ne pas valoir un pet de lapin. â un chaud lapin. â DĂ©taler comme un lapin. â Recevoir le coup du lapin. â Poser un lapin. â Se reproduire comme des lapins. â Avoir des dents de lapin. â Courir, dĂ©taler, filer comme un lapin ou un liĂšvre. â Fou comme un liĂšvre de mars. â Chasser, courir le mĂȘme liĂšvre.
Le fait que les lapins sautent n'est pas un fait nouveau et tout le monde le sait. Rien qu'en observant la morphologie du lapin, on peut dĂ©duire que cet animal doit ĂȘtre un grand sauteur. L'Ă©volution de cette espĂšce et sa gĂ©nĂ©tique ont conduit cet animal dans cette voie. Les membres postĂ©rieurs solides et forts des lapins ainsi que leurs membres antĂ©rieurs plus petits, en plus de la lĂ©gĂšretĂ© gĂ©nĂ©rale de leur poids, les ont transformĂ© en des animaux trĂšs athlĂ©tiques en cet article de PlanĂšteAnimal, "Lapin qui saute - Causes et solutions", nous essaierons de comprendre pourquoi les lapins sautent partout, en l'expliquant de deux points de vue possibles le point de vue physique ou organique et le point de vue comportemental. Restez avec nous jusqu'Ă la fin ! Index Pourquoi les lapins sauvages sautent-ils ? Mon lapin saute comme un fou - Causes Comment rendre votre lapin plus heureux ? Lapin qui saute partout - Un problĂšme de santĂ© ? Pourquoi les lapins sauvages sautent-ils ? Physiquement, les lapins sautent parce qu'ils possĂšdent une structure ostĂ©o-musculaire adaptĂ©e et prĂ©parĂ©e pour avancer en vitesse par les sauts afin d'Ă©chapper rapidement Ă une situation dangereuse. Ainsi, les lapins sauvages sautent pour les raisons suivantes Pour Ă©chapper Ă un prĂ©dateurLes lapins, par nature, sautent principalement pour Ă©chapper aux prĂ©dateurs. Le fait d'avoir de grands membres postĂ©rieurs leur permet aussi de changer rapidement de direction et avec agilitĂ© dans la course, une aptitude trĂšs utile pour Ă©viter d'ĂȘtre chassĂ© par un prĂ©dateur. Avec une lĂ©gĂšre modification de la position de leurs pattes lorsqu'ils touchent le sol, les lapins sont capables de sauter dans une autre surmonter les obstaclesD'autre part, cette capacitĂ© de sauter en avant leur permet Ă©galement de contourner diffĂ©rents obstacles sur leur chemin, tels que des puits ou des herbes avantage adaptatif est essentiel pour les animaux appartenant Ă ce genre de proie comme le lapin. Quand on ajoute Ă tout cet arsenal dĂ©fensif le fait que la couleur de leur pelage dĂ©pend beaucoup de l'endroit oĂč vivent les diffĂ©rentes variĂ©tĂ©s de lapins qui existent, on comprend le succĂšs que les lapins ont obtenu en tant qu'espĂšce. Mon lapin saute comme un fou - Causes D'un point de vue comportemental, les lapins sautent pour diverses raisons. Dans une maison, les lapins domestiques n'ont gĂ©nĂ©ralement pas de prĂ©dateurs sauf en cas de cohabitation avec un chien ou un chat qui leur fait peur, ils sautent donc souvent pour s'amuser. Ce saut est caractĂ©risĂ© par un lĂ©ger dĂ©hanchement dans l'air qui nous rappelle une sorte de danse. Voici, en gĂ©nĂ©ral, les principales raisons pour lesquelles les lapins sautent Il est heureux ou joyeuxVous ĂȘtes tranquillement dans le salon lorsque vous voyez votre lapin sauter partout. Rassurez-vous, vous n'avez pas adoptĂ© un lapin fou ! L'une des principales raisons pour lesquelles les lapins sautent est qu'ils sont heureux ou contents. Cela se produit par exemple lorsque vous lui offrez une rĂ©compense ou une friandise qu'il apprĂ©cie ou lorsque vous lui permettez l'accĂšs Ă une partie de la maison oĂč il peut circuler librement. Donc, si vous vous demandez pourquoi votre lapin court et saute comme un fou, c'est probablement parce que c'est ainsi qu'il manifeste son bonheur et sa joie !Il est en train de jouerLes lapins aiment beaucoup s'amuser et jouer, et pour cela ils aiment sauter et courir trĂšs vite. De la mĂȘme façon, nous pouvons voir notre lapin dans cette situation lorsque nous jouons avec lui. D'autre part, il peut aussi ĂȘtre surexcitĂ© pour diverses raisons. Si vous voulez en savoir plus sur les jeux avec le lapin, nous vous invitons Ă lire cet article sur comment jouer avec un veut attirer votre attentionLe lapin qui saute le fait aussi pour attirer votre attention, soit pour recevoir une friandise, une caresse ou tout simplement parce qu'il veut que vous soyez lĂ pour lui. Cela se produit gĂ©nĂ©ralement lorsque le lapin s'aperçoit que son tuteur le rĂ©compense d'une façon ou d'une autre pour ce comportement, ce qui le pousse Ă le faire par habitude. Vous trouverez dans cet article sur "comment savoir si mon lapin m'aime ?" les diffĂ©rentes autres façons utilisĂ©es par le lapin pour attirer votre attentionIl dĂ©pense de l'Ă©nergieLorsque le lapin passe une grande partie de la journĂ©e sans se dĂ©penser physiquement, ce "jeu" lui permet de canaliser son Ă©nergie et de l'intĂ©grer comme une activitĂ© de plus dans sa routine d'exercice vous voulez en savoir plus, voici un article sur le comportement des lapins. Comment rendre votre lapin plus heureux ? Beaucoup de personnes pensent Ă tort qu'adopter un lapin ne nĂ©cessite pas de temps et des efforts, mais ce n'est pas le cas. En effet, les lapins sont des animaux sociaux qui crĂ©ent des liens avec les individus avec lesquels ils vivent. De ce fait, pour maintenir et Ă©tablir des liens positifs avec votre lapin, il est important d'interagir avec lui rĂ©guliĂšrement, de façon agrĂ©able et non effrayante. C'est avec ces liens que le lapin est susceptible de manifester des comportements positifs et ludiques comme le fait de sauter ou de permettre des contacts physiques avec son part, les lapins ont besoin Ă la fois de repos et d'activitĂ© physique. Un lapin avec peu de stimulation mentale et physique fera de moins en moins d'efforts et d'exercice, ce qui nuira non seulement Ă sa musculature mais aussi Ă son humeur. Une idĂ©e pour stimuler ses fonctions cognitives et physiques est de fabriquer des jouets faits rĂ©sumĂ©, un lapin qui bĂ©nĂ©ficie de ses besoins sociaux, de repos, de jeu et d'activitĂ© aura une meilleure qualitĂ© de vie, une meilleure santĂ© et sĂ»rement une longue vie. Ainsi, vous pourrez de votre cĂŽtĂ©, profitez de votre ami Ă fourrure pendant plus longtemps !Pour plus d'informations, ne manquez pas cette vidĂ©o ci-dessous sur la façon de bien prendre soin de son lapin. Lapin qui saute partout - Un problĂšme de santĂ© ? Comme dit plus haut, un lapin qui saute est gĂ©nĂ©ralement un signe positif, cela signifie que le lapin est heureux. Toutefois, si ce comportement devient trop rĂ©pĂ©titif et qu'il est couplĂ© Ă d'autres comportements lapin qui tape du pied, cri du lapin et bruit du lapin, lapin qui tremble..., il est trĂšs probable que le lapin souffre d'un problĂšme de santĂ©. Vous devez alors l'emmener sans faute chez votre vĂ©tĂ©rinaire de confiance pour Ă©tablir un diagnostic fiable. Pour en savoir plus, consultez notre article "Maladie du lapin - 14 maladies courantes du lapin", mais veillez surtout Ă faire examiner votre lapin par Vous ĂȘtes arrivĂ© Ă la fin de cet article ! Nous espĂ©rons vous avoir informĂ© un peu plus sur le comportement du lapin ainsi que sur sa santĂ©. Ă bientĂŽt sur PlanĂšteAnimal ! Si vous souhaitez lire plus d'articles semblables Ă Lapin qui saute - Causes et solution, nous vous recommandons de consulter la section CuriositĂ©s du monde animal. VidĂ©os en lien avec Lapin qui saute - Causes et solution VidĂ©os en lien avec Lapin qui saute - Causes et solution
Tonlapin est certainement en pleine forme ! xD Et un peu fou sur les bords lol. Ou alors il a quelque chose qui le dĂ©mange et se secoue dans tous les sens pour l'enlever. Essaye de regarder partout sur son corps si il n'a pas quelque chose qui le dĂ©range peut ĂȘtre.
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JâĂ©tais tellement contente ce jour-lĂ . Ce nâĂ©tait pas un cadeau habituel pour une enfant de mon Ăąge, mais câĂ©tait mon enfance et je chĂ©rissais chacun des souvenirs que jâavais avec lui. Comme sâils pouvaient mâĂȘtre enlevĂ©s. Encore une fois. Mes doigts jouaient distraitement avec lâarme aussi coupante quâun rasoir alors que je me levais pour observer quelques instants par la fenĂȘtre. Finalement je prenais mon courage Ă deux mains et je regardais finalement lâheure. Un rictus apparaĂźt en retour, alors que je traversais ma vais vous expliquer rapidement la situation. Ce soir, câĂ©tait celui que tous les lycĂ©ens de ce foutu pays attendaient. Et moi, Mindy McCready, jâavais Ă©tĂ© invitĂ© au bal de promo. Vous y croyez ça ? Pas moi. En tout cas, pas entiĂšrement. JâĂ©tais la fille bizarre du lycĂ©e. Ce nâĂ©tait pas comme si cela me bouleverser de toute maniĂšre. Je nâĂ©tais pas isolĂ© des autres, mais je nâĂ©tais pas non plus la fille que lâon abordait. Ce qui mâarrangeait bien, je dois bien lâavouer. Je vais mĂȘme avouer quelque chose jâai peur. Jâai peur des gens. Mais plus que tout, jâai peur des gens normaux. Et quâest-ce qui Ă©taient plus terrifiant pour moi que les gens normaux ? Les adolescents stupides de mon Ăąge. God, quâest-ce que je pouvais ĂȘtre effrayĂ© par eux. Je prĂ©fĂ©rais cent fois affronter une attaque dâextraterrestres ou ĂȘtre piĂ©gĂ© dans une situation oĂč mes chances de survie Ă©taient limitĂ©es plutĂŽt que de passer encore un an dans un lycĂ©e. Mais jâavais une derniĂšre Ă©preuve Ă passer en cette soirĂ©e. Me faire inviter par un garçon, que je connaissais rapidement, mâapprĂȘter, le laisser venir me chercher et passer uneâŠAh. VoilĂ . Nous nous en Ă©tions arrĂȘtĂ©s ici. Personne ne viendrait. Et personne ne viendrait jamais me chercher. Je mâarrĂȘtais alors devant mon miroir en fixant mon reflet quelques instants. Avant de murmurer doucement pour moi-mĂȘme. Tâes quâune fille stupide McCready. Pire que stupide mĂȘme. Câest nâimporte quoi. Regarde ta gueule, tâes ridicule. » Mon ton Ă©tait tout sauf doux envers moi-mĂȘme. Jâavais envie de me donner des baffes, me mettre rapidement en tenue de sport et de mâenfermer dans le sous-sol pour aller taper dans un sac. Je devais mĂȘme me faire violence en cet instant pour ne pas arracher la robe que jâavais achetĂ©e. Je fixais mon reflet avec une envie de frapper le miroir. Et dire que jâavais mĂȘme osĂ© demander Ă Bucky de mâapprendre Ă danser. Pour ne pas paraĂźtre ridicule aux yeux des autres. Dâhabitude je mâen fichais bien de tout ça, mais pour une fois, une seule putain de fois dans ma vie, je voulais ĂȘtre juste une fille normale. Une jeune fille allant au bras de son cavalier au bal de promo pour conclure sa vie de lycĂ©enne. Tâes tout, sauf une nana normale. » Continuais-je Ă me dire Ă voix haute. Avant de fixer le Benchmade dans ma main. Un sourire sâincrustait sur mon visage avant que je ne me retourne pour le lancer sur la cible Ă flĂ©chette au mur. En plein dans le centre. 20 points, quelle soirĂ©e ! ». Je ne pouvais pas empĂȘcher un lĂ©ger petit rire de traverser mes lĂšvres avant de sentir un regard sur moi. Je fixais lâhorloge dâun air distrait. Hum. Bien trop tard pour que lâon vienne me chercher. Peut-ĂȘtre que quelquâun lâavait remarquĂ© et venait me demander comment ça allait ou pourquoi je nâĂ©tais pas dĂ©jĂ parti. CâĂ©tait sĂ»rement ce que lâon Ă©tait en train de me demander dâailleurs. Parce que jâentendais une voix me parler. Je secouais la tĂȘte, avant de me ressaisir en un instant. Pour dĂ©couvrir le visage de mon ami. CâĂ©tait vraiment gĂȘnant⊠La premiĂšre idĂ©e qui me vint, câĂ©tait quâon allait me prendre en pitiĂ©. Pardon, je nâĂ©coutais pas. Tu disais quoi Bucky ? » Demandais-je, le fixant droit dans les yeux. Jouant nerveusement avec lâun de mes ongles parfaitement vernis pour quelquâun qui câĂ©tait allĂšgrement foutu de ma gueule..What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1618 â
Mindy & BuckyDancing Queen, only seventeen....James fronça lĂ©gĂšrement les sourcils en apercevant la lumiĂšre qui filtrait sous la porte de Mindy et interrompit sa trajectoire pour s'approcher de la chambre - - Mindy ? » L'homme poussa doucement la porte pour passer la tĂȘte dans l'embrasure de la porte â s'attendant Ă trouver la chambre vidĂ©e de son occupante, dans le dĂ©sordre d'une chambre d'adolescente anxieuse qui s'enfuit comme Cendrillon Ă son premier rendez-vous en oubliant la lumiĂšre allumĂ©e et la moitiĂ© du contenu de son sac en main en vrac sur le lit. Bien sĂ»r, Mindy McCready arborait un sourire assurĂ© et la nonchalance d'Hit-Girl pour jouer l'actrice, mais il la connaissait assez bien et l'avait assez roisĂ©e au cours de la journĂ©e pour savoir percer son jeu â ne lui avait-elle pas demander d'apprendre Ă danser ? Anxieuse et timide â comme s'il aurait pu lui refuser. Elle lui rappelait parfois Steve â il Ă©tait dĂ©muni, lui qui autrefois n'avait aucun mal Ă lier l'amitiĂ©, inviter les filles Ă danser, rire et attirer les regards, eux Ă©taient formidables, des lumiĂšres solaires pour sa propre lune, mais qui n'Ă©taient pas vus comme il les voyait pas les autres. Il ne comprenait pas. Il comprenait pas non plus que la jeune fille soit encore dans la chambre alors qu'elle aurait du ĂȘtre partie depuis longtemps maintenant â elle n'avait pas changĂ© d'avis ? - Je te pensais dĂ©jĂ partie, » commença timidement Bucky avant de cligner les yeux et de se redresser pour entrer tout Ă fait dans la piĂšce. 20 points, quelle soirĂ©e ! » Il saisit le couteau entre deux doigts mĂ©talliques, l'extripant du mur avec une aisance issue autant de sa force que de l'habitude. Cela faisait plusieurs annĂ©es maintenant qu'il avait vu Mindy McCready planter ses couteaux un peu partout â rien d'habituel en somme, et tout commentaire serait malvenu de la part d'un homme qui jonglait presque constamment avec un couteau. Un tic d'assassin comme un autre et ils ne se coupaient jamais. L'ex Winter Soldier Bucky s'adossa au mur Ă cĂŽtĂ© de la cible, son bras mĂ©tallique plaquĂ© contre son torse, sa main coincĂ©e sous son autre bras, tandis que sa main de chair jonglait avec le couteau de Mindy â la lame s'ouvrant et se refermant dans les airs, retombant dans sa paume Ă coup sĂ»r. Machinalement, tandis qu'il observait la jeune fille qui semblait l' avait grandi â c'Ă©tait soudain Ă©vident et un pincement prit James au cĆur. Ni lui, ni Steve ne vieillissaient vĂ©ritablement et il Ă©tait facile d'oublier Ă quel point le temps passait. Jusqu'Ă ce qu'une jeune fille de dix huit ans en robe de soirĂ©e se trouve Ă la place de la boule de hargne et de violence de treize ans sur laquelle Bucky Ă©tĂ© un jour tombĂ© â pas qu'il n'ait pas lui-mĂȘme changĂ©, intĂ©rieurement tout du moins. Elle Ă©tait jolie, des boucles d'or vielli lui tombant sur les Ă©paules, et elle portait une robe rose, trĂšs Ă©lĂ©gante, fĂ©minine â Ă©trange de la voir ainsi, vieil Ă©cho de toutes les filles que Bucky avait un jour arborĂ© Ă son bras, plus intĂ©ressĂ© par la possibilitĂ© de danser que par leurs charmes. Ce n'Ă©tait pas qu'elle le faisait soudainement se sentir vieux â plutĂŽt qu'elle Ă©tait soudainement adulte. Et qu'elle serait toujours une enfant Ă protĂ©ger pour lui, quelque soit le nombre de morts qu'elle avait semĂ© derriĂšre elle â un sourire tendre traversa un bref instant le visage de James, jusqu'Ă ce qu'il suive son regard jusqu'Ă l'horloge, comme si elle ne l'avait pas vu ni entendu venir â le deuxiĂšme Ă©tait plausible, mais il n'Ă©tait pas vraiment facile de ne pas l'apercevoir une fois dans la petite piĂšce. Bucky se dĂ©cala du mur pour poser sa main mĂ©tallique sur son Ă©paule, brĂšve pression pour la rappeler Ă lui â elle ne faisait pas une crise de panique n'est-ce pas ? Pardon, je nâĂ©coutais pas. Tu disais quoi Bucky ? » - Qu'est-ce que tu fais encore lĂ , je te pensais partie ? Tu n'as pas changĂ© d'avis, Babydoll? » Le surnom traĂźnait sur ses lĂšvres comme un murmure, son regard d'acier pĂ©tillant d'affection. Il sourit tendrement un instant â il savait que la perspective du ball de promo avec tous ces petits cons de lycĂ©ens qui lui menaient la vie dure l'angoissait, mais c'Ă©tait sa nuit et Bucky ne la laisserait pas faire demi-tour mĂȘme s'il devait la dĂ©poser devant son cavalier en la tenant par les Ă©paules comme une petite poupĂ©e. Elle Ă©tait magnifique, avait un cavalier, et ils s'Ă©taient entraĂźner Ă danser toutes les danses du rĂ©pertoire de Barnes. - Tu dois leur montrer nos pas de danse, » rappela-t-il lui tendant son couteau repliĂ© et en se redressant. Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1619 ă FUCK THEM !ăBucky & Mindy Comment ne pas avoir envie de disparaĂźtre six pieds sous terre Ă cet instant ? Malheureusement pour moi, je venais de me faire attraper dâune maniĂšre imprudente. MĂȘme pour une soirĂ©e pareille, jâavais dĂ©jĂ un plan de secours qui sâĂ©tait mis en marche dans ma tĂȘte. Il aurait suffi que jâĂ©teigne ma chambre, laissant quelques petites choses en bazar. Et certaine de ne croiser personne, jâaurai filĂ© dans les sous-sols en sachant que personne ne viendrait y traĂźner aussi tard. Je serais passĂ© sous les radars de cette immense maison, aussi silencieuse et discrĂšte quâun chat avant dâapparaĂźtre au petit matin, comme si tout sâĂ©tait bien passĂ©. Que jâavais eu ma petite soirĂ©e de bal, le sourire aux lĂšvres et jâaurai niĂ© en bloc, nâimporte quelle suspicion sur mon drĂŽle de comportement. EspĂ©rant simplement que lâexcitation dâune gamine de dix-huit ans ne soit quâun immense Ă©cran de fumĂ©e pour tous. Malheureusement, je nâavais pas Ă©tĂ© assez rapide. Pas du tout mĂȘme. Et câĂ©tait bien ça le problĂšme qui se posait. Parce que Bucky Ă©tait maintenant dans ma Barnes. Notre rencontre⊠Disons que personne ne devrait se rencontrer comme nous lâavions fait. Je ne le souhaitais Ă personne. Et en mĂȘme temps, câĂ©tait peut-ĂȘtre si ce nâest certainement la rencontre qui mâavait sauvĂ© la vie, il y avait bien des annĂ©es de ça. Mais cela nâaurait certainement marchĂ© que pour nous deux. Je continuais de jouer nerveusement avec lâongle de mon pouce que mon index sâobstiner Ă taquiner dans un sens et dans lâautre. Maintenant que je nâavais plus mon couteau en main, il me fallait bien quelque chose dâautre avec laquelle jouer. Ce nâĂ©tait pas la prĂ©sence de Bucky qui me rendait nerveuse, bien sĂ»r que non. CâĂ©tait plutĂŽt le fait que jâai Ă lui expliquer ce que je faisais encore lĂ , toute seule, Ă tourner dans ma chambre. Et ne croyez pas que jâallais me mettre Ă pleurer. Ce nâĂ©tait dĂ©cidĂ©ment pas mon genre et il me connaissait assez bien pour savoir que jâavais trop de fiertĂ© pour le faire devant lui. Devant qui que ce soit en gĂ©nĂ©ral. Il nây avait que Dave qui avait pu me voir pleurer, par deux fois. Et dâune certaine maniĂšre, mes crises de larmes pendant certaines de mes nuits restĂ©es encore un sujet tabou pour nâest pas comme si je ne lâavais pas entendu rentrer. Retirer mon couteau papillon du mur. Je reconnaissais mĂȘme trĂšs clairement le bruit quâil faisait lorsque lâon jouait avec. Câest juste que pendant quelques secondes, je prenais le temps dâanalyser une derniĂšre fois la situation. Et revenir Ă la triste conclusion que je venais dâĂȘtre abandonnĂ© pour la soirĂ©e dâun bal de promo. Si il y a bien une chose que je crains, depuis la mort de mon pĂšre, câĂ©tait bien lâabandon. Ce nâĂ©tait pas comme si celui-ci mâaffectĂ© dâune maniĂšre extrĂȘme, ce nâĂ©tait quâune soirĂ©e aprĂšs tout. Mais lâeffet Ă©tait lĂ . Et jâavais mal. Dans mon ego et mĂȘme mes sentiments. Je relevais alors la tĂȘte pour continuer de fixer Bucky qui me parlait de nouveau. Un petit rictus apparut en coin quand jâentendis mon surnom. Babydoll ⊠Il nây avait que mon pĂšre qui mâappelait comme ça. Et la premiĂšre fois que Bucky avait prononcĂ©e ça, dâune maniĂšre naturelle⊠Ăa avait Ă©tĂ© comme un violent retour en arriĂšre, mais aussi une sorte de soulagement. Au lieu de mal le prendre, jâavais eu un sourire. Un sourire, je suis sĂ»re, dâune enfant naĂŻve. Pour ĂȘtre honnĂȘte, je me pose aussi la question. »Plus je revoyais la scĂšne de ce garçon mâinvitant, plus je le repassais en boucle, plus dâautres images apparaissaient dans ma tĂȘte. Alors câest ça. Brooke. La bande de Brooke. Un groupe de cheerleaders qui mâavaient pris en grippe le jour oĂč elles avaient compris que je ne me laisserai pas marcher par les pieds en plus que je dĂ©fonçais allĂšgrement toutes leur Ă©quipe de Pom-pom girl en acrobatie. Ce garçon, je lâavais dĂ©jĂ vu traĂźner avec elle et ses amies. Je fixais le couteau qu'il me rendait avant de le reprendre doucement et le poser sur mon bureau, prĂšs de mon miroir. On dirait que personne nâa envie de voir Mindy McCready Ă son bras ce soir. Ni danser avec. J'peux comprendre, je suppose. » Je lâavouais. Jâavais perdu pour ce soir face Ă Brooke et sa troupe de garces. Je fixais alors quelques secondes la fleur accrochĂ©e Ă ma robe avant dây approcher mes doigts tout en commencer Ă enlever la petite Ă©pingle permettant de la garder fixĂ©. Mais tout va bien, tâen fais pas. Jâai Ă©tĂ© conne de pas avoir vu le coup venir. Pour une fois que la prudence me fait dĂ©faut. » Je riais faiblement de ma situation, tentant de le faire sourire. Parce que tous les deux, si on avait bien un point en commun, câĂ©tait que nous Ă©tions des gens prudents »..What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1620 â
