouvel Observateur qui, sous la plume de Jean-François Josselin, ne m'a pas loupĂ©e pendant des annĂ©es. A la sortie de Passion simple, ç'a Ă©tĂ© pire que tout, il s'est dĂ©chaĂźnĂ©. A son tour, JĂ©rĂŽme Garcin a fustigĂ© La Honte, mais il est vrai qu'il a donnĂ© une belle place aux AnnĂ©es dans son magazine. Au Masque et la Plume, FrĂ©dĂ©ric Beigbeder adore m'Ă©triller aussi. Cela dit, certaines mauvaises critiques me rĂ©jouissent, je sais bien "d'oĂč ils Ă©crivent", comme on dit. Les tenants de la "gauche caviar" ne peuvent pas comprendre que je donne autant de dignitĂ© Ă  un monde considĂ©rĂ© comme infĂ©rieur. Je dĂ©truis les hiĂ©rarchies. En revanche, Nicolas Mathieu parle avec bonheur de vos Ă©crits, notamment de La Place, dont la lecture lui a procurĂ©, Ă©crit-il, une "commotion". L'auteur de Leurs enfants aprĂšs eux fait-il partie de votre famille d'Ă©crivains ? Oui, il y a des Ă©crivains avec lesquels je sens une forme de fraternitĂ©. Ainsi de Georges Perec, que j'admire depuis Les Choses, lu en 1965 ; son Ă©criture est d'une grande profondeur. Je citerais aussi Pierre Michon, Leslie Kaplan, DaniĂšle Sallenave. Et puis il y a les hĂ©ritiers directs, Edouard Louis, Didier Eribon, Nicolas Mathieu... Le charme de ce "Cahier" tient essentiellement aux extraits inĂ©dits de votre journal. Publierez-vous un jour votre journal dans son intĂ©gralitĂ© ? Pas de mon vivant, non, mais Ă  titre posthume, oui. Je l'ai notifiĂ© dans mon testament Ă  l'attention de mes fils. Vous savez, lĂ , c'est une premiĂšre, je n'avais jamais donnĂ© des extraits de mon journal. Mais je les ai choisis avec prĂ©caution, aucun d'entre eux n'a trait Ă  ma vie intime ou ne peut porter prĂ©judice Ă  des vivants. Je n'ai pas voulu livrer de noms, j'ai souhaitĂ© rester assez clean. Les extraits choisis sont de nature sombre. 7 avril 1986 "Maman est morte". 22 juillet 2006 "J'ai enterrĂ© Kyo" la chatte. 30 septembre 2002 cancer du sein droit. 19 dĂ©cembre 2001, Ă  propos des AnnĂ©es "Je suis dans l'enfer de l'Ă©criture..." Mai 1998 voyage Ă©prouvant Ă  Bucarest. Octobre 1994 CorĂ©e du Sud, "Qu'est-ce que je fais lĂ  ?". 24 janvier 2002 "Pierre Bourdieu est mort hier soir"... N'y a-t-il que des Ă©vĂ©nements dramatiques dans votre journal ? Bien sĂ»r que non, il y a des moments heureux, et un peu crus - il n'y a pas eu que Passion simple dans ma vie, vous savez ! [Rires.] "Il a peut-ĂȘtre fallu que j'ai un cancer pour persister et Ă©crire ce livre"Revenons sur quelques-uns de ces Ă©vĂ©nements. La mort de votre mĂšre, l'enfer de l'Ă©criture, les invitations Ă  l'Ă©tranger par les instituts français... A la mort de ma mĂšre, j'ai tout de suite su qu'il me fallait Ă©crire un livre sur elle ; je l'ai commencĂ© tout de suite, le 15 avril, et cela a donnĂ© Une femme, en 1988. Pour Les AnnĂ©es, j'ai pris beaucoup beaucoup de temps Ă  envisager et Ă  accepter la forme impersonnelle que j'ai fini par choisir, elle Ă©tait tellement inĂ©dite. Je n'avais aucun exemple possible dans la littĂ©rature. Et il a peut-ĂȘtre fallu que j'aie un cancer pour persister et Ă©crire ce livre, histoire de ne pas penser Ă  la maladie jour et nuit et de ne pas me demander ce que je serais dans un ou deux mois. L'Ă©criture Ă©tait un mĂ©dicament, comme je le raconte dans L'Atelier noir, mon journal d'Ă©criture. Quant aux voyages, j'Ă©tais dans les annĂ©es 1990 tentĂ©e d'accepter toutes les invitations, en Chine, au Japon... Mais c'est vrai que certains dĂ©placements ont Ă©tĂ© Ă©prouvants, comme dans la Roumanie de 1998. Je me rappelle m'ĂȘtre dit "plus jamais ça", j'avais l'impression d'ĂȘtre une "commise-voyageuse". Quelques mots sur MĂ©moire de fille, un livre que vous avez mis trĂšs longtemps Ă  Ă©crire, mais qui est tout de mĂȘme paru en 2016, soit avant la vague MeToo et la dĂ©ferlante de paroles. Oui, comme l'Ă©crit la sociologue Isabelle Charpentier, ma premiĂšre expĂ©rience sexuelle a Ă©tĂ© vĂ©cue dans ce que j'ai appelĂ© "les zones grises du consentement". Je n'ai jamais employĂ© le mot "viol". Je me souviens, je me demandais "Pourquoi elle consent, cette fille ? C'est ça, elle consent, et elle continue, elle n'arrĂȘte pas de consentir." J'ai vraiment l'impression d'avoir permis une conscience de choses qui jusque-lĂ  Ă©taient sans doute ressenties mais pas exprimĂ©es ; des portes se sont ouvertes, ce qui est majeur pour moi, j'aurai fait quelque chose de ma vie. De mĂȘme en a-t-il Ă©tĂ© avec La Place sur la dĂ©chirure sociale. J'avais dĂ©jĂ  Ă©voquĂ© le sujet dans mon premier livre, Les Armoires vides, mais il est sorti le jour de la mort de Pompidou, le 2 avril 1974. On ne s'est plus intĂ©ressĂ© qu'Ă  l'Ă©lection Ă  venir. A ce propos, le chercheur et critique littĂ©raire Alexandre Gefen rappelle vos engagements de citoyenne, votre soutien Ă  MĂ©lenchon en 2012, votre adhĂ©sion aux gilets jaunes, la lettre ouverte Ă  Macron en mars 2020 "dĂ©nonçant les "inĂ©galitĂ©s criantes" et les "restrictions des libertĂ©s"... En ce qui concerne les gilets jaunes, je ne parlerai pas d'adhĂ©sion, non, mais plutĂŽt de comprĂ©hension de ce pourquoi ils se rĂ©voltaient et de ce qu'ils essayaient de dire avec leurs mots maladroits. Cela partait dans tous les sens, mais c'est vrai pour toute rĂ©volution, qui n'est jamais ordonnĂ©e. L'important, Ă  mes yeux, c'est qu'ils avaient conscience des injustices et rĂ©cusaient toute dĂ©pendance politique. Quant Ă  Jean-Luc MĂ©lenchon, j'ai continuĂ© Ă  le soutenir. J'ai adhĂ©rĂ© dĂšs novembre au Parlement populaire [NDLR l'organe de liaison entre les mouvements sociaux et la campagne de Jean-Luc MĂ©lenchon], je fais donc partie de ceux Ă  qui il a demandĂ© de dire s'ils veulent voter Macron, s'abstenir ou voter blanc. Dans votre journal, Ă  la date du 30 avril 2002, vous Ă©crivez, alors que Jacques Chirac se retrouve face Ă  Jean-Marie Le Pen "Et si Laguiller avait raison en prĂŽnant le vote blanc ou nul ? Mais le danger Le Pen ? Comment savoir ?" Et plus loin, "par-dessous tout, le mĂ©pris de la classe populaire, la gauche chic partout, et friquĂ©e", avant de dire votre "agacement suprĂȘme devant ce dĂ©ploiement de discours vibrants contre le fascisme"... Le 22 avril, le lendemain du premier tour, j'Ă©tais partie huit jours aux Etats-Unis pour parler de mes livres. Quand je suis rentrĂ©e, sans avoir Ă©tĂ© baignĂ©e par l'ambiance de l'entre-deux-tours, j'ai Ă©tĂ© un peu Ă©nervĂ©e par tous ces discours vibrants d'un jour, faciles Ă  tenir, mais qui ne s'Ă©lĂšvent jamais contre les licenciements. J'ai alors hĂ©sitĂ© entre le vote pour Chirac et l'abstention, je me demandais si j'allais offrir un blanc-seing Ă  Chirac... et finalement j'ai votĂ© pour ce dernier, en me promettant bien que ce serait la derniĂšre fois, que je ne me ferais plus jamais avoir. D'ailleurs, en 2017, je ne suis pas allĂ©e voter. Et cette annĂ©e ? Je viens de choisir de voter Macron, c'est un crĂšve-coeur. Je me rappelle avoir dit en 2018, dans le journal Zadig, qu'il Ă©tait en train de fabriquer la prochaine Ă©lection avec une Le Pen en face de lui. Il voulait cela, c'est Ă©vident. Bon, maintenant il est obligĂ© de sĂ©duire la gauche, on n'y croit pas - voyez, Sarkozy est en embuscade -, mais on y va, on le fait, la mort dans l'Ăąme. Vous avez une mĂȘme dĂ©testation pour Emmanuel Macron que pour Nicolas Sarkozy ? Oh, comme beaucoup d'autres, j'ai beaucoup plus de dĂ©testation pour Macron. En raison de son mĂ©pris et de son arrogance. Et puis, il a toujours voulu faire croire... Il ne reste rien de sa grande consultation populaire. Et la grande cause du fĂ©minisme, parlons-en ! Enfin, il a dĂ©truit les services publics l'un aprĂšs l'autre, l'Ă©cole, la santĂ©... D'une certaine maniĂšre, Sarkozy, lui, annonçait la couleur. Mais je vis ici, Ă  Cergy, ville nouvelle multiethnique et multiculturelle et je ne peux pas laisser passer le Rassemblement national. Je sais Ă  quel point tous les jeunes de la rĂ©gion vont souffrir avec Marine Le Pen. Cela ne vous chagrine-t-il pas qu'une grande partie de l'Ă©lectorat populaire penche pour Marine Le Pen ? On peut comprendre que les gens se laissent abuser par elle. Mais je ne pense pas qu'il va y avoir beaucoup de votes pour Le Pen dans ce monde-lĂ  ; en revanche il y aura nombre d'abstentions, notamment au sein de la jeunesse. D'un prĂ©sident Ă  l'autre... Vous racontez, dans un passage savoureux de votre journal, un dĂ©jeuner avec François Mitterrand chez votre Ă©diteur, Gallimard, le 18 juin 1988. C'Ă©tait Ă©pouvantable, je me sentais obligĂ©e d'y aller, pour Gallimard c'Ă©tait important. Ç'a Ă©tĂ© une vraie corvĂ©e. Je l'ai Ă©crit Ă  l'Ă©poque "Etre encore et toujours l'Ă©trangĂšre, en position on ne peut plus solitaire, car tous sont Ă  l'aise dans ce monde. Fantasmes venir avec un revolver, le crime gratuit !" J'apprĂ©ciais François Mitterrand, mais les circonstances Ă©taient Ă©prouvantes. Il y avait lĂ  Claude Gallimard "tragique figure se dĂ©faisant", Antoine et sa femme, le poĂšte Octavio Paz et son Ă©pouse, Sollers et Julia Kristeva, "l'oeil noir". En fait, Ils Ă©taient tous constipĂ©s ! J'Ă©tais assise Ă  la gauche du prĂ©sident, qui, lui-mĂȘme, avait quelque gĂȘne Ă  se statufier, "Ă  ĂȘtre l'oracle qu'on lui demande d'ĂȘtre". Quand il est parti, tout le monde s'est senti dĂ©livrĂ©. ParallĂšlement au "Cahier", vous publiez Le Jeune Homme, une sorte de novella, que vous avez Ă©crite en deux temps semble-t-il, en 1998-2000 puis tout rĂ©cemment... En effet, il s'agissait d'un brouillon sur lequel je suis tombĂ©e Ă  l'occasion de mes recherches pour ce "Cahier de l'Herne". Je me suis dit que je pouvais faire quelque chose de cette histoire oĂč s'entremĂȘlaient le sexe, le temps et la mĂ©moire. Ce jeune homme de 25 ans, de prĂšs de trente ans plus jeune que sa maĂźtresse de 54 ans, "Ă©tait, Ă©crivez-vous, le passĂ© incorporĂ©". En quelques mots, tout est dit, non ? Oui, je n'ai rien Ă  dire de plus au fond. [Rires.] Dans ce texte, tous les mots comptent. J'ai Ă©cartĂ© tout ce qui pouvait ĂȘtre de l'ordre de la passion - il n'y a pas de passion en fait, on le sent bien - pour comprendre ce que signifiait cette histoire. On pourra trouver que ce livre Ă©minemment politique et fĂ©ministe est implacable, d'ailleurs. En choisissant la jeunesse, vous Ă©vitez, Ă©crivez-vous, d'avoir en face de vous le visage de votre propre vieillissement. Un privilĂšge gĂ©nĂ©ralement rĂ©servĂ© aux hommes ? Oui, et c'est ce qui fait qu'aujourd'hui je suis trĂšs fiĂšre de publier cela, et d'avoir Ă©tĂ© un modĂšle pour les femmes, en quelque sorte. Vous avez alors un incroyable "sentiment de rĂ©pĂ©tition", vous rejouez des scĂšnes et des gestes qui avaient dĂ©jĂ  eu lieu... Il Ă©tait trĂšs Ă©tonnant de revenir ainsi de maniĂšre rĂ©guliĂšre Ă  Rouen, dans cette ville oĂč j'avais passĂ© des annĂ©es de jeunesse et de formation, et d'y vivre des choses que j'avais dĂ©jĂ  vĂ©cues dans ma vie de femme mariĂ©e. J'ai vraiment eu l'impression d'ĂȘtre un personnage de fiction, mais en mĂȘme temps c'Ă©tait trĂšs jouissif, le temps n'existait, rĂ©ellement, plus. Et puis, le jeune homme m'Ă©voquait mon origine sociale, je retrouvais lĂ  des choses troublantes. Alors que d'habitude c'est moi qui suis la transfuge de classe, lĂ , c'Ă©tait l'inverse, j'Ă©tais la bourgeoise, et j'avais l'argent. Vous revivez une jeunesse, mais, pour le coup, dĂ©barrassĂ©e de la honte... Oui, c'Ă©tait presque jouissif de provoquer les gens autour de nous, de provoquer le scandale. C'est un renversement par rapport Ă  cette honte que j'ai pu connaĂźtre quand j'Ă©tais jeune. Un jour, il me semble qu'il n'y aura plus lĂ  matiĂšre Ă  scandale. Les mentalitĂ©s Ă©voluent vite, cela m'enthousiasme. C'est vous qui avez ouvert la voie Ă  Emmanuel Macron ? [Rires.] Son statut matrimonial m'a beaucoup sĂ©duite, au dĂ©part, il est vrai. S'il y a quelque chose de bien chez Macron, c'est cela. Annie Ernaux, "Cahier" dirigĂ© par Pierre-Louis Fort. Editions de l'Herne. 322 p., 33 €. Le Jeune Homme, par Annie Ernaux. Gallimard, 48 p., 8 € en librairie le 4 mai. Propos recueillis par Marianne Payot Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux
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En juin dernier, lors de son passage Ă  Paris pour la publication du premier tome de son Journal, Joyce Carol Oates Ă©voquait la parution de son prochain roman Ă  l'automne, Fille noire, fille blanche. Le texte lui tenait particuliĂšrement Ă  coeur, disait-elle, pour l'ambiguĂŻtĂ© du sujet et des personnages. SituĂ©e dans les annĂ©es 1970, cette fiction a pour cadre un collĂšge amĂ©ricain prestigieux et dĂ©crit les relations complexes, ou plutĂŽt l'absence de relations, entre deux camarades de chambre Genna Meade, appartenant Ă  la famille du fondateur de l'Ă©cole, et Minette Swift, fille de pasteur et boursiĂšre. Genna est blanche, nourrie de libĂ©ralisme, cherchant sans cesse Ă  refuser les privilĂšges de sa caste. Minette est noire, obsĂ©dĂ©e par la religion la plus stricte et trĂšs distante vis-Ă -vis des autres Ă©lĂšves, en particulier de sa colocataire. A une Ă©poque oĂč les tensions raciales sont aiguĂ«s, Joyce Carol Oates montre Ă  quel point les bonnes consciences peuvent se fourvoyer, ou, pire encore, aggraver des situations dĂ©jĂ  tendues. Genna, dont les parents sont riches - des marginaux chic qui refusent l'ostentation -, arrive avec sa maladresse en bandouliĂšre. Minette a d'autres choses Ă  faire que d'accepter une aumĂŽne libĂ©rale. Elle est dĂ©peinte comme une fille plutĂŽt antipathique, mal dĂ©grossie et mĂ©prisante, face Ă  Genna, prĂȘte Ă  tout pour un sourire, un geste de reconnaissance. Autour de ces deux adolescentes, sur le campus, l'atmosphĂšre est glaciale et les regards soupçonneux. En parvenant Ă  reconstituer avec rigueur ces annĂ©es oĂč le mouvement hippie et la guerre du Vietnam secouaient l'AmĂ©rique, Joyce Carol Oates en montre les contradictions politiques et sociales, la vie quotidienne et les effets pervers de l'Ă©ducation. Intrigues familiales, violence