Mindy & BuckyDancing Queen, only seventeen.... On dirait que personne nâa envie de voir Mindy McCready Ă son bras ce soir. J'peux comprendre, je suppose. » Les traits de Bucky trahirent son Ă©tonnement, son visage expressif recouvrant une expression enfantine dans son naturel â dĂ©sarmant. C'Ă©tait incomprĂ©hensible Ă ses yeux et son dĂ©sarroi, son incomprĂ©hension passĂšrent en un instant sur ces traits, incongrus sur l'homme qu'il Ă©tait. Pouquoi personne ne voulait voir Mindy McCready Ă son bras ? MĂȘme en ignorant les facettes de la jeune femme dont les lycĂ©es ne savaient rien... une jolie fille sachant danser et qui ne prenait pas son partenaire pour un minable ? James avait fait tournoyer bien rĂ©veillait en lui une dĂ©sagrĂ©able sensation de dĂ©jĂ -vu. De quel droit ces abrutis prĂ©tendaient-ils ĂȘtre meilleurs qu'eux, de quels droits dĂ©cidaient-ils qui devait ĂȘtre malmenĂ© et qui devait ĂȘtre cĂ©lĂ©brĂ©, de quel droit faisaient-ils naĂźtre cette expression sur le visage de ceux qu'il aimait, ce pincement furieux dans son corps ? Il avait eu beau ĂȘtre populaire, charmant, bien entourĂ©, jamais il n'avait le dĂ©sir d'Ă©craser quelqu'un pour rire ou se faire valoir. Ces enfoirĂ©s le dĂ©goĂ»taient, mais semblaient un mal se rĂ©pandant comme la peste alors que Steve tentait de combattre ces enfoirĂ©s un par un, ruelle sale aprĂšs ruelles sale oĂč laisser ses tĂąches de doigts de mĂ©tal se posĂšrent sur ceux de la jeune fille, et sur la fleur encore neuve. James se rapprocha de Mindy et raccrocha avec soin l'Ă©pingle avec laquelle Mindy venait tout juste de se battre, pas un sourire ne dĂ©ridant son visage. Il faisait simplement jouer nerveusement sa mĂąchoire, un tic parcourant ses maxillaires alors qu'il Ă©coutait parler Mindy en silence, sans croiser son regard. Ses mots suffisaient Ă lui percer le cĆur et lui donnaient envie son poing dans le mur â croiser le regard de Mindy et la force qui cachaient sa dĂ©ception Ă©tait au-delĂ de ses forces. Mais tout va bien, tâen fais pas. Jâai Ă©tĂ© conne de pas avoir vu le coup venir. Pour une fois que la prudence me fait dĂ©faut. » Ce sont eux les cons d'avoir osĂ© te faire ça, d'obliger une enfant Ă la prudence pour un simple bal. Elle n'avait pas Ă ĂȘtre prudente pour ça, merde. Une juste colĂšre Ă©clatait dans sa poitrine â il n'avait jamais pu servi de cavalier Ă Steve alors que des femmes qui ne lui arrivaient pas Ă la cheville le repoussaient ? Cela ne lui avait pas empĂȘchĂ© d'y penser et cela ne l'empĂȘcherait pas de proposer Ă Mindy. Son regard parcoura la piĂšce, balayant la derniĂšre hĂ©sitation et il se dĂ©cida, faisant le saut de la foi, poussĂ© de la falaise par le rire de Mindy. - J'ai envie de voir Mindy McCready Ă mon bras ce soir, »LĂącha James, le dos droit. Sans une pitiĂ© dont elle n'avait aucune envie, dĂ©clarant la vĂ©ritĂ© d'un ton nonchalant. Il avait envie de danser avec la jeune fille, ce serait une soirĂ©e agrĂ©able â il avait surtout envie de la voir sourire et de rĂ©primer l'envie brĂ»lante d'envoyer son poing dans la gueule de ces petits cons. Voir Mindy resplendissante dans sa robe serait une douce vengeance â l'occasion de leur clouer le bec une derniĂšre fois . MĂȘme si... Bucky se mordit lĂ©gĂšrement la lĂšvre infĂ©rieure et convint Ă contre-coeur - MĂȘme si je suppose qu'un vieux pervers dans mon genre n'est pas le cavalier idĂ©al, mais.. » Il avait beau donner l'illusion d'avoir Ă peine trentaine et encore, de bien la porter, il Ă©tait bien plus ĂągĂ© que Mindy et ses camarades qui n'Ă©taient que des enfants. Des enfants se prenant pour des grands mais... il avait Ă©tĂ© un enfant, avant la guerre. Il se distinguerait sans doute des autres danseurs, mais n'avait rien d'un pervers â pas en tous cas, au sens oĂč on pourrait le craindre. Bucky repoussa ses cheveux en arriĂšre, lissĂ©s par le gel qui s'effritait en fin de journĂ©e et proposa d'un mouvement d'Ă©paule, tandis qu'il tendait son bras mĂ©tallique tel un cavalier servant - Je peux aussi juste t'y dĂ©poser, ou bien on peut aussi aller faire quelques rounds au gymnase, mais... Dis le mot et je n'ai qu'Ă enfiler un costume, et... »Son regard lĂ©gĂšrement pĂ©tillant convenait de la rĂ©alitĂ© â cela lui ferait plaisir et ce n'Ă©tait en rien une proposition issue de la pitiĂ©. Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1620 ă FUCK THEM !ăBucky & MindyLa fille bizarre du lycĂ©e. CâĂ©tait certainement lâadjectif qui me qualifiait le mieux. Et je nâĂ©tais pas la seule dans ce cas-lĂ . Je faisais simplement de mon mieux pour ne pas rĂ©pliquer dans la violence, comme je lâavais toujours fais. Mon sarcasme nâĂ©tait pas forcĂ©ment apprĂ©ciĂ© par ceux qui mâentouraient et surtout pas par tous ces connards qui se pensaient mieux que tout le monde. Plus beau, avec le meilleur cul ou la plus belle poitrine. Si je ne faisais pas partie dâun groupe de gens, alors câĂ©tait que je dĂ©sirais pas lâintĂ©gration. Mais rien ne me donnait envie. Surtout si câĂ©tait pour me prendre les regards mauvais et remarques dĂ©sobligeantes de certaines. Je ne suis pas idiote, je sais que cela fait prĂ©tentieux, mais jâĂ©tais plus douĂ©e quâelles et ça, ça foutait en rogne. Moi la fille qui venait de nulle part, dâaucun collĂšge connu. Un vĂ©ritable fantĂŽme perdu dans le monde des vivants, ravalant encore et encore sa fiertĂ© pour ne pas exploser la tĂȘte de quelquâun contre un casier jusquâĂ ce quâil nâen reste rien. Jâavais eu deux fois des problĂšmes, quand jâavais dĂ©fendu deux pauvres garçons. Ils me rappelaient un peu Dave Ă leurs maniĂšres. Les petits geeks mal foutus. Ce clichĂ© que mes doigts continuaient de battre le plus calmement possible la jolie fleur accrochĂ©e Ă ma robe, parlant Ă Bucky, celui-ci venait de chasser tranquillement mes mains. Jâabandonnais assez rapidement en finissant ma phrase, nâosant mĂȘme pas le regarder. Et dire quâil y a encore quelques annĂ©es, il Ă©tait impossible pour nous deux de parler convenablement. Nous ressemblions Ă des sortes de zombies dâun film de Romero, sans le cĂŽtĂ© putrĂ©faction. Mais nous puions la mort Ă des kilomĂštres Ă la ronde comme si nous Ă©tions des cadavres. Physiquement, nous nâĂ©tions pas de la mĂȘme carrure Ă lâĂ©poque, et aujourdâhui encore câĂ©tait le cas. Pourtant, nous partagions une expĂ©rience si douloureuse⊠Et pourtant toute cette expĂ©rience accumulĂ©e, bonne ou mauvaise, ne me servait Ă rien. Le nĂ©ant. JâĂ©tais complĂštement dĂ©sarmĂ© face Ă la mĂ©chancetĂ© humaine, la mĂ©chancetĂ© qui ne pouvait mĂȘme pas mĂ©riter une raclĂ©e. Ils savaient frĂŽler avec une grande finesse la limite Ă ne pas franchir pour ne pas mĂ©riter un coup dans les dents et mĂ©riter dâaller payer le dentiste pour en avoir de nouvelles. Oui, jâavais Ă©tĂ© imprudente. Le monde Ă©tait un danger constant, je devais mây faire. A la diffĂ©rence que je ne savais pas me battre contre ça. Alors, je prĂ©fĂ©rais rire pour Bucky, pour moi et pour la situation gĂȘnante. Ouais. Hit-Girl ne mĂ©ritait pas dâaller Ă un bal de promo comme tout le monde. Jâai envie de voir Mindy McCready Ă mon bras ce soir. », mes yeux clignĂšrent quelquefois. Dans lâincomprĂ©hension totale. Droit comme un militaire savait le faire, les yeux remplis dâaplomb et le ton sans aucune once de pitiĂ©. MĂȘme pas une petite miette y rĂ©sidant. Comme une grenade quâil venait de lancer, je me retrouvais paralysĂ© pendant un milliĂšme de seconde. Enfin mes lĂšvres bougĂšrent presque plus vite que ma pensĂ©e alors quâil continuait de parler. Stop. Dis pas des conneries. Câest toi que jâai envie de frapper. » Enfin, elle dĂ©croche un sourire, qui semble plus vrai que les prĂ©cĂ©dents. Tu serais un merveilleux cavalier, faudrait ĂȘtre stupide pour dire non. ».Pourtant, jâavais peur de dire oui Ă Bucky. Mais pas parce que je craignais la rĂ©action de ceux de la promo, bien sĂ»r que non. Quâils aillent se faire foutre. Câest tout ce que je pouvais dire Ă leur sujet. Et mĂȘme si je nâĂ©tais pas dâun caractĂšre en gĂ©nĂ©rale timide âpas tout le temps dirons-nous-, je me posais des questions. Mais elles furent rapidement balayĂ©es dâun seul coup. Je baissais mon regard clair sur le bras mĂ©tallique de mon interlocuteur avant de relever les yeux vers lui. Non. Bucky nâavait pas de pitiĂ© pour moi. Non, Bucky ne foutait pas en lâair la moitiĂ© de son planning de ce soir pour moi. Il le proposait, parce quâil Ă©tait gentil et que ça lui ferait plaisir de le faire. Mon bras sâenroulait alors autour de celui de lâhomme, et comme si je lĂąchais un secret amusant et lĂ©gĂšrement pesant Viens avec moi. ». Nous avions commencĂ© Ă marcher, arrivant dans le couloir. Avant de sâarrĂȘter devant sa porte. Avant dâaffirmer, reprenant toute mon assurance. Alors enfile ton costume, je compte bien mâamuser. »Dâun comme un accord, je relĂąchais alors son bras pour le laisser libre de ses mouvements. Le laissant filer vers ses appartements. Quant Ă moi ? Je souriais, discrĂštement. Et seule dans le couloir. Priant pour que personne dâautre ne passe pour le moment. Je prenais la pochette munie dâune chaĂźne discrĂšte et la mettais Ă mon Ă©paule. Mâappuyant contre le mur du couloir, perdue dans mes pensĂ©es. Je nâimaginais aucune farce ou visage dĂ©composĂ©e face Ă mon arrivĂ©e lĂ -bas. Non. Je souriais. Jâallais⊠Jâallais ĂȘtre une fille normale. .What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1621 â
Mindy & BuckyDancing Queen, only seventeen.... Tu serais un merveilleux cavalier, faudrait ĂȘtre stupide pour dire non. ». Ils avaient bien Ă©tĂ© assez stupides pour te laisser en place, rĂ©pliqua Bucky mentalement â mĂȘme si le compliment le touchait, au fond, dans la partie de lui-mĂȘme qui ronronnait et cherchait l'affection comme un chat privĂ© de caresses pendant trop longtemps. Il serait un merveilleux cavalier, mais cela usait ses nerfs qu'on puisse fermer les yeux sur l'adorable amie et cavaliĂšre qu'Ă©tait moins, elle souriait Ă prĂ©sent, et Bucky esquissa un petit sourire soulagĂ© alors qu'elle remontait les yeux vers lui. Leur Ă©change de regard le laissait un peu dĂ©muni, lui donnant envie de la regarder avec des yeux de chiot battant timidement de la queue sur le plancher. Mais il se contenta de la fixer avec certitude et douceur, attendant sa rĂ©ponse sans vouloir l'influencer â c'Ă©tait Ă elle de choisir comment elle se sentait, ce qu'elle souhaitait, lui ne voulait que mettre ses maigres talents au service du sourire de la jeune fille. Et puis, de toute maniĂšre, il Ă©tait condamnĂ© Ă ne pas dire de conneries » - jusqu'Ă ce qu'elle prenne son bras et que, aussi fier qu'un pĂšre menant Ă sa fille Ă l'autel ils se dirigeait Ă petits pas vers les appartements du Winter Soldier - Alors enfile ton costume, je compte bien mâamuser. » - A vos ordres, mademoiselle, »LĂącha Bucky d'une voix de velours amusĂ©, avant de battre en retraite dans ses appartements, faisant passer son t-shirt par-dessus son tĂȘte pour l'envoyer valser sur le canapĂ© et sur son compagnon. Il Ă©carta sans hĂ©sitation les costumes qu'il portait encore parfois pour jouer au garde du corps â classes, bien coupĂ© selon les dĂ©sirs de Stark et Kin, augmentant encore un peu sa carrure, mais bien trop sinistres. Il avait retrouvĂ© en partie la coquetterie qui le caractĂ©risait, avant ; Bucky privilĂ©giait toujours le confort avant tout, les vĂȘtements volĂ©s Ă Rogers, les Henleys un peu trop larges et les matiĂšres douces. Cela ne l'empĂȘchait pas de faire parfois un effort et d'enfin observer avec satisfaction son reflet dans le miroir â il enfila sans hĂ©sitation un costume d'un bleu-gris discret, offert par Kin comme la majoritĂ© de ses affaires. Le Winter Soldier tira les manches de sa chemise avec une grimace, le tissu retombant sur son poignet sans dissimuler sa prothĂšse. Mindy avait beau considĂ©rer ses inquiĂ©tudes comme des conneries, elles tournait toujours dans un coin de son esprit, un bourdonnement d'arriĂšre-fond qui tournait sans relĂąche. Il Ă©tait Ă des annĂ©es lumiĂšres du fier jeune homme qui allait danser en 1940, et il avait peur de la dĂ©cevoir, d'empirer la situation. Il riva un instant son regard au miroir et fit la moue â hors de question de reculer. - J'accompagne Mindy Ă son bal de promo », indiqua simplement Bucky Ă Steve qui l'avait observĂ© surgir dans leurs appartements, pour ouvrir en grand l'armoire sans un mot d'explication. James se pencha par-dessus le dos du canapĂ© pour voler un baiser furtif Ă son homme, l'empĂȘchant de rĂ©pliquer quoi que ce soit et d'ouvrir sa grande bouche. Bucky se faufila hors de la piĂšce sans lui laisser le temps d'ajouter quelque chose ou de se laisser distraire et attirer, lovĂ© contre Captain America. Mindy avait dĂ©jĂ assez attendu. - Puis-je t'emmener faire un tour ? Danser peut-ĂȘtre ? »Plaisanta-t-il un instant, avec un clin d'oeil, avant de retomber dans le silence qui lui Ă©tait plus habituel. James tendit Ă la jeune fille le casque de moto qu'il avait saisit avant de sortir â ce n'Ă©tait pas parce que les super-soldats Ă©chappaient au code de la route qu'il ne comptait pas protĂ©ger Mindy. Il rĂ©pondit au sourire de Mindy, presque guilleret, ses fossettes retrouvant un emplacement longtemps oublier. Il l'entraĂźna, galant au possible jusqu'Ă sa moto et s'installa lui-mĂȘme sur la Harley, sans se soucier de son costume trop Ă©lĂ©gant ou de la traĂźne de taffetas et de soie rose que la robe de Mindy allait laisser dans le crĂ©puscule descendant. Une Harley Davidson flamboyante entra Ă pleine vitesse dans le parking du lycĂ©e, au milieu des voitures empruntĂ©es aux parents ou des premiĂšres petites voitures d'adolescents amĂ©ricains trop heureux pour se rendre compte de leur chance. Il s'arrĂȘta dans un crissement de pneus et un vrombrissement de moteur qui remonta le long des cuisses et des dos, et se redressa lĂ©gĂšrement, posant sa main mĂ©tallique sur sa cuisse pour observer les lumiĂšres du bal. Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1621 ă FUCK THEM !ăBucky & MindyPatiemment, jâavais entendu dans le couloir quâil revienne. Je nâĂ©tais pas vraiment pressĂ©, bien quâun peu dâimpatience remonte lentement le long de ma colonne vertĂ©brale. Comment ne pas lâĂȘtre maintenant ? AprĂšs avoir repris toute contenance, enfin je pouvais commencer Ă visualiser la scĂšne qui risquait de se dĂ©rouler au bal. Je devais me mordre lĂ©gĂšrement la lĂšvre infĂ©rieure pour ne pas Ă©clater de rire dans le couloir sombre. Mais ce qui me faisait doucement rire en cet instant, câĂ©tait dâimaginer Bucky dĂ©boulĂ© dans ses quartiers Ă Steve et lui, Ă se prĂ©parer sans aucune explication. Sous le regard presque incrĂ©dule du Captain en se demandant ce qui se passait ce soir. Et pourquoi Bucky sâapprĂȘter en costard. Je ressentais quelques secondes un peu de peine pour lui, avec une priĂšre silencieuse mâexcusant de lui voler pour quelques heures Bucky. Mes sentiments Ă©taient un peu partagĂ©s, dâabord un peu dâapprĂ©hension pour finalement me laisser complĂštement dominer par un petit sentiment de bonheur. Comment ça je minimise les choses ? Humpf. Pas mon dĂ©tournais tout de suite la tĂȘte en le voyant ressortir. Je me dĂ©collais du mur, replaçant tranquillement la chaĂźnette sur mon Ă©paule, la pochette manquant de glisser. Je dĂ©couvrais alors mon ami habillĂ© dâun Ă©lĂ©gant costume bleu-gris. Je nâĂ©tais pas une spĂ©cialiste en mode, vraiment pas en fait. Mais câĂ©tait sous les conseils de Kin que jâavais choisi celle-ci. Jâavais absolument refusĂ© quâelle me lâoffre. Rien que me dire que jâaie aussi demandĂ© un conseil Ă Kin Ă ce sujet, argh. CâĂ©tait tellement ridicule. Je reprenais mes esprits pour me concentrer enfin sur Bucky qui mâadressait un clin dâĆil. Dâun hochement de tĂȘte, je rĂ©pondais Ă sa question avant dâentrouvrir mes lĂšvres pour lui rĂ©pondre convenablement On va voir si jâai retenu mes leçons de danse. » affirmais-je alors que je me laissais accompagner vers le parking oĂč tous les vĂ©hicules motorisĂ©s de chacun Ă©taient entreposĂ©s. Personnellement, jâavais une Ducati arborant ma couleur habituelle, le violet et le noir. Facilement reconnaissable. Enfilant finalement le casque, je me mettais rapidement Ă lâarriĂšre. Pas trĂšs pratique une robe pour de la moto, mais il fallait ce quâil littĂ©ralement le bruit du vrombissement dâune Harley-Davidson. Il Ă©tait impossible de louper son passage dans la rue. Et puis aprĂšs tout, en vue de ce que jâapercevais du parking rempli, trĂšs peu de monde Ă©tait venue Ă moto. Et encore moins avec un monstre pareil. Le crissement de la bĂȘte me donnait alors un nouveau frisson dans le dos, alors que je pointais de la tĂȘte lâintĂ©rieur de la fĂȘte. Je relĂąchais la taille de mon cavalier alors que je prenais une grande inspiration dans le casque, me murmurant Ă moi-mĂȘme Pas dâĂ©chappatoire. Nombre dâennemis inconnus. Une bonne centaine approximativement. ». Je fermais quelques secondes les yeux avant de finalement retirer le casque alors que je me redressais. Pas de retour possible. », je tendais alors le casque Ă Bucky en le laissant ranger et en mâĂ©cartant jusquâĂ ce quâil se joigne Ă mes ? Putain que ouais. JâĂ©tais moins anxieuse pour mes entraĂźnements ou pour faire du saut Ă lâĂ©lastique que me rendre Ă lâintĂ©rieur dâun gymnase dĂ©corĂ©. Je prenais un grand bol dâair par le nez, avant de laisser mon bras se lier doucement Ă celui de Bucky. Nous commencions alors Ă marcher vers lâintĂ©rieur, ils avaient sorti le tapis rouge. SĂ©rieusement ? Je pouvais entendre la musique dâici, il y avait mĂȘme des arches dĂ©corĂ©es dâune maniĂšre⊠mignonne. Presque. Pas vraiment Ă mon goĂ»t, mais alors que nous nous approchions, je pouvais sentir les regards sur nous. Je pouvais entendre des SĂ©rieusement, câest McCready ? » ou bien Câest qui avec elle ? Je lâai jamais vu au lycĂ©e. Il est canon ! », et autres du style. Nous nous arrĂȘtions mĂȘme pour prendre la fameuse photo de bal. Je souriais timidement face Ă lâobjectif avant de continuer notre ascension ensemble dans la salle principale. Je crois quâon a remplie lâobjectif âse faire remarquer de tousââ. » Signalais-je alors que je mâapprochais du bar pour demander deux cocktails sans alcool bien sĂ»r. Nous Ă©tions au lycĂ©e⊠Connerie. La moitiĂ© du bahut avait ramenĂ© de lâalcool dans leurs voitures. Maintenant, câest moi qui avais un peu honte, mais gentiment. En fait, jâavais lâimpression de faire tache Ă cĂŽtĂ© de Bucky. Il Ă©tait vraiment⊠classe. Je pouvais facilement voir les regards des autres sur lui, intriguĂ© de sa prĂ©sence. Et sur moi. Comme un Quâest-ce quâun mec comme lui fait avec une fille comme elle ? », je portais mon verre Ă mes lĂšvres et vous savez quoi je souriais. Je mâen foutais royalement. Bande de tocards dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s. Vous espĂ©riez voir la pauvre Mindy seule, essuyant son mascara coulant ? Putain que non, je vous lâoffrirais pas. Je pouvais voir en coin, Brooke et sa petite bande. Quand nos regards se croisĂšrent, un rictus apparut encore plus grand sur mon visage. Et la voir forcer sur son poignet pour ne pas criser⊠Douce vengeance, vieille amie. Alors, on leur montre le talent des annĂ©es quarante ? » demandais-je tranquillement Ă Bucky, un regard taquin sur lui..What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1624 â
Mindy & BuckyDancing Queen, only seventeen.... Bucky accorda un moment Ă Mindy en silence, la laissant se prĂ©parer Ă afficher assurance et sourire face Ă la meute de requins aux dents longues qui les attendaient Ă l'intĂ©rieur - pendant ce temps, il balayait du regard les entrĂ©es et les sorties probables du lycĂ©e, les ennemis possibles. Un tic qui ne s'effacerait jamais, la contrainte de savoir Ă chaque instant le nombre d'ennemis, les mille maniĂšres d'Ă©liminer les menaces, les sorties, les voies d'accĂšs, prĂ©senter son dos au mur â un PTSD d'une telle ampleur ne disparaĂźtrait jamais, il avait simplement appris Ă ne s'entourer que de personnes qui le comprenait. Il inspira doucement l'air frais du dĂ©but de soirĂ©e, mettant ses idĂ©es au clair sans tourner la tĂȘte vers sa cavaliĂšre. Il n'en menait pas large lui-mĂȘme â elle Ă©tait loin l'Ă©poque oĂč il avait l'habitude d'attirer le regard, de faire tourner les tĂȘtes sur son passage. Il avait progressivement rĂ©-appris les conversations innnocentes avec les commerçants, Ă s'excuser sur son passage, Ă ĂȘtre tout simplement visible, Ă exister Ă©paule contre Ă©paule avec une foule sans nom. Mais il avait peur de commettre un faux pas et de gĂącher la soirĂ©e de Mindy et se sentait soudain bien exposĂ© - et il avait arrĂȘtĂ© l'Ă©cole avant ses 18 ans aprĂšs tout, et cet univers lui faisait soudainement alors qu'il entendait les murmures sous leur passage, soudainement exposĂ©s Ă tous les regards â Bucky avait envie de saisir le couteau Ă sa cheville, goĂ»ter son poids rĂ©confortant, jouer avec machinalement mais il se contenta de laisser les plaques de son bras se recaler sous sa chemise. Avoir des petites sĆurs, un meilleur ami qui cherchait les ennuis du haut de son mĂštre soixante ou accompagner une jeune fille au carrefour de vos dĂ©sirs protecteurs ont le mĂȘme effet boomerang â l'obligation de faire semblant de savoir ce que l'on fait. Etre une Ă©paule sur lequel s'appuyer, le sourire aux lĂšvres, l'assurance dans les pas, sauver la mise. PrĂ©tendre mĂȘme si rien n'allait. Buck se laissa entraĂźner, se prĂȘtant de bonne grĂące au jeu de la promo - et s'il souriait sur la photo, c'Ă©tait un sourire sincĂšre â mais aussi créé par son envie d'Ă©clater de rire sous l'objectif avec Ă son bras Hit-Girl dans une robe Ă©lĂ©gante. Je crois quâon a remplie lâobjectif âse faire remarquer de tousââ. »lui souffla Mindy et il eut une moue lĂ©gĂšrement gĂȘnĂ©e, baissant les yeux dans un papillonnement de cils. - Pardon, »Etre remarquĂ© de tous signifiait aprĂšs tout la mort dans son job â il se souvenait de missions avec Natasha oĂč ĂȘtre le dernier repĂ©rĂ© avait le droit de choisir oĂč ils dĂ©gusteraient leur petit dĂ©jeuner. Mais Mindy souriait. Et cela dissipait un peu sa gĂȘne alors qu'il la remerciait du verre qu'elle lui tendait - sans alcool, le sien tout du moins â il savait que Mindy avait dĂ©jĂ bu de l'alcool, mais cela ne veut pas dire qu'il l'encourageait sur cette voie . Il savait quel goĂ»t avaient les dĂ©mons trempĂ©s dans la vodka, mais il ferait de son mieux pour tenir la tentation Ă l'Ă©cart. Pour eux les regards qui les scrutaient n'aidaient pas vraiment. S'Ă©taient-ils vraiment attendu Ă la voir arriver la tĂȘte basse et la moue penaude ? Ils ne connaissaient pas sa Mindy, songeait fĂ©rocement Bucky. Qu'est-ce quâun mec comme lui fait avec une fille comme elle ? , qu'est-ce qu'un type de 30 ans fait au bras d'une fille ? Qui plus est un type qui avait une aura de bad boy qui lui collait au basques, quelques soient les airs de chien perdu qui apparaissaient sur ses traits. Les lycĂ©ennes adoraient les bad boys, cette stupiditĂ© lui revenait Ă la mĂ©moire. Il se sentait honteux, dĂ©calĂ©s â Mindy Ă©tait parfaite ici, mĂȘme si ces abrutis ne le voyaient pas et elle ne se sentait pas Ă sa place. L'ego de Bucky n'avait pas survĂ©cu Ă la chute d'un train, et il Ă©tait convaincu d'avoir un masque hideux plaquĂ© sur les traits, d'ĂȘtre grand, imposant et terrifiant, sauf que Mindy souriait. Mindy souriait, et Bucky laissa un sourire monter Ă ses lĂšvres, lĂ©ger et presque imperceptible, mais prĂ©sent. SoulagĂ©. Il se dĂ©tendit lĂ©gĂšrement, jouant le jeu de soutenir les regards qui les observait plus ou moins discrĂštement â un sourcil lĂ©gĂšrement arquĂ© et un sourire en coin, swag et assurance. Un problĂšme avec Mindy McCready? Alors, on leur montre le talent des annĂ©es quarante ? » Bucky secoua lĂ©gĂšrement la tĂȘte, amusĂ©. Il se mordilla lĂ©gĂšrement la tĂȘte, et parcourut des yeux la piste de danse â une musique de rock venait de commencer et les jeunes commençait Ă danser dans ce . ..qui mĂ©ritait Ă peine le nom de danse, encore moins de rock. - Si vous m'accordez cette danse... »Il dĂ©posa son verre Ă moitiĂ© vide dans la main d'une greluche qui avaieut eu l'idĂ©e de vouloir les aborder â et se tourna vers sa cavaliĂšre et lui glissa sa main de chair dans la menotte de la jeune fille. Elle Ă©tait toujours bien plus petit que lui, le faisant baisser lĂ©gĂšrement la tĂȘte vers elle, pour l'observer yeux dans les yeux, dĂ©voilant l'Ă©tincelle qui brillait dans son regard. Juste avant de l'entraĂźner sur la piste de danse, sa main de chair dans la menotte de la jeune fille. Il l'entraĂźna dans une danse rapide, leurs pieds dansant avec vivacitĂ© sur le sol, se rapprochant avant de s'Ă©loigner et de se rapprocher juste Ă temps pour Ă©changer un sourire qui pouvait facilement se transformer en rire - jusqu'Ă ce que la main mĂ©tallique de Bucky se pose dĂ©licatement sur sa taille â chastement. Fermement. Il la souleva Ă une main avec aisance dans les airs, la laissant symboliquement prendre appui sur son genou pour entamer une sĂ©rie d'acrobaties dans les airs. James la soulevait pour la reposer dans les airs, les pieds agiles d'Hit-Girl touchant Ă peine le sol avant de tourner dans ses bras, la tenant dans ses bras, les pieds loin du sol â et un Ă©clat joyeux, enfantin prenant soudain place sur les traits du Winter Soldier, le rajeunissant de dix ans. Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1624 ă FUCK THEM !ăBucky & MindyPardon ? De quoi sâexcusait-il ? De ma remarque sur le fait que nous soyons sur les radars de tout le monde. Ce nâĂ©tait pas un reproche, câĂ©tait une constatation. Mais je commençais Ă mây faire et mon adaptation en milieu lycĂ©en me faisait comprendre que câĂ©tait⊠bien. Pour eux en tout cas, pour ces gens-lĂ , ça voulait dire quâon allait parler dâeux et quâils allaient faire sensation. Jâavais envie de rire un petit peu. Entre un Bucky Barnes le mystĂ©rieux cavalier et la Mindy McCready fĂ©minine, câest sĂ»r quâils avaient de quoi discuter pour un petit bout de soirĂ©e. Tant mieux sâils nâavaient rien dâautre Ă faire de leur nuit de bal plutĂŽt que de sâamuser entre amis et couples. Je mâamusais mĂȘme Ă observer, que peut-ĂȘtre Bucky se sentait aussi extraterrestre que moi dans un milieu pareil. Notre truc ? La baston. Les coups, lâodeur de la poudre et le goĂ»t du sang dans la bouche. CâĂ©tait notre quotidien. Je devais mây faire. Je lui souriais doucement alors que nous buvions tous les deux tranquillement, jâavais lâenvie irrĂ©pressible de le rassurer. Je nâavais pas honte de me faire remarquer. Jâavais toujours Ă©tĂ© une sorte de petit feu dâartifice aux yeux des adultes qui mâentouraient. Ou bien une sorte de chimĂšre hybride qui nâaurait jamais dĂ» exister. Alors des lycĂ©ens idiots ? Dans le fond, je pouvais parfois les envier dâĂȘtre aussi innocent et naĂŻf du monde qui pouvait les entourer. Et en mĂȘme temps, je remerciais mon pĂšre dâavoir fait de moi une personne diffĂ©rente pour toujours. CâĂ©tait un paradoxe trĂšs difficile Ă gĂ©rer en gĂ©nĂ©ral, car dans des moments comme ce soir, je me sentais juste incapable de pouvoir gĂ©rer la situation. Comme si câĂ©tait pire quâun danger de mort imminent. Et câest lĂ oĂč je lui en voulais de ne mâavoir jamais Ă©levĂ© normalement. Ou bien de mâavoir appris Ă discuter, mĂȘme tout simplement communiquer simplement avec des gens. Je vais avouer un autre truc, je mâen foutais bien de ce quâelles pouvaient penser toutes ces filles. Et jâĂ©tais dâune fiertĂ© extrĂȘme dâĂȘtre au bras de Bucky. Elles pouvaient baver et ramper ses connasses en robe courte et venir faire les yeux doux. Jâattendais impatiemment dâen voir sâen ramener pour dâabord voir la rĂ©action de mon ami, avant que je nâenchaĂźne derriĂšre. Lâaura du mauvais garçon tournait un peu autour de lui, mais câĂ©tait assez subtil. Juste ce quâil fallait pour susciter la curiositĂ© et excitation de quelques filles ici et lĂ âmĂȘme quelques garçons- . Nous dĂ©fions nâimporte qui de nos regards, mon sourire Ă©nervant et lâaura de Bucky suffisant Ă couper court lâenvie Ă nâimporte qui de venir interfĂ©rer dans notre soirĂ©e. JâĂ©tais dans une bulle invisible, fragile, mais je nâĂ©tais toute seule. Alors que je lui proposais de dĂ©placer notre pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© vers la piste de dance, son sourire amusĂ© aurait pu faire tomber dans les pommes quelques personnes ici et lĂ . Nous Ă©tions peut-ĂȘtre des monstres affublĂ©s dâun sourire, mais nous Ă©tions des gentils laissant entraĂźner par mon cavalier sur la piste de danse qui prenait ma main. Quand je remarquais la diffĂ©rence des danses que Bucky mâavait enseignĂ©es avec ce que je voyais⊠Ils appellent ça dansĂ© ? » murmurais-je pour moi-mĂȘme. Certes je ne savais pas encore danser il y a quelques semaines, mais lĂ ... C'Ă©tait minable. Juste tellement diffĂ©rent de ce qu'il m'avait apprit. Comme une sorte de magie, elle sâopĂ©rait en moi alors que je laissais mes pieds devenir dâune grande rapiditĂ© sur un rock presque trop lent pour nous, mais nous Ă©tions en rythme. Nous dansions plus violemment quâun simple rock que ces idiots ne savaient mĂȘme pas danser, mais bien un rockabilly. CâĂ©tait acrobatique, sportif, câĂ©tait trĂšs amusant et ça donnait place Ă beaucoup dâamusement chez chacun des partenaires. Je volais. LittĂ©ralement, je volais dans les bras de Bucky, je virevoltais. Il Ă©tait un meneur extraordinaire, un danseur plus que douĂ©. Une danseuse novice serait passĂ© pour une experte entre ses doigts. Hormis pour ce genre de danse, oĂč il fallait un certain entraĂźnement pour ĂȘtre sĂ»r de tenir le rythme et ne pas se manger la gueule. Je croisais parfois son regard, nos sourires aussi, nous rions parfois, alors que je glissais presque dans son dos et quâil me rattrapait en me ramenant prĂšs de lui et dâenchaĂźner, tournant en rond ensemble Ă une grande vitesse. Je mâamusais, rien dâautre nâexistais autour de moi en cet instant. Vraiment nâest que quand la derniĂšre note retentit alors, comme si Bucky avait toujours connu ce morceau me penchait vers lâarriĂšre, je pus dĂ©couvrir le regard incrĂ©dule et fascinĂ© toute lâaudience. Et ceux qui se trouvaient devant mes yeux, Brooke et son ami qui mâavait invitĂ©. Je nâavais mĂȘme pas envie de lâinsulter. Mon visage, il Ă©tait tellement radieux quâil suffisait Ă lâoffusquer sur cinq gĂ©nĂ©rations. * Je tâemmerde, bien essayĂ©. Garde ton minable avec toi. Mais ce soir, câest ma nuit. *, avant dâentendre des applaudissements. Je me relevais tranquillement grĂące Ă lâaide de Bucky alors quâun nouveau morceau recommençait. Je lâinvitais Ă suivre, cette fois-ci un rock moins acrobatique, mais restant assez vivace en soi. Je pouvais ainsi parler Ă Bucky. Tâes juste incroyable. C'Ă©tait genre... Wouaw. » Comme si jâen avais eu beaucoup de toute maniĂšre. Avant de remarquer quelques petites choses. Je pouffais de rire, tout en continuant de danser et lĂąchais. Ils essayentâŠde tâimiter. » hilare, jâavais du mal Ă retenir mon rire en tournant sous ses doigts de magicien. .What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1625 â
Mindy & BuckyDancing Queen, only seventeen.... Bucky s'amusait. Beaucoup. Un sourire d'enfant lui mangeait le visage alors qu'il faisait basculer Mindy en arriĂšre â la tenant fermement, les cheveux de la jeune femme effleurant le sol de leurs pointes avant qu'il ne la relĂšve dĂ©licatement, tenant leurs mains jointes contre son torse. Il la releva plus lentement, savourant sans un mot la joie dont la jeune fille irradiait. Revenant un bref instant sur terre alors que la danse se terminait les laissant immobiles sur la piste â mais encore vibrant d'Ă©nergie. C'Ă©tait magique, cela le transfigurait, le rajeunissait et l'amplissait d'une joie. Effaçant le temps d'une danse les traces de sang fantĂŽme que leurs pas traçaient sur la piste. Il adorait danser â et la virtuositĂ© que demandait certaines danses ne faisait qu'exciter sa concentration. Les danses de couple Ă©taient traditionnellement machistes au possible, mais le revers de la mĂ©daille Ă©tait qu'ilss effleurent Ă grande peine le sol, pour lui faire tourner la tĂȘte. Mais avoir Ă son bras une cavaliĂšre douĂ©e Ă©tait un plaisir sans fin â il aurait pu danser, infatigable, jusqu'Ă mourir d'Ă©puisement. Il n'en avait plus autant l'occasion qu'avant-guerre, mĂȘme si il faisait souvent des escapades avec Kin ; danser avaient toujours Ă©tĂ© un plaisir pour lui â ce n'Ă©tait pas tant les jolies filles Ă son bras, la sĂ©duction et la possibilitĂ© de jouer de son charme sans ĂȘtre regardĂ© comme un vilain garçon et un coureur impopulaire â mĂȘme s'il avait aimĂ© cela, avant â que l'acte simple de ils s'Ă©taient entraĂźnĂ©s dur les semaines prĂ©cĂ©dentes â Mindy avait juste eu Ă apprendre les pas, elle qui savait dĂ©jĂ se mouvoir avec grĂące. La frontiĂšre entre danser et tuer Ă©tait fine â muscles, puissance, rapiditĂ©, rĂ©flexes, le corps prenant le pas sur l'intellect. Un duel ou un duo. James Ă©tait encore meilleur danseur depuis que le sĂ©rum coulait dans ses veines et il en profitait encore plus de transformer la torture qui lui avait Ă©tĂ© faite en une action aussi innoffensive. Et plaisante. James avait Ă©tĂ© honorĂ© qu'elle lui demande son aide, et s'Ă©tait rĂ©vĂ©lĂ© un professeur aussi patient que passionnĂ©. Et elle lui avait fait honneur. Tâes juste incroyable. C'Ă©tait genre... Wouaw. » Bucky se mordit l'intĂ©rieur de la joue, rougissant lĂ©gĂšrement â il savait qu'il Ă©tait douĂ©, qu'il Ă©tait excellent danseur, et il en tirait une grande fiertĂ©. Mais c'Ă©tait autre chose que de voir la joie et l'admiration dans les yeux de sa cavaliĂšre Ă peine essouflĂ©e. Il avait perdu l'habitude de rĂ©pondre aux compliments qui ne provenaient pas de grands yeux bleus scintillants qui suffisaient Ă eux seuls Ă le faire rougir. Mais c'Ă©tait plaisant, rĂ©veillant une Ă©tincelle de fiertĂ© qui le faisait frissonner de haut en bas. Et son sourire montrait bien que le sentiment Ă©tait accomplie. Ils essayentâŠde tâimiter. » Bucky Ă©tait hyper-conscient de l'espace qui les entourait, de la position des danseurs, des risques de la situation, mais cela n'apparaĂźssait qu'Ă l'horizon de son champ de vision et de sa conscience. Une surveillance exĂ©cutĂ©e en arriĂšre-fond, Ă laquelle il ne prĂȘtait plus qu'une attention marginale. Il jeta u coup d'oeil aux couples qui tentaient d'Ă©voluer sur la piste et arqua un sourcil moqueur. James ramena Mindy prĂšs de lui en la faisant tourner comme un toupie, juste pour qu'il puisse commenter, un sourire en coin - Ils vont se faire mal, » C'Ă©tait mal de se moquer, mais ils n'avaient jamais eu la moindre pitiĂ© envers sa cavaliĂšre, quelques soient les efforts qu'elle fournisse. Une part de Bucky Ă©tait avide de vengeance, d'une justice poĂ©tique tombĂ©e du ciel pour rĂ©parer les torts. Lancer et rĂ©cupĂ©rer sa cavaliĂšre n'Ă©tait certainement pas aussi simple qu'ils en avaient donnĂ© l'impression et il n'y avait guĂšre de situation plus pathĂ©tique que de s'Ă©craser au sol dans une robe de soirĂ©e trop longue. - Tout le monde n'a pas Mindy McCreadt Ă son bras, » salua-t-il alors que la danse les rapprochait Ă nouveau. L'espace qu'ils avaient forcĂ© autour d'eux pour leurs acrobaties ne s'Ă©taient pas complĂštement rĂ©sorbĂ© lorsque la musique changea Ă nouveau, optant pour une musique plus douce et plus lente. Des gloussements et des oooh » retentirent dans la salle et par rĂ©flexe, Bucky lĂącha les mains de Mindy comme s'il venait d'ĂȘtre brĂ»lĂ©. Ce n'Ă©tait pas sa place, ce n'Ă©tait pas Ă lui de danser d'une maniĂšre aussi romantique avec la jeune fille. Il s'Ă©carta d'un pas, la gorge nouĂ©e, mettant une soudaine distance entre eux. Il n'avait pas signĂ© pour ça. Avant de se reprendre et de poser une main lĂ©gĂšre sur sa taille â timide, n'osant pas s'imposer. Cela lui faisait Ă©trange, d'attirer contre lui quelqu'un pour lequel il n'avait absolument aucune envie romantique - Ă son Ă©poque, le slow Ă©tait avant tout une maniĂšre de commencer Ă murmurer Ă l'oreille des jeunes filles des propos prompts Ă les faire rougir et des mains plus audacieuse que la dĂ©cence ne le permettait. D'autant plus lorsque c'Ă©tait Steve qu'il avait dans ses bras. C'Ă©tait tout le contraire actuellement, alors qu'il esquissait quelques pas hĂ©sitants, au ralenti. Bucky baissa les yeux vers elle pour murmurer - Ce n'est pas l'idĂ©al, je sais... » il hĂ©sita un instant, regardant par-dessus son Ă©paule - mais tu ne vas pas gĂącher le slow de ton bal de promo avec l'un de ces imbĂ©ciles » empestant les hormones adolescentes et incapables de respect ou d'arriver Ă la cheville de la jeune fille, et qui ne savaient mĂȘme pas lequel du duo ils jalousaient incapables de danser correctement. » Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1626 ă FUCK THEM !ăBucky & Mindy Ils vont se faire mal. », leurs mouvements Ă©taient maladroits, les robes nâĂ©taient pas faĂźtes pour ce genre de danse. Quand jâavais commençais Ă apprendre le rock, jâavais Ă©tĂ© naturellement farfouillĂ© sur le net. Pour avoir une idĂ©e gĂ©nĂ©rale des mouvements et des diffĂ©rents rythmes. Les pas nâĂ©taient pas plus compliquĂ©s âenfin il me semblait Ă ce moment-lĂ - quâun autre mouvement basique. Ăa avait Ă©tĂ© une tout autre histoire une fois que je mettais retrouver dans la salle dâentraĂźnement avec Bucky pour commencer mon apprentissage. Mais aprĂšs quelque temps, cela mettait apparu comme nâimporte quel autre entraĂźnement au combat. On retrouvait beaucoup de points communs entre les deux. Je devais bien avouer que voir certains de mes bourreauxâ scolaires tenter de faire quelque chose de la mĂȘme trempe que nous, me faisait doucement sourire. Quand il saluait alors le nom de sa cavaliĂšre, jâinclinais lĂ©gĂšrement la tĂȘte pour lui rĂ©pondre. Tout le monde nâa pas Bucky Barnes comme cavalier. ».Je ne me rendais pas compte sur le coup du changement de rythme. Il me fallait quelques secondes pour analyser les visages doux des filles envers leurs cavaliers alors quâencore plus de monde venait se joindre Ă nous sur la piste. Un⊠slow ? Je me souvenais mĂȘme dâavoir posĂ© quelques questions timidement sur le sujet de cette danse. Jâavais encore furetĂ© sur internet, mais je ne mettais pas entraĂźner. Pas du tout mĂȘme. Cela me semblait simple comme bonjour. Alors quand je sentais les mains de Bucky se reculait des miennes, je comprenais immĂ©diatement que ce nâĂ©tait pas quelque chose Ă laquelle il tenait Ă participer. VexĂ©e ? Pas du tout. Je comprenais tout Ă fait. CâĂ©tait assez intime comme danse en soi, mĂȘme si aujourdâhui la dĂ©finition du romantisme avait changĂ© depuis un petit moment. Je ne comptais pas imposer ça Ă mon compagnon, câest pour ça que je mâapprĂȘter Ă quittĂ© la piste en sa mon sourcil en baissant la main sur ma taille, je lui jetais un regard dâincomprĂ©hension et interrogatif. Tu nâes pas obligĂ© d- », je prĂ©fĂ©rais me taire alors que mes pas commençaient Ă suivre les siens. Ecoutant ses mots. JâĂ©tais assez hĂ©sitante, voire complĂštement. Je me doutais bien de lâampleur que signifiait une danse pareille pour Bucky et en mĂȘme temps, je ne pouvais mâempĂȘcher de trouver cela gentil de sa part de passer au-dessus de ça, pour ma petite personne. Je trouvais mĂȘme que la liste avec Ă©crite Reconnaissance envers Bucky » en titre, ne faisait que sâalourdir au lieu de sâallĂ©ger. Une fois encore, malgrĂ© la situation un peu Ă©trange, jâarrivais Ă laisser passer un sourire sur mes lĂšvres. Ouais, câĂ©tait pas Ă cause dâun truc pareil que jâallais arrĂȘter de mâamuser. Avec ou sans, je mâamusais dĂ©jĂ . Mais apparemment, pour beaucoup ici, câĂ©tait mythique. Ma main se posait dans son dos alors quâon se rapprochait lĂ©gĂšrement pour commencer Ă danser tranquillement. Calmant certainement nos battements de cĆur en vue des danses folles menaient prĂ©cĂ©demment. Si ils arrivent pas Ă danser un slow quand mĂȘme, ça craint. Et puis⊠Comme si jâavais envie de danser avec lâun dâeux. » Tous nâĂ©taient pas mĂ©chants Ă vrai dire. Comme mes petits amis geek par exemple. Mais connaissant les personnages, ils nâĂ©taient pas venus. Eux trop timide pour demander Ă une fille de venir et les autres filles⊠Pas tout le monde nâaimait ce style de mec. Pop-Quizz. LâAR15 est la version la plus lĂ©gĂšre, avec le plus petit calibre de quelle arme ? » Les slows, câĂ©tait fait pour ĂȘtre proche de son cavalier, sĂ»rement pour se murmurer des choses Ă lâoreille pour les couples. Pas pour moi en tout cas. Et pour nous aider Ă passer cette Ă©tape Ă©trange, mais qui resterait sĂ»rement gravĂ©e dans ma mĂ©moire, je jouais avec Bucky. Câest un jeu que je faisais Ă©normĂ©ment avec mon pĂšre sous couvert dâavoir une rĂ©compense. Il me posait une sĂ©rie de questions sur les armes, techniques de strangulation ou des films de John Woo pour ĂȘtre certain que je nâoubliais rien dâimportant. Personne ne pouvait nous entendre, tous Ă©taient trĂšs concentrĂ©s Ă sourire et danser. Alors personne ne prĂȘterait attention Ă nous. Facile mon modĂšle prĂ©fĂ©rĂ© de couteau papillon ? ». Ce nâĂ©tait pas la conversation la plus naturelle quâil soit dans ce genre de situation, mais câĂ©tait une conversation naturelle pour nous. Mais elle lâĂ©tait pour nous deux. En bien ou en mal. .What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1627 â
Mindy & BuckyDancing Queen, only seventeen.... Tu nâes pas obligĂ© d- » Il secouait lĂ©gĂšrement la tĂȘte, faisant retomber une mĂšche devant ses yeux, mais Mindy se tut d'elle mĂȘme. Il n'Ă©tait pas obligĂ©. James en Ă©tait conscient â et c'Ă©tait peut-ĂȘtre ce qui l'avait dĂ©cidĂ©, la possibilitĂ© d'en faire Ă sa tĂȘte, de n'ĂȘtre obligĂ© Ă rien. Il n'Ă©tait pas obligĂ©, mais cela lui faisait plaisir de faire plaisir Ă Mindy, et cela n'avait rien Ă avoir avec l'obĂ©issance complaisante et dĂ©sespĂ©rĂ©e d'un chien suppliant ses maĂźtres de ne pas le battre pour rien. Cela lui faisait plaisir â sinon il ne l'aurait pas proposĂ©. Cela ne voulait pas dire qu'il ne regretta pas pendant une brĂšve seconde son offre alors qu'ils entamaient cette nouvelle danse. Il n'Ă©tait pas Ă l'aise. Mais c'Ă©tait important et ses pieds se mouvaient lentement, presque immobiles. Si ils arrivent pas Ă danser un slow quand mĂȘme, ça craint. Et puis⊠Comme si jâavais envie e danser avec lâun dâeux. » Cela rassurait Bucky â il ne lui volait pas une danse romantique avec l'Ă©lu de son cĆur. Mindy avait beau faire semblant que tout cela lui Ă©tait indiffĂ©rent, James Ă©tait bien placĂ© pour reconnaĂźtre le sentiment de vouloir aimer alors que tout votre ĂȘtre Ă©tait de mort et de mĂ©tal, de guerre et d'horreur. Il esquissa un faible sourire que la jeune fille ne pouvait pas vraiment voir, alors que la joue de Bucky effleurait le sommet de son crĂąne. Pour une fois, ses pas Ă©taient raides et tendus â mais toujours meilleur cavalier que beaucoup de jeunes hommes autour d'eux - la classe Ă©tant apparemment morte avec le respect durant la seconde guerre mondiale. Pop-Quizz. LâAR15 est la version la plus lĂ©gĂšre, avec le plus petit calibre de quelle arme ? » Une sorte de spasme parcourut Buck â Ă moitiĂ© surprise, Ă moitiĂ© rire contenu. Avant de se contenir de rĂ©pliquer docilement sans mĂȘme y rĂ©flĂ©chir dans un murmure - AR10 d'EugĂšne Stoner, » Le plus difficile Ă©tait de s'empĂȘcher de mimer les gestes nĂ©cessaires pour le dĂ©monter, remonter, nettoyer, recharger â lorsque l'arme apparaissait dans son esprit, c'Ă©tait une rĂ©action psycho-somatique. Un rituel qui l'aidait Ă trouver la paix, lorsqu'il alignait son armurerie personnelle sur la table du salon et que l'Ă©clat des lames argentĂ©es et l'aspect mate et tĂȘtu de celles qui Ă©taient noires l'apaisaient. C'Ă©tait facile, c'Ă©tait la routine. Facile mon modĂšle prĂ©fĂ©rĂ© de couteau papillon ? » Il l'avait tenu dans sa main une heure et quelques auparavant. La premiĂšre question avait fait explosĂ© une bulle de soulagement dans la poitrine de Bucky, dissipant une partie de sa tension. Celle-ci l'apaisa tout Ă fait, soulagement sensible jusque dans la tenue de son dos - Benchmade modĂšle 42, tout en acier. Mon Benchmade prĂ©fĂ©rĂ© ? » Un dĂ©fi puisque ce n'Ă©tait pas son couteau prĂ©fĂ©rĂ© â il Ă©tait quelque peu trop attachĂ© aux couteaux de combat standards des soldats militaires, bien qu'il ait passĂ© 70 ans de sa vie sans savoir pourquoi â mais il utilisait aussi un Benchmade, une marque de confiance qu'il affectionnait et qui ne faisaient pas que des couteaux papillons. Lorsque la musique du slow s'Ă©teignit pour laisser place Ă des musiques un peu plus rythmĂ©es, seule une petite partie de leurs arsenals respectifs avait Ă©tĂ© passĂ© au crible, mais James respirait plus facilement. Peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre qu'ils frimaient un peu Ă ĂȘtre capables de danser n'importe quel type de danse sans la moindre difficultĂ© apparence ou perdre l'Ă©nergie vibrante qui les caractĂ©risait. Jusqu'Ă ce que la musique s'arrĂȘte pour laisser placer Ă une voix, au micro. Voici venir le moment d'Ă©lire le roi et la reine de ce bal de promo Ă©ditions 2021, et je vous demanderais d'acclamer... » Bucky allait entraĂźner Mindy jusqu'au buffet pour reprendre un peu leur souffle, et goĂ»ter l'intĂ©gralitĂ© des petits fours proposĂ©s un par un, lorsqu'ils se retrouvĂšrent soudainement dans une flaque de lumiĂšre vive. Tout Ă fait le genre de choses qui rĂ©veillaient en sursaut l'instinct de survie du Winter Soldier â cinq ans auparavant, il aurait tuer les trois personnes les plus proches de lui avait de passer par la fenĂȘtre avant qu'il ait le temps d'y penser ou quiconque de remarquer qu'il y avait un sĂ©rieux problĂšme. -...Mindy McCready, et.. son cavalier ! »Le prĂ©sentateur continuait Ă dĂ©blatĂ©rer son pataquĂšs, mais Bucky bloqua sans difficultĂ© cette distraction pour lancer un regard en coin Ă la jeune reine du bal. Il avait intĂ©nsement conscience des regards braquĂ©s sur eux, chatouillant son sixiĂšme sens â ils Ă©taient en sĂ©curitĂ© cependant, se rĂ©pĂ©ta-t-il, le plus beau jour d'une adolescente soudainement Ă©lue reine de la soirĂ©e, tout allait bien⊠si ce n'Ă©tait l'air terrifiĂ© et paniquĂ© que Mindy avait Ă ses cĂŽtes. Pour le Winter Soldier, elle Ă©tait aussi facile Ă lire qu'un livre rĂ©digĂ© en russe et il se plaça lĂ©gĂšrement derriĂšre elle, presque assez proche pour l'effleurer mais sans la toucher tout Ă fait. Bucky posa sa main de mĂ©tal â froide et Ă©trangĂšre, les diffĂ©rentes phalanges et plaques qui composaient la prothĂšse clairement perceptibles sur la peau de la blonde â sur son Ă©paule dĂ©nudĂ©e et pressa doucement. - Facile combien ai-je d'armes actuellement sur moi ? »Murmura-t-il Ă son oreille alors qu'il se penchait par-dessus de son Ă©paule, se mettant sur la pointe des pieds, prĂ©sence rassurante dans son dos et rappel de qui ils Ă©taient, de qui elle Ă©tait. Et qu'il Ă©tait toujours lĂ . Ce n'Ă©tait pas parce qu'il Ă©tait l'adulte responsable et rassurant de la piĂšce qu'il ne pouvait pas se permettre d'ĂȘtre un troll, et le sourire un brin moqueur et content de soi de Bucky Ă©tait clairement visible sur ces traits assurĂ©s. Alors qu'il la forçait Ă rester sous le feu des projecteurs â ce n'Ă©taient pas parce qu'ils Ă©taient des crĂ©atures de l'ombre et du sang qu'ils ne devaient pas apprĂ©cier leur moment de gloire, non ? Mais lorsque les hypocrites firent mine d'enlacer leur Mindy » et surtout, surtout son cavalier ⊠Bucky rĂ©sista mal au rĂ©flexe d'envoyer bouler la gamine qui venait de poser une main vernie sur son bras, et il glissa sa main libre dans celle de la jeune et la souleva contre lui - il la fit tourner dans les airs, sa robe tourbillonnant autour d'eux - on excuserait bien le couple de la soirĂ©e, hein ? - Babydoll, liste des sorties de secours. » chuchota-t-il Ă Mindy, le souffle court, juste avant de la dĂ©poser au lorsque les pieds de la jeune fille retouchĂšrent terre, elle dĂ©couvrit que leur volte leur avait permis de faire un bond hors de la foule, prĂȘts Ă fuir Ă toute allure. Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1627 ă FUCK THEM !