et passionEmpoigner la rĂ©alitĂ©, dĂ©ranger, retirer les masques des bien-pensants, Joyce Carol Oates ne cesse de le faire depuis 1964 en publiant tour Ă  tour romans, nouvelles, polars, essais et recueils de poĂ©sie. Elle explique que l'Ă©criture est sa drogue "irrĂ©sistible et Ă©puisante". PrĂšs de soixante-dix titres et quelques oeuvres sous pseudonymes n'ont jamais entamĂ© son engagement vis-Ă -vis de la littĂ©rature, sans frivolitĂ© mais sans austĂ©ritĂ© non plus. Car Joyce Carol Oates est avant tout une artiste curieuse, voire chaleureuse, contrairement Ă  l'image que l'on a tendance Ă  lui coller. Enseignante Ă  l'universitĂ© de Princeton, elle aime Ă©changer avec de jeunes auteurs, transmettre ses connaissances. Lectrice passionnĂ©e, elle peut aussi se transformer en critique littĂ©raire enthousiaste, mais c'est son Ă©criture qui la porte, Ă  chaque minute de son existence, tournĂ©e essentiellement vers la crĂ©ation littĂ©raire. En lisant son Journal - qui n'Ă©tait pas destinĂ© Ă  la publication -, on cherche forcĂ©ment le processus, la porte cachĂ©e du laboratoire. Elle nous rĂ©vĂšle la vie calme d'une femme qui joue du piano, aime cuisiner et dĂźner avec des amis romanciers, collectionne les oeuvres d'art. Mais derriĂšre cette vie sociale, l'Ă©crivain solitaire cherche, doute, s'inquiĂšte du temps qui passe, multiplie la documentation avant d'oser enfin commencer Ă  rĂ©diger. FrĂ©nĂ©tiquement, inlassablement. Fille noire, fille blanche, comme l'extraordinaire fiction, Eux, parue en 1969 - quarante ans auparavant -, plonge dans des intrigues familiales oĂč la violence et l'amour mĂšnent Ă  la folie. Le rĂȘve amĂ©ricain est un piĂšge, semble-t-elle rĂ©pĂ©ter de livre en livre. Elle brise les dĂ©sirs de gloire Ă©phĂ©mĂšre dans Blonde en s'appropriant la figure de Marilyn Monroe, dĂ©crit les cauchemars des Ă©ternels exilĂ©s avec La fille du fossoyeur, gratte la perversion du couple dans Les chutes. Si frĂȘle en apparence avec son corps osseux et son visage pointu au regard mobile, Joyce Carol Oates est une femme obstinĂ©e, affirmant dans un essai intitulĂ© La foi d'un Ă©crivain "J'aime penser que l'art digne de ce nom est transgressif, dĂ©rangeant et non consolant." Depuis de nombreuses annĂ©es, son nom est citĂ© pour le prix Nobel de littĂ©rature mais ses publications frĂ©nĂ©tiques, ses succĂšs populaires et cette transgression sulfureuse n'ont pas - encore - emportĂ© l'adhĂ©sion du comitĂ© suĂ©dois. Les plus lus OpinionsLa chronique de Vincent PonsVincent Pons, avec Boris VallĂ©eLa chronique de Marion Van RenterghemPar Marion Van RenterghemLa chronique de Sylvain FortPar Sylvain FortLa chronique du Pr Gilles PialouxPar le Pr Gilles Pialoux

Prix: 19,25 €. Format : 23 x 15 cm, 256p. ISBN : 978-2-88250-267-4. Ils en parlent. Autour du livre. « Marek HƂasko est le plus douĂ© des jeunes Ă©crivains polonais d'aprĂšs-guerre. ». StĂ©phanie Dupays, Le Monde des livres. « Marek HƂasko dresse un catalogue fantastique des moyens de survie dans un milieu hostile.

Le feuilleton est une notion un peu obsolĂšte aujourd'hui car on a pris l'habitude de dĂ©signer sous le mot "sĂ©rie" Ă  la fois les sĂ©ries et les feuilletons, or dans les annĂ©es 60, 70 et 80, la diffĂ©rence Ă©tait rĂ©elle une sĂ©rie Ă©tant une suite d'Ă©pisodes indĂ©pendants avec 1 ou plusieurs personnages ...Afficher plusListe de 114 sĂ©riescrĂ©ee il y a presque 6 ans modifiĂ©e il y a 2 temps des copains 196125 min. Date de premiĂšre diffusion 16 octobre 1961 France. ComĂ©die, DramesĂ©rie ORTF avec Maryse Mejean, Henri Tisot, Jacques RuisseauAnnotation pendant 5 ans de 1961 Ă  1966, ce feuilleton dĂ©livrĂ© en 13 mn journaliĂšres pendant 117 Ă©pisodes a avivĂ© la passion des premiers tĂ©lĂ©spectateurs français, c'Ă©tait la peinture de l'ambiance parisienne des annĂ©es 60 qui rĂ©vĂ©lait en mĂȘme temps Henri Tisot dans un rĂŽle de MĂ©ridionnal... je n'ai pas vu ce feuilleton Ă  l'Ă©poque car j'Ă©tais trop petit, je l'ai dĂ©couvert lors de sa rediff dans les annĂ©es 80, c'Ă©tait assez sympa par son reflet d'une Chevalier de Maison Rouge 19631 h 20 min. Date de premiĂšre diffusion 3 fĂ©vrier 1963. Mini-sĂ©rie, ActionsĂ©rie RTF TĂ©lĂ©vision avec Michel Le Royer, Dominique Paturel, Jean DesaillyUgly a mis 7/ probablement le 1er grand feuilleton de l'unique chaĂźne de tĂ©lĂ© française, diffusĂ© en noir & blanc en 1963, avec Michel Le Royer et François Chaumette qu'on reverra dans d'autres productions AimĂ©e 1963 1963Date de premiĂšre diffusion 4 fĂ©vrier 1963 France. sĂ©rie avec Colette TeissĂšdre, Alice Sapritch, Michel BarbeyUgly a mis 4/ je n'ai pas suivi ce feuilleton des dĂ©buts de la tĂ©lĂ©, j'Ă©tais Ă  peine nĂ©, il fut peu rediffusĂ© mais le peu que j'en ai vu une fois sur la 5 ne m'a pas tellement bottĂ©, il parait que c'est un tĂ©moignage sur la France d'avant 1968, au ton proche des romans-photos, ce fut un feuilleton trĂšs populaire Ă  l'Ă©poque, d'oĂč sa place ici6Belle et SĂ©bastien 196525 min. Date de premiĂšre diffusion 26 septembre 1965 France. Jeunesse, DramesĂ©rie ORTF avec Edmond Beauchamp, Louise Marleau, Harry-MaxUgly a mis 5/ un feuilleton idĂ©al pour les enfants et un public familial, puisqu'il Ă©voquait la belle amitiĂ© entre un chien des PyrĂ©nĂ©es et un enfant, sur fond de jolies vues de montagnes... Ă©motions garanties, on chialait comme des la Fronde 196330 min. Date de premiĂšre diffusion 3 novembre 1963 France. Action, AventuresĂ©rie avec Jean-Claude Drouot, CĂ©line LĂ©ger, Fernand BellanUgly a mis 7/ ah Thierry la Fronde ! quel souvenir ! c'Ă©tait l'idole de tous les Ă©coliers, on voulait la panoplie de Thierry, et quand on pouvait pas l'avoir, on piquait un vieux collant de maman et un gilet Ă  papa avec une grosse mĂ©daille et une fronde et on jouait Ă  Thierry quand on allait en forĂȘt, bref c'est un fleuron de la grande tĂ©lĂ© française qui nous remĂ©morait la guerre de Cent Ans de façon ludique...la France avait enfin son Robin des Bois, et Jean-Claude Drouot y trouva une cĂ©lĂ©britĂ© lĂ©gendaire un peu collante en mĂȘme temps ou le FantĂŽme du Louvre 19651 h 05 min. Date de premiĂšre diffusion 6 mars 1965 France. FantasysĂ©rie ORTF avec Yves RĂ©nier, Christine Delaroche, Yves BureauUgly a mis 7/ un grand classique qui offrait une atmosphĂšre mi-fantastique et mi-policiĂšre, c'Ă©tait assez innovant pour l'Ă©poque, et en plus ça faisait de la pub pour le Louvre, c'Ă©tait les dĂ©buts d'Yves RĂ©nier, Juliette GrĂ©co y trouvait un rĂŽle mĂ©morable ainsi que François Chaumette en mentor machiavĂ©lique... quand j'Ă©tais tout gosse, j'avais peur du masque de Compagnons de JĂ©hu 196655 min. Date de premiĂšre diffusion 1966 France. 