ăBucky & Mindy Question un peu piĂšge, mais je suis certaine que câest le Benchmade SOCP 176BK. » Rien Ă voir avec mon couteau papillon. Bien quâon puisse trĂšs bien le lancer dans le feu de lâaction et ne pas louper son ennemi. Nos pieds se mouvaient lentement, tranquillement, alors que je continuais de regarder tranquillement lâĂ©paule de Bucky. MĂȘme avec de trĂšs lĂ©gers talons, je lui arrivais Ă peine au niveau du visage. Je pouvais sentir sa joue contre le haut de mon crĂąne, alors que lui-mĂȘme fixait certainement sans grand intĂ©rĂȘt ce qui lâentourait. Bien que sur le qui-vive, nous lâĂ©tions tous les deux. Alors que nous jouions Ă un jeu presque innocent pour nous-mĂȘmes et dangereux pour le reste du monde. Quâimporte cela nous permettait de nous dĂ©tendre et dâoublier notre situation pendant les quelques minutes de la danse. Je vais vous dire un truc, certes câest supposĂ© ĂȘtre pour les couples. Mais je ne le considĂ©rais pas comme ça maintenant. Je considĂ©rais maintenant le slow comme chorĂ©graphie que lâon peut partager avec votre ami, votre parent, votre grand frĂšre. Nâimporte quelle danse maintenant peut-ĂȘtre considĂ©rer comme ayant une arriĂšre-pensĂ©e. Pourquoi ne pas faire le contraire, quand tout est clair dans la tĂȘte de chacun des participants ?Tellement plongĂ©e dans notre petit jeu Ă peine entamĂ©, que la chanson se terminait. Je me sentais presque frustrĂ©e de ne pas pouvoir continuer tout en dansant. Je lui adressais un petit sourire reconnaissant. Avant dâentendre une voix au micro qui me faisait lever les yeux lĂ©gĂšrement au ciel. LĂ , ce nâĂ©tait pas vraiment mon truc. La bave, les Ă©toiles dans les yeux et tout le reste, ce nâĂ©tait vraiment pas mon dĂ©lire et encore moins de voir tout le monde faire semblant dâaimer les Ă©lus de la soirĂ©e. Je commençais donc Ă suivre trĂšs volontairement mon ami vers le buffet pour me dĂ©saltĂ©rer et manger quelques petites choses. Ca nâavait pas lâair mauvais, pour une fois quâils ne loupaient pas quelque chose dans ce lycĂ©e, câĂ©tait presque une premiĂšre. Mais mes sens sâactivĂšrent quand je dĂ©couvrais alors ma silhouette et celle de mon cavalier dans une lumiĂšre Ă©clatante. Tout va bien. Ce nâest rien. De la lumiĂšre. Personne ne hurle, aucun mouvement brusque. Tout va bien. Respire ma fille, câest juste de la lumiĂšre. âŠMindy McCready, et⊠son cavalier ! » ⊠JâĂ©tais en arrĂȘt. Pendant une seconde, mon cerveau avait fait un arrĂȘt avant de se remettre en marche Ă toute vitesse. Moi, reine de promo ? CâĂ©tait quoi cette blague de mauvais goĂ»t exactement ? Je ne lâapprĂ©ciais pas vraiment. Mais plus jâĂ©coutais lâhomme au micro, ainsi que les regards sur moi, je comprenais que ce nâĂ©tait pas une farce Ă mon encontre ou mĂȘme contre Bucky. Je pouvais sentir son regard sur moi, mâanalysant attentivement. JâĂ©tais lĂ©gĂšrement souriante, tenant nerveusement mes mains contre moi. Mais qui ne le serait pas, anxieuse dâentendre son nom au micro ? Ahaha⊠Vous ĂȘtes tellement mignon. On venait littĂ©ralement de me lancer un camion de quinze tonnes en pleine figure, la panique mâenvahissait comme coulerait le sang de mon adversaire sur les lames. Quâest-ce que jâĂ©tais supposĂ© faire ? Je nâĂ©tais pas entraĂźnĂ© Ă rĂ©agir à ça, je ne pouvais pas avoir la rĂ©action attendue comme les larmes ou lâhystĂ©rie. Je ne pouvais que trouver une alternative Ă tout ça et il mâen fallait une au plus vite avant de manquer dâenvoyer un coup dans le premier qui sâapprocherait de moi de trop prĂšs. Brisant ainsi mon pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ©. Je n'Ă©tais pas faĂźtes pour ĂȘtre reine du bal de promo, Mindy et Hit-Girl ne pouvaient...Le contact du mĂ©tal froid sur ma peau, pour le regard seulement des plus aiguisĂ©s, mâavait arrachĂ© un trĂšs lĂ©ger sursaut. Facile combien ai-je dâarmes actuellement sur moi ? » La lĂ©gĂšre pression sur mon Ă©piderme me faisait sortir de ma torpeur. Respire Mindy, ça va aller. Tâes pas toute seule, Bucky Ă©tait avec moi, se tenant juste dans mon dos. Je ne pouvais pas voir son expression, mais je le connaissais assez bien quâactuellement il Ă©tait assez content. Mes yeux parcouraient la foule devant nous et ceux qui nous entouraient applaudissant Ă notre Ă©lection. Jâavais littĂ©ralement envie de fuir, prendre la sortie la plus facile et abordable et y disparaĂźtre. Mais il Ă©tait prĂ©sent dans mon dos pour me rassurer. Il ne me laisserait pas fuir et encore moins ne pas profiter de mon moment de⊠lumiĂšre. Je pouvais voir la troupe de connasses et leurs amis me dĂ©visager littĂ©ralement et surtout Brooke taper presque du talon avant de faire demi-tour, fuyant presque la salle suivis de sa petite Cinq armes. Je dirais au moins trois lames, certainement ton Baby offert par Steve, tu ne tâen sĂ©pares jamais. Sans compter ton bras bien sĂ»r. Et un autre truc. » Jâavais Ă peine le temps de finir ma phrase, que les organisateurs de la soirĂ©e, une fille sâapprochait de moi pour presque mâenlacer en me fĂ©licitant. Bien sĂ»r, que je lâavais vu arriver de loin, son compagnon tenant des fleurs quâil finissait par me tendre en souriant. Je prenais doucement le bouquet de roses blanche, faisant ainsi de moi la reine du bal selon la tradition. Lâhypocrisie ambiante et lâĂ©tau autour de nous, commençaient lentement Ă me dĂ©plaire et surtout Ă nous faire suffoquer. Je pensais pouvoir penser pour nous deux Ă ce moment. Alors que la pression se faisait ressentir, je me sentais tout Ă coup envoler dans les airs, tournant et tournant alors que je posais mon regard sur Bucky, me tenant Ă lui alors que finissais par rire en relĂąchant la soudaine pression. Mes yeux sâilluminĂšrent un peu plus en entendant mon surnom. Deux entrĂ©es principales du gymnase, les fenĂȘtres en passant par les vestiaires, les fenĂȘtres au-dessus des gradins sont assez fragiles. Par lâentrĂ©e principale, cela reste la voix la plus rapide pour rejoindre la moto. ».Une fois sur le sol, je faisais un tour sur moi-mĂȘme alors que ma main restait liĂ©e Ă la prothĂšse mĂ©tallique, mon autre serrant le bouquet. Un chemin se dessinait dans mon esprit alors que je visualisais entiĂšrement les plans du lycĂ©e. Avant de serrer un peu plus fort la main de Bucky. Il Ă©tait lâheure de tirer sa rĂ©vĂ©rence maintenant. Jâarquais lĂ©gĂšrement les genoux, comme une lĂ©gĂšre rĂ©vĂ©rence en le fixant avant de tout Ă coup me mettre Ă courir en robe en sa compagnie aussi rapide quâon le pouvait. Je ne sais pas si câĂ©tait lâexcitation de la soirĂ©e, la danse, la joie de voir Brooke humiliĂ©e, mais je me sentais remplie dâadrĂ©naline pure et naturelle. Nous avions littĂ©ralement disparu de la salle, courant Ă travers les couloirs du lycĂ©e. Mes armes, combien jâen ai sur moi ? » demandais-je sans chercher Ă mâessouffler. Avant de dire brusquement Gauche ! FenĂȘtre sur le parking ! Par les escaliers !». Je le laissais alors amortir le violent virage que nous prenions tous les deux avant de foncer vers le fond du couloir. Jâavais envie dâhurler de rire. En Ă peine une seconde, nous montions un morceau dâescalier. Une fenĂȘtre ouverte, assez large. Ayant pris mon Ă©lan sur la rambarde et mâappuyant dessus je sautais. Me retrouvant Ă lâextĂ©rieur, me rattrapant facilement. Mon compagnon avec moi. Un sourire nous sciĂ©s littĂ©ralement le visage, alors que ma poitrine bougeait rapidement. Ce nâĂ©tait pas la fatigue ou la peur. CâĂ©tait lâaccumulation de tout et rien Ă la fois. On est pire que des gosses, tu le sais ça ? Roh putain, ils doivent tous se demander oĂč on est passĂ©. Et ton filin d'acier bien sĂ»r ! J'ai failli oublier » Dur de faire concurrence avec un homme dâun niveau olympique en tout point physique. Jâavais toujours mon bouquet, je le fixais quelques secondes alors que la moto nâĂ©tait quâĂ quelques pas de nous. Un rire nerveux traversait mes lĂšvres, un rire de libĂ©ration aussi. Une tension disparaissant de mes Ă©paules. CâĂ©tait une soirĂ©e, certaine lâune de mes meilleures de toute ma vie. Alors que je marchais plus calmement, mais tout de mĂȘme Ă pas rapide â je nâavais pas envie quâon nous retrouve ou mĂȘme de rester plus que nĂ©cessaire â jusquâĂ la bĂ©cane. Alors que je laissais sâinstaller, je fixais une derniĂšre fois, le lycĂ©e. Le monde des gens normaux. Mais le sourire aux lĂšvres de cette soirĂ©e. Alors que je venais enfourcher la bĂȘte mĂ©canique en ayant mit mon casque..What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1628 â
Mindy & BuckyDancing Queen, only seventeen.... Deux entrĂ©es principales du gymnase, les fenĂȘtres en passant par les vestiaires, les fenĂȘtres au-dessus des gradins sont assez fragiles. Par lâentrĂ©e principale, cela reste la voix la plus rapide pour rejoindre la moto. » Et quid de celles des toits et des conduites, hm ? Comme pour ses armes, Mindy tombait extrĂȘmement juste, mais sa rĂ©ponse Ă©tait incomplĂšte. Elle avait raison pourtant, et malgrĂ© le trouble, la joie, la soirĂ©e et toutes les franfreluches qui allaient avec, Hit-Girl fonctionnait toujours en arriĂšre-plan, observant, aux aguets. Bucky ne savait pas exactement quoi faire de ça â quelque chose en lui hurlait que ce n'Ă©tait pas juste qu'une gamine s'occupe plus des moyens d'Ă©chapper Ă une petite armĂ©e que de profiter de son bal de promo. Une autre partie Ă©tait... rassurĂ©e. Le Winter Soldier Ă©tait rassurĂ© d'avoir quelqu'un qui n'Ă©tait pas de la chair Ă canon Ă son bras, et Bucky Ă©tait rassurĂ© de ne pas ĂȘtre seul Ă patrouiller sans cesse son environnement comme un chien de guerre. 3 lames, une par cheville, et une, froide contre le poignet oĂč battait le sang â le minimum habituel. Le baby desert eagle II aussi, malgrĂ© son poids. 5 ans plus tard, des dizaines de nouvelles armes achetĂ©es plus tard et une bonne partie de ses problĂšmes psychologiques... mis en pause disons â il ne serait jamais guĂ©ri, jamais, mais ce soir n'Ă©tait pas le bon soir pour y penser. - il dormait toujours avec ce flingue, l'avait toujours sur lui. Une valeur sentimentale â un flingue pour se mettre Ă mort, un fligne parce qu'il adorait leur mĂ©tal noir, un flingue parce qu'on est jamais trop prudent. Ce flingue parce c'Ă©tait son prĂ©fĂ©rĂ© et il ne s'en sĂ©parait il Ă©tait difficile d'observer combien d'armes il avait sur lui â mais Mindy le connaissait assez bien pour savoir qu'il avait toujours un certain nombre de lames sur lui et qu'il se trimballait un flingue en guise de talisman. Et un autre truc â Hit-Girl se laissait aller et cela prĂȘtait Ă sourire. Bucky ne lui demanda pas de prĂ©ciser - Cela faisait des dĂ©cennies qu'il avait arrĂȘtĂ© de ruiner la vie de jeunes filles en les transformant en machines Ă tuer â parfois, son propre entraĂźnement revenait au galop, et c'Ă©tait une honte qui refusait de se refermer. Il n'ajouterait rien â aprĂšs tout, elle Ă©taient censĂ©e chercher des sorties de secours pour des ĂȘtres humains, pas pour des armes vivantes sans souci des limitations et des ils n'Ă©taient pas en danger â il n'avait posĂ© cette question que pour la distraire, la faire rire. Mission accomplie. Bucky aimait avoir l'impression d'avoir accompli sa mission, cocher une case Ă l'intĂ©rieur de son crĂąne lui donnait l'impression de ne pas s'effondrer tout entier â surtout lorsque la mission Ă©tait de faire rire ou de protĂ©ger. Ils aimaient ces missions. Mission rendre le bal de promo de Mindy inoubliable rendre le sourire Ă Mindy rendre la monnaie de leur piĂšce Ă ses imbĂ©ciles rendre la nuit du bal de promo de Mindy extra-ordinaire en remplir l'estomac de deux assassins dont l'un possĂšde le mĂ©tabolisme d'un super-soldat au rabais en avait, aussi, posĂ© cette question pour qu'ils puissent se mettre sur la mĂȘme longueur d'onde sans avoir Ă discuter d'un plan en amont. D'un commun accord, les deux assassins, se mirent Ă courir dans les couloirs du lycĂ©e. Mes armes, combien jâen ai sur moi ? Gauche ! FenĂȘtre sur le parking ! Par les escaliers !» Ses jambes rĂ©agirent avant son cerveau, et il tourna Ă gauche dans un angle droit parfait, sans ralentir l'allure â main de fer agrippĂ©e Ă celle Mindy, balançant nos poids sans effort. Une fuite Ă©perdue digne des films d'avant-guerre un homme en costume, une jeune fille en robe de soirĂ©e impraticable, roses en mains, qui fuyaient main dans la main. Oh my. S'ils savaient Ă quel point cette image Ă©tait fausse â dĂ©jĂ parce qu'ils s'agissaient de deux assassins sur-entraĂźnĂ©s et que l'un deux faisait son jogging du matin pour rester Ă niveau avec la plus jeune. Son souffle n'Ă©tait mĂȘme pas court lorsqu'il lui jeta un coup d'oeil, gravissant les escaliers - Benchmade, couteau papillon dans ton sac, et 4 couteaux, au moins, tout ça parce que tu es convaincue que tu as besoin d'autant de lames. »C'Ă©tait un reproche, oui â pas du fait qu'elle se croyait en danger. Mais qu'elle soit convaincu qu'elle avait besoin d'autant de lames pour se dĂ©barrasser de ce qui pourraient leur arriver cette nuit. Certes, en mission, Bucky transportait une armurerie sur lui et il Ă©tait mal placĂ©... mais 3 couteaux, pour quelqu'un du niveau du Mindy, c'Ă©tait normalement assez. Si elle avait besoin de plus, c'est qu'elle avait merdĂ©. James n'aimait pas le travail mal fait â mĂȘme si niveau situations dĂ©sastreuses qui partent en couille, il avait un doctorat. James atterrit souplement Ă cĂŽtĂ© d'elle, ses pieds aussi lĂ©gers que ceux d'un faon â il se redressa tout Ă fait, et haussa les Ă©paules. -Une arme Ă feu, semi-compacte...Au poids, le Jerico 941 ou un Sig, mais je mise sur le premier. Et tu es encore une gosse. »Il eut un petit sourire, teintĂ© d'une lĂ©gĂšre tristesse, un sourire qui tirait un peu aux fossettes, lĂšvres pincĂ©es les une contre les autres, alors qu'il marchait au pas Ă cĂŽtĂ© d'elle. Il avait repris son calme ; A 18 ans... il ne se considĂ©rait plus comme un gosse non plus â il travaillait, cumulait plusieurs jobs pour aider ses sĆurs et les soins de Steve, suait dur, faisait le beau, emmenait les filles danser. Se croyait le roi du monde et un adulte, responsable â ce qu'il Ă©tait, selon la norme Job ? ResponsabilitĂ©s ? Bouches Ă nourrir ? Filles ? All done. Mais par rapport Ă ce qui allait suivre, il Ă©tait un ange innocent, il Ă©tait juste un foutu gosse grandi trop vite. -Et ton filin d'acier bien sĂ»r ! J'ai failli oublier » - Ah bah enfin, » commenta James alors qu'il s'installait sur la malice dans sa voix contrastait avec son visage impassible. Son filin d'acier. Pratique, cela ne prend pas de place, ça rentre mĂȘme dans un sac Ă main ou dans une poche de pantalon de costume et ça sert Ă tout. A tout, je vous dis. James fit vrombrir le moteur, malmenant le ventre de la bĂȘte, tandis qu'il laissait Mindy s'installer derriĂšre lui â casque sur la tĂȘte. Elle semblait toujours aussi enthousiaste, alors qu'elle tentait de caler le bouquet de roses entre eux, sans trop de dommage â Bucky se mordilla la lĂšvre infĂ©rieure, avant de secouer la tĂȘte, et lui adressa un lĂ©ger signe du menton. - Pancakes ? Je connais un endroit. Si tu tiens le coup. »Pancakes ET milkshakes. MĂȘme s'il devait ĂȘtre presque minuit maintenant - Mindy McCready ne se retransformait pas en tueuse passer minuit, telle Cendrillon, n'est-ce pas ? James lança la moto dans la nuit, prenant la voie pour sortir de la ville sans hĂ©siter. Quelques missions Ă parier que celui qui se ferait repĂ©rer le dernier avait le choix de l'endroit oĂč petit-dĂ©jeuner lui avait permi de connaĂźtre une bonne partie des pancakes-house du pays. Non, le Winter Soldier n'a pas une obsession sur le sucre. Pas au point de traĂźner quiconque Ă 300 km de lĂ , voyons. Ils en avaient pour un peu plus d'une heure de route â deux bonnes heures et quelques s'il avait respectĂ© les limitations de vitesse, mais, aprĂšs tout, James n'avait pas son permis il prĂ©fĂ©rait de loin pousser sa bĂ©cane Ă la limite de son moteur peut-ĂȘtre un peu amĂ©liorĂ© par certaines pattes de sa connaissance, et conduire comme s'il avait la mort aux trousses. Ou en face, vu le nombre de fois oĂč il zigzaguait et frĂŽlait d'autres vĂ©hicules sans se soucier de leur espĂ©rance de vie Ă lui et Ă sa passagĂšre. Le Winter Soldier aurait eu des soucis s'il n'avait pas Ă©tĂ© capable de traerser la moitiĂ© des etats-unis sans pouvoir se forcer Ă rester Ă©veillĂ© â mais il espĂ©rait que Mindy Ă©tait bien accrochĂ©e, lorsqu'il s'arrĂȘta presque dĂ©licatement devant un petit restaurant en bord de route, qui ne payait pas de mine malgrĂ© le bruit de l'ocĂ©an, portĂ© par l'Ă©tendue qui cernait la route. Il n'Ă©manait du bĂątiment qu'un lĂ©ger ronronnement dans la nuit, et des lumiĂšres. Un endroit bien calme, mĂȘme si quelques couche-tards au bec fin se trouvait bien Ă l'intĂ©rieur. Bucky n'Ă©tait pas vraiment fan de ce genre d'endroits en rĂšgle gĂ©nĂ©rale â ceux de cette Ă©poque avaient tendance Ă oublier que les annĂ©es 40 et 50 comportaient surtout les mots grande dĂ©pression »et guerre ». Mais les pancakes Ă©taient dĂ©licieux, le restau Ă©tait ouvert toute la nuit et de la musique sur laquelle il avait effectivement dansĂ© tournait sur le jukebox â cela plairait Ă Mindy et valait la peine d'attendre un peu pour raccompagner sa cavaliĂšre sur son palier. Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1629 ă FUCK THEM !ăBucky & MindyUn grognement traverse lĂ©gĂšrement mes lĂšvres. Bien sĂ»r que dans le fond, je ne pouvais pas me trimballer sans un minimum dâarmes pour me dĂ©fendre et surtout pour rĂ©pliquer. Bien sĂ»r, il nây avait aucune raison pour voir une attaque venir dans mon lycĂ©e, mais la prudence mâavait dĂ©jĂ fait dĂ©faut pour ce soir. JâĂ©tais certaine dâen avoir fait une autre dâailleurs, autant dire que je nâĂ©tais pas fiĂšre, mais alors pas du tout de moi. Et câest Ă ce moment prĂ©cis que je me questionnais pourquoi je nâavais pas rajoutĂ© aux sorties possibles le toit, en accĂšs via les conduits de ventilation par exemple. Pourquoi, pourquoi donc, je ne lâavais pas dit ? Plus jây pensais, plus je me sentais mal. Et en mĂȘme temps soulagĂ© de quelque chose bien inconnu pour moi. Je nâavais pas pensĂ© aux autres sorties pour deux raisons possibles la premiĂšre la plus Ă©vidente, me donnant envie de me mettre des gifles, celle de lâanxiĂ©tĂ©. Mais câĂ©tait pas une excuse merde. Combien de fois Ă©tais-je venu ici de nuit, avant mon premier jour de lycĂ©e pour tout inspecter de fond en comble ? Combien de fois lâavais-je fait ? Trop de fois pour ce que câĂ©tait. La seconde ? Celle qui me semblait plus douce, plus tendre Ă mon oreille et me rĂ©confortait dans mon humanitĂ© parce que Bucky Ă©tait prĂ©sent. Nous Ă©tions deux cerveaux de tueurs aguerris et confirmĂ©s. MĂȘme si ça faisait mal Ă mon compagnon de lâadmettre pour ma part. Concernant les armes ? Ah. Comme si jâavais eu le temps, voire mĂȘme lâesprit de penser seulement Ă rĂ©duire mon petit arsenal. Trop chamboulĂ© par mes sentiments pour penser dâune maniĂšre froide et mĂ©ticuleuse. Sachant trĂšs bien que Bucky emmĂšnerait aussi bien son stock de munitions et autres petits jouets tranchants. Nous nâĂ©tions vraiment pas des gens normaux, câĂ©tait triste, mais câĂ©tait comme ça. Ta puissance de feu est plus importante que la mienne, ex aequo. » Je lui adressais un lĂ©ger sourire en coin. Bucky, ne mâen veux pas sâil te plaĂźt. Jâavais peur. Je ne pouvais pas te le dire, parce que je ne savais pas le faire. Mais jâavais tellement peur de venir, si blessĂ©e de me retrouver seule et puis tu avais dĂ©barquĂ© comme un chevalier blanc dans les contes pour les enfants. Pas le temps de penser Ă changer de robe, rĂ©duire mes armes⊠Jâavais peur de rentrer dans ma chambre et dâĂȘtre incapable peut-ĂȘtre dâen ressortir comme tu mâavais fait sortir. Tu mises plutĂŽt bien, comme dâhabitude. » affirmais-je avec un lĂ©ger enthousiasme dans la voix qui nâarrivait pas Ă fuir ma poitrine. Je ne prĂ©fĂ©rais mĂȘme pas relever la remarque sur le fait que jâĂ©tais quâune gamine encore Ă ses yeux. Je nâavais nullement envie de me disputer avec lui ni de me bagarrer pour lâinstant. Mais le destin et surtout lâhumeur de Bucky, taquine, ne voulait apparemment pas me lĂącher. Ah bah enfin. » mâarrachait un autre fois installĂ©e derriĂšre lui, je donnais un lĂ©ger coup dans sa taille avec ma main. Comme pour lâengueuler, juste assez pour pincer sa peau. ContrariĂ©e. Tu tâarrĂȘtes ouais ? Câest qui le gamin lĂ ? Tu ne mâavais pas laissĂ© le temps de finir ma phrase je te signale. » Câest sĂ»r que câĂ©tait plus marrant de fuir une soirĂ©e comme des dĂ©biles, courant dans tout le lycĂ©e Ă la recherche dâune sortie rapidement. Je faisais mĂȘme lâeffort de caler convenablement le bouquet que jâavais reçu entre nous deux, je nâavais pas envie de le perdre ni de le jeter. Les pauvres pĂ©tales tremblants terriblement Ă chaque vrombissement du moteur de la Harley-Davidson. SĂ©rieux ? » le mot pancakes venait ronronnait Ă mes oreilles. Je pouvais dĂ©jĂ imaginer le goĂ»t sur mes papilles ainsi que celle de la glace qui complĂ©terait mon repas. JâĂ©tais une fervente admiratrice des glaces de tous les goĂ»ts et formes. Quoi de mieux aprĂšs un entraĂźnement que de prendre un kilo de glace parfumĂ© pour se rafraĂźchir et retrouver rapidement des sucres rapides ? Tu me lances un dĂ©fi ou je rĂȘve ? » mâamusais-je Ă rĂ©pondre alors que je mâaccrochais fermement Ă sa taille alors que la puissance de la bĂȘte nous faisait dĂ©jĂ atterrir sur la voie rapide pour quitter la ne savais pas du tout oĂč mon ami me menait et pour ĂȘtre honnĂȘte ? Je mâen fichais totalement. La vitesse me donnait un coup de fouet supplĂ©mentaire, nâessayant mĂȘme pas de cacher ma joie ou parfois un rire sâĂ©chappant de mes lĂšvres en voyant nos zigzags Ă travers la circulation. Certes pas folle Ă cette heure-ci, mais nous parlant quand mĂȘme dâune mĂ©galopole, deuxiĂšme ville des USA. Peut-ĂȘtre partagions-nous avec Bucky plus quâun amour profond pour la vitesse sur une bĂ©cane, mais bien de se mettre en danger sur ces routes infernales. Il ne me venait mĂȘme pas Ă lâidĂ©e dâavoir peur durant ce trajet, mĂȘme pas une seule seconde. Puis imaginez la tĂȘte des autres conducteurs. Une moto, avec deux passagers en tenue de soirĂ©e Ă©lĂ©gante. Enfin, sâils avaient dâassez bons yeux pour repĂ©rer ne serait-ce que les tenues que nous portions. Toujours fermement accrochĂ© Ă lui et contrĂŽlant parfaitement mon corps, je ne percutais mĂȘme pas lĂ©gĂšrement quand la moto sâarrĂȘtait enfin devant un petit restaurant en bord de route. Retirant tout de suite mon casque pour pouvoir mieux respirer et libĂ©rer mes cheveux, jâobservais le bĂątiment, un peu intriguĂ©. Je pouvais distinctement entendre et voir la mer dâici. Ce nâĂ©tait quâune silhouette sombre et dĂ©sordonnĂ©e, mais cela me plaisait. 300 km pour des pancakes. En une heure. » Mon ton Ă©tait moqueur, mais aussi rempli dâamusement pour cette nouvelle folie que nous nous accordions. Autant complĂ©ter cette soirĂ©e peu ordinaire par un repas. Nous nâavions pas eu le temps de manger au bal. Et je mourrais de faim. AprĂšs le mĂȘme manĂšge, tenant toujours lĂ©gĂšrement le bras de Bucky, nous nous installĂąmes Ă une table. La musique venait faire frissonner mon Ă©piderme, le style tout autant. Notre entrĂ©e fut⊠de nouveau remarquĂ©e. Comme ne pas lâĂȘtre en mĂȘme temps hein ? Moi, la robe, le bouquet de roses, les tenues, Bucky⊠Des vraies cibles sur patte. Quand en feuilletant les diffĂ©rents pancakes⊠Pancakes avec trois boules de glace au choix, morceaux de brownies, noix de pĂ©can et chantilly ?! Avec du sirop dâĂ©rable ?! Jâadore lâAmĂ©rique. Putain que je lâaime. » Hum, le bon goĂ»t du diabĂšte surtout. Mais sincĂšrement ? Rien Ă foutre. Jâadressais un rire Ă Bucky, parce que je ne changeais pas. Ă la maison, je pouvais passer mon temps Ă bouffer de la glace, des marshmallows et Ă boire du chocolat chaud brĂ»lant. Suffisant presque pour me nourrir. Tâes pas mieux que moi de toute maniĂšre. Tâes pire.» Surtout en entendant ce quâil avait commandĂ©. Son mĂ©tabolisme et son sĂ©rum⊠Un ogre quoi. Je rajoutais un chocolat chaud simple Ă notre commande pour moi, attendant de maniĂšre tranquille. Lâodeur me faisait rapidement tourner la tĂȘte pour dĂ©couvrir mon repas. Les yeux brillants, la faim me dĂ©vorant, je claquais dans la main de Bucky avant de commencer mon repas. Je prenais mĂȘme une photo avec mon portable. Pour Dave, il va rager. Et se demander ce que je fous dans un pancake-house. » Bien sĂ»r, jâaurais pu demander Ă Dave de mâaccompagner. Mais il travaillait. Je nâavais pas envie quâil manque de se faire virer. Enfin jâattaquais mon repas, rĂ©galant enfin mon ventre. Restant silencieuse. ⊠'faut que tu me donnes ton secret pour trouver des endroits comme ça. »..What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1629 â
Mindy & BuckyDancing Queen, only seventeen.... 300 km pour des pancakes. En une heure. » Bucky arqua un sourcil - le reste du visage impassible, tel une tombe si ce n'Ă©tait l'amusement dans ses yeux - et alors ? OĂč Ă©tait le problĂšme ? fredonnait son regard alors qu'il oscillait lĂ©gĂšrement sur ses talons. - Je n'aurais pas voulu faire attendre ma cavaliĂšre. »RĂ©pliqua-t-il galamment, en apparence semblable Ă l'ancien James Banres qui faisait tournoyer les filles Ă son bras, malgrĂ© l'amertume toujours contenue dans sa mĂąchoire. Il descendit de la moto, et prit une petite inspiration, Ă peine perceptible dans son torse pressĂ©, balayant les alentours du regard - c'Ă©tait lui qui l'avait emmenĂ©, et il connaissait l'endroit, mais cinq ans de relative sĂ©curitĂ© mot difficile Ă employer quand des aliens tombent du ciel tous les quinze jours n'avaient pas suffi Ă enrayer la paranoĂŻa constante - la prudence constante, aux yeux de l'ancien Winter Soldier. Il connaissait les entrĂ©es et les sorties par coeur, il Ă©tait plusieurs fois venus ici sans qu'il n'y ait rien d'imprĂ©vu Ă part l'Ă©puisement des stocks de myrtille, il Ă©tait armĂ©, sa coĂ©quipiĂšre ravala ce mot et l'amertume, le malaise qu'il contenait - trahi par son propre instinct - et entra Ă son tour Ă l'intĂ©rieur, sensibles aux regards qui pouvaient se tourner vers eux, mais les ignora. Se faire petit, discret, courber le dos, l'Ă©chine frissonnant de tenter de devenir un civil, - il avait Ă©tĂ© dressĂ© pour se fondre dans la masse devienne une seconde nature, pour pouvoir affliger la mort sans qu'on l'ait vu venir. Mais sans une mission, son instinct lui hurlait toujours de fuir. Et mĂȘme pour un excellent espion, apparaĂźtre au milieu de la nuit en vĂȘtements de soirĂ©e dans une pancake house... c'Ă©tait un challenge. Essayez de vous dĂ©tendre lorsque vous ĂȘtes une cible sur fois assis, cĂŽte Ă cĂŽte avec Mindy sur la banquette adossĂ©e au mur, et le menu dans sa main humaine - la prothĂšse posĂ©e sur sa cuisse, non il n'allait pas pouvoir la cacher durant tout le goĂ»ter, mais dĂ©composer ses gestes, apprivoiser son environnement Ă©tait un rĂ©flexe inconscient. Une fois assis, en sĂ©curitĂ©, il sentit se dissoudre dans sa poitrine la bulle d'anxiĂ©tĂ© qu'il avait niĂ© avoir. Danser, soutenir les regards, effaroucher des lycĂ©ens, jouer au grand mĂ©chant loup et au cavalier Ă©clatant, risquer sa peau - ce n'Ă©tait pas si terrifiant. DĂ©cevoir Mindy... il l'avait invitĂ© sur un coup de tĂȘte, parce qu'il n'avait pas supportĂ© de la voir dans cet Ă©tat de dĂ©tresse contenue. L'impression d'avoir chausser des chaussures trop grandes pour lui, endosser le rĂŽle du cavalier, du prince charmant qu'il n'Ă©tait pas. S'il avait ruinĂ© la soirĂ©e... James n'avait peut-ĂȘtre pas le bac, mais il avait un joli diplĂŽme pour gĂ©rer les petits machins blondinets qui sautent Ă la gorge de trop gros pour eux pour cacher leur peur. Et s'en sortent en gĂ©nĂ©ral la tĂȘte haute, au moins en apparence. Il savait voir au-delĂ et cela lui brisait le cĆur. Il y avait toujours beaucoup de non-dits entre lui et la jeune fille qui glapissait joyeusement derriĂšre le menu divin . Pas douĂ©s pour communiquĂ©s, fabriquĂ©s pour cacher leurs Ă©motions, masquer leur peur, voir l'Ă©chec comme la mort. Mais Mindy, Pancakes avec trois boules de glace au choix, morceaux de brownies, noix de pĂ©can et chantilly ?! Avec du sirop dâĂ©rable ?! Jâadore lâAmĂ©rique. Putain que je lâaime. » Elle ressemblait Ă une enfant et le visage de Bucky fit une drĂŽle de chose - il avait envie de sourire et son visage suivit, mais son sourire s'Ă©branla pour donner quelque chose d'un peu plus...mouillĂ© aux coins. GorgĂ©e nouĂ©e, sourire Ă©branlĂ© - elle ressemblait Ă une enfant. Comme Buck alors qu'il tendait la main pour le high five que lui proposait la jeune femme - il souriait pour de bon cette fois.- God bless America. »- et il Ă©tait bien placĂ© pour rations de pancakes, sirop d'Ă©rable, chantilly, myrtilles et cheesake Ă la myrtille et au chocolat blanc. Et bacon sur le cĂŽtĂ©, pour ĂȘtre raisonnable sweet tooth aurait pu ĂȘtre son deuxiĂšme prĂ©nom, si James n'avait pas un deuxiĂšme prĂ©nom d'ours en peluche. Mais il avait besoin de quelque chose pour caler sa faim - autre chose que du glucose pur. Pour Dave, il va rager. Et se demander ce que je fous dans un pancake-house. » Bucky acquiesca d'un mhm engagĂ© tout en engloutissant une bouchĂ©e de pancakes. Cela rĂ©veillait la question de "pourquoi pas Dave ?". Dave devait faire parti de la courte euphĂ©misme et inversement proportionnelle Ă la liste des personnes tuĂ©es par Mindy liste de personnes auxquelles Mindy Ă©taient susceptibles de confier s'ĂȘtre fait posĂ© un lapin. Ou que Mindy aurait pu inviter. James se concentra sur la nourriture, Ă©cartant les questionnements de ce qu'elle aurait fait s'il n'Ă©tait pas passĂ© par lĂ . Lui aurait-elle dit, plus tard, ou aurait elle fait semblant que tout allait bien, trop fiĂšre endurcie et battue Ă mort de tous cĂŽtĂ©s pour laisser tomber le masque de Hit Girl ? - Rapporte lui des pancakes,» Il esquissa un vague mouvement de fourchette, mouvement atrophiĂ© lorsqu'il en profita pour pĂ©cher un morceau de bacon au passage. Etre un troll et un individu protecteur, gĂ©nĂ©reux et plein de compassion Ă©tait un subtil mĂ©lange que Bucky rĂ©ussissait en gĂ©nĂ©ral . ⊠'faut que tu me donnes ton secret pour trouver des endroits comme ça. ». Bucky fit la moue, avant d'assurer d'un ton distrait et pince-sans-rire - Insomnie, cavale, ĂȘtre un fugitif, les longues heures de moto et la possibilitĂ© de s'arrĂȘter que de nuit pour ne pas ĂȘtre reconnu. »L'allure moqueuse et cynique Ă©tait presque en opposition totale avec la nonchalance de James alors qu'il s'Ă©tirait lĂ©gĂšrement et tendait sa fourchette pour voler un bout de boule de glace de Mindy. Presque. Il y avait du vrai dans ces propos, et dans l'amertume de sa voix - on avait fourrĂ© de la violence et de la souffrance dans chacun de ses sourires et techniques de rĂ©confort. Cela ne l'empĂȘcherait pas de profiter - c'Ă©tait la vengeance la plus pacifique qu'il avait trouvĂ© et un excellent exultoire. Et comme il passait sa vie Ă courir aprĂšs un abruti trop stupide pour fuir quand il fallait, cela ne lui tombait mĂȘme pas sur les la serveuse revint pour ... prĂ©lever la premiĂšre assiette vidĂ©e, non Buck n'avait aucune honte, pas lorsqu'il enfin l'opportunitĂ© de manger Ă sa faim il lui tendit de l'argent liquide, de quoi payer leur deux goĂ»ters nocturnes et un supplĂ©ment Ă emporter - pour Dave voyons, mauvaises langues. Il pouvait se le permettre - et pour une fois il pouvait payer le dĂźner Ă sa cavaliĂšre sans sauter les repas suivants de son cĂŽtĂ©. Le Winter Soldier lui avait permis de perfectionner les regards noirs absolument pas impressionnĂ©, assez pour faire passer "tais-toi, je suis le cavalier, old-school, galant et pourvu d'un job." sans un mot alors qu'il se rasseyait complĂštement sur la banquette, glissant son portefeuille dans sa poche. Et oui, il Ă©tait un brin content de lui alors qu'il enfournait le reste de son cheesecake sans regarder Mindy. SoirĂ©e de bal de promo traditionnelle jusqu'au bout, aprĂšs tout. Quoi, comment ça, le swing endiablĂ© de gymnaste, les pancakes au coeur de la nuit et les armes dissimulĂ©es n'Ă©taient pas compris dans le prix de lot ? Oops. Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1630 ă FUCK THEM !ăBucky & MindyNous faisions dos au mur, face Ă la salle entiĂšre. Il nây avait que deux serveuses, un seul cuistot dans les cuisines. Nombre de clients ? La plupart Ă©taient attablĂ©s au comptoir, sur des tabourets, Ă la vue de lâallure, la majoritĂ© Ă©taient certainement des routiers. Un couple dâune trentaine dâannĂ©es dans un coin aussi. Et quelques personnes sans accompagnateurs. Bref, rien de bien insurmontable. Sur ce point lĂ , une personne viendrait murmurait dans mon esprit quoi, quâest-ce qui nâest pas insurmontable ? » eh bien, le nombre dâennemis ou de dommage collatĂ©ral possible. MĂȘme sâil Ă©tait dans mon caractĂšre de prendre une balle pour quelquâun dâinnocent plutĂŽt que de mâen servir comme un bouclier potentiel. Ce serait quand mĂȘme dommage de terminer une soirĂ©e aussi unique en son genre par un bain de sang, qui Ă©tait, autant pour mon cavalier que moi, un sordide remerciais le ciel de mâavoir donnĂ© des dents solides, capable de rĂ©sister Ă des cassages de gueules venant dâun poing trois fois plus imposant que le mien, alors du sucre en pagaille⊠CâĂ©tait de la rigolade. Je me brosserai bien les dents avant dâaller me coucher et puis cette affaire sera rĂ©glĂ©e. Enfin, je pouvais dĂ©guster avec plaisir ces fameux pancakes et la glace avec. Mon cholestĂ©rol et diabĂšte inexistant pour le moment ne me remerciaient pas forcĂ©ment en cet instant. Mais enfin, rien ne pouvait me contrarier pour ce soir. Je pensais mĂȘme que je serais dâune excellente compagnie demain. Si je me dĂ©cidais Ă me lever. Peut-ĂȘtre mâaccorderais-je une heure de plus, aprĂšs tout, jâaimais ĂȘtre rĂ©guliĂšre et implacable sur mes horaires dâentraĂźnements. Maintenant que je nâavais plus Ă mâen faire pour des examens finaux⊠Je pourrais employer rĂ©ellement tout mon temps libre Ă ce que je savais faire de mieux. Jâengloutissais une bouchĂ©e de ma glace Ă la vanille surmontĂ©e dâun morceau de brownies, haussant simplement les Ă©paules Ă sa proposition. Peut-ĂȘtre bien⊠» Câest vrai que le pauvre Dave devait certainement ĂȘtre en train de taffer ou de se reposer. Je nâavais pas forcĂ©ment envie de lâembarrasser avec mon contretemps qui avait manquĂ© de se finir triste soirĂ©e dans le me connaissais assez bien pour savoir que sur le coup, je nâaurais tout simplement pas pu lâappeler pour lui raconter mon malheur et qui vienne me chercher illico presto, son costard de travers. Pas que Dave me refuserait un truc pareil, mais⊠Enfin. Comme Bucky ici prĂ©sent, je pensais que par fiertĂ©, je nâaurais pas lĂąchĂ© le morceau sur le coup. Ou peut-ĂȘtre le lendemain soir, dâun ton dĂ©tachĂ© et avec un haussement dâĂ©paules. Avant de filer plus ou moins Ă lâanglaise en jouant avec mon Benchmade dont jâadorais son cliquetis si significatif. - Insomnie, cavale, ĂȘtre un fugitif, les longues heures de moto et la possibilitĂ© de s'arrĂȘter que de nuit pour ne pas ĂȘtre reconnu. » Son ton frĂŽlant lâironie malgrĂ© le sĂ©rieux me sortit de mes suppositions intĂ©rieures. Lui adressant un haussement de sourcils alors que je mĂąchais tranquillement mon pancake. Avant de lancer un faux regard noir en sa direction, quand il se mit Ă me voler de la glace. Il ne fallait jamais que le frigo soit vide de lait et de glace. Et les placards de marshmallows tout moelleux pour ma personne. Aussi, je faisais semblant dâĂȘtre contrariĂ© du vol de Bucky. Jâai jamais lâidĂ©e de mâarrĂȘter dans des lieux avec du monde quand je dors pas. » Bien sĂ»r que jâĂ©tais en proie Ă des insomnies rĂ©guliĂšrement, des cauchemars silencieux qui me faisaient me rĂ©veiller en larmes dans mon lit, mon coussin trempĂ© dâeau salĂ©e. Si je ne me sentais pas de rester entre quatre murs, je filais au garage, faisait des pointes de vitesse en ville avant dâen sortir. Profiter du calme serein, laissant lâombre de mes dĂ©mons me suivre avec fĂ©rocitĂ© dans la nuit. Sinon, on pouvait me trouver devant la tĂ©lĂ©vision, sous deux couvertures, une peluche contre la poitrine, le regard plongĂ© sur lâĂ©cran. Jâavais nĂ©cessairement un faible pour les films dâactions, mais tout mâintĂ©ressait en gĂ©nĂ©ral. Hormis les trucs Ă lâeau de rose. Le minimum dâĂ©ducation que jâavais acquis sur le tas et un peu avec papa, je me retenais de ne pas lĂ©cher mon assiette pour rĂ©cupĂ©rer le sirop dâĂ©rable. Jetant rapidement un regard Ă la serveuse qui devait encore se questionner sur nous. ⊠Câest sympa, pour la bouffe, fin pour Dave. » Jâaurais bien voulu payer cette part, mais Bucky semblait vouloir tenir son rĂŽle jusquâau bout du parfait cavalier pour une soirĂ©e de bal. Jâesquissais un lĂ©ger sourire finalement en sa direction, passant lĂ©gĂšrement ma main nuque, avant de jeter un coup dâĆil aux fleurs posĂ©es Ă cĂŽtĂ© de nous. CâĂ©tait bizarre, mais je nâavais pas envie de les foutre en lâair. Peut-ĂȘtre reprĂ©sentaient-elles ma victoire sur ces derniĂšres annĂ©es en milieu hostile quâĂ©tait le monde des gens normaux pour moi. Ăa fait quoi, de gagner le titre de roi du bal de promo, Ă cent ans ? » Demandais-je d'un ton mi-dĂ©tachĂ©, mi-amusĂ©. Je nâarrivais pas Ă bien Ă dĂ©terminer moi-mĂȘme mes sentiments sur le sujet tout Ă fait. Sur le coup, jâavais eu terriblement peur, paniquĂ© mĂȘme. Maintenant jâĂ©tais juste⊠SoulagĂ©, avec un petit pansement contre mon cĆur qui avait subi plus de blessure que nâimporte quel enfantâ devrait connaĂźtre. Enfin, câest peut-ĂȘtre ce que les gens autour de moi se disaient secrĂštement. Alors que pour moi⊠CâĂ©tait simplement, mon enfance. Mes fleurs, mon chĂąle doucement posĂ© sur mes coudes, plus dĂ©tendue que jamais, le ventre plein, mais le sixiĂšme sens en constante alerte, jâaccompagnais Bucky de nouveau vers lâextĂ©rieur. On ressemblait Ă un couple presque venu dâun autre temps, sâĂ©tant perdu dans une Ă©poque, un monde qui nâĂ©tait pas le leur. Mais câĂ©tait le cĆur lĂ©ger que je respirais de nouveau lâair extĂ©rieur et le calme des environs. Nous rĂ©installant sagement et silencieusement de nouveau sur la moto, rangeant la nourriture pour Dave et les fleurs entre nous. Le casque sur la tĂȘte, je souriais portes Ă lâarriĂšre avec une fenĂȘtre. Aucune sortie par les toilette. Grandes vitres dans la salle principale. Fragile, terriblement fragile. Toit, deux accĂšs par lâintĂ©rieur, aucun de lâextĂ©rieur. Panneau lumineux ? Couverture correcte. .What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1631 â
Mindy & BuckyDancing Queen, only seventeen....Depuis qu'il Ă©tait revenu d'entre les morts et avait gagnĂ© le droit de dormir, Bucky ne fermait plus les yeux. Les cauchemars, les souvenirs, la culpabilitĂ©, les fantĂŽmes, James cherchant Ă s'accrocher Ă la vie, Ă la rampe d'un train vieux de trois quarts de siĂšcles. Ce n'est pas parce qu'on trouve la personne que l'on aime le plus au monde et dans les bras desquels on veut se rĂ©veiller chaque matin jusqu'Ă la fin des temps que tous les problĂšmes sont rĂ©solus - certainement pas quand celle-ci trimballe son shitload de bagage pourrit sur son magnifique ratio tailles-Ă©paules. Ou que les raisons de dormir avec un revolver ou de hurler dans son sommeil s'amoncĂšlent avec les annĂ©es. Il dormait mal, il dormait peu. Et parfois, le canapĂ© n'Ă©tait pas assez loin, pas assez sauf, il fallait prendre la route, errer dans les rues, s'arrĂȘter pour un cafĂ© et une pile de pancakes dans des endroits hors du temps, dormir dans des caravanes, croiser des gens Ă©tranger, frapper des murs et dĂ©molir des ruines. "Home", l'endroit qu'on porte avec soi, recroquevillĂ© dans la poitrine, mĂȘme en cavale dans un squat et un matelas immonde Ă fixer les tĂąches au plafond, revolver en main, ou Ă Ă©couter le vent passer par les planches pourries d'une cabane en pleine tempĂȘte de neige. Le sommeil n'est pas pour les morts. Ăa fait quoi, de gagner le titre de roi du bal de promo, Ă cent ans ? » - Jeune comme en 40. »RĂ©pliqua du tac au tac James, avec une moue amusĂ©e. Faussement modeste alors qu'il regagnait paisiblement la moto - le pas nonchalant, les clefs dans une main, l'autre main dans sa poche - cela ne ralentirait pas le mouvement de sa prothĂšse s'il devait saisir quelqu'un Ă la gorge, pas mĂȘme d'une demi-seconde. Il n'Ă©tait pas trop vieux pour ces conneries - les aliens, les robots, les super-vilains et les organisations tentaculaires, cela payait un lourd tribut sur les lignes autour de ses yeux quand il souriait, par contre. Actuellement il semblait ĂȘtre presque aussi jeune qu'il en avait l'apparence - lĂ©ger, mordant alors qu'il se rasseyait sur sa moto, des fossettes dans le coin du sourire. Il fit la moue, fit semblant de rĂ©flĂ©chir avec un petit soupire dĂ©solĂ©. NavrĂ©. - Il n'y avait pas vraiment de compĂ©tition, de toute maniĂšre, surtout que j'avais une excellent cavaliĂšre pour couvrir mes arriĂšres. »Il jeta un coup d'oeil derriĂšre lui - casque mis, fleurs et pancakes Ă emporter bien calĂ©s, sourire accrochĂ©, chĂąle couvrant les Ă©paules pour protĂ©ger de l'air froid de la nuit. James ajusta un gant de cuir sur sa main droite - il avait un drĂŽle de sentiment au fond de lui. Les endorphines, l'adrĂ©naline, toutes ces choses qui accĂ©lĂ©raient le temps et rendaient euphoriques se dissipaient lentement - pour laisser placer aux Ă©toiles qui brillaient fort, si loin de Los Angeles, au froid mordant de la nuit, Ă la jeune fille derriĂšre lui soudainement bien frĂȘle et blonde, Ă la langueur d'une nuit qui prend fin. Le retour passa plus long, plus rapide hors du temps, avec un goĂ»t de nostalgie bien installĂ©. Mais une bonne nostalgie et ni l'un ni l'autre n'avaient beaucoup de souvenirs Ă ressasser - un de plus. Enfin, Bucky arrĂȘta la moto devant la Tour. Une Ă©ternitĂ© ou un instant plus tard, alors que le duo rentrait d'un pas pressĂ©, prĂ©cipitĂ© - presque comme la course qui les avait emmenĂ© hors du lycĂ©e. Le casque de Mindy en main, il la raccompagna galamment jusqu'Ă la porte de sa chambre - laissĂ© entrouverte, une couteau toujours posĂ©e sur un meuble, et des affaires Ă©parpillĂ©es. Dans son costume froissĂ©, fit la moue et haussa vaguement les Ă©paules - bien que sa question soit rĂ©elle, dans ses yeux lĂ©gĂšrement plissĂ©s. - Ca va aller ? Minuit est largement passĂ©, mais, je suis irrĂ©prochable, un gentilhomme. »Il rendit le "doggy bag" qu'il avait portĂ© jusqu'Ă la porte Ă la jeune femme - qui avait fort Ă faire entre le bouquet de fleurs lĂ©gĂšrement secouĂ© et tenir son chĂąle en ayant l'air digne dans sa longue robe de soirĂ©e. Une mĂšche de cheveux s'Ă©tait Ă©chappĂ©e du brave chignon du Winter Soldier, chignon qui avait tenu toute la soirĂ©e, une virĂ©e en moto et des swings survoltĂ©s. Il rapatria machinalement la mĂšche derriĂšre son oreille, passant la main dans ses cheveux et sourit amusĂ© - une Ă©tincelle brillant dans son regard et se mordillant la lĂšvre infĂ©rieure. - Bonne nuit Ă la reine du bal. »Souffla-t-il cependant d'un ton sage et docile, avant de se pencher pour dĂ©poser un bref baiser sur sa joue. S'immobilisa un instant, avant de se redresser, et d'esquisser un bref salut militaire. Repos soldat. Akira Messages 123Inscription 13/11/2020Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Sam 20 FĂ©v - 1631 ă FUCK THEM !ăBucky & MindyJe savais que Bucky nâavait pas terminĂ© le lycĂ©e. Alors, je me doutais bien que ça devait tout de mĂȘme lui faire plaisir. Pas du genre Ă se pavaner, mais jâavais bien ressenti durant notre court passage au lycĂ©e que monsieur Ă©tait plutĂŽt content de lui. Et mĂȘme sâil sâĂ©tait montrĂ© ferme Ă sa maniĂšre, mâempĂȘchant de fuir la lumiĂšre pendant quelques instants⊠Peut-ĂȘtre lâavait-il apprĂ©ciĂ© autant que moi. Les crĂ©atures de la nuit ne sont pas faites pour apparaĂźtre aux yeux de tous. Mais aprĂšs tout, nous aussi avions le droit Ă notre petit moment de gloire, avant de disparaĂźtre de nouveau aux yeux de tous. Comme si nous nâĂ©tions que des fantĂŽmes dans leurs souvenirs. Je ne pouvais mâempĂȘcher de pouffer bĂȘtement de rire quand il fit remarquer que la compĂ©tition nâĂ©tait pas trĂšs ardue. Au moins, il ne perdait pas le nord. Lui qui devait avoir une aussi haute estime que jâen avais de moi câest-Ă -dire quasi nulle, se sentait tout de mĂȘme bien mieux que mes camarades. Et en toute honnĂȘtetĂ©, il avait raison de le penser. Et je pensais mĂȘme que plus de la moitiĂ© des gens prĂ©sents devaient aussi le penser. Peut-ĂȘtre quâil faisait plus vieux que les autres garçons, mais avait un charme certain, avait lâassurance dâun homme de la trentaine â ou en tout cas faisait-il semblant de lâĂȘtre -. Dâun lĂ©ger mouvement de la tĂȘte, jâacquiesçai son compliment sur mes talents de cavaliĂšre. JâĂ©tais peut-ĂȘtre meilleure tueuse que danseuse, mais cela faisait toujours plaisir Ă entendre venant de quelquâun ayant une longue histoire avec ce sport intense quâĂ©taient les pirouettes et les pas. Dâun mouvement positif de la tĂȘte, je mâaccrochai de nouveau tranquillement Ă lui alors que la bĂȘte mĂ©canique ne se remette Ă ronronner comme une bĂȘte sauvage et filant Ă travers la nuit, nous faisions marche arriĂšre. De la lumiĂšre naturelle de la lune et des Ă©toiles, nous passĂąmes Ă celles de la ville. JusquâĂ enfin arriver devant lâimmense Tour qui nous servait tous de QG et de maison. Mais aussi un endroit oĂč je pouvais me sentir en toute pas rĂ©sonnĂšrent rapidement contre le sol, remontant dans le quartier des chambres. Toujours aussi galant, Bucky Ă©tait Ă mes cĂŽtĂ©s, me tenant lĂ©gĂšrement Ă son coude jusquâau devant de ma porte mĂȘme pas fermĂ©e. On pouvait y voir le bazar de mon dĂ©part presque prĂ©cipitĂ©. Je relĂąchais finalement ma prise sur lui pour lui faire face, tenant toujours mes roses blanches un peu au-dessus de mon ventre. Elles nâĂ©taient pas trop abĂźmĂ©es, je pourrais les garder sĂ»rement quelques jours dans ma chambre. Cela ferait une jolie dĂ©coration pour un petit moment. - Ca va aller ? Minuit est largement passĂ©, mais, je suis irrĂ©prochable, un gentilhomme. » Un sourire sincĂšre apparut de nouveau sur mon visage, bien que je doute que jâaie bien arrĂȘtĂ© de sourire depuis notre dĂ©part du lycĂ©e. Oh Bucky, si tu savais. Personne ne viendrait tâengueuler ou te lancer un regard noir parce que tu mâavais ramenĂ© tardivement. Personne nâĂ©tait lĂ pour faire semblant de dormir dans son lit, alors quâil avait passĂ© la soirĂ©e Ă sa fenĂȘtre ou devant sa tĂ©lĂ©vision. Incapable de se reposer tant que la chair de sa chair nâĂ©tait pas rentrĂ©e, saine et sauve Ă la maison. Bien sĂ»r que ça va aller, mieux que tout mĂȘme. Et jâpeux tâassurer dâun truc, câest que tâes bien le meilleur. »Je ne savais mĂȘme pas si Bucky se rendait compte, moi-mĂȘme peut-ĂȘtre ne me rendais-je pas compte dâailleurs, Ă quel point il mâavait aidĂ© ce soir. Il avait sĂ»rement dĂ» prendre beaucoup sur lui, en voulant me faire plaisir. Je saisissais le doggy bag des pancakes de Dave de ma main livre, essayant de mâen sortir entre les fleurs et le chĂąle sur les Ă©paules. - Bonne nuit Ă la reine du bal. » Je relevais lĂ©gĂšrement les yeux vers lui, prĂȘte Ă rĂ©pliquer et Ă lui souhaiter la mĂȘme chose. Avant de sentir un baiser sur ma joue. Je ne mây attendais simplement pas. Autant lui que moi, nous nâexprimions pas lâaffection envers les gens comme on pouvait le voir partout. CâĂ©tait en gĂ©nĂ©ral trĂšs pudique, Ă travers des regards ou un sourire en coin des lĂšvres. Des taquineries mĂȘme. Mais rarement quelque chose de tactile. Jâattrapai un peu entre mes molaires une partie de ma joue, pour la mordiller. Un pas en avant, je glissais mes bras dans son dos, tenant du bout de mes doigts ce qui mâencombrait. LĂ©gĂšrement sur la pointe des pieds, jâenlaçais le grand homme â il faisait quand mĂȘme toujours plus de 20 centimĂštres que moi- et restait quelques instants comme ça. Sans bouger. Merci. » CâĂ©tait la seule chose Ă dire, pour tout ça. Pudique, rĂ©servĂ©, lâaffection que nous nous portions lâun Ă lâautre Ă©tait presque aussi dĂ©licate que discrĂšte. Mais cachĂ© et cuirassĂ© par une bonne couche de discrĂ©tion et de me dĂ©tachais tranquillement de lui. Lui adressant un sourire que lâon aurait pu dĂ©terminer de doux et mĂȘme de serein Ă la fois. Bonne nuit Ă vous roi du bal. » aprĂšs un dernier un regard Ă©changĂ©, mâassurant que lui-mĂȘme filait vers sa chambre, je me laissais aller Ă reculons dans ma chambre avant de la fermer complĂštement cette fois-ci. Je posais doucement les fleurs sur un meuble avec les pancakes. Avant de mâasseoir devant le petit miroir que jâavais manquĂ© de briser plus tĂŽt dans la soirĂ©e. Jâattrapais une lingette dĂ©maquillante, effaçant le trĂšs lĂ©ger maquillage que je mâĂ©tais apposĂ© sur le visage. Une expiration coincĂ©e se fit entendre dans la piĂšce, rouvrant les yeux pour mâobserver alors que je faisais glisser la lingette sur ma joue. Mission franc succĂšs. ».What if Mindy was abandoned for her Prom Night ? Contenu sponsorisĂ© Sujet Re Prom Night - Bucky & Mindy Prom Night - Bucky & Mindy Page 1 sur 1 Sujets similaires» Bucky - Mindy Murder wasn't not on today's agenda» Mindy McCready - MER» Brock & Mindy - You can scream and you can shout» Loki & Mindy - Not some punk in a wetsuit playing dress-up» Bucky - Brunnhilde Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Forum test RPS MER Ensembles
VidĂ©o- LâĂ©crivaine Joy Sorman a dĂ©voilĂ© en avant-premiĂšre un passage de son prochain livre, « Fou comme un lapin », consacrĂ© Ă lâunivers des hĂŽpitaux psychiatriques, lors de la Nuit
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Pourquoimon lapin court comme un fou ? Le lapin domestique fait de mĂȘme, quand il flaire un danger ou une prĂ©sence insolite. Des bonds en lâair et des pirouettes, parfois en remuant la tĂȘte, sont les manifestations dâune grande joie. Quand il court autour des jambes de son maĂźtre, cela veut dire « Je suis trĂšs content de te voir ».