1 saison. DramesĂ©rie Radio Canada, ORTF avec Andrea Parisy, JosĂ©e Steiner, Pierre ClĂ©mentiUgly a mis 7/ lĂ  aussi je n'ai pas trop suivi ce feuilleton, je n'Ă©tais pas encore fĂ©ru d'Histoire et trop jeune, le sujet ne m'attirait pas, et puis j'ai pu le revoir adulte en rediff, et c'Ă©tait pas mal, avec Claude Giraud et Bernard Tiphaine ces 2 excellents comĂ©diens sont maintenant spĂ©cialisĂ©s dans le doublage, le premier fut souvent la voix de Richard Chamberlain, le second est la voix officielle de Chuck Norris et de James Caan et flibustiers 196625 min. Date de premiĂšre diffusion 24 septembre 1966 France. ActionsĂ©rie ORTF avec Michel Le Royer, Christian Barbier, Jean MauvaisUgly a mis 8/ ce feuilleton reste un Ă©norme classique, un pur produit de la tĂ©lĂ© française des annĂ©es 60 qui mĂ©rite d'ĂȘtre redĂ©couvert et dĂ©gustĂ©, avec le fringant Michel Le Royer et Christian Barbier... un vrai dĂ©lice de mon Place 196425 min. Date de premiĂšre diffusion 15 septembre 1964. Drame, Romance, SoapsĂ©rie ABC avec Ed Nelson, Barbara Parkins, Warner AndersonUgly a mis 5/ un des premiers gros feuilletons amĂ©ricains diffusĂ© en France au dĂ©but des annĂ©es 70, c'Ă©tait du sentimental un peu Ă  l'eau de rose, ça ne m'attirait pas, mais il fut important car il a vu dĂ©buter de jeunes acteurs Ă  l'Ă©poque comme Mia Farrow et Ryan O' 196413 min. Date de premiĂšre diffusion 18 avril 1964 France. 3 saisons. Action, Aventure, FantasysĂ©rie RTF TĂ©lĂ©vision avec Jean Topart, Pierre Vernier, Michel BeauneUgly a mis 6/ fleuron de la littĂ©rature populaire, Rocambole fut un feuilleton fascinant dans cette France des annĂ©es 60 encore peu habituĂ©e au fantastique Ă  la tĂ©lĂ©... je n'ai pas beaucoup vu ce feuilleton, j'Ă©tais trop gosse, et il fut trĂšs peu 196615 min. Date de premiĂšre diffusion 3 mars 1966 France. 1 saison. PoliciersĂ©rie PremiĂšre chaĂźne de l'ORTF avec Philippe OgouzUgly a mis 7/ un chouette feuilleton sur ce dĂ©tective crĂ©e par le romancier Gaston Leroux, avec l'excellent Philippe Ogouz... les Ă©nigmes Ă©taient trĂšs mystĂ©rieuses7Vidocq 196725 min. Date de premiĂšre diffusion 7 janvier 1967 France. 1 saison. ActionsĂ©rie ORTF avec Yves Bureau, Alain Mottet, GeneviĂšve FontanelUgly a mis 6/ ce premier feuilleton de 13 Ă©pisodes de 26 mn en noir & blanc en 1967 sur le cĂ©lĂšbre bagnard devenu chef de la SĂ»retĂ©, est passĂ©e un peu inaperçu Ă  cause de la sĂ©rie avec Claude Brasseur, mais c'est Bernard NoĂ«l qui crĂ©a le rĂŽle et le feuilleton Ă©tait fidĂšle aux mĂ©moires de Vidocq, rien Ă  voir avec le film de Pitof qui dĂ©forme Chevaliers du Ciel 196725 min. Date de premiĂšre diffusion 16 septembre 1967 France. 3 saisons. Action, AventuresĂ©rie ORTF avec Pierre Fromont, Valery Inkijinoff, Catherine DiamantUgly a mis 7/ jamais une sĂ©rie-feuilleton n'avait atteint un tel succĂšs et une telle popularitĂ© surtout lorsqu'elle Ă©tait adaptĂ©e d'une BD, grĂące Ă  une Ă©quipe de joyeux comĂ©diens, et surtout d'un duo dĂ©tonant Jacques Santi en Tanguy et Christian Marin en Laverdure... humour et aventure imaginĂ©es par Charlier sur la cĂ©lĂšbre chanson de Johnny heureux 196625 min. Date de premiĂšre diffusion 12 fĂ©vrier 1966 France. 1 saison. ComĂ©die, DramesĂ©rie ORTF avec Pierre Mondy, Françoise Rosay, Odette JoyeuxUgly a mis 5/ j'ai peu suivi ce feuilleton, je n'en ai qu'un vague souvenir, c'Ă©tait les tribulations d'une jeune fille qui "montait" Ă  Paris comme on disait alors, mais ça a marquĂ© les chaumiĂšres, un peu dans le style de "Janique AimĂ©e" Aventures de LagardĂšre 196750 min. Date de premiĂšre diffusion 20 septembre 1967 France. 1 saison. DramesĂ©rie ORTF avec Jean Piat, Sacha Pitoeff, MichĂšle GrellierUgly a mis 9/ un grand moment que ce "LagardĂšre" de Jullian rĂ©alisĂ© par Decourt, avec un sĂ©millant et jeune Jean Piat, un vrai bonheur pour moi qui ai toujours adorĂ© le genre cape et d'Ă©pĂ©e... le feuilleton suivait Ă  peu prĂšs le roman de Paul FĂ©val "le Bossu", riche en rebondissements, avec des personnages attachants, un mĂ©chant perfide Ă  souhait incarnĂ© par Sacha Pitoeff, de jolis dĂ©cors des campagnes françaises, bref un fleuron du feuilleton historique du Picardie 196813 min. Date de premiĂšre diffusion 16 dĂ©cembre 1968 France. 1 saison. DramesĂ©rie TF1, ORTFUgly a mis 6/ ce feuilleton fut l'un des premiers Ă  ĂȘtre dĂ©coupĂ© en petites tranches de 15 mn diffusĂ©es juste avant le JT de 20h sur la premiĂšre chaĂźne de l'ORTF, il a Ă©tĂ© rediffusĂ© dans un montage normal d'Ă©pisodes de 45 mn, et a fait beaucoup pour la popularitĂ© de Christian Barbier, tout en faisant dĂ©couvrir la vie des mariniers...aujourd'hui ça a peut-ĂȘtre un peu vieilli, mais c'est un tĂ©moignage d'une ou les croisades 196830 min. Date de premiĂšre diffusion 2 novembre 1968 France. 2 saisons. HistoriquesĂ©rie avec AndrĂ© Laurence, Pierre Tornade, Pierre ArditiUgly a mis 7/ avec ce chevalier blanc, c'Ă©tait un vrai rĂȘve , une vraie Ă©vasion pour le gosse que j'Ă©tais, j'avais rĂ©clamĂ© aux parents mon Ă©pĂ©e en plastique de Thibaud, c'Ă©tait un beau feuilleton mĂ©diĂ©val qui bĂ©nĂ©ficiait de tournages en dĂ©cors naturels, d'une grande mise en scĂšne, de bonnes scĂšnes de combat, d'action et d'un excellent comĂ©dien, AndrĂ© Lawrence qu'on reverra dans "les Gens de Mogador" 19696 h. Date de premiĂšre diffusion 18 dĂ©cembre 1969 France. 1 saison. Mini-sĂ©rie, Action, HistoriquesĂ©rie DeuxiĂšme chaĂźne de l'ORTF avec Adriano Amidei Migliano, Rolf Arndt, François ChaumetteUgly a mis 8/ cette Ă©niĂšme version des hĂ©ros de Dumas avait son charme et tenait la distance face Ă  certains films de cinĂ©ma, grĂące au soin de ses dĂ©cors superbes et Ă  ses acteurs, en tĂȘte Dominique Paturel en fringant D'Artagnan et François Chaumette en le Diable 196826 min. Date de premiĂšre diffusion 3 aoĂ»t 1968 France. 1 saison. AventuresĂ©rie avec FrĂ©dĂ©ric Santaya, Robert Etcheverry, DaniĂšle EvenouUgly a mis 7/ avec ce feuilleton, on entrait en Pays Basque, dans une rĂ©gion pittoresque au dĂ©but du XIXĂšme siĂšcle, au sein des contrebandiers... le feuilleton fut tournĂ© Ă  Saint-Jean-Pied-de-Port, un des plus beaux villages basques, avec un trĂšs bon Robert Etcheverry qui s'est parfaitement identifiĂ© au Coignet 196955 min. Date de premiĂšre diffusion 23 dĂ©cembre 1969 France. 1 saison. Historique, Mini-sĂ©riesĂ©rie PremiĂšre chaĂźne de l'ORTFUgly a mis 8/ cette vie du capitaine Coignet qui a rĂ©ellement vĂ©cu toutes les batailles napolĂ©oniennes d'Austerlitz Ă  Waterloo brille par sa reconstitution impeccable, servie par un grand comĂ©dien Henri Lambert qui n'Ă©tait avant ça que dĂ©volu aux 3Ăšmes rĂŽles dans les films policiers des annĂ©es 60... un feuilleton Le Croquant 19691 h 30 min. Date de premiĂšre diffusion 4 octobre 1969 France. 1 saison. Action, Drame, Mini-sĂ©riesĂ©rie ORTF avec Eric Damain, Daniel Le RoyUgly a mis 7/ j'ai pas trop suivi cette fresque paysanne et historique en PĂ©rigord, j'Ă©tais encore trĂšs jeune, je l'ai dĂ©couvert bien plus tard en rediff, et ça avait gardĂ© sa force, le feuilleton avait d'ailleurs laissĂ© une profonde empreinte dans les mĂ©moires en Dynastie des Forsyte 1967The Forsyte Saga1 h. Date de premiĂšre diffusion 3 octobre 1970 France. 1 saison. DramesĂ©rie BBC Two avec Eric Porter, Nyree Dawn Porter, Kenneth MoreUgly a mis 7/ une oeuvre grandiose et somptueuse, raffinĂ©e qu'il fallait dĂ©guster en buvant le thĂ©, bref de la grande tĂ©lĂ© british, avec de bons acteurs comme Eric Porter, Kenneth More, Susan Hampshire... ça ne m'intĂ©ressait pas Ă©tant gamin, mais revu plus tard, j'ai pu apprĂ©cier le cĂŽtĂ© feutrĂ© de la vie anglaise au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle7Les Secrets de la mer Rouge 196825 min. Date de premiĂšre diffusion 5 mai 1968 France. 2 saisons. Biopic, AventuresĂ©rie avec Pierre Massimi, Christine Kruger, Hans WyprĂ€chtigerUgly a mis 5/ une autobiographie intĂ©ressante sur un grand voyageur qui a bourlinguĂ© et fait tout un tas d'activitĂ©s et bien jouĂ© par Pierre Massimi, avec une touche d'exotisme qui faisait un peu rĂȘver on voyageait moins dans les annĂ©es 60, mais ça ne m'a pas renversĂ© plus que çaOmer Pacha 197126 min. Date de premiĂšre diffusion 14 avril 1971 France. 1 saison. HistoriquesĂ©rie PremiĂšre chaĂźne de l'ORTF avec MihaĂ«l BalohUgly a mis 8/ encore de l'exotisme Balkans, Autriche, empire Ottoman et beaucoup d'action dans cette co-production avec l'Autriche et l'Allemagne, rĂ©alisĂ©e par Christian-Jaque, j'adorais ce feuilleton qu'on ne peut hĂ©las pas trouver en DVD sauf en allemand des Maures 19702 h 20 min. Date de premiĂšre diffusion 21 janvier 1970 France. 2 saisons. Action, AventuresĂ©rie avec Armand Meffre, Maurice Sarfati, Jean GavenUgly a mis 7/ d'aprĂšs le roman de Jean Aicard, c'est dans le style des feuilletons au ton rĂ©gional, comme "Gorri le diable", sauf que lĂ  c'est en Provence, avec des personnages pittoresques, "avĂ© l'assent", le bruit des cigales et Jean Gaven dans le rĂŽle du facĂ©tieux Maurin bon acteur de second rĂŽle vu auprĂšs de Gabin dans le film "le Pacha", des aventures tragi-comiques trĂšs plaisantesNoĂ«le aux quatre vents 197015 min. Date de premiĂšre diffusion 30 novembre 1970 France. DramesĂ©rie PremiĂšre chaĂźne de l'ORTF avec Anne Jolivet, Pierre Mondy, Jean-Claude CharnayUgly a mis 5/ ce feuilleton dĂ©bitĂ© par tranche de 12 Ă  15 mn chaque jour avant le JT eut un gros succĂšs, j'en ai vu des Ă©pisodes quand j'Ă©tais gosse car ma mĂšre le suivait, mais le ton mĂ©lo-romanesque ne m'intĂ©ressait pas des Lupin 197155 min. Date de premiĂšre diffusion 18 mars 1971 France. 2 saisons. Action, ComĂ©die, AventuresĂ©rie ORTF avec Georges DescriĂšres, Marthe Keller, Roger CarelUgly a mis 8/ fieffĂ© voleur mais chic et distinguĂ©, gentleman pour les dames, Georges DescriĂšres a marquĂ© le rĂŽle du hĂ©ros de Maurice Leblanc, sur la premiĂšre chanson de Dutronc "L'ArsĂšne"... ça hĂ©sitait entre le feuilleton et la sĂ©rie, la premiĂšre saison Ă©tait la plus rĂ©ussie avec aussi Roger Carel en commissaire Guerchard, des tournages en extĂ©rieurs car au dĂ©but les feuilletons Ă©taient tournĂ©s presque tous en studio et de belles voitures 1900Les Six Femmes d'Henry VIII 1970The Six Wives of Henry VIII1 h 30 min. Date de premiĂšre diffusion 1970 Royaume-Uni. 1 saison. HistoriquesĂ©rie avec Keith MichellUgly a mis 9/ les Anglais sont trĂšs forts pour les oeuvres historiques et ils aiment leur Histoire, surtout l'Ă©poque Ă©lisabĂ©thaine , ici il s'agit du pĂšre d'Elisabeth, le roi Henry VIII dont le portrait qui en est donnĂ© est bien plus proche de la rĂ©alitĂ© que la version donnĂ©e par "les Tudors"... le soin apportĂ© Ă  la direction artistique, aux costumes et Ă  la rĂ©alisation est fabuleux, et l'interprĂ©tation de Keith Mitchell est prodigieuse, un vrai feuilleton de prestige chaque Ă©pisode est consacrĂ© Ă  l'une des 6 femmesElizabeth R 19711 h 30 min. Date de premiĂšre diffusion 1971 France. 1 saison. Drame, Historique, Mini-sĂ©riesĂ©rie BBC Two avec Glenda Jackson, Ronald Hines, Stephen MurrayUgly a mis 8/ toujours soucieux de reprĂ©senter leur monarchie du passĂ©, les Anglais frappaient fort encore avec ce feuilleton prestigieux sur le rĂšgne d'Elisabeth IĂšre, avec Glenda Jackson qui Ă©tait Ă  l'Ă©poque l'actrice fĂ©tiche de Ken frontiĂšres du possible 197155 min. Date de premiĂšre diffusion 4 octobre 1971 France. 2 saisons. Science-fictionsĂ©rie ORTF avec Elga Andersen, Pierre VaneckUgly a mis 6/ assez curieux ce feuilleton, ça prĂ©figurait un peu X-Files, puisqu'il s'agit de 2 agents du Bureau International de PrĂ©vention Scientifique qui enquĂȘtaient sur des agissements criminels impliquant des dĂ©couvertes scientifiques... Pierre Vaneck y Ă©tait excellent mais le succĂšs ne fut pas au rendez-vous de ce feuilleton qui Ă©tait le seul aprĂšs "BelphĂ©gor" Ă  utiliser du fantastique LisaLeblanc Ă©tait enfin lĂ , ce samedi soir 8 juin dans la nouvelle salle de la rue Laurier, pour prĂ©senter un spectacle Ă©lectrique et en douceur, devant un public heureux et conquis. AprĂšs deux occasions ratĂ©es, voici que les Disraelois ont enfin pu apprĂ©cier le talent indĂ©niable de cette jeune artiste et presque dĂ©jĂ  vieille routarde de la chanson. Connaissez-vous l’incroyable histoire de ces deux parents noirs qui ont donnĂ© naissance Ă  un enfant blanc ? Savez-vous aussi que deux parents blancs peuvent avoir un enfant de couleur noir ou qu’ils existent des cas ou des parents noir et blanc ont des jumeaux de couleurs diffĂ©rents ? Les lois de la gĂ©nĂ©tique se moquent de l’homme. Tous ceux qui parlaient de race se trompent. Ces familles extraordinaires nous tĂ©moignent que le monde ne peut ĂȘtre ni noir ni blanc et que la tolĂ©rance, l’amour, la diffĂ©rence doivent rĂ©gner. Des parents pas comme les autres couples noirs, enfant blanc 1. Ben et Angela Ihegboro couple noir d’origine nigĂ©rian, enfant blanc Ben et Angela Ihegboro, couples nigĂ©rians donnent naissance Ă  un enfant blanc Ă  Londres. Ben et Angela Ihegboro font partie d’une famille pas comme les autres. En effet, le 20 juillet 2010, le journal, le Sun » raconte la naissance d’une petite fille aux cheveux blonds, Ă  la peau blanche et aux yeux bleus nommĂ©e Nmachi Ihegboro. Cette histoire est incroyable car, les parents sont noirs britanniques d’origine nigĂ©riane, n’ont pas d’ancĂȘtre blanc et que le bĂ©bĂ© n’est pas albinos ĂȘtre atteint d’une maladie gĂ©nĂ©tique caractĂ©rise par la non-pigmentation de la peau, des cheveux, et des yeux. Ben et Angela Ihegboro sont un couple nigĂ©rian vivant Ă  Londres. Ils sont parents de deux enfants noirs et leur troisiĂšme accouchement fut un enfant blanc. Comment expliquer cela ? Nmachi Ihegboro, une petite fille blanche nĂ©e de parents noirs. Pour les scientifiques, ce phĂ©nomĂšne gĂ©nĂ©tique est possible, mais reste Ă  ce jour inexpliquĂ©. La stupeur est de taille, car ces parents ont dĂ©jĂ  eu deux enfants Ă  la peau foncĂ©e et qu’ils n’ont pas d’ancĂȘtre blanc dans leurs familles. Et ce n’est pas non plus le fruit de l’adultĂšre. Les mĂ©decins de l’hĂŽpital Queen Mary’s hospital ont fait des analyses et ont certifiĂ©s aux parents que l’enfant n’était ni albinos, ni mĂ©tissĂ©e. Les rĂšgles de la gĂ©nĂ©tique sont indĂ©chiffrables, inexplicables et totalement extraordinaires. Le professeur Bryan Sykes, chef gĂ©nĂ©tique de l’universitĂ© d’Oxford