Que mettre au fond de sa cage Ă lapin ? avril 3, 2021 636 Pour les parents qui souhaitent responsabiliser leurs enfants, adopter un rongeur comme un lapin peut ĂȘtre une bonne idĂ©e. Câest un animal affectueux et facile Ă entretenir. De plus, le lapin sâadapte plus simplement Ă lâemploi du temps de vos enfants. Ils se reposent le jour pour jouer le soir et tenir ainsi compagnie Ă son maĂźtre. Mais encore faut-il bien lâentretenir. Vous avez envie dâadopter un lapin ? Vous aurez besoin dâun enclos lapin pour lui assurer tout le confort dont il a besoin. Sur les diffĂ©rentes boutiques, que ce soit en ligne ou en animalerie, vous en avez de toutes les sortes. Il ne reste plus quâĂ lâamĂ©nager comme il se doit. La question est que mettre au fond de sa cage Ă lapin ? Sommaire1 Les dĂ©tails Ă prendre en compte2 La paille lâalliĂ© dâune valeur sĂ»re pour les fonds de cage Ă lapin3 La moquette pourquoi pas ?4 Le sol de la maison le carrelage, parquet et plastique Les dĂ©tails Ă prendre en compte Contrairement aux idĂ©es reçues, le choix du revĂȘtement du fond de votre cage Ă lapin ne se fait pas aux petits bonheurs la chance. Il y a quelques dĂ©tails Ă prendre en compte. Pour commencer, le sol doit ĂȘtre assez confortable pour permettre Ă votre animal de se dĂ©tendre et de se mettre Ă lâaise. Câest aussi un gage de son bon dĂ©veloppement. En outre, il doit ĂȘtre assez fin pour faciliter les exercices physiques. Il en va de la bonne santĂ© et du bien-ĂȘtre de votre rongeur. Le lapin est un rongeur, qui en plus dâĂȘtre mignon, est facile Ă adopter. Pour quâil soit vraiment Ă lâaise, vous devez choisir un revĂȘtement de sol quâil ne risque pas de grignoter et qui ne prĂ©sentera pas de risque pour sa santĂ© le cas Ă©chĂ©ant. Pour vous faciliter la vie, choisissez un matĂ©riau simple dâentretien. La paille lâalliĂ© dâune valeur sĂ»re pour les fonds de cage Ă lapin En rĂšgle gĂ©nĂ©rale, les propriĂ©taires de rongeur utilisent la paille comme fond de cage Ă lapin. Elle est agrĂ©able et confortable pour vos rongeurs. Ainsi, ils ne se sentent pas dĂ©payser, de plus câest un trĂšs bon isolant pour garder isoler la cage en hiver La paille apporte une touche de convivialitĂ© dans la cage, mais elle est aussi pratique. Elle joue Ă la fois le rĂŽle de litiĂšre et de chauffage. Elle est assez molle pour garantir le confort de votre rongeur, de jour comme de nuit. Mais elle est Ă©galement assez rigide pour lui permettre de sauter et de courir dans sa cage. Attention cependant, certains lapins peuvent avoir des problĂšmes respiratoires Ă cause de la paille, cela peut notamment se manifester par des Ă©ternuements, dans ce cas il faudra veiller Ă choisir une autre litiĂšre comme du chanvre par exemple. Les fonds de cage en paille sont assez facile Ă entretenir. Il suffit de mettre des gants, de retirer la paille et dâen mettre de la neuve. Vous nâĂȘtes pas obligĂ©s de tout retirer dâun coup, vous pouvez au quotidien changer la paille usagĂ©e par de la nouvelle et faire le grand nettoyage 2 fois par semaine Dehner Paille pour Cage de Lapin, Hamster, Cochon d'Inde et Autre Petit Animal 2,5 kg ⏠La moquette pourquoi pas ? Il sâagit lĂ de la grande tendance du moment ! La moquette est non seulement simple Ă mettre en place, mais assure aussi le bien-ĂȘtre de votre animal de compagnie. Elle nâest pas aussi volatile que la paille, ce qui vous Ă©vite les rĂ©sidus au sol. En plus, son entretien nâest pas difficile. Pour nettoyer un fond de cage en moquette, vous devez simplement vous munir dâun aspirateur et le tour est jouĂ© ! Pour les tĂąches dâurines, il est dĂ©conseillĂ© de nettoyer votre tapis avec des dĂ©tachants classiques qui peuvent ĂȘtre toxiques, il faudra donc utiliser du vinaigre blanc et de lâeau chaude pour en venir Ă bout. Selon la taille de la cage, la dĂ©marche vous prendra quelques minutes. Attention cependant Ă bien choisir la qualitĂ© de votre moquette dans ce cas. Ăviter ceux dâentrĂ©e de gamme qui feront dâĂ©normes bouloches. Si votre lapin la grignote, il risque de sâĂ©touffer, il pourra Ă©galement se coincer les griffes dans les bouclettes et sây blesser en la grattant. Parmi les tapis apprĂ©ciĂ©s par les lapins on retrouvera notamment les tapis en revĂȘtement naturels comme le jonc de mer, le sisal et le bambou⊠pour vous faciliter lâentretien vous pouvez Ă©galement choisir un tapis 100 % coton assez lourd de salle de bain, il aura lâavantage de pouvoir passer Ă la machine. Le sol de la maison le carrelage, parquet et plastique Le carrelage est un matĂ©riau robuste et qui ne prĂ©sente aucun risque pour votre animal. Il sera trop dur pour ĂȘtre grignotĂ©. En outre, le carreau ne retiendra pas les excrĂ©ments et sera facile Ă entretenir. Il suffit dâun produit dĂ©tachant et dâun chiffon pour essuyer. Cependant attention aux chutes pour votre lapin, car le sol Ă©tant dur, sâil saute et quâil se rĂ©ceptionne mal ou quâil dĂ©rape pendant quâil court il pourra se faire mal. Pensez donc Ă mettre un tapis Ă lâendroit oĂč votre lapin aime gambader et faire de lâexercice. Le parquet est un revĂȘtement de sol qui offre beaucoup dâavantages facile Ă entretenir, confortable et esthĂ©tique. Le seul inconvĂ©nient que lâon pourra citer est quâil glisse, ainsi lors de ses premiĂšres sorties, votre lapin pourra avoir un petit temps dâadaptation avant de courir comme un fou, rassurez-vous une fois entraĂźnĂ©, il pourra gambader partout sans dĂ©raper. Un revĂȘtement en plastique est particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© par les lapins surtout quand il fait chaud, cela en fait une surface apprĂ©ciĂ©e comme lieu de farniente pendant les pĂ©riodes estivales. Attention, nĂ©anmoins car pour le cas dâun tapis tissĂ© en plastique, certains rongeurs vont adorer le grignoter et lâavaler ce qui pourra entrainer des troubles digestifs par la suite.
1Mon chat court à la maison comme un fou, pourquoi? 2 Supprimer les prédateurs; 3 ProblÚmes digestifs; 4 Nettoyage intérieur; 5 Et si mon chat courait comme un fou la nuit? 6 Brûler de l'énergie; 7 Puces; 8 Hyperesthésie féline; 9 Regarde la vidéo: [Minecraft] court métrage saison 1 épisode 1 mon chat robot
Mon lapin et surexcitĂ© est-ce normal ?PosĂ©e par Tinkly 2019-07-08T024919+0200 il y a 3 ans dans Questions Lapin 2 rĂ©ponsesMon lapin court partout dans sa cage bouscule tout et renverse tout est ce parce que il a une femelle dans une cage Ă part qui dĂ©gage une odeur qui lâexcite ou autre chose jâai peur quâil fasse une crise cardiaque ?Trier par Vote Date de publication 2 rĂ©ponsesBonjour, un lapin a besoin de se dĂ©penser rĂ©guliĂšrement de jour comme de nuit. Si votre mĂąle est excitĂ© peut-ĂȘtre que le sortir plus longtemps l'aiderait dans l'idĂ©al il faudrait laisser les lapins en libertĂ© constamment. La prĂ©sence d'une femelle peut en effet le dĂ©ranger, aidez-le Ă s'occuper avec autre chose vous pouvez ajouter dans sa cage une balle Ă foin boule en mĂ©tal Ă l'intĂ©rieur de laquelle vous pourrez y ajouter du foin, qu'elle doit avoir d'ailleurs Ă volontĂ©, des jouets en bois, une cachette... A l'extĂ©rieur, vous pouvez Ă©galement si vous avez un jardin le laisser courir ou mettre un enclos afin de le laisser se balader dans l'herbe attention au soleil et aux prĂ©dateurs tels que les chats et chiens. Les lapins peuvent vivre en groupe mais des mesures sont Ă prendre afin qu'il n'y ait pas d'agression. Les rĂšgles Ă respecter afin de favoriser une bonne relation entre vos lapins sont de donner Ă chacun son espace rĂ©servĂ©, les stĂ©riliser permet de diminuer leur instinct territorial, commencer les rencontres en terrain neutre surtout pas sur le territoire de votre lapine actuelle et associer la prĂ©sence de l'autre lapin Ă des moments agrĂ©ables tels que la distribution de gourmandises, cĂąlins etc. Deux lapins qui se battent peuvent finir par s'entendre mais il faudra faire preuve de beaucoup de patience et rĂ©aliser un vĂ©ritable travail de cohabitation. Floriane - Ătudiante vĂ©tĂ©rinaire de l'Ăcole Nationale VĂ©tĂ©rinaire d'Alfort EnvA ChargĂ©e de Mission pour ProVĂ©to Junior Conseil, la Junior-Conseil de l'EnvA un abusBonjour, Le lapin est un animal trĂšs actif Ă certains moments de la journĂ©e et a souvent des "crises de folie" oĂč il court partout Ă toute vitesse, fait des demis tours, et fait des bonds parfois impressionnants. Ce n'est pas du tout anormal, au contraire c'est un comportement normal pour un lapin. En revanche, ce lapin vit il tout le temps dans sa cage ? Toute la journĂ©e ? Car en faisant ça dans un espace aussi restreint qu'une cage, il risque bien de se blesser... Il faudrait qu'Ă ces moments de la journĂ©e oĂč il est trĂšs actif, il puisse sortir, se dĂ©penser et courir de cette façon dans un espace bien plus grand. De plus, un lapin ne vit pas en cage mĂȘme seulement quelques heures par jour. Au mĂȘme titre qu'on ne mettrait pas un chien ou un chat en cage. L'enclos est une solution bien meilleure. Ma lapine est dans un enclos bien spacieux durant nos absences car la maison est encore un peu en travaux et dangereuse Ă certains endroits. Et lorsqu'on est Ă la maison, nous ouvrons l'enclos pour qu'elle puisse gambader sous surveillance aussi dans tout le salon. Si tu ne peux pas envisager la libertĂ© totale, opte au moins pour l'enclos et bannie la cage. Ton lapin pourra plus se dĂ©penser et Ă©viter de se blesser en courant. Et surtout ĂȘtre plus heureux et Ă©panoui... Signaler un abusPour rĂ©pondre Ă cette question, vous devez vous connecter ou vous inscrire Ă Wamiz
BonsoirĂ tous, j'ai une question Ă propos du comportement de mon lapin. Il est dans sa cage, et court comme un fou en rond. Puis il saute sur lui mĂȘme. Et il recommence de plus belle! On dirait qu'il est fou (parfois il se cogne meme contre la cage).Alors qu'il peut sortir si il veut. Est ce que votre lapin fait ça aussi?
Fou comme un lapin Par Joy Sorman On longe un imposant mur dâenceinte, une barriĂšre se lĂšve, on passe une grille, puis câest un sas vitrĂ©, on est maintenant dans un parc que dĂ©limitent des rangĂ©es de platanes, des allĂ©es bitumĂ©es, on marche encore, des silhouettes fument sur un banc, un lointain crachin sonore sâĂ©chappe dâun portable, on laisse derriĂšre soi le salon de coiffure, la blanchisserie, la cafĂ©tĂ©ria, lâaumĂŽnerie, la salle de sport, le local syndical, lâatelier dâergothĂ©rapie, et tout au bout se dresse le pavillon 4B, son jardinet, sa clĂŽture, ses doubles fenĂȘtres occultĂ©es et sa lourde porte mĂ©tallique qui ouvre sur un couloir dâhĂŽpital. Une porte et un couloir, ces deux Ă©lĂ©ments signalent immĂ©diatement lâinstitution. Je comprendrai plus tard leur importance dans le couloir, dâabord, on fait les cent pas, on racle le sol, des allers-retours pour desserrer lâĂ©tau de la maladie, on sâimmobilise aussi, on stagne, on squatte. Pendant que dâautres, dans ce mĂȘme couloir, surveillent, font des rondes. Puis la porte, quâon ferme Ă clĂ©, quâon claque, devant laquelle on patiente, contre laquelle on sâacharne, on tambourine, on cogne, avec son poing ou sa tĂȘte, quâon veut Ă tout prix ouvrir, Ă tout prix fermer. Qui Ă la fois protĂšge et enferme â certains Ă©touffent de la voir close, dâautres paniquent de la voir ouverte, sur lâhostilitĂ© du monde extĂ©rieur. Ici, ce qui frappe dâemblĂ©e quand on y entre pour la premiĂšre fois câest lâodeur, elle flotte en nappes Ă©paisses, une odeur de collectivitĂ© et de macĂ©ration, de chou bouilli et de dĂ©tergent, de sauce refroidie et dâinquiĂ©tude, Ăącre, insistante â une odeur dâenfermement. La chaleur aussi, Ă©touffante, peut-ĂȘtre parce que ceux qui vivent lĂ se tiennent quasi immobiles, alors on pousse les radiateurs Ă fond, on tĂąche de maintenir la tempĂ©rature des corps ankylosĂ©s Ă 37 degrĂ©s. Maintenant le regard panote et sâarrĂȘte sur une enfilade de portes aux lucarnes opaques, un faux plafond rĂ©sistant Ă lâincendie, des spots encastrĂ©s, une lumiĂšre sans contrastes, une plante verte qui a lâair fausse, on ne sait pas. Je reconnais une mĂ©lodie de Bob Marley, elle vient du fond du corridor, la derniĂšre porte est entrouverte, je vois bientĂŽt dĂ©passer un pied nu et potelĂ© de femme, qui nâira pas plus loin, et dont la fixitĂ© mâimpressionne â un pied menaçant, rĂ©probateur, ironique ; je nâimaginais pas quâun pied puisse ĂȘtre aussi expressif. Plus loin, un homme en survĂȘtement marine floquĂ© du logo de lâhĂŽpital tourne lentement en rond, ne rend ni bonjour ni sourire ; il dĂ©ambule, est-ce que dĂ©ambuler apaise ou ralentit la folle activitĂ© de son cerveau ? VoilĂ une premiĂšre impression. La seconde ce sont des figures enrayĂ©es, aux gestes suspendus ou hachĂ©s, des chaussons qui glissent, des voix pĂąteuses, des Ă©locutions empĂȘchĂ©es, des mots heurtĂ©s, des ventres Ă la proue ou creusĂ©s, des bouches abĂźmĂ©es, salivantes, des corps trop secs ou trop lourds, voĂ»tĂ©s, Ă©paissis par les mĂ©dicaments, des regards fuyants, torves ou plantĂ©s comme des flĂšches empoisonnĂ©es, des faciĂšs figĂ©s par la chimie, des mains mangĂ©es, et une infirmiĂšre qui arrache les mauvaises herbes du jardin, soigne les trois roses et lâunique tulipe. Il y aura dâabord lâimpossibilitĂ© de voir autre chose, puis il y aura une multitude dâimpressions, plus contrastĂ©es, plus subtiles, plus riches, encore plus sinistres et beaucoup plus joyeuses. Et surtout il y aura Franck. Franck est bien connu au pavillon 4B, il y fait des sĂ©jours rĂ©guliers depuis plus de 20 ans, de lâappartement de sa mĂšre au centre de crise, de lâhĂŽpital de jour au foyer dâaccueil mĂ©dicalisĂ©, puis retour Ă la case dĂ©part, en service fermĂ©. Il a 40 ans, on me dit quâil est schizophrĂšne chronique et la premiĂšre fois que je le rencontre il vient de passer un mois en chambre dâisolement, il en est sorti une heure plus tĂŽt. Jâaime immĂ©diatement son allure christique â cheveux aux Ă©paules, bras Ă©cartĂ©s pour saluer, pieds nus, ongles dĂ©mesurĂ©ment longs, regard franc qui enveloppe les choses et les hommes dans une mĂȘme douceur, gestes ralentis sous lâeffet des mĂ©dicaments, de lâisolement et de la contention, et peut-ĂȘtre aussi dâune infinie prĂ©caution. On ne lui a pas rendu ses chaussures de peur quâil sâenfuie, et il porte encore son pyjama anti-suicide de papier bleu. Je suis frappĂ©e par ce vĂȘtement qui nâen est pas un, qui nâhabille aucun corps, couvre Ă peine â Franck est comme nu, câest ainsi que je le vois. Jâapprendrai bientĂŽt que le pyjama est un rouage essentiel de lâhĂŽpital psychiatrique. On est internĂ© Ă la demande dâun tiers ou sur dĂ©cision du reprĂ©sentant de lâĂtat, on est rĂ©calcitrant, on proteste alors on est dĂ©shabillĂ©, dĂ©pouillĂ© de sa vie dâavant, de sa vie dehors, de son enveloppe, et mis en pyjama, couvert de la tenue de lâinstitution, livrĂ© Ă elle. Le pyjama signale une rupture, signale la maladie, signale ou plus souvent impose le consentement au soin, lâentrĂ©e dans la psychiatrie, signale que tout change Ă cet instant oĂč lâon enfile le vĂȘtement bleu ciel anonyme, le mĂȘme pour tous, signale le lit, la position allongĂ©e, le sommeil et aussi lâinsomnie, la faiblesse, lâabandon, la rĂ©gression. AprĂšs le pyjama il y aura le survĂȘtement de lâhĂŽpital, pratique, ample, qui marque une Ă©volution, un progrĂšs, un petit pas vers la rĂ©appropriation de son apparence, un pas de la nuit vers le jour, de lâapathie vers lâactivitĂ©. Puis un matin on vous dit que vous allez mieux, vous rĂ©cupĂ©rez vos vĂȘtements, vous vous habillez, la sortie est peut-ĂȘtre proche. Mais certains ne veulent pas quitter lâiconique pyjama, on leur rend leur jean, leur chemise, et ils veulent rester en pyjama, de peur quâon les chasse ou quâon les transfĂšre, ils se sentent bien trop friables, bien trop inquiets pour sortir, il nây a rien pour eux dehors, cela leur va dâĂȘtre ici, ils se sont habituĂ©s Ă la nourriture et prendraient trĂšs mal quâon veuille se dĂ©barrasser dâeux. Les paroles rassurantes et les promesses nây font rien, alors parfois ils lacĂšrent, dĂ©chirent ou souillent leurs vĂȘtements afin quâon leur rende le fameux pyjama Ă boutons pression, ou la chemise de nuit Ă fleurs mauves et jaunes, pour les femmes que le bleu douteux de lâhĂŽpital rebute. Franck, lui, a hĂąte de rĂ©cupĂ©rer son sweat Ă tĂȘte de loup, son jean blanc trouĂ© aux genoux et ses pendentifs tribaux. Franck a enfilĂ© une polaire sur le pyjama en papier crĂ©pon, une paire de claquettes de piscine, propose de sâasseoir dans la salle tĂ©lĂ©, et raconte volontiers en iso, la premiĂšre semaine on croit quâon va mourir, et puis on sâhabitue, ça va. Et comment on occupe ces longues journĂ©es enfermĂ©es ? Je me fais des dĂ©lires cosmiques, vous savez je suis schizo et parano au dernier stade. Câest quoi le dernier stade ? Est-ce quâil nây a pas toujours un stade au dessus, quâon nâimaginait mĂȘme pas ? Le stade encore au-dessus, le stade ultime, câest moi en objet cĂ©leste aspirĂ©, englouti et dissous dans un trou noir. Puis Franck raconte une vie de peine et de violence sur un ton Ă©quanime petit jâĂ©tais dyslexique et mon pĂšre me tabassait ; comme il Ă©tait mĂ©decin, il savait exactement oĂč taper pour que cela laisse le moins de traces possibles. Il me cognait pour un oui ou pour un non, parce que jâavais utilisĂ© trop de papier toilette. Ma mĂšre buvait, deux bouteilles de porto par jour, ça peut vous paraĂźtre beaucoup mais dans son village câĂ©tait la norme, la dose habituelle, tout le monde buvait ça. La derniĂšre fois que mon pĂšre mâa frappĂ© jâavais 13 ans et câĂ©tait un 14 juillet, le sang a giclĂ©, je me suis rebellĂ©, jâĂ©tais devenu grand et fort, jâai eu le dessus. Mais je nâai jamais dĂ©noncĂ© mon pĂšre, jâai toujours gardĂ© ça pour moi, je ne voulais pas quâon mâenvoie Ă la Ddass. Dâailleurs, je ne lui en veux pas, jâai juste parfois un peu de rancĆur, il vient me voir Ă lâhĂŽpital, il mâapporte des clopes ; jâaime mes parents câest comme ça, on ne peut pas mâenlever cet amour. VoilĂ , aprĂšs cette mauvaise pĂ©riode, jâai passĂ© un CAP paysagiste jardinier, jâĂ©tais trĂšs bon en taille dâifs, jâai travaillĂ© quelque temps au service espaces verts et ça mâa lassĂ©, alors je me suis dit pourquoi pas chasseur alpin, mais la semaine prĂ©cĂ©dant lâexamen je ne dormais pas, je fumais du shit en regardant la tĂ©lĂ©, jâai pĂ©tĂ© les plombs et tout ça sâest terminĂ© Ă lâHP, jâavais 19 ans, câĂ©tait mon premier sĂ©jour. Jây suis restĂ© deux ans. Quand je suis sorti jâai rencontrĂ© une fille, je ne travaillais pas, jâĂ©tais asocial de toutes façons, alors je me suis installĂ© chez elle. On Ă©tait bien, je lui cuisinais des pĂątes Ă la carbonara, des cuisses de grenouille et du rosbif, et on est mĂȘme descendus Ă Cannes en vacances. Ma copine Ă©tait nympho mais je mâen foutais. Ăa a tenu comme ça plusieurs annĂ©es et un jour, Ă nouveau, jâai fumĂ© trop de shit, mes yeux sont partis Ă lâarriĂšre de ma tĂȘte, ils se sont collĂ©s au fond de mon crĂąne et ils me regardaient, ils me surveillaient, câĂ©tait insupportable. Jâavais trop de dĂ©lires en moi, et aussi le cadavre dâun jumeau que jâavais avalĂ© dans le ventre de ma mĂšre parce que jâĂ©tais le plus fort des deux, le plus volontaire. Trop de dĂ©lires en moi et des morceaux de moi qui sâĂ©parpillaient, mon estomac qui disparaissait, mon ventre qui devenait creux, trouĂ©. Il va mieux maintenant, touche, regarde comme il est bien bombĂ©. Trop de dĂ©lires en moi et un ectoplasme qui mâespionnait, me suivait partout en silence, glissait sur les murs, le plafond, le sol. Tellement de dĂ©lires en moi quâil paraĂźt que jâai agressĂ© un patient en arrivant, parce quâil marchait avec mes jambes, il mâavait volĂ© mes jambes ce bĂątard. Franck marque une pause, rapproche sa chaise qui racle le carrelage, vĂ©rifie dâun coup dâĆil que personne ne nous Ă©pie, se penche Ă mon oreille, me le rĂ©vĂšle comme le plus prĂ©cieux des secrets, et je le reçois comme une grĂące tu sais, Ă un moment jâĂ©tais tellement pur que je mâallonge dans lâherbe et plein de marguerites se mettent Ă pousser autour de moi. Franck a les yeux luisants, jâai peur quâil se mette Ă pleurer, câest quâil a vu la beautĂ© de trĂšs prĂšs. Plus tard il me confiera un autre merveilleux secret, une dĂ©couverte jamais rĂ©vĂ©lĂ©e tant elle bouleverserait lâordre du monde, lâordre des sexes ; il mâapprend quâon a dĂ©couvert la premiĂšre sirĂšne mĂąle Ă©chouĂ©e sur une cĂŽte californienne. Sait-il seulement que les sirĂšnes sont la folie des marins ? Que leurs chants seraient aujourdâhui qualifiĂ©s dâhallucinations intrapsychiques ou acoustico-verbales ? Lors dâune prĂ©cĂ©dente hospitalisation Franck a trouvĂ© un hĂ©risson dans le parc de lâhĂŽpital, sous un banc, en boule au milieu dâun amas de canettes Ă©crasĂ©es et de mĂ©gots. Il avait lâair mal en point, Franck lâa dĂ©posĂ© dans le creux de sa main, a serrĂ© jusquâĂ saigner, a glissĂ© lâanimal dans la poche de son blouson et lâa ramenĂ© au pavillon 4B. Il le nourrira des reliquats de ses dĂ©jeuners en barquette, le cachera dans le faux plafond de sa chambre, lâutilisera pour ses cĂ©rĂ©monies vaudou. Quand Franck le contemplatif nâest pas Ă lâhĂŽpital, ni chez sa mĂšre, ni chez une fille, il est au zoo ; il y a trouvĂ© demeure, parmi les grands singes, les fĂ©lins et les serpents, il y a trouvĂ© protection et apaisement, matiĂšre Ă rĂȘverie, Ă dĂ©lires mystiques sâil a un peu fumĂ©, il y a trouvĂ© de quoi sâoublier et devenir animal, se fondre dans les bĂȘtes, surtout quand les humains sont trop effrayants avec leurs mots dâordre, leurs certificats mĂ©dicaux et leurs seringues Ă injection retard. Quand le fardeau dâĂȘtre nĂ© homme est vraiment trop lourd, quand il apparaĂźt avec certitude Ă Franck quâĂȘtre humain nâest pas un avantage mais plutĂŽt une malĂ©diction, il ne reste plus quâĂ fraterniser avec lâorang-outan de BornĂ©o, sâabĂźmer dans les reflets de son pelage roux, se dissoudre dans ses pupilles noires, sâenfuir agrippĂ© Ă son large dos, Ă©couter la musique de ses borborygmes, respirer lâhumus de sa cage, le terreau que Franck aimerait tant se reconstituer, couche aprĂšs couche, lentement dĂ©posĂ©es, sĂ©dimentĂ©es ; Franck qui se dĂ©crit comme une herbe folle arrachĂ©e Ă la va-vite, du chiendent Ă Ă©radiquer â sous ses pieds câest friable, câest instable, de la mauvaise terre, sĂšche et caillouteuse. EnfermĂ© Ă lâhĂŽpital, Franck a la nostalgie des bĂȘtes, et câest vrai que La chambre dâisolement et la cellule, la cage, on y pense. Le silence, lâarrachement, lâexclusion, on y pense. LâĂ©trangetĂ©, lâindĂ©chiffrable, on y pense. Lâennui, la mĂ©lancolie, le lointain, on y pense. Le dĂ©nuement, on y pense. La fascination, on y pense. Le miroir, on y pense. La manipulation du vivant, on y pense. Les pattes Ă©jointĂ©es pour quâils ne sâĂ©chappent pas, on y pense. Lâempathie, la protection de qui est menacĂ© on y pense aussi, on aimerait y penser davantage. Pendant deux semaines, chaque soir, Franck libĂšre le hĂ©risson de sa cachette, lui donne quelques pelures, de lâĆuf dur Ă©crasĂ© au fond de sa poche, gratte affectueusement son ventre rosĂ© puis installe lâanimal terrorisĂ© sur la table de nuit, dispose en cercle quelques pierres, turquoise, jade et quartz, et rĂ©cite la kabbale. Franck Ă©tudie aussi la numĂ©rologie et mâapprend que si on Ăąnonne 888 en boucle on rajeunit, que si on rĂ©pĂšte tao » pendant 3 heures allongĂ© sur son lit on entre immanquablement en transe. Franck est un chamane, il a dissimulĂ© en divers recoins de la chambre les objets nĂ©cessaires Ă ses cĂ©rĂ©monies. Il opĂšre la nuit, avec quelques bougies, le briquet volĂ© Ă une aide-soignante, un pendentif scarabĂ©e, une bague de templier, un petit bouddha en pierre de lune â autant de trĂ©sors qui ont miraculeusement Ă©chappĂ© Ă la fouille. La petite enceinte reliĂ©e Ă son portable diffuse de la trance Goa en sourdine. Au mur il a Ă©pinglĂ© les dizaines de dessins rĂ©alisĂ©s en ergothĂ©rapie, mandalas multicolores, dragons et fleurs vĂ©nĂ©neuses. En ergo, on incite Franck Ă dessiner, pour favoriser sa concentration, plutĂŽt quâĂ sculpter, une activitĂ© plus hachĂ©e, plus morcelĂ©e, qui convient moins Ă son tempĂ©rament versatile. Lors dâun prĂ©cĂ©dent sĂ©jour, Franck a pourtant sculptĂ© son sexe, une magnifique cĂ©ramique rose dressĂ©e, il dit que câest son sexe dâavant, avant dâentrer Ă lâhĂŽpital, avant quâon tue sa libido avec les traitements, il ajoute quâil compte bien retrouver son vĂ©ritable sexe en sortant dâici. Dâailleurs il a le projet dâĂ©pouser une sorciĂšre, une sorciĂšre sans famille, sans descendance ni ascendance, qui manie les pouvoirs du feu et de lâeau, rĂšgne sur les serpents et les araignĂ©es, une guĂ©risseuse qui soigne avec des plantes, la belladone et le perce-neige. En attendant, Franck pratique le vaudou et la magie blanche, celle qui Ćuvre pour le bien, et avec un hĂ©risson câest encore mieux. Mais au bout de deux semaines Ă vivre dans un faux plafond nourri dâĂ©corces dâorange et de trognons de pommes, la pauvre bĂȘte est morte. Franck lâa laissĂ©e pourrir et se dessĂ©cher quelques jours, puis lâa dĂ©posĂ©e devant la porte du psychologue pour lui jeter le mauvais Ćil. Je demande Ă Franck pourquoi il a passĂ© un mois en chambre dâisolement. Je me suis enfui, les infirmiers mâont coursĂ©, je me suis cachĂ© dans une poubelle, je voulais seulement prendre mes 500 euros Ă la banque et revenir, mais jâai achetĂ© du shit, je me suis envoyĂ© un whisky Ă 11 euros au comptoir, jâĂ©tais dĂ©foncĂ©, je me suis Ă©croulĂ©, je me suis fait dĂ©pouiller, les flics mâont ramenĂ©, ça nâa pas durĂ© longtemps cette petite promenade. La vĂ©ritĂ© câest que jâai fuguĂ© pour me faire tatouer, le Christ et Marie sur le bras gauche, câest pour ça que jâavais besoin des 500 euros. Pour me calmer, me punir plutĂŽt, on mâa mis dâoffice en iso. Mais parfois, quand je me fais trop peur, câest moi qui rĂ©clame lâisolement. Quand je suis en dĂ©lire, que je regarde intensĂ©ment le ciel et que je vois une multitude de points lumineux mobiles, comme des fĂ©es. Ou quand je sens que jâai le sexe tout mitĂ©. Et surtout quand je sens que je deviens loup-garou. Je vais apprendre que Franck est en SDRE, soins sans consentement sur dĂ©cision dâun reprĂ©sentant de lâĂtat, pour violences. Quâil a poignardĂ© le chien de sa mĂšre. Pourtant Franck raconte que câest lui qui est dĂ©jĂ mort 10 fois, poignardĂ© dans la rue par des passants, puis ressuscitĂ© â en rĂ©alitĂ© il ne dit pas je ressuscite, il dit je revis, et cela fait une grande diffĂ©rence, cela signifie que la vie est tapie en lui, quâelle ne tombe pas du ciel, quâelle nâest pas une grĂące ou un miracle, mais une ressource. Franck me raconte le loup-garou blotti dans ses intestins, mâassure que sâil ne prend plus ses mĂ©dicaments il redevient la bĂȘte, le fameux lycanthrope, que la conversion est immĂ©diate. Mais la malĂ©diction nâest pas tant dâĂȘtre loup-garou que dâendosser cette apparence effrayante quand ses pensĂ©es sont pures et son cĆur plein de bontĂ©. Franck, le tendre monstre, se dĂ©sole de faire peur aux passagers du mĂ©tro alors que sa transformation nâa pour objet que dâabsorber les ondes nĂ©gatives qui polluent les alentours. Mais comment ĂȘtre compris quand lâexpression de mon visage ne coĂŻncide pas avec la vĂ©ritĂ© de mes intentions ? Franck propose de me montrer sa face de loup-garou, un simulacre de mĂ©tamorphose, pour que je comprenne, que je fasse lâexpĂ©rience de la peur. En un Ă©clair il change dâexpression, ses yeux fixes exorbitĂ©s, il se met Ă trembler de tout son corps, crispe sa mĂąchoire, retrousse ses babines, sort les crocs, serre les dents Ă sâen faire pĂ©ter lâĂ©mail, souffle, crache, et cela dure, je baisse les yeux, il insiste, sa veine temporale palpite, le rouge monte au front, je nâai pas peur, peut-ĂȘtre parce que je suis Ă lâhĂŽpital et non sur le quai du mĂ©tro. Et Franck sâarrĂȘte net, rigole, satisfait de sa performance. Alors, tâas flippĂ© ? Mais si tu fais le fou Franck câest donc que tu ne lâes pas. Si tu simules la bĂȘte câest que tu es homme. Il me semble Ă cet instant que tu feins autant la folie que la raison. Que tu sais exactement oĂč tu te tiens, et tu es le seul Ă le savoir, peut-ĂȘtre ni dâun bord, ni de lâautre, ni dĂ©ment ni sage, quand moi jâai le vertige, je ne sais plus rien. Je crois que tu mâas eue Franck. Je crois aussi que je comprends mieux. Quand je demande au psychiatre pourquoi les visages des fous sont si expressifs, si contrastĂ©s, si grimaçants et inquiĂ©tants parfois, pourquoi les muscles faciaux, le muscle abaisseur de la lĂšvre infĂ©rieure et le muscle Ă©lĂ©vateur de lâangle de la bouche se contractent si puissamment, il juge ma question naĂŻve. Parfois, dans la rue, je croise ces regards noirs, accusateurs, ces pupilles fixes, ces sourires crispĂ©s ou ironiques, je perçois les spasmes, les nerfs sous la peau Ă©lectrique, je vois la pĂąleur de la colĂšre et je songe aux tempĂȘtes crĂąniennes, Ă la souffrance tapie sous lâos frontal, je pense Ă tout ce qui sourd Ă lâintĂ©rieur, quand le mĂ©decin Ă©voque tout ce qui sâabat depuis lâextĂ©rieur. Car la maladie, ou la folie â comment choisir le bon terme ? â la maladie ou la folie dĂ©truit toutes les protections, tous les filtres, tous les remparts qui tiennent le monde Ă distance, en respect, qui instaurent entre nos corps et la rĂ©alitĂ© une sorte de zone tampon, de pĂ©rimĂštre de sĂ©curitĂ© et de pudeur â quelques centimĂštres peuvent suffire, une brassĂ©e dâair, un souffle. Le fou câest celui qui se prend le rĂ©el en pleine gueule, la plus petite parcelle de matiĂšre fond sur lui comme une mĂ©tĂ©orite en feu, une goutte de pluie est dâacide, une poussiĂšre est poison, un coup dâĆil un coup de poignard. Rien ne le protĂšge, tout fait violence, les traits se dĂ©forment sous lâimpulsion dâune parole anodine ; le monde, les autres, les couleurs et les mouvements viennent sâimprimer directement au fer rouge sur le plan Ă vif de son visage. Sans dĂ©fense toujours, sans capacitĂ© de refoulement souvent, ça sort, ça jaillit, ça Ă©ructe, ça dit la vĂ©ritĂ© toute nue mĂȘme quand il sâagit dâaffabulations, ça ne trie pas, ça ne sĂ©pare pas le bon grain de lâivraie, câest Ă prendre ou Ă laisser, cette hyper-expressivitĂ©, cette augmentation de tout, ce bouleversement perpĂ©tuel. Le mĂ©decin mâexplique que les psychotiques sont comme marquĂ©s en continu par des micro-traumatismes. La moindre lumiĂšre brĂ»le leurs yeux, le moindre crĂ©pitement sonore dĂ©chire leurs tympans, câest un fracas phĂ©nomĂ©nal dans leurs tĂȘtes poreuses. Tout ce qui advient et entre dans leur champ de perception est vĂ©cu comme une commotion, une meurtrissure â une cuillĂšre qui tombe, un enfant qui hoquĂšte, peut-ĂȘtre cette mouche qui se pose contre un mur. Certains disent de Franck et de tous les autres quâils perdent le rĂ©el, quâils perdent le contact, quand câest lâinverse. Il y a plutĂŽt excĂšs de rĂ©el, ils en crĂšvent de ce rĂ©el trop proche, trop fort, trop grand, qui leur colle aux basques et au cerveau. Ă lâhĂŽpital gĂ©nĂ©ral on dit malade, patient, on dit diabĂ©tique, on dit cancer, hernie, fracture, hĂ©patite â les mots sont stabilisĂ©s. Ă lâhĂŽpital psychiatrique on dit aussi malade, patient, mais Ă©galement psychotique, bipolaire, schizophrĂšne, dĂ©pressif, et les mots ne sont pas si stabilisĂ©s, ils restent rĂ©vocables. Les mots sont parfois comme les corps, sous contrainte, et leur signification flanche au grĂ© des Ă©poques, la symptomatologie Ă©volue, les pathologies sont sociales, la psychiatrie est plus que toute autre discipline mĂ©dicale, interprĂ©tative, hypothĂ©tique. Nommer est une tĂąche ardue, ici plus quâailleurs. Et il sâagit dâĂȘtre vigilant puisque nommer câest ferrer, classifier, sĂ©dimenter. Et puis il y a ce mot fou. On le prononce, on ne le prononce pas. on est dâaccord, pas dâaccord avec ces trois lettres. Câest le mot commun, câest le mot qui vient, câest le mot tendre ou effrayant, câest le mot qui en contient mille autres, qui agrĂšge tant de sentiments â amour, pitiĂ©, crainte, soupçon. Un de ces mots encombrants, si lourd quâil tombe de la bouche, dĂ©borde les limites du cerveau, un de ces mots difficiles Ă pratiquer, comme homme, comme monde. Un mot trou noir, un mot vortex. Franck, fou, ça te dit quoi comme mot ? Est-ce ainsi quâon te dĂ©signe ? Est-ce ainsi que tu te prĂ©sentes ? On pourrait dire aussi malade mental, insensĂ©, dingue, dĂ©ment, furieux, schizo, tarĂ©, asocial. Non, fou câest mieux, jâaime bien fou, ça ne me vexe pas, câest le mot le moins violent, câest amical, câest plus lĂ©ger je trouve, moins dramatique, et surtout câest le mĂȘme mot pour tout le monde. On est tous fous ici, pas de distinction entre les schizos et les grands mĂ©lancoliques, tous embarquĂ©s dans la mĂȘme galĂšre, avec la bizarrerie et la souffrance en partage ; ça ne me plaĂźt pas que les mĂ©decins nous collent sur leur grand tableau, dans leur classeur Ă pathologies mentales. Une aide-soignante lui avait dit, Frank tu es fou comme un lapin, il avait rĂ©pondu câest vous qui ĂȘtes fous comme des bourdons, et avait pris lâaide-soignante dans ses bras, qui sâĂ©tait dĂ©gagĂ©e avec prĂ©caution. Je pense au lapin fluo de lâartiste Eduardo Kac. Son ADN avait Ă©tĂ© mĂȘlĂ© Ă la protĂ©ine fluorescente de la mĂ©duse, et lâanimal mutant brillait dans lâobscuritĂ©, dâune lumiĂšre verdĂątre inquiĂ©tante. Câest vrai que Franck Ă©claire dans le noir, dâune lueur Ă©trange ; Franck, lui aussi, est augmentĂ©, dâun dĂ©lire et de diverses manipulations chimiques. Franck sâĂ©tait emportĂ© contre le mĂ©decin qui, le premier, avait posĂ© un diagnostic, lâavait dĂ©signĂ© comme schizophrĂšne plutĂŽt que fou. Il avait eu le sentiment quâon prenait le pouvoir sur sa vie, ce pouvoir de la science raisonneuse sur une existence fuyante, la confiscation dâune expĂ©rience radicale et singuliĂšre, lâĂ©lucidation Ă marche forcĂ©e â une lampe braquĂ©e sur un visage fermĂ©, rĂ©calcitrant, et ses noirs lacs intĂ©rieurs. Franck veut rester incomprĂ©hensible, câest tout ce qui lui reste. AprĂšs 40 ans dâexercice Ă lâhĂŽpital, un mĂ©decin mâavait prĂ©venue en psychiatrie, il faut se mĂ©fier du mot donc », et de toutes les conjonctions de coordination en gĂ©nĂ©ral, des conclusions hĂątives, et mĂȘme des raisonnements courants. Se mĂ©fier de donc », de car », de mais ». Prenons par exemple cette phrase il est prostrĂ©, mutique, donc il va mal, il est triste. Peut-ĂȘtre quâil va mieux en rĂ©alitĂ©. Peut-ĂȘtre que, eu Ă©gard Ă son Ă©tat antĂ©rieur dâagitation, de fiĂšvre, de logorrhĂ©e, il y a du mieux, il y a du progrĂšs, il y a un apaisement. Il nây a pas de donc qui tienne Ă lâhĂŽpital psychiatrique. On ne peut pas compter sur les causes et les effets. Prenons par exemple cette discussion de couloir entre deux infirmiĂšres comment tu veux faire un polytechnicien avec quelquâun qui sâest fait violer par son pĂšre ? Oh tu sais, il y en a qui sont traumatisĂ©s Ă vie par trois fois rien, une insulte dans le mĂ©tro, et dâautres qui se remettent des pires drames, leur pĂšre a assassinĂ© leur mĂšre puis sâest tirĂ© une balle dans la tĂȘte, et ça va plutĂŽt pas mal. Franck dĂ©borde de phrases, quâil consigne chaque matin sur le mur des mots », un tableau blanc Ă la disposition des patients. On y lit ici bien souvent on entend parler le silence » ; et aussi les mots ont une consonance vibratoire digne du Big Bang » ; et encore le temps nâest quâune porte, la vie quâune fenĂȘtre, je reviendrai ». Franck est bavard, il parle comme on pratique des saignĂ©es, faire sortir et sâĂ©couler tout ce qui bloque, les stases toxiques, remettre en mouvement le verbe mal oxygĂ©nĂ©, qui ne circule plus. Parler le libĂšre, recrĂ©e de lâespace Ă lâintĂ©rieur de Franck. Mais parfois les mots ne sont pas les siens, les voix viennent dâailleurs, elles roulent dans sa tĂȘte ou agacent son tympan, des hallucinations auditives, des mots pleins de frayeur. Un jour Franck a eu si peur de ces voix Ă©trangĂšres quâil sâest cachĂ© dans le faux plafond de sa chambre, comme le hĂ©risson, on lâa cherchĂ© une heure, deux heures, il est restĂ© tapi dans le noir, contorsionnĂ© entre les fils Ă©lectriques et les poutrelles mĂ©talliques, puis le plafond a cĂ©dĂ©, Franck est retombĂ© lourdement sur son lit, et sur ses pattes. Le mĂ©decin lui a demandĂ© si les voix parlaient dans son cerveau ou dans son oreille, et mâapprend que les hallucinations auditives nâont pas que des effets dĂ©lĂ©tĂšres, quâelles sont aussi comme des compagnons, quâelles viennent combler des vides, des solitudes, et mĂȘme si elles rĂ©veillent dâinsupportables angoisses, elles incarnent des prĂ©sences, occupent les places vacantes, Ă©clairent des gouffres. Il ajoute que le dĂ©lire est comme un rempart de lâindividu contre son propre effondrement. Quand le sol se dĂ©robe, les voix forment un Ă©tayage, peut-ĂȘtre prĂ©caire mais qui, Ă cet instant, prĂ©vient la chute fatale. Alors, quand dâautres sont dĂ©sespĂ©rĂ©ment mutiques, plus de mots, parfois plus de bouches, Ă©dentĂ©s, lĂšvres englouties, Franck parle, et ça parle en Franck, les mots entrent et sortent, les mots lâassaillent, sâinstallent, le colonisent, il les recrache, câest une bataille sans fin, les mots tourbillonnent, au dedans et au dehors. Il parle et ça parle en lui, mais ce que Franck supporte le moins câest dâĂȘtre parlĂ©, parlĂ© par les autres. Franck entend des mots abscons qui sont censĂ©s le concerner, les mots des mĂ©decins, leur funeste sabir, et il nâaime pas ça. Il entend incurie, apragmatisme, clinophilie, catatonie, dissociation, stĂ©rĂ©otypie, subagitation. Il entend des noms de mĂ©dicaments et ça ne lui dit rien qui vaille clozapine, loxapac, solian, rispĂ©ridone. Ces noms le blessent, parfois davantage que les voix malĂ©fiques qui viennent le visiter. Franck refuse dâĂȘtre cette somme de mots qui ne lui appartiennent pas et dont le sens lui Ă©chappe. Il refuse dâĂȘtre interprĂ©tĂ©, dâĂȘtre traduit dans une autre langue, le dialecte psychiatrique, il abhorre ce lexique mĂ©dical qui code sans mĂ©nagement le moindre de ses Ă©noncĂ©s ; ça ne lui va pas quâon lui fasse dire autre chose que ce quâil dit, ça ne lui va pas que les mots aient des sens Ă double fond, ça ne lui va pas quâil y ait un en-deçà du langage, et que les mots soient des symptĂŽmes. Il sent comme de la suspicion dans lâair. Quand Franck dit au psychiatre je suis la viande et vous ĂȘtes le couteau, il nây a pour lui rien Ă interprĂ©ter, rien Ă commenter, rien Ă traduire. Il est la viande, le mĂ©decin est le couteau, câest un fait, un gros bloc de rĂ©el, lourd et dur comme de la pierre, impossible Ă dĂ©placer, plantĂ© lĂ pour lâĂ©ternitĂ©. Quâest-ce que vous voulez dire ? Si jâavais voulu dire jâaurais dit. Parfois Franck perd patience ; les mĂ©decins aussi. Et quand il raconte la vision quâil a eue la nuit prĂ©cĂ©dente, il ne supporte pas que le psychiatre qualifie cette vision de rĂȘve, lâaccuse dâavoir dormi et rĂȘvĂ© jâescaladais le mur du cimetiĂšre, câĂ©tait difficile, je mâĂ©corchais les mains, les genoux, la pierre Ă©tait froide et glissante, mais je devais absolument passer de lâautre cĂŽtĂ© pour rejoindre le mont SinaĂŻ. Jâarrive enfin en haut du mur et lĂ , Ă la place du mont SinaĂŻ, je vois un immense centre Leclerc ! Vous imaginez la dĂ©ception ! Le mĂ©decin sâinterdit de sourire, voudrait emmener la conversation ailleurs, sur la terre ferme monsieur, on avait Ă©voquĂ© la possibilitĂ© de diminuer la dose de zolpidem au coucher. ArrĂȘtez avec vos mots en z », et surtout arrĂȘtez de mâappeler monsieur. Franck sâagace que les mĂ©decins sâadressent ainsi Ă lui, monsieur prenez un siĂšge, monsieur prenez vos mĂ©dicaments, monsieur prenez sur vous, il y entend une distance â malvenue alors que Franck a remis sa vie entre leurs mains â, il y entend une certaine condescendance quand il est mal lunĂ©. Les infirmiers lâappellent par son prĂ©nom, Franck prĂ©fĂšre, câest plus doux, il faut dire aussi quâils vivent ensemble, partagent leurs clopes et souvent se tiennent la main. Quand Franck veut la paix, quand il nâa plus la force de batailler, il fait semblant dâĂȘtre dâaccord avec le mĂ©decin, il adopte le point de vue de lâhĂŽpital, mais nâen pense pas moins, pense quâon lâa dĂ©clarĂ© malade et quâon a inventĂ© la psychiatrie pour lâempĂȘcher dâutiliser ses dons, pour briser ses facultĂ©s divinatoires, pour lui interdire de jeter des sorts et de dire la vĂ©ritĂ© aux hommes, pour Ă©touffer ses visions â tout ce quâil voit, entend, sait, perçoit et qui reste inaccessible Ă ce sinistre individu en blouse blanche. Dans ces moments-lĂ , il joue au bon patient, celui qui ne sâagite pas, qui ne crie pas, qui ne se fait pas remarquer, celui qui avale sans broncher, les repas, les mĂ©dicaments, les consignes, les soins, les autorisations, les recommandations et les menaces. Il ingĂšre docilement tout ce qui se prĂ©sente, mĂȘme la plaquette de chocolat noir que lui a apportĂ©e sa mĂšre alors quâil nâaime que le chocolat au lait. Il avale, et se laisse avaler par lâhĂŽpital. Il obĂ©it. Il finit par obĂ©ir, car si Franck est enfermĂ© ici câest quâil a provoquĂ© un choc, dĂ©rangĂ© la marche du monde, câest que quelquâun, Ă un moment, a Ă©tĂ© heurtĂ© par Franck, ses gestes ou ses paroles. Tous ceux qui sont ici, contre leur volontĂ©, ont brisĂ© un pacte, quelque chose sâest mal passĂ©, pour eux ou pour les autres, et on a considĂ©rĂ© quâon ne pouvait pas laisser faire, que ça ne pouvait plus durer. On compte alors sur lâordre de lâhĂŽpital pour rĂ©sorber le dĂ©sordre chez Franck. On compte sur lâinternement pour rĂ©duire la part de violence dans toute folie. Mais on sait bien que rien nâest plus dur quâun crĂąne, et que si le cerveau se mate, lâesprit, lui, sâĂ©chappe toujours. Ce matin, Franck est avachi sur une chaise, assommĂ© par les cachets, il bave, et sa tĂȘte lourde, comme guillotinĂ©e, nuque cassĂ©e, repose sur sa poitrine ; cette tĂȘte pĂšse une tonne, lestĂ©e de tout le poids des mĂ©dicaments et des ressassements, de ses pensĂ©es qui sont bien plus quâune simple