explique que c’est un phĂ©nomĂšne extraordinaire.» Il raconte que Dans les populations mĂ©tissĂ©es, il arrive que la variante de teinte de peau plus claire resurgisse sur un enfant. Et elle peut parfois ĂȘtre Ă©tonnamment diffĂ©rente de la couleur de peau des parents, poursuit le spĂ©cialiste. Cela peut notamment survenir au sein des populations oĂč les mĂ©langes gĂ©nĂ©tiques sont nombreux, comme les afro-caribĂ©ens. Mais au Nigeria, il y a peu de mĂ©lange .» Pour lui, cette situation peut survenir si les parents ont des ancĂȘtres blancs dans leur famille. Mais dans ce contexte-lĂ , ce n’est pas le cas. Pour les scientifiques, la probabilitĂ© de parents noirs ayant un enfant blanc peut ĂȘtre le rĂ©sultat d’une mutation gĂ©nĂ©tique dont les parents seraient porteurs. C’est-Ă -dire que la mutation s’est produite dans les cellules reproductrices de l’un des deux parents. Et cette mutation serait dominante. Ainsi, nous voyons que les lois de la gĂ©nĂ©tique se moquent des hommes. C’est un sacrĂ© scoop pour les racistes qui parlent de races ou qui estiment qu’on est tous fatalement noirs ou blancs. Vous pouvez lire encore l’incroyable histoire des noirs aux yeux bleus et des noirs aux cheveux blonds, qui vous montrent le complexe de la vie humaine. 2. Arlette et Francis Tshibangu parents noirs d’origine congolaise donnent naissance Ă  en enfant blanc. Arlette et Francis Tshibangu donnent naissance Ă  un enfant blanc Daniel 11 semaines Francis rencontre Arlette lors d’un retour au Congo en 2007. Ces deux parents noirs d’origine congolaise vivent depuis 10 ans en Grande-Bretagne. Ils sont mariĂ©s, ont dĂ©jĂ  un enfant de deux ans Seth et sont installĂ©s Ă  Loughborough. L’histoire de cette famille pas comme les autres basculent le jour oĂč Arlette donne naissance Ă  un enfant blanc surnommĂ© Daniel. Daniel va naĂźtre blanc, avec des cheveux blonds dans une famille de parents noirs Ă  l’hĂŽpital de la Leicester Royal Infirmary en Angleterre. Au journal DailyMail », Francis 28 ans raconte ĂȘtre restĂ© choquĂ© le jour oĂč son fils Daniel est nĂ©. Sa premiĂšre pensĂ©e fut Wow, est-ce qu’il est vraiment de moi ?». Surpris, les mĂ©decins se regardaient et se disaient que l’enfant ne pouvaient pas ĂȘtre de Daniel. Les infirmiĂšres pensaient au dĂ©part que l’enfant Ă©tait issu de l’adultĂšre. Puis, les mĂ©decins les rassurent. Daniel est bien leur enfant. Il n’est ni albinos, ni mĂ©tis. Pour les mĂ©decins, Arlette et Francis ont donnĂ© naissance Ă  un enfant blanc, car ce phĂ©nomĂšne est dĂ©jĂ  arrivĂ© Ă  une aĂŻeule d’Arlette, qui aurait mit au monde un enfant blanc. Mais, c’était il y a 6 gĂ©nĂ©rations. 3. Ethelbert and Nkemakonam Ofor parents noirs nigĂ©rians donnent naissance Ă  Emmanuel Ofor, un enfant blanc. Ethelbert et Nkemakonam Ofor sont des parents noirs nigĂ©rians Igbo qui ont donnĂ© naissance Ă  un enfant blanc qui s’appelle Emmanuel. Emmanuel est nĂ© en Grande-Bretagne en fĂ©vrier 2007, avec la peau blanche et les yeux verts. Les mĂ©decins prĂ©cisent qu’il n’est ni albinos ni mĂ©tissĂ©. Ce genre de cas arrive sur un million dans le monde. Emmanuel a deux sƓurs Afoma, six ans et Whythney 6 mois qui sont de peaux noires. Le petit Emmanuel se questionne rĂ©guliĂšrement et se demande pourquoi ces sƓurs sont noirs et lui est nĂ© blanc. Mais, ce cas reste encore inexpliquĂ©. Les parents Ă©taient choquĂ©s Ă  la naissance de leur enfant, mais la mĂšre a expliquĂ© qu’elle a un cousin Ă©loignĂ© dans sa famille qui a eu un cas similaire. Des parents pas comme les autres couples mixtes, mĂšre noire enfant blanc Catherine et Richard Howarth une mĂšre noire donne naissance Ă  un enfant Catherine Howard, une maman britannique d’origine nigĂ©riane de 32 ans a donnĂ© naissance Ă  un enfant blanc aux yeux verts et aux cheveux clairs Ă  l’hĂŽpital de Milton Keynes en Angleterre. Quand le bĂ©bĂ© est sorti du ventre de sa mĂšre, il Ă©tait complĂštement blanc et avait les mĂȘmes traits que son mari Richard. Surpris, ce couple avait une chance sur un million d’avoir ce type de grossesse. Le mari Richard explique au journal Daily mirror Catherine et moi avons remarquĂ© son teint Ă©tait trĂšs semblable Ă  la mienne, et ont Ă©tĂ© surpris. Les sages-femmes et les mĂ©decins nous ont dit qu’il va probablement rester de cette couleur. » Des tests ont Ă©tĂ© effectuĂ©s et leur fils n’était pas albinos, ni infidĂšle. Les mĂ©decins ont expliquĂ© Ă  la maman, que ce rĂ©sultat Ă©tait le fait le fait de l’atavisme. C’est-Ă -dire, elle Ă©tait porteuse d’un gĂšne rĂ©cessif en sommeil, ce qui peut expliquer la pigmentation peu probable de son nouveau-nĂ©. Peut-ĂȘtre que Catherine avait un ancĂȘtre blanc dans sa famille, mais elle affirme que non. Aussi loin, qu’elle se souvienne sa famille a toujours Ă©tĂ© noire. Les heureux parents expliquent La couleur de sa peau est d’aucun intĂ©rĂȘt. » Jonah est un bĂ©bĂ© en bonne santĂ© et heureux, c’est la seule chose qui importe. » Jonas a maintenant 3 ans et ressemble trait pour trait Ă  son pĂšre. Ah la la, la gĂ©nĂ©tique nous surprendra toujours. Mais comment un parent noir peut donner naissance Ă  un enfant blanc ? La couleur de la peau tĂ©moigne de l’influence gĂ©nĂ©tique. La couleur d’un bĂ©bĂ© dĂ©pend de la quantitĂ© prĂ©dominante de mĂ©lanine trouvĂ©e dans les cellules de la peau de ces parents. Aussi, cela existe du fait de l’atavisme un gĂšne rĂ©cessif en sommeil pendant plusieurs gĂ©nĂ©rations. Des parents pas comme les autres couples blancs, enfant noir 4. Abraham et Sannie Laing couple blanc donnent naissance Ă  un enfant noir. Connaissez-vous l’incroyable histoire de la sud-africaine Sandra Laing ? Sandra Laing est une enfant noire, nĂ©e de parents blancs. En 1955, Abraham et Sannie Laing donnent naissance Ă  Sandra. Les parents sont surpris, car Sandra Ă  la peau foncĂ©e. Ils pensent tous les deux qu’avec le temps, la couleur de peau de leur fille va teindre au clair, mais cela n’arrivera jamais. Sannie, Sandra et Abraham Laing parents blancs, enfant noir À sa naissance, sa mĂšre est restĂ©e stupĂ©faite , elle rajoute.” J’ai tout de suite remarquĂ© que Sandra avait la peau plus sombre que la nĂŽtre, mais cela n’a rien gĂąchĂ© Ă  la joie que j’éprouvais. Et si jamais la couleur de notre fille a choquĂ© mon mari, il n’en a rien montrĂ©.” Ces parents avaient dĂ©jĂ  deux garçons de couleurs blancs. Le problĂšme pour Sandra Ă©tait que ces parents Ă©taient des partisans de l’apartheid. Et comme vous le savez, avoir la peau noire et les cheveux crĂ©pus ne faisait pas bon mĂ©nage en Afrique du Sud pendant l’apartheid. ÉlĂšve Ă  la “Deborah Retief boarding school”, elle fut rejetĂ©e de l’école et deux policiers la raccompagnĂšrent au domicile familial. Son pĂšre Ă©tait trĂšs triste et pleura suite Ă  sa nouvelle. Neuf Ă©coles refusĂšrent de prendre Sandra suite Ă  sa couleur. Les parents n’avaient pas le choix et devaient l’inscrire dans une Ă©cole pour noirs ou mĂ©tis. Son pĂšre engagea alors une lutte fĂ©roce contre le gouvernement pour qu’on la reclasse “Blanche”. Tests sanguins Ă  l’appui, on reclassa Sandra comme “Blanche”. La famille fut mise Ă  l’écart par leur entourage et les marchands de glaces refusa de servir Sandra. Son pĂšre souhaitait que Sandra se marie avec un avocat blanc, mais Sandra se sentait plus Ă  l’aise avec les noirs. Elle tomba amoureuse de Petrus Zwane, un jeune homme noir qui vendait des fruits et lĂ©gumes. 