activitĂ© neuronale, plutĂŽt une coulĂ©e de plomb qui entraĂźne tout son corps vers lâavant. Plus loin, une femme sâest assoupie contre un radiateur, son corps contorsionnĂ©, ventousĂ© au radiateur dur et froid. Ici on dort assis ou debout autant que couchĂ©. Ici tout se fige dans la glace des neuroleptiques, de lâenfermement et de lâennui. Le temps aussi est une banquise, Ă moins quâil ne soit de la mĂ©lasse, un truc qui colle et se distend. Ă force, ce nâest mĂȘme plus du temps, mais une masse informe quâon voit glisser en apesanteur dans les couloirs, telle une crĂ©ature de Miyazaki. Les soignants tentent bien de le recrĂ©er artificiellement ce temps, avec des horaires, des rituels, des rendez-vous â heures des repas, des clopes, de lâergothĂ©rapie, et mĂȘme une immense horloge derriĂšre une vitre incassable dans la chambre dâisolement â, mais cela ne suffit pas, le temps est mort, ne reste que cette durĂ©e poisseuse qui englue chaque mouvement. Je la sens Ă©paisse et tiĂšde dĂšs que je pousse la porte du service. Et câest bien tout ce que je peux sentir, car la douleur de Franck, je ne la comprends pas, jây accĂšde Ă peine. Je ne dispose que de quelques gestes, la possibilitĂ© de lui faire un signe, amical, de lui adresser un salut, cela peut ĂȘtre une main furtive sur lâĂ©paule, un mot. Rien de ce quâil me demande nâest possible, nâest autorisĂ© â lui ouvrir la porte, lui acheter un sandwich grec au kebab de la place du marchĂ©, lui rapporter de lâencens â, il ne nous reste que des dĂ©tails, mais qui prennent ici une importance un rire, un regard, une patience, rapprocher un siĂšge, ramasser une cigarette, prĂ©venir quâil y a une marche, un courant dâair, attention ta tĂȘte. Un geste, concret, matĂ©riel, une action, minuscule, pour que quelque chose existe enfin avec certitude dans cet espace imprĂ©cis, cotonneux, hypnotique. Franck supporte de plus en plus mal la vie dĂ©pouillĂ©e de la psychiatrie. Il me rendrait bien mon sourire contre un kebab sauce blanche harissa. Ici on ne cherche mĂȘme pas de faveurs, on nâespĂšre aucun gain, seulement de ne pas ĂȘtre davantage spoliĂ©, on parlemente pour conserver son portable, une bouteille de parfum, on voudrait une clĂ© Ă lâarmoire de sa chambre, on ne peut pas entendre que ces privations font partie du soin, on constate seulement que les objets les plus personnels sont confisquĂ©s, quâil faut ĂŽter ce collier qui pourrait Ă©trangler alors quâon saurait trĂšs bien comment se tuer sâil le fallait. Le Ă soi ça nâexiste presque plus. Les initiatives les plus banales sont anĂ©anties, tout ce quâon accomplit sans mĂȘme y songer, ces infimes licences du quotidien â mettre du beurre salĂ© sur ses biscottes, monter au maximum le son de la radio sous la douche, allumer sa cigarette avec des allumettes plutĂŽt quâun briquet et sâasseoir sur le rebord de la fenĂȘtre pour fumer. Le moindre petit plaisir est soumis Ă autorisation. Alors on intrigue pour adoucir le quotidien, on met en place des stratĂ©gies de rĂ©sistance, dâaccommodement du moins, un mensonge pour obtenir une pause clope supplĂ©mentaire, un vĂȘtement sciemment Ă©garĂ©, des caches dans les chambres des uns et des autres, des maux de ventre simulĂ©s, on nĂ©gocie, on tente de monter les soignants les uns contre les autres, pas dupes, en livrant des versions contradictoires, en surjouant ses Ă©tats dâĂąme, et on fait un peu de troc avec les autres patients, des centimes dâeuros, des appels tĂ©lĂ©phoniques et des canettes de coca. Chaque jour, se demander comment entraver lâexercice du pouvoir mĂ©dical, comment bafouer les rĂšgles, comment manifester son mĂ©contentement, comment contrarier la machine asilaire, chaque jour grignoter un morceau de libertĂ©, arracher un lambeau. Chaque jour, Franck cherche Ă contester dâune maniĂšre ou dâune autre le dĂ©roulement de la journĂ©e, cherche de nouvelles tactiques â refuser de prendre ses mĂ©dicaments ne sert Ă rien, la violence se retourne contre lui, sâenfuir est vain il est toujours rattrapĂ©, alors tout se joue dans les attitudes, les airs quâon prend, les mines quâon se compose, dans la maniĂšre, un infra-langage du corps qui envoie des signaux irritants. A lâhĂŽpital Franck nâa pas les moyens de sâopposer, de condamner, il ne peut quâexprimer un peu de distance. Il y a le sourire insolent, les yeux au ciel, le silence butĂ©, le moindre effort, la mauvaise volontĂ©, un marmonnement hostile, des ricanements ironiques, un rot sonore, des soupirs dâagacement, toute une expression attĂ©nuĂ©e pour signifier sa dĂ©sapprobation, sans hausser le ton, sans sâemporter, sans faire de vagues, car il sâagit toujours dâĂ©viter la punition ; ne pas rire trop fort Ă la face du mĂ©decin qui pourrait lâinterprĂ©ter comme un rire immotivĂ©, mĂ©canique, et donc symptomatique, quand ce rire est pour Franck de dĂ©fi, de provocation, voire de mĂ©pris. Mais parfois, dĂ©bordĂ© par la frustration et la colĂšre, il nây tient plus, et câest alors un poing frappĂ© sur la table au moment du repas. Quand Franck est au plus mal, totalement morcelĂ©, il se tape le front pour vĂ©rifier son intĂ©gritĂ© physique, enfile plusieurs couches de vĂȘtements, une cagoule, pour empĂȘcher son corps de sâĂ©parpiller, il sent des insectes courir sous sa peau, son Ćil plafonne, sa respiration siffle, il se racle la gorge, ce sont des signes annonciateurs, câest quâil va exploser. Dans la nuit on entendra Franck hululer. Les mĂȘmes phrases en boucle, une mĂ©lopĂ©e sous la lune en carton quâil a scotchĂ©e au-dessus de son lit, il hulule dâune voix aiguĂ«, de longs gĂ©missements, le loup-garou sâest mĂ©tamorphosĂ© en chouette, les yeux rouges sont devenus jaunes, les poils noirs Ă©pais et drus des plumes neigeuses, Franck divague, en proie Ă son cerveau, et ces errances, ces promenades nocturnes allĂšgent peut-ĂȘtre les angoisses. Franck divagant se dĂ©place, fait circuler lâair et son corps, les paysages dĂ©filent, il trace des pistes. Une chouette perchĂ©e sur lâarmature mĂ©tallique du lit dâhĂŽpital, prĂ©sence merveilleuse et inquiĂ©tante dans la nuit psychiatrique, un rapace qui fait entendre sa plainte dans toutes les chambres, tous les couloirs du pavillon. Les hululements cessent avec le lever du jour, la lumiĂšre matinale redonne forme humaine Ă Franck, les serres redeviennent des mains, lĂąchent le rebord froid du lit, il glisse Ă©puisĂ© sous la couverture, sâentortille dans les draps, somnole, bercĂ© par les bruits extĂ©rieurs, sirĂšnes lointaines, moteurs ralentis dans lâenceinte de lâhĂŽpital, et plus prĂšs les sons du pavillon qui sâĂ©veille, tout ce que lâon entend du fond de son lit, ces tonalitĂ©s si caractĂ©ristiques de lâinternement â des pas dans le couloir, lâincessant cliquetis des clĂ©s dans les serrures, les chariots de mĂ©nage des agents hospitaliers qui frottent, le rieur en rafales, le plaintif, le gueulard, celui qui cogne dans les portes, les radiateurs, les murs, et toute cette fureur, toute cette peine Ă©touffĂ©es, Ă bas bruit, chuchotĂ©e parce quâon est Ă lâhĂŽpital et quâĂ lâhĂŽpital on ne hausse pas la voix, on se contient, on se calme, on est lĂ pour ça. Ă lâhĂŽpital les voix sont posĂ©es, sereines, la voix de la raison doit avoir le dernier mot. Pourtant, malgrĂ© ces bruits continus, une forme de silence rĂšgne dans les couloirs, comme un ralentissement, une dĂ©cĂ©lĂ©ration gĂ©nĂ©rale de la vie, les bouches sâouvrent lentement, les mots se forment sur le palais, passent Ă peine les lĂšvres engourdies, coulent sur les mentons, roulent au sol avant quâon ait pu les intercepter. Petit Ă petit, je me laisse contaminer par cette torpeur, et on sent mĂȘme parfois dans lâair comme une douceur, ouateuse, enveloppante. Lâambiance nâa pas toujours Ă©tĂ© aussi apathique Ă lâhĂŽpital, et les patients aussi dociles. Avant la dĂ©couverte des neuroleptiques au dĂ©but des annĂ©es 50, ça hurlait du matin au soir, et puis on a inventĂ© de nouveaux mĂ©dicaments, rĂ©volutionnaires, on a fabriquĂ© du silence chimique, mis les neurones affolĂ©s sous cloche, et les fous, sĂ©datĂ©s, dĂ©connectĂ©s, domptĂ©s, se sont finalement tus. Aujourdâhui, ce silence est peut-ĂȘtre aussi insupportable et assourdissant que lâĂ©taient les cris. Avant lâinvention des neuroleptiques, Franck aurait sans doute hululĂ© chaque nuit, et plus sĂ»rement hurlĂ© Ă la lune. On lâaurait soignĂ© avec du vitriol mĂ©langĂ© au quinquina, du camphre, du musc, de la teinture de digitale, de lâopium et du haschich, de la valĂ©riane mĂ©dicinale, on lui aurait cautĂ©risĂ© le crĂąne, on lâaurait enfermĂ© dans une citadelle, on lui aurait imposĂ© des cures de sommeil et la camisole de force, appliquĂ© un fer rouge sur la nuque, frictionnĂ© la tĂȘte prĂ©alablement rasĂ©e avec du vinaigre, on lâaurait saignĂ© pour le vider de ses humeurs sombres, on lâaurait fait dĂ©gorgĂ© jusquâau malaise, on lâaurait purgĂ© Ă coups de vomitifs, Ă©lectrocutĂ©, lobotomisĂ©, plongĂ© dans le coma en lui injectant de lâinsuline. Pendant des siĂšcles on lâaurait soignĂ© avec de lâeau, lâeau qui purifie, assainit, lave des pĂ©chĂ©s, fait ruisseler les impuretĂ©s et le poison, refroidit les ardeurs, rĂ©conforte aussi. On lui aurait infligĂ© de violentes douches glacĂ©es pour le mater, lui couper le souffle, le rĂ©duire au silence, Ă©teindre le feu de son dĂ©lire et lui faire avouer sa folie. On lâaurait plongĂ© dans des bains chauds et apaisants pour soigner ses accĂšs de froide mĂ©lancolie, on y aurait ajoutĂ© des plantes pour le faire infuser des heures, pour hydrater et assouplir ses fibres nerveuses dessĂ©chĂ©es, devenues dures comme de la corne, pour ramollir sa volontĂ© furieuse, et il aurait ainsi macĂ©rĂ© jusquâĂ ne plus sentir la pulpe de ses doigts. On lui aurait placĂ© un pain de glace sur la tĂȘte et les pieds dans une bassine dâeau brĂ»lante pour crĂ©er un choc thermique et remettre ses idĂ©es en ordre. Chaque jour on lâaurait mis Ă nu pour le soigner, le consoler, lâhumilier et le punir. Aujourdâhui Franck sort, on lui a trouvĂ© une place en appartement thĂ©rapeutique. Mais la plupart des infirmiers prĂ©disent son retour prochain. Franck dit quâon le laisse partir car la folie nâest pas le nom de sa maladie mais celui de son malheur. Et malgrĂ© lâinsistance bienveillante du mĂ©decin, il menace dĂ©jĂ dâarrĂȘter son traitement une fois dehors â car quand jâarrĂȘte les mĂ©dicaments jâentends les Ăąmes. Franck nâaime pas les adieux, il ne fera pas le tour des patients et du personnel pour entendre les mĂȘmes paroles dâencouragement et les mĂȘmes mises en garde, pour recevoir les sourires dĂ©sespĂ©rĂ©s de ceux qui restent, il prĂ©fĂšre couper court. Le seul quâil ira saluer, prendre dans ses bras, Ă qui il offrira ses derniĂšres clopes, un de ses pendentifs chamaniques et un billet de 20 euros pliĂ© en 8, est un ancien boulanger, internĂ© suite a un accĂšs de furie. Il avait Ă©ventrĂ© tous les sacs de farine avec un poignard en accusant ses apprentis de vouloir lâempoisonner. AprĂšs avoir retrouvĂ© son calme, au bout de quelques jours de repos et de sĂ©dation, il avait justifiĂ© son dĂ©lire par la cuisson Ă lâĂ©touffĂ©e de ses neurones. Selon lui, Ă force de se tenir depuis des annĂ©es la tĂȘte prĂšs du four Ă pain, son cerveau avait fini par cuire Ă lâintĂ©rieur du crĂąne. Tous les patients sâĂ©taient moquĂ©s du boulanger, sauf Franck, qui sait que lâĂ©lĂ©ment feu dĂ©truit tout ce qui est corrompu. Avant de sortir, Franck a rĂ©cupĂ©rĂ© ses bijoux, ses anneaux de pirate, son bracelet dragon, sa gourmette, son collier dâambre, ses croix, sa chaĂźne en argent, ses multiples pendentifs celtiques et sa bague tĂȘte de mort. Tout ce qui tenait le mauvais Ćil Ă distance et qui lui a Ă©tĂ© soustrait Ă son arrivĂ©e. Quand je mâen offusque poliment, le psychiatre me rĂ©pond que Franck sâouvrait la peau, de la cuisse, du mollet, du bras, et glissait les croix et les mĂ©dailles dans sa chair. Peut-ĂȘtre pour quâon ne lui confisque pas. Peut-ĂȘtre Ă©tait-ce la seule maniĂšre de conserver ici quelque chose de personnel. Franck a remis lentement ses bijoux, une cĂ©rĂ©monie mĂ©ticuleuse, et on le sentait revivre, respirer mieux, tout son corps se redresser Ă la faveur de ce rituel. Comme un guerrier qui rĂ©cupĂšre son armure, un sorcier qui retrouve ses amulettes protectrices. DĂ©sormais Franck tinte Ă chaque pas, Ă chaque mouvement, le cliquetis des colliers et des bracelets accompagne ses dĂ©placements dans le couloir de lâhĂŽpital, celui qui mĂšne Ă la sortie ; et ce clapotis mĂ©tallique fait surgir une autre image, celle du fou du Moyen Ăge, coiffĂ© dâun capuchon cousu de grelots, cette figure familiĂšre et puissante, qui carillonne librement dans les rues et Ă la cour, sâannonce en faisant bourdonner ses clochettes, ce bouffon qui incarne la dĂ©raison du monde, dĂ©pouille lâhumanitĂ© de son arrogance, et rĂ©vĂšle Ă chacun sa pathĂ©tique vĂ©ritĂ©. Ă quoi tu penses Franck ? Ă mon cul et aux oiseaux.
Chiotfou Messages : 184 Enregistré le : dim. mai 12, 2013 5:12 pm Localisation : Somme. Court comme un lapin. Message par remy.c » mer. juil. 31, 2013 8:45 am Bonjour Hookai a tendance a courir comme un lapin c'est a dire en lançant ses 2 pattes arrieres en meme temps. Il a 7 mois. Est ce normal? Merci. Haut. bergamvio Renard futé Messages : 566 Enregistré le : mer. mars
Quelles sont les maladies du lapin ? Les principales maladies des lapins de compagnie Des puces. Les puces sont les principaux parasites externes du lapin. ⊠Lire la suite Les lapins sont des animaux affectueux. GĂ©nĂ©ralement, ils veulent ĂȘtre mĂ©langĂ©s, ramassĂ©s, fabriquĂ©s⊠mais pas seulement comment. ⊠certains se laissent porter sur le dos, ⊠Lire la suite Tenez-vous face Ă lui avec son ventre sur votre poitrine et tenez une main derriĂšre son cou. Sâil aime ça, placez-le dos Ă vous, une ⊠Lire la suite Comment savoir si un lapin est dominant ? Les lapins dominants sâapprochent du front de leur partenaire, touchant souvent leur propre nez. Les oreilles dressĂ©es, ⊠Lire la suite Est-ce bien de promener son lapin en laisse ? Promener un lapin en laisse peut ĂȘtre trĂšs dangereux, le danger dâĂ©tranglement est rĂ©el. Le lapin ⊠Lire la suite Câest un signe clair quâil a une confiance Ă©ternelle en vous et quâil vous aime ! Cette position corporelle demande souvent de lâattention et est ⊠Lire la suite
Cest courant chez les lapins comme tu dis. Quand je le met dans le jardin , il est heureux, impossible de le rattraper mais comme il sait bien que si il se laisse pas attraper je vais m'énervée ben il se laisse attraper :mrgreen: . J'ai vu la vidéo de ta lapine, et franchement on dirait mon lapin , il court aussi ainsi comme un fou..
ForumAnimaux7 rĂ©ponses /Dernier post 03/07/2007 Ă 0333Aan0N_472178999z19/06/2007 Ă 1837Bonjour,VoilĂ , j'ai un lapin qui a 3 ans et demi qui est en libertĂ© quand on est lĂ et dans sa cage quand il n'y a personne Ă la maison. Je sais pas si c'est arrivĂ© Ă quelqu'un mon lapin fait des parcours en courant autour de la table, dans le Salon, dans la Cuisine avec un bout de papier dans la bouche oui, il a un vieux catalogue et il lui arrache les pages. En plus, il fait des bruits il grogne quand il court ...Ca nous fait rire mais on se demandait s'il faisait ça parce qu'il est content d'ĂȘtre avec nous. On a l'impression qu'il nous fait la fĂȘte car quelques fois il nous tourne aussi aussi, je voulais savoir si quelqu'un avait un lapin qui se lançait sur le dos et se roulait dans sa cage les 4 pattes en l'air ? Le mien le fait souvent. Il doit ĂȘtre un peu dĂ©rangĂ© ... Votre navigateur ne peut pas afficher ce tag vidĂ©o. Lluba_138800519/06/2007 Ă 1840Bonjour,Alors rassurez vous, c'est le comportement d'un lapin joueur et heureux de vivre parmi vous! A bientĂŽt! Rrojat_162453523/06/2007 Ă 0317Lapin heureuxJe le confirme ce que tu racontes lĂ c'est simplement le bonheur de ton mien il fait tout se roule sur le cotĂ©,se laisse tomber en faisant un bruit d'enfer et il s'Ă©tire de tout son long et dans toutes les positions il soupire d'aise et il pose sa tĂȘte sur le sol comme un petit nous tourne aussi autour et court je ne crois pas du tout qu'il soit dĂ©rangĂ© et qu'il est parfaitement heureux avec Ă 2212En rĂ©ponse Ă rojat_1624535Lapin heureuxJe le confirme ce que tu racontes lĂ c'est simplement le bonheur de ton mien il fait tout se roule sur le cotĂ©,se laisse tomber en faisant un bruit d'enfer et il s'Ă©tire de tout son long et dans toutes les positions il soupire d'aise et il pose sa tĂȘte sur le sol comme un petit nous tourne aussi autour et court je ne crois pas du tout qu'il soit dĂ©rangĂ© et qu'il est parfaitement heureux avec vous.tout tout pareil Ccladie_161339728/06/2007 Ă 1249LolJ'ai jamais vu ca !t'es sure que c'est pas une petit chien que tu as???lolPublicitĂ©, continuez en dessousTthyda_164122401/07/2007 Ă 1659Mes lapins ressemblaient au tienJ'ai sauvĂ© un lapin de clapier d'une mort certaine il y a quelques annĂ©es il nous a quittĂ©s Ă l'Ăąge de 6 ans, le 6 janvier 2004 et il faisait exactement la mĂȘme chose que le le laissions courir dans la maison et il allait chercher les vieux journaux endessous de la cheminĂ©e, il arrachait les pages et courait autour de la piĂšce en poussant des grognements comme des petits ronflements. AprĂšs sa course, il s'Ă©talait de tout son long sur la moquette ou sautait dans le canapĂ©, avons eu de bonnes parties de plaisir Ă le regarder JJennifer7655334403/07/2007 Ă 0333Pareil pour moi ^^C'est le signe qu'il est heureux et en bonne santĂ© alors rĂ©jouis toi ; Les miens aussi adoraient jouer, ils couraient aprĂšs mes pieds en grognant et en se jetant dessus mais uniquement quand j'avais mes gros chaussons en forme de nounours lol Une fois qu'ils avaient rĂ©ussi Ă "l'attraper" ils me lĂ©chaient Ă tout va !C'est vraiment super les lapins ;Vous ne trouvez pas de rĂ©ponse ?
Quandje prenais Moufle sur le lit il aimait souvent courir comme un fou dessus et puis gratter dans la couverture. Parfois pour jouer avec lui je lui faisais un tunnel avec la couverture et il allait dedans et grattait et mordait comme un fou,, ensuite il ressortait et courrait sur le lit ou venait me voir. Nina nâaime pas ĂȘtre sur le lit
Chiot fou Messages 184 EnregistrĂ© le 12 mai 2013, 1912 Localisation Somme Court comme un lapin Bonjour Hookai a tendance a courir comme un lapin c'est a dire en lançant ses 2 pattes arrieres en meme temps. Il a 7 mois. Est ce normal? Merci bergamvio Renard futĂ© Messages 566 EnregistrĂ© le 05 mars 2008, 1027 VariĂ©tĂ©s Ă la maison Tervueren GroenendaĂ«l Localisation VendĂ©e Re Court comme un lapin Message par bergamvio » 31 juil. 2013, 1102 aprĂšs les oreilles ...! vous lui cherchez tous les dĂ©fauts du monde Ă ce pauvre chiot !! Chiot fou Messages 184 EnregistrĂ© le 12 mai 2013, 1912 Localisation Somme Re Court comme un lapin Message par » 31 juil. 2013, 1307 Je ne lui cherche pas de dĂ©fauts bien au contraire je veux quil soit en forme tout simplement. J'ai gardĂ© mon Groenendael plus de 16 ans j'ai peut ĂȘtre oubliĂ© comment se comporte un chiot.... Merci Hellie Renard futĂ© Messages 892 EnregistrĂ© le 28 aoĂ»t 2012, 1702 VariĂ©tĂ©s Ă la maison Hellie, femelle GroenendaĂ«l Localisation 74, Haute-Savoie Re Court comme un lapin Message par Hellie » 31 juil. 2013, 2109 Oui ils courent comme ça petits! C'est trop marrant! Chiot fou Messages 184 EnregistrĂ© le 12 mai 2013, 1912 Localisation Somme Re Court comme un lapin Message par » 31 juil. 2013, 2210 Ils se sentent plus stables peut etre... kolina Compagnon fidĂšle Messages 390 EnregistrĂ© le 22 oct. 2006, 1357 VariĂ©tĂ©s Ă la maison chien nu Chinois et Berger Belge Tervueren Localisation GenĂšve, Suisse romande Contact Re Court comme un lapin Message par kolina » 01 aoĂ»t 2013, 2211 Ici, j'ai le modĂšle "kangourou Jack" quand elle court de long en large le lon0g de la haie, dans le jardin ! Elle court comme une folle et arrivĂ©e Ă l'extrĂ©mitĂ© de la barriĂšre, hop, saut de kangourou. Et dĂ©part au sprint dans l'autre sens et arrivĂ©e Ă lautre extrĂ©mitĂ©, Ă nouveau saut de kangourou. Mushu, chien nu Chinois nĂ© le Haska, BBT, lignĂ©e de travail, nĂ©e le Sheitan-Black Vieux loup Messages 2912 EnregistrĂ© le 12 aoĂ»t 2011, 1156 VariĂ©tĂ©s Ă la maison groenendael et tervueren Localisation PyrĂ©nĂ©es-Orientales Re Court comme un lapin Message par Sheitan-Black » 02 aoĂ»t 2013, 2015 Wouah ! plus de 16 ans pour ton groenendael... ça veut bien dire que tu fais tout pour que ton chien soit heureux ! Bravo ! Ne t'inquiĂšte pas pour ton chiot... C'est normal... il est tout en vrac !!! Il est un peu comme nos adolescents humains... dĂ©guingandĂ©, comme un pantin dĂ©sarticulĂ© ! Il finira pas se structurer en grandissant !!! Le chien a toutes les vertus de l'homme sans les vices Chiot fou Messages 184 EnregistrĂ© le 12 mai 2013, 1912 Localisation Somme Re Court comme un lapin Message par » 17 aoĂ»t 2013, 1732 Oui ma groenendael 16 ans et 3 mois exactement. Merci pour vos reponses
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mon lapin court partout comme un fou