5. Mary et Joseph Smith en Arkansas parents blancs, enfant noir Joseph et Mary Smith, des parents blancs, ont eu un enfant noir nommĂ© Todd Smith. Les parents ont dĂ©clarĂ© Q’ ils Ă©taient surs que c’était leur fils mais ils ne savaient pas pourquoi il Ă©tait de couleur noire. » Quand l’enfant est nĂ©, le papa s’est mit Ă  rire Ă  l’intĂ©rieur de lui en se demandant si c’était vraiment le sien. Et, ils n’avaient aucune personne dans leur famille qui Ă©tait noire. Les mĂ©decins de l’hĂŽpital pensaient que Mary trompait Joseph pendant qu’il Ă©tait en voyage d’affaires. Mais, ce n’était pas le cas. Les parents de Mary pensent que leur petit-fils Todd est un don de Dieu. Pour eux, c’est un vĂ©ritable miracle. Le docteur James Martin, un populaire gĂ©nĂ©tique du dĂ©partement pĂ©diatrique de la Baptist Medical Clinic explique que c’est un cas de mĂ©lange gĂ©nĂ©tique. Les lois de la gĂ©nĂ©tique ne sont pas simples et c’est trĂšs dur Ă  comprendre. Des parents surprenants couples mixtes, jumeaux de couleurs noir et blanc 6. Kelly et Remi Hodgson donnent naissance Ă  des jumeaux de couleur blanc et noir. Kian et Remee Ă  1 ans cas de jumelles de couleur noire et blanche Kelly et Remi Hodgson, des parents mĂ©tis, ont donnĂ© naissance Ă  des jumelles, une de couleur noire et l’autre de couleur blanche. Leurs chances d’avoir un enfant noir et un enfant blanc est un cas trĂšs rare. 7. Dean et Alison donnent naissance Ă  des jumelles de couleurs diffĂ©rentes deux reprises. Dean et Alison et leurs jumelles de peaux foncĂ©es et blanches Le fabuleux destin d’un couple pas comme les autres. Un couple britannique, Dean Durrant, originaire de l’inde et Alison Sooner, une blanche ont eu des jumelles le 13 novembre 2001 au Royaume-Uni. Cette histoire est incroyable, car une Ă  la peau foncĂ©e et l’autre Ă  la peau blanche. Lorsque leurs enfants Miyah et Leah sont nĂ©s, les parents Ă©taient choquĂ©s par rapport Ă  leurs diffĂ©rences de peaux. Les parents font un test ADN qui leur prouvent bien que ces jumelles sont bien d’eux. Les probabilitĂ©s pour que cet Ă©vĂšnement arrive Ă©tait de 1 million contre 1. Comment est-ce possible ? Une Ă©tude explique qu’en Angleterre 50 % de la population britannique, a eu au moins un lointain parent noir. Mais le plus surprenant, c’est que ce cas va se reproduire dans leurs familles en 2010. Dean et Alison vont redonner naissance Ă  deux autres jumelles Hayleigh et Lauren, encore de couleur foncĂ©e et blanche. Surprenant, non ? 8. Carole et Brian Fraser et leurs jumeaux Martha & Daniel – Australie Carole fraser, une maman mĂ©tisse mariĂ©e Ă  un blanc donne naissance Ă  des jumeaux, un blanc et un mĂ©tis en Australie. Le plus bizarre, c’est que la mĂšre s’attendait Ă  avoir des enfants de couleurs diffĂ©rentes. 9. Le couple Gerth et leurs jumeaux Ryan et LĂ©o – Allemagne Le couple Gerth et leurs jumeaux Ryan et Leo, de couleurs diffĂ©rentes Ce couple Allemand a Ă©tĂ© surpris par dame nature. En effet, ils ont eu des jumeaux Ryan & Leo dont l’un est noir et l’autre blanc, le 11 juillet 2008 Ă  l’hĂŽpital de Lichtenberg . Cette chance arrive que sur 1 million. La maman est originaire du Ghana et le papa est originaire de la ville allemande Potsdam, dans la banlieue de Berlin. 10. Amanda et Michael Biggs, et ses jumelles Marcia, et Millie Amanda Biggs et ses jumelles Millie et Marcia et leur papa Amanda Biggs donne naissance Ă  deux jumelles Millie et Marcia Ă  l’hĂŽpital Good Hope Ă  Sutton Coldfield. L’une est noire et l’autre et blanche. Le papa Michael est d’origine JamaĂŻcaine et sa femme Amanda est blanche. Le phĂ©nomĂšne est, de plus, en plus courant. Il y a de nombreux cas similaires ! Et vous, souhaiterez-vous avoir des jumeaux de couleurs diffĂ©rentes ou des enfants d’une autre couleur ? Qu’en pensez-vous ? ChĂšrejeunesse, tu es noire et tu es belle. Tu vis en Afrique, en Europe, en AmĂ©rique, en OcĂ©anie et peut-ĂȘtre mĂȘme en Asie. ChĂšre jeunesse, tu n’es pas que noire mĂȘme si je m’adresse un peu plus Ă  cette petite partie de toi. Tu es mille et un visages, mille et une prĂ©occupations mais J’ai l’impression d’ĂȘtre la lie De l’humanité  un dĂ©chet. Partout je suis mal accueilli, J’ai l’impression d’effaroucher. Qu’ai-je fait, Ă  part ĂȘtre noir ? A mon passage, la haine Ferme les portes de l’espoir Et m’ouvre celles de la peine. Sur les visages, en passant, Les expressions n’ont rien d’humain. On me rĂ©pond d’un ton cassant, Quand je demande mon chemin. J’étais le roi du village, Le fier mĂąle de ma tribu ; Toutes les filles de mon Ăąge Se pĂąmaient d’aise Ă  ma vue. Ma tĂȘte grouillait de rĂȘves, En faisant aux miens mes adieux. Boursier et excellent Ă©lĂšve, Leur fils Ă©tait bĂ©ni des Dieux. Je quittais ma pauvre patrie, Convaincu que j’allais cueillir, A l’arbre du savoir, les fruits Qui m’aideraient Ă  m’épanouir. J’armai mon corps contre le froid Et la grisaille comme couleur, Mais pour moi, le chemin de croix Allait ĂȘtre le gel des cƓurs. Ceux qui sont mĂ©prisants, n’ont rien De plus que moi Ă  faire valoir. S’ils pensent qu’ĂȘtre blanc c’est bien Ils sont les seuls Ă  le croire. Ne leur vient-il pas Ă  l’esprit, Que, comme eux, je peux souffrir De leur froideur et leur mĂ©pris ? Que c’est mon cƓur qu’ils vont meurtrir ? De quel droit peuvent-ils me juger InfĂ©rieur, par rapport Ă  eux ? Cet exĂ©crable prĂ©jugĂ© Suffit-il pour se sentir mieux ? Tout comme leurs mĂšres, maman Qui me mit au monde en souffrant, Ne pensait pas un seul instant, Me voir souffrir aux mains des blancs. Les racistes sont de pauvres types ; Ils sont des monstres, mais l’ignorent. Bien que lĂąches et sans tripes, Face aux faibles, ils sont forts. Lesmineurs de fond avaient beaucoup de mĂ©rite a travailler dans des conditions difficilles beaucoup y ont perdu la vie beaucoup d'ont mon pĂšre sont mor Pour NoĂ«l 1969, un petit garçon est interrogĂ© sur le sens de la fĂȘte de NoĂ«l. Ce petit garçon est bien connu du public romand puisqu'il a officiĂ© plusieurs mois Ă  la Radio Suisse Romande sous le pseudonyme de Petit frĂšre».La TSR est prĂ©sente dans les studios de Lausanne pour l'enregistrement de sa derniĂšre Ă©mission de radio. Les tĂ©lĂ©spectateurs dĂ©couvrent ainsi un enfant absolument craquant, Ă  la logique imparable, qui a rĂ©ponse Ă  tout et ne se laisse jamais dĂ©monter par les questions parfois difficiles du journaliste. Il raconte notamment qui Ă©tait HĂ©rode, Ă  qui Saint Nicolas offrit des cadeaux, comment Dieu a guidĂ© les rois mages ou encore pourquoi les pauvres ne fĂȘtent pas NoĂ«l! Qui Ă©tait petit frĂšre»? Qu'est-il devenu aujourd'hui?
Iltenta de changer d'expression et se. Accueil Rechercher S'enregistrer Connexion Le deal à ne pas rater : Cartes Pokémon Japon : le display Pokémon Go de retour en stock sur Voir le deal Horses of legend :: Accueil :: Archives :: Archive des histoires :: Ère des Démons : De la jeunesse que diable ! (libre) Aller à la fin
Les photos noir et blanc, c'est beau, mais c'est globalement la dĂ©prime. MĂȘme si on arrive Ă  comprendre que 100 ans Ă  l'Ă©chelle de l'humanitĂ© c'est quasi rien, on a du mal Ă  s'imaginer le monde "d'avant" en couleurs, et donc on peine Ă  s'identifier. Mais ça, c'Ă©tait avant le tas d'amateurs actifs sur le sub Reddit Colorized History. Leurs travaux, outre le fait qu'ils soient extrĂȘmement bien travaillĂ©s, nous rappellent qu'avant, finalement, c'Ă©tait pareil... The Eiffel Tower, July 1888 colorized View post on Sideshow barker at the circus View post on View post on View post on View post on View post on View post on Clam seller on Mulberry Bend, New York, ca 1900. Note the cute BFFs in the corner D Cab Stand in Madison Square Garden, ca 1900 Piles of snow on Broadway with an ironic ad, after storm, New York, ca 1905 Detail... checking out the woman in red ; Smile for the camera!! Holiday goers in Atlantic City, New Jersey ca 1905. I made this one specifically to hang in my bathroom Detail. It was required by law to dress in full covering, navy blue swimsuits. Sidewheeler Tashmoo leaving wharf in Detroit, ca 1901. It was famous for being one of the fastest ships, at the time, on the Gre Curb Market in NYC, ca 1900 Auto Wreck in Washington DC, 1921 Flat Iron in New York City, ca 1903 View post on View post on colorized Times Square, 1947 colorized View post on Dick Winters and his Easy Company HBO's Band of Brothers lounging at Eagle's Nest, Hitler's former residence. Colorized by m Sources Sanna Dullaway, Jordan Lloyd, 22 words, Colorized History
ILLUSTRATIONLIVRE JEUNESSE et ADOS. Une série d'illustrations jeunesse (cible ados et pré-ados)pour Magnard en noir et blanc, et ci-dessus un montage d'illustrations couleurs pour Nathan. Oui, j'aime
Coup de cƓur immĂ©diat quand j'ai vu cette planche. DĂ©jĂ  repĂ©rĂ©e dans le catalogue Artcurial en 2009 lors de la vente des 131 strips en un seul et mĂȘme lot, je n'ai pas pu rĂ©sister longtemps quand l'opportunitĂ© s'est prĂ©sentĂ©e de pouvoir rĂ©cupĂ©rer cette planche n°1 issue de La jeunesse de et dĂ©coupage trĂšs cinĂ©ma. TrĂšs peu de textes. Planche de dĂ©but. Belle chute en derniĂšre case. Et toute la noirceur de Raspoutine exprimĂ©e en une planche. AjoutĂ© Ă  cela beaucoup de noirs rĂ©alisĂ©s Ă  l'encre de Chine. Cela me paraissait Ă©vident aprĂšs avoir vu ses trĂšs grands formats Ă  l'exposition de la collection MEL Ă  LiĂšge et j'ai flashĂ© sur cette pĂ©riode trĂšs diffĂ©rente de celle de Pif ! Certes son travail est rĂ©alisĂ© en partie avec un feutre noir, mais une quantitĂ© plus ou moins grande d’encre de Chine est bien prĂ©sente suivant les strips, et donc qu'importe le mixte de la technique. Et ici le feutre n'a pas bougĂ© en 35 ans...Cet Ă©pisode avec un Corto ĂągĂ© de 17 ans Ă©tait prĂ©vu Ă  l'origine pour une publication en strip au jour le jour dans le quotidien français Le Matin de Paris. Il formera une histoire courte en 33 planches qui se dĂ©roule sur fonds d'armistice de cette guerre russo-japonaise en septembre 1905. Pour l'occasion, Corto MaltĂšse sera mis en prĂ©sence pour la premiĂšre fois de Raspoutine par l'intermĂ©diaire de Jack London...Enfin prĂ©cisons que cette planche fut prĂ©sentĂ©e en 1986 Ă  l'exposition parisienne du Grand Palais et reprise dans son la petite histoire En 1980 commence la publication, simultanĂ©ment en italien dans Linus et en français dans À Suivre, de La Maison dorĂ©e de Samarkand », mais elle est interrompue de façon inattendue l’annĂ©e suivante aprĂšs 22 planches. En effet, Pratt se dĂ©cide subitement de se consacrer Ă  La Jeunesse de Corto », qui paraĂźtra en double bande quotidienne dans Le Matin de Parisdu 5 aoĂ»t 1981 au 1er janvier 1982. À la suite de dĂ©saccords avec Perdriel, le responsable du journal, Pratt achĂšve cet Ă©pisode beaucoup plus rapidement qu’il ne l’avait prĂ©vu, et revient Ă  La Maison dorĂ©e de Samarkand », qu’il termine de 1983 Ă  1985 dans la revue italienne Corto Maltese fondĂ©e deux ans plus explique ainsi Ă  Dominique Petitfaux que Perdriel m’avait demandĂ© de faire un strip quotidien en noir et blanc et une planche hebdomadaire en couleurs, comme dans les journaux amĂ©ricains. Il est prĂ©vu que Corto arrive dans une planche couleurs, et je devais retarder son arrivĂ©e jusqu’au moment oĂč les planches couleurs commenceraient. Mais quand Perdriel a finalement lancĂ© le supplĂ©ment couleurs il n’y avait que des bandes comiques. Je n’ai pas compris ce qui s’est passĂ©, alors je me suis fatiguĂ© d’attendre et j’ai terminĂ© rapidement cette histoire.
 La publication aurait dĂ» durer plus d’un an. 
 Avec des histoires sur la jeunesse de Corto, je peux retrouver une Ă©poque qui me plait plus. »Ensuite, cette version en noir et blanc sera immĂ©diatement remontĂ©e avec une nouvelle traduction ce qui explique le texte diffĂ©rent du premier phylactĂšre par les Ă©ditions Casterman dans des pages proposĂ©es en quatre strips pour le mensuel À Suivre n°51-52-53 d’avril Ă  juin 1982, et ensuite en album cartonnĂ© en une Ă©dition cartonnĂ©e de luxe », en 1985, toujours chez Casterman, proposa une nouvelle version en couleurs rĂ©alisĂ©e par Patrizia Zanotti, avec trois strips par pages et quelques aquarelles 1996 et en 2008 lors d’une autre réédition sous une nouvelle couverture, Casterman prit le parti de publier l’ouvrage avec jaquette et avec des pages de six cases disposĂ©es en gaufrier, pour augmenter artificiellement le nombre de pages
A propos des onomatopĂ©es "CRACK" de Pratt que j'ai toujours adorĂ©es, voici encore un extrait de l'interview fleuve entre Petitfaux et le pĂšre de Corto "DP A propos de code, le mot "crack" correspond chez vous Ă  un coup de feu. HergĂ© a dĂ©clarĂ© un jour qu'il Ă©tait gĂȘnĂ© par ce systĂšme d'onomatopĂ©es dans un code francophone, un coup de fusil fait "pan", "crack" c'est le bruit de quelque chose qui se Je ne suis pas entrĂ© dans la bande dessinĂ©e par la production francophone - j'ai dĂ©couvert la BD franco-belge bien plus tard - mais par le monde anglo-saxon, oĂč on utilise comme onomatopĂ©es des mots dĂ©rivĂ©s de verbes "crash" comme verbe de to crash. Ce code me semble meilleur. Il y a aussi un point de vue calligraphique Ă©crire dans la vignette "bang" ou "crack" me parait plus joli que d'Ă©crire "pan". En Italie, il y a eu un travail universitaire sur le systĂšme onomatopĂ©ique de Pratt." dans De l'autre cĂŽtĂ© de Corto paru chez CastermanChronologiquement, cette histoire a donc Ă©tĂ© dessinĂ©e en 1981 juste entre son Jesuite Joe & le dĂ©but de Samarkand 1980, et sa Conversation Ă  MoulhoulĂ© pour la suite de ses Scorpions du dĂ©sert 1982.Comme pour TOUS ses Ă©pisodes de Corto de sa pĂ©riode A suivre qui commence en 1977 avec Fable de Venise et sans aucune exception, Pratt se fera aider par Guido Fuga. Ce dernier dira plus tard "je me suis concentrĂ© sur les dĂ©cors et les engins techniques". qcdW.
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  • que la jeunesse Ă©tait belle